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Bible Commentaries
Cantique 8

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versets 1-14

Chapitre 8:5-14

Triomphe de l’amour

Les filles de Jérusalem (v. 5)

Qui est celle-ci qui monte du désert, s’appuyant sur son bien-aimé? (v. 5).

L’épouse désirait pouvoir exprimer ouvertement son amour. Dans cette dernière strophe, son espérance est satisfaite. Elle est vue montant du désert, appuyée sur son bien-aimé, et les filles de Jérusalem s’enquièrent: «Qui est celle-ci?»

L’épouse avait cherché et trouvé l’époux. Elle avait connu avec lui une douce mais secrète communion. Maintenant, enfin, elle est manifestée devant le monde en sa compagnie, mais appuyée sur lui. Les errances du désert ont pris fin, devant elle brille la gloire.

Il en sera ainsi d’Israël, l’épouse terrestre. Le Seigneur l’attirera et l’amènera au désert. Là, il lui parlera au cœur et quand elle sera restaurée, il dira: «Je te fiancerai à moi pour toujours» (Osée 2:14-23).

Quand le pèlerinage de l’Église dans le désert aura lui aussi pris fin, et que les noces de l’Agneau seront venues, elle sera manifestée comme associée avec Christ en gloire, telle une épouse ornée pour son mari. Nous l’exprimons avec joie dans le cantique:

Plus de nuit, plus de distance!
Ton épouse à ton côté,
Reflètera ta puissance
Et ta grâce, et ta beauté.

Fruit de ton amour suprême,
On la verra dans ce jour,
Environnée elle-même
De ton éternel amour.

Le Seigneur agit de la même manière vis-à-vis des croyants. Nous errons et nous tombons mais la grâce nous relève et nous rejette sur Christ, tout comme l’épouse est vue ici s’appuyant sur son bien-aimé. Nous faisons des chutes, comme Pierre, parce que nous comptons sur notre propre amour pour Christ; mais, dans sa grâce compatissante, il nous relève et nous amène à nous appuyer sur son grand amour pour nous.

Quelle heureuse expérience que celle de Jean dont il est dit: «l’un d’entre ses disciples, que Jésus aimait, était à table dans le sein de Jésus» (Jean 13:23). — Avec quelle lenteur nous apprenons la leçon de la dépendance! Reconnaître notre néant et Sa plénitude, notre faiblesse et Sa puissance, et trouver ainsi toutes nos sources en Lui, est une chose difficile à cause de notre orgueil. Ce n’est pas facile d’apprendre que, pécheurs, nous ne pouvons rien apporter à Christ; et que, croyants, nous devons tout recevoir de Lui. Ce sont ses propres paroles: «Séparés de moi, vous ne pouvez rien faire» (Jean 15:5). S’appuyer, c’est l’expression de la faiblesse qui s’attache à la force. Se pencher sur le sein de Jésus, c’est s’appuyer sur l’amour de Celui en qui habite toute la plénitude de la déité corporellement.

L’époux (v. 5)

Je t’ai réveillée sous le pommier: là ta mère t’a enfantée dans les douleurs, là celle qui t’a enfantée a été en travail (v. 5).

L’épouse a été amenée dans l’heureuse dépendance de l’amour de l’époux. Il convient de lui rappeler que toutes ses bénédictions, depuis qu’elle a été enfantée en infirmité, elle les doit au bien-aimé.

N’oublions jamais que nous sommes débiteurs à la grâce de tout ce que nous sommes et de tout ce que nous possédons. Qu’il s’agisse d’un croyant tombé qui retrouve la communion et un service public; d’Israël tombé et rétabli dans une gloire terrestre; ou de l’Église ruinée et dispersée, manifestée dans la perfection de la gloire du ciel, tous devront leur position à la grâce souveraine du Seigneur qui nous a réveillés, fait sortir de notre avilissement et associés à lui-même.

L’épouse (v. 6 à 8)

Mets-moi comme un cachet sur ton cœur, comme un cachet sur ton bras (v.6).

Appuyée sur son bien-aimé, réalisant que c’est à sa grâce qu’elle doit son existence, et que plus jamais elle ne pourra se confier dans son propre amour pour lui, elle s’exclame: «Mets-moi comme un cachet sur ton cœur, comme un cachet sur ton bras».

Le nom des enfants d’Israël était gravé en ouvrage de lapidaire, en gravure de cachet sur les épaules et la poitrine du grand sacrificateur, figure de Christ (Ex. 28). Ils étaient ainsi constamment portés devant Dieu. Et la bien-aimée désire ici occuper cette place. Il a vraiment une place dans son cœur, mais la sécurité de l’épouse c’est d’en occuper une dans le sien.

C’est la place que Christ lui a donnée, quoique des âmes récemment converties puissent ne pas en être pleinement conscientes. Une âme restaurée peut dire: Je suis en sécurité. Mon nom est sur le cœur de Christ, j’ai une place dans ses affections, mon nom est gravé sur son bras, j’ai la protection et l’appui de son bras puissant.

Nous pouvons avoir confiance dans son cœur et dans son bras, si même nous ne pouvons en avoir aucune dans les nôtres. Nous n’épuiserons jamais l’amour de son cœur et il n’y a pas de limites à la puissance de son bras.

Car l’amour est fort comme la mort, la jalousie, cruelle comme le shéol (v. 6).

Sur l’amour de l’époux se fonde l’assurance de l’épouse, tout comme l’amour de Christ est la base de notre assurance. C’est un amour éprouvé, fort comme la mort.

La mort tient l’homme sous sa puissante étreinte; toute force humaine n’est qu’un jouet pour elle! Depuis la chute, l’homme et la mort ont soutenu un combat à outrance, mais la mort a toujours triomphé, jusqu’à ce qu’enfin l’amour, l’amour divin, soit descendu dans cette sombre vallée et soit entré en conflit avec la mort.

À la croix, l’amour est entré en lutte avec la mort et a triomphé! La mort n’a pu vaincre l’amour de Christ. On peut dire que la mort lui a ôté la vie, mais n’a pu lui ôter son amour. L’amour a triomphé parce qu’il a consenti à mourir, pour pouvoir l’emporter sur la mort. La mort s’est en quelque sorte blessée à mort quand elle l’a fait mourir.

La jalousie est cruelle comme le shéol. Le shéol est impitoyable. Il engloutit le jeune homme, l’être le plus cher, le plus aimable ou le plus intelligent. La jalousie est sans pitié contre tout ce qui viendrait s’interposer entre l’épouse et son époux.

Le Seigneur doit passer avant qui que ce soit: «Celui qui aime père ou mère plus que moi, n’est pas digne de moi» (Matt. 10:37), dit-il. Son amour est si grand qu’il ne peut supporter que les affections de son épouse s’affaiblissent et qu’elle s’éloigne de lui. «Moi, le reprends et je châtie tous ceux que j’aime; aie donc du zèle et repens-toi» (Apoc. 3:19). C’est le tendre appel qu’il nous adresse tandis qu’il nous discipline pour notre profit, afin que nous rejetions tout ce qui lui cause du déplaisir. Il s’est donné lui-même pour nous acquérir. Il est en droit d’attendre que nous lui appartenions sans réserve.

L’apôtre portait les caractères de Christ et il écrit aux croyants: «je suis jaloux à votre égard d’une jalousie de Dieu; car je vous ai fiancés à un seul mari, pour vous présenter au Christ comme une vierge chaste» (2 Cor. 11:2). Son amour pour le Seigneur et son amour pour les saints l’avaient rendu jaloux à la pensée que quelqu’un ou quelque chose pût venir s’interposer entre Christ et eux. Il n’avait aucune pitié pour celui qui, par de fausses doctrines, aurait voulu séduire les saints, et les éloigner de lui. «Quand nous-mêmes, ou quand un ange venu du ciel vous évangéliserait outre ce que nous vous avons évangélisé, qu’il soit anathème», dit-il par ailleurs (Gal. 1:8). Telle est la caractéristique d’un amour jaloux.

Ses ardeurs sont des ardeurs de feu, une flamme de Jah (v. 6).

L’amour porte en lui un feu consumant. Tel était l’amour du Sauveur qui ne pouvait supporter aucun déshonneur jeté sur le nom du Père. Quand il chasse les changeurs du temple, les disciples se souviennent qu’il est écrit de lui, «le zèle de ta maison m’a dévoré» (Ps. 69:10).

N’est-ce pas aussi la flamme impétueuse de cet amour qui soutenait Paul tout au long de sa vie remarquable? Il se dépensait et il était entièrement dépensé pour les saints (2 Cor. 12:15), quittant maison et bien-être, affrontant faim et soif, froid et nudité, périls, persécution et mort, sous l’étreinte de l’amour de Christ (2 Cor. 5:14).

Ce zèle a dévoré la grande cohorte des martyrs et des saints persécutés. La flamme de l’amour qui brûlait dans leurs cœurs triomphait de celle des bûchers qui consumait leurs corps.

Beaucoup d’eaux ne peuvent éteindre l’amour, et des fleuves ne le submergent pas (v. 7).

Rien ne peut éteindre l’amour divin. Le Seigneur Jésus a affronté beaucoup d’eaux, mais elles ne purent éteindre son amour. Il a bravé les fleuves, mais ils n’ont pu submerger son amour. À la croix «les fleuves ont élevé leur voix» (Ps. 93:3), mais ce ne fut que pour démontrer que l’amour divin est plus puissant que le bruit de beaucoup d’eaux. Là «les cordeaux de la mort m’ont environné, et les torrents de Bélial m’ont fait peur» dit le Seigneur (Ps. 18:5). Ils ne purent faire céder son amour. «Les eaux me sont entrées jusque dans l’âme» (Ps. 69:2) déclare-t-il, mais elles ne purent submerger l’amour qui était dans son cœur.

Toutes les vagues et tous les flots de Dieu sont passés sur lui (Jonas 2:4) sans éteindre son amour pour son épouse.

Son amour a triomphé et demeure. Nous pouvons chanter à juste titre: «À celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang... à lui la gloire et la force aux siècles des siècles! Amen» (Apoc. 1:5-6).

Si un homme donnait tous les biens de sa maison pour l’amour, on l’aurait en profond mépris (v. 7).

L’amour ne s’achète pas. Christ, il est vrai, a donné pour ainsi dire tous les biens de sa maison. Il a abandonné royaumes, trônes et couronnes, mais il a donné plus encore: «Jésus, qui s’est donné lui-même» (1 Tim. 2:6). Il a ainsi apporté la preuve de son immense amour, car «personne n’a un plus grand amour que celui-ci, qu’il laisse sa vie pour ses amis» (Jean 15:13). Et en retour de cet amour, Il s’attend à être aimé. Rien ne peut satisfaire l’amour de son cœur, sinon celui de nos cœurs. Nous pouvons offrir le travail de nos mains, notre argent, nos œuvres de charité et même nos corps pour être brûlés, mais si l’amour fait défaut, tout cela sera sans valeur, méprisable.

L’amour de Christ fait naître l’amour. «Nous, nous l’aimons parce que lui nous a aimés le premier» (1 Jean 4:19).

Tel est l’amour dont nous sommes aimés:

  • Un amour qui nous a donné place dans le cœur de Christ.
  • Un amour qui nous a mis à l’abri de son bras puissant.
  • Un amour fort comme la mort.
  • Un amour jaloux, d’une jalousie de Dieu.
  • Un amour qui brûle d’une flamme impétueuse.
  • Un amour qui ne peut être éteint, et
  • Un amour qui ne peut s’acheter.

Nous avons une petite sœur, et elle n’a pas encore de seins. Que ferons-nous pour notre sœur au jour qu’on parlera d’elle? (v. 8).

Restaurée, heureuse dans l’amour de l’époux, l’épouse est libre pour penser à la bénédiction des autres.

Si d’abord l’épouse représente le peuple terrestre de Dieu, les Juifs restaurés et amenés dans la bénédiction par Christ, la petite sœur est une figure probable d’Éphraïm ou des dix tribus. Ils seront, nous le savons, amenés à goûter la même bénédiction, mais en passant par des expériences différentes. Leurs affections pour Christ ne se seront pas développées par les épreuves que les autres Juifs ont traversées et traversent encore. Mais pour Éphraïm aussi, le jour favorable est proche, le jour où l’on parlera de cette «petite sœur».

Que fera-t-on pour elle alors?

L’époux (v.9)

Si elle est une muraille, nous bâtirons sur elle une demeure d’argent; et si elle est une porte, nous la fermerons avec une planche de cèdre (v.9).

Nous avons ici la réponse. Quand Israël sera à nouveau établi sur un fondement solide, comme une muraille, il sera un monument de la grâce rédemptrice: «Nous bâtirons sur elle une demeure d’argent». Quand il deviendra une porte, c’est-à-dire quand son cœur s’ouvrira à Christ, il sera l’objet de sa protection et de sa sollicitude: «Nous la fermerons avec une planche de cèdre».

Ces principes ne peuvent-ils pas s’appliquer à bien des personnes dont les affections pour Christ, comme dans le cas d’Éphraïm (Jér. 31), n’ont pas trouvé l’occasion de se développer? Combien nombreux, hélas, sont ceux qui ressemblent à la petite sœur du Cantique! Leur vie peut être, extérieurement, correcte. Aucun écart grave ne saurait leur être imputé. Ils n’ont jamais erré comme l’épouse, les gardes ne leur ont jamais ôté leur voile, ne les ont jamais frappés. Ils n’ont pas suivi quelque sombre vallée pour apprendre à se connaître et n’ont pas gravi les sommets de l’Amana ou de l’Hermon pour apprendre de quel amour est rempli le cœur de Christ. Leurs affections se ressentent de ce manque de connaissance pratique de Christ.

Que doit-on faire pour eux? Ils ont besoin d’être fermement établis dans leurs relations avec le Seigneur et leurs cœurs doivent s’ouvrir à lui. Ils deviendront ainsi vraiment des témoins de sa grâce rédemptrice pour leur entourage, et leurs cœurs seront un jardin clos pour Christ.

L’épouse (v. 10 à 12)

Je suis une muraille, et mes seins sont des tours; je fus alors à ses yeux comme celle qui a trouvé la paix (v. 10).

Par grâce l’épouse peut dire: «je suis une muraille». Fermement établie dans ses relations avec l’époux, son affection est le secret de sa force et la mesure de son témoignage devant les autres.

Une tour est un lieu de refuge et un point de repère pour d’autres. Le croyant, dont les affections ont été attirées vers Christ, est quelqu’un qui a vraiment trouvé la paix. Marie, amenée par ses affections à se reposer aux pieds du Seigneur, était une personne qui à Ses yeux avait vraiment trouvé la paix, une paix qu’il ne permettait pas que l’on trouble. «Marie a choisi la bonne part qui ne lui sera pas ôtée» (Luc 10:42).

Salomon avait une vigne à Baal-Hamon: il remit la vigne à des gardiens; chacun devait apporter pour son fruit mille pièces d’argent (v. 11).

Baal-Hamon signifie «maître d’une multitude». Ce passage anticipe le temps où Christ, le vrai Salomon, règnera sur toutes les nations. La terre deviendra une vigne féconde. Les rois sur la terre seront les gardiens de la vigne, ils jouiront des fruits mais ils seront soumis à Christ. Ils paieront le tribut, apportant pour ainsi dire mille pièces d’argent.

Ma vigne, qui est à moi, est devant moi. À toi, Salomon, les mille pièces; et deux cents pour ceux qui en gardent le fruit (v. 12).

L’épouse a sa propre vigne. Israël restauré aura une place spéciale et ce peuple aussi, admettra joyeusement son assujettissement à Christ. Mais lorsqu’il reconnaîtra que tout appartient à Christ, la bénédiction coulera aussi vers d’autres. Tandis que Salomon reçoit mille pièces, les autres en obtiennent deux cents. Le parfum de grand prix, contenu dans le vase de Marie, fut entièrement répandu sur Christ, mais d’autres aussi purent l’apprécier puisque «la maison fut remplie de l’odeur du parfum» (Jean 12:3).

L’âme qui a fait l’expérience des sombres vallées et des sommets montagneux, des errances dans la ville et des délices du jardin, est amenée à se reposer sur l’amour éternel de Christ (v. 5). Elle en connaît un peu la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur (v. 6). Elle pense maintenant aux autres (v. 8, 9), reconnaît joyeusement que Christ aura l’autorité universelle (v. 10, 11) et elle tient en même temps tous ses biens à sa disposition (v. 12). Tel est le triomphe de l’amour de Christ.

L’époux (v. 13)

Habitante des jardins, les compagnons sont attentifs à ta voix! Fais que je l’entende! (v. 13).

Pour la dernière fois, l’époux fait entendre sa voix. Il trouve ses délices à reconnaître ce que son amour a produit. Les égarements de l’épouse appartiennent au passé, l’amour l’a conduite à habiter les jardins.

Quel bonheur quand, attirés par l’amour de Jésus, nous trouvons notre portion loin du monde, dans la compagnie des siens, dans le jardin du Seigneur. Ce n’est que de cette heureuse place que nous pouvons rendre vraiment témoignage aux autres. Mais il ne suffit pas au Seigneur que d’autres puissent entendre notre voix, comme témoins dans le sentier du Témoignage. Il désire lui-même entendre notre voix, comme adorateurs.

Immédiatement l’épouse répond, exprimant son ardent désir.

L’épouse (v. 14)

Fuis, mon bien-aimé, et sois semblable à une gazelle ou au faon des biches, sur les montagnes des aromates (v. 14).

Le désir de l’époux est satisfait. Il entend avec joie l’épouse dire: «Fuis, mon bien-aimé». De telles paroles montrent clairement que l’amour a fait son travail dans le cœur de l’épouse. Il est rempli maintenant d’un amour que seule la présence de l’époux peut satisfaire, que seul son retour peut combler.

L’amour nous a aussi pris en charge, a supporté patiemment tous nos égarements, a restauré nos âmes, réveillé nos affections languissantes. Nous sommes dans la compagnie de Christ, dans son jardin, et là il nous ouvre les trésors de l’amour et nous fait savoir que notre Bien-aimé va venir nous prendre. Le travail de l’amour dans nos cœurs est achevé quand, en réponse à Sa parole, «Oui, je viens bientôt», Il entend les siens répondre: «Amen; viens, Seigneur Jésus» (Apoc. 22:20)!

Mais à travers larmes et peines
Ta voix nous arrive d’en haut,
Prélude aux délices prochaines,
Nous redisant: «Je viens bientôt».

Et, cri d’amour et d’espérance,
La réponse de tes élus
Par l’Esprit Saint vers Toi s’élance:
«Amen, oh viens, Seigneur Jésus»!

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Song of Solomon 8". "Commentaire biblique intermédiaire". https://www.studylight.org/commentaries/fre/cbi/song-of-solomon-8.html.
 
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