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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Proverbs 19". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/proverbs-19.html.
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Whole Bible (6)
versets 1-29
Versets 1-29
Mieux vaut le pauvre qui marche dans son intégrité, que celui qui est pervers de lèvres et qui est un sot (v. 1).
Le v. 23 du chap. 18 introduit la question du pauvre traitée plus spécialement dans ce chapitre. Avantage du pauvre quand il marche dans son intégrité, sur celui dont les discours sont pervers et qui est étranger aux pensées de Dieu. Lâintégrité se trouve toujours dans le chemin de la Sagesse. Le pauvre ne possède rien extérieurement, mais son cÅur a lâentière approbation de Dieu; câest la vraie sagesse, en contraste avec la folie qui dévoile par ses discours ce qui est dans le cÅur.
De même, le manque de connaissance dans une âme nâest pas une bonne chose, et celui qui se hâte de ses pieds bronche (v. 2).
Le manque de connaissance chez le sot (voyez v. 1) nâest pas une bonne chose, tandis que le pauvre a la bonne part en marchant dans le chemin de la sagesse. Ce manque de connaissance conduit à une marche marquée par des chutes; la connaissance, au contraire, a une marche réfléchie qui évite le péché.
La folie de lâhomme pervertit sa voie, et son cÅur sâirrite contre lâÃternel (v. 3).
Ce verset continue à sâoccuper de la marche. Dieu place un chemin devant lâhomme, sa folie le change en un mauvais chemin. Câest le contraire dâune marche intègre, mais au lieu de se juger, lâhomme accuse Dieu de lây avoir conduit.
Les richesses font beaucoup dâamis, mais le pauvre est séparé de son ami (v. 4).
Voyez 14:20.
Les riches ont beaucoup dâamis; on voit, 18:24, où cela mène, mais le chemin du pauvre le sépare de celui même sur lequel il croyait pouvoir le plus compter. On voit dans ce même v. 24 du chap. 18 lâami qui lui reste, et que nous trouvons en Christ.
Le faux témoin ne sera pas tenu pour innocent et celui qui profère des mensonges nâéchappera point (v. 5).
Voyez v. 9.
Voyez 14:5, 25. Je serais disposé à voir dans ce verset un lien avec les précédents. Le pauvre a aussi affaire aux faux témoins et aux mensonges. Il en fut ainsi de Christ. Le jour arrivera où ils seront reconnus coupables et nâéchapperont pas. Remarquez la répétition de ce même passage au v. 9.
Beaucoup de gens recherchent la faveur dâun noble, et chacun est ami dâun homme qui donne (v. 6).
Voyez 18:16.
Ceci est toujours en contraste avec le pauvre comme on le voit au verset suivant. On recherche, pour les avantages matériels quâils procurent, la faveur de ceux qui sont haut placés et généreux.
Tous les frères du pauvre le haïssent; combien plus ses amis sâéloigneront-ils de lui! Il les poursuit de ses paroles... ils nây sont plus! (v. 7).
Quel contraste! Haï de ses frères, abandonné de ses amis (cf. v. 4), le pauvre reste seul. Il fait appel, à leur pitié; pas de réponse; ils sont évanouis! Lui, reste dans un isolement absolu! Nâest-ce pas le: «Il nây a eu personne» du Ps. 69?
Celui qui acquiert du sens aime son âme; celui qui garde lâintelligence, câest pour trouver le bonheur (v. 8).
Cette sentence est remarquable entre le v. 7 et le v. 9. Il sâagit ici dâacquérir du sens et de garder lâintelligence, deux choses que seule la sagesse peut donner, pour trouver le bonheur et le bien de son âme. Dans ce monde tout tend à nous faire perdre ces choses, car ce que nous y rencontrons (v. 1-7) les contredit. Aussi la Parole nous enseigne: «Bienheureux celui qui comprend le pauvre! Au mauvais jour, lâÃternel le délivrera» (Ps. 41:2).
Le faux témoin ne sera pas tenu pour innocent, et celui qui profère des mensonges périra (v. 9).
Cette répétition du v. 5 acquiert ici tout son sens. Au v. 8 le pauvre a les intelligents, les fils de la sagesse, avec lui; ils sont bienheureux. Ceux qui se sont élevés contre lui en faux témoignage périront.
Une vie de délices ne sied pas à un sot; combien moins sied-il à un serviteur de gouverner des princes? (v. 10)
Le v. 1 nous a parlé du sot, pervers dans ses discours: il nous est présenté ici entouré du raffinement de la vie, prospère dans ses circonstances extérieures. Ces délices forment un piteux contraste avec lâignorance qui caractérise cet homme. Ne pas oublier que nous ne sortons jamais dans ce livre des circonstances et des bénédictions terrestres. Elles appartiennent à la sagesse (8:18). Il est encore moins convenable de voir celui qui occupe la position abjecte dâun serviteur sâélever et prendre une place orgueilleuse au-dessus de ceux qui sont élevés en dignité. Notre seule place à nous, est celle du renoncement et de lâhumilité.
La sagesse de lâhomme le rend lent à la colère; et sa gloire câest de passer par-dessus la transgression (v. 11).
Nous trouvons ici un contraste avec le v. 10. La sagesse consiste non à vivre dans les délices, mais à réprimer les mouvements naturels du cÅur et à imiter le caractère de lâÃternel lui-même. (Ex. 34:6). Sa gloire est, non de dominer, mais de faire grâce, de passer par-dessus la transgression. Ainsi le sage se domine lui-même, est plein de grâce envers les autres (14:29; 10:12).
La colère dâun roi est comme le rugissement dâun jeune lion, mais sa faveur, comme la rosée sur lâherbe (v. 12).
Cependant il y a une colère devant laquelle il faut trembler (comp. 20:2), celle du roi, de Salomon, de Christ. Telle la colère de Salomon sur Adonija et sur Joab (1 Rois 2). Telle la colère de Christ (Ps. 2:12). Mais sa faveur a un caractère céleste, elle est comme la rosée sur lâherbe, que le soleil fera grandir ensuite (Comp. 16:15 2 Sam. 23:4).
Un fils insensé (sot, hébreu: Kesil) est un malheur pour son père, et les querelles dâune femme sont une gouttière continuelle (v. 13).
Voyez 27:15; 17:25.
Nous trouvons ici pour la seconde fois les conséquences de lâignorance et de lâobstination du fils pour le cÅur du père (17:21), dont toute la joie est dâélever ce fils dans le chemin de la sagesse (10:1). Par le fils insensé le malheur entre dans la famille. Il en est de même de lâesprit de querelle chez la femme (elle nâest pas appelée ici «la mère») placée dans la maison comme lâaide de son mari et devant y donner lâexemple de la soumission, et de la dépendance qui sâoublie pour faire ressortir lâautorité du père. Cet esprit de querelle gâte tout, introduit le désordre dans lâorganisation de la maison et ne laisse aucun repos à celui qui la dirige.
Cette sentence se meut dans lâordre de pensées qui caractérise ce chapitre. Cependant, comme au chap. 17:25, elle introduit un paragraphe nouveau dans la suite des idées.
Maison et richesse sont lâhéritage des pères, mais une femme sage vient de lâÃternel (v. 14).
Cette sentence se lie à celle du v. 13. Il y a des bénédictions terrestres, honneurs et richesse qui, dans les Proverbes, sont la récompense de la sagesse des pères. Ces choses peuvent être héritées par le sot et lâinsensé, comme nous lâavons vu dans ce chapitre. La sagesse ne sâhérite pas, elle est un don de lâÃternel. La femme sage gouverne son domaine, la maison.
La paresse fait tomber dans un profond sommeil, et lââme négligente aura faim (v. 15).
Il faut de lâactivité et de la vigilance pour conserver lâhéritage du père. La paresse fait tomber dans un état de torpeur; on néglige ses intérêts; le bien acquis disparaît et lâon est la proie de la famine. Sentence bien applicable à la conservation des biens spirituels. La diligence les augmente; la paresse nous fait perdre même ceux dont nous avions hérité.
Celui qui garde le commandement garde son âme; celui qui ne veille pas sur (ou qui méprise) ses voies mourra (v. 16).
Voyez 16:17.
La sagesse consiste dans lâobéissance au commandement divin et dans ce chemin notre vie est conservée; mais si nous ne veillons pas sur nos voies, si nous les tenons comme chose sans importance, la mort sera la suite de cette négligence. Cela est tout aussi vrai de lâobéissance et de la vigilance chrétiennes.
Qui use de grâce envers le pauvre prête à lâÃternel, et il lui rendra son bienfait (v. 17).
Comme dans tout ce qui précède, nous avons ici les voies du fils de la Sagesse. Il ne sâagit pas seulement pour lui de veiller sur lui-même, mais dâuser de grâce envers le pauvre, le nécessiteux, que le monde méprise; de montrer de lâamour à ceux que Dieu aime. Agir ainsi câest «prêter à lâÃternel». Il nous le rendra avec les intérêts.
Corrige ton fils tandis quâil y a de lâespoir, mais ne te laisse pas aller au désir de le faire mourir (v. 18).
Nous rentrons ici dans la question de la discipline du père envers le fils. Il peut arriver un moment où lâobstination du fils fait perdre tout espoir; dans ce cas le père doit être gardé de dépasser les dernières limites, de se laisser aller à des pensées de mort et de vengeance. La discipline étant inefficace, le reste doit être laissé à Dieu. Toute lâhistoire dâAbsalom est très instructive sous ce rapport.
Celui qui est très colère en portera la peine car si tu le délivres tu devras recommencer (v. 19).
Chez le père qui est mis en garde au v. 18, la colère peut provenir dâun caractère qui ne sait pas se maîtriser. Il y a, aussi envers le père, une discipline dont il aura à porter la peine. Un autre peut intervenir pour le délivrer des suites de sa colère, mais étant porté à se laisser aller dâhabitude à tous les mouvements de la passion, les mêmes faits se reproduiront et toute la peine sera perdue (v. 11).
Ãcoute le conseil et reçois lâinstruction, afin que tu sois sage, à ta fin (v. 20).
Voyez 12:15.
Toutes les choses qui sont recommandées dans ces versets sont le conseil et lâinstruction qui font partie de la sagesse. Elles seront pleinement acquises au fils de la sagesse, quand, à sa fin, il sera arrivé au bout de ses expériences.
Il y a beaucoup de pensées dans le cÅur dâun homme; mais le conseil de lâÃternel, câest là ce qui sâaccomplit (v. 21).
Quelle vanité que celle des pensées de lâhomme le plus capable, le plus intelligent! La seule chose qui sâaccomplira, câest ce que Dieu sâest proposé; tout le reste nâaboutit à rien. Le seul homme qui réussisse dans ses voies est celui qui marche dans une humble dépendance de la volonté de Dieu, nâayant dâautre volonté que la Sienne. Voyez 16:9, une pensée analogue.
Ce qui attire dans un homme, câest sa bonté; et le pauvre vaut mieux que lâhomme menteur (v. 22).
Voyez v. 1.
Cette pensée reste dans le sens général de ce chapitre déjà indiqué au v. 1. Comme on peut trouver chez le pauvre lâintégrité, on peut trouver chez lui la bonté, car la bonté ne va pas sans la droiture. Le juste a beau être pauvre; on trouvera plus de ressources chez lui que chez lâhomme menteur. Devons-nous ajouter que tout homme est menteur, sauf le juste?
La crainte de lâÃternel mène à la vie, et on reposera rassasié sans être visité par le mal (v. 23).
Il est à peine nécessaire de noter le rôle de la crainte de lâÃternel dans tous ces derniers chapitres. Voyez 14:26, 27; 15:16, 33; 16:6. Tout ce dont ce chapitre nous parle a cette crainte pour origine. Cette dernière provient du fait que lâhomme se trouve dans la lumière de Sa présence. Alors il a horreur du mal et a trouvé en Dieu le bien parfait. Câest le chemin de la vie. Lââme a trouvé le repos, elle est rassasiée, et le mal ne peut entrer là où elle se trouve, si du moins elle nâabandonne pas le chemin que lui trace la sagesse.
Le paresseux enfonce sa main dans le plat, et il ne la ramène pas à sa bouche (v. 24).
Voyez 26:15.
Le v. 15, après avoir parlé dâactivité, nous met en garde contre la paresse. Notre verset la mentionne de nouveau après avoir présenté au v. 23 le repos et le rassasiement que la crainte de lâÃternel nous procure. Mais il ne sâagit nullement dâinactivité. Jamais la paresse ne rassasiera. Elle ne sait pas même ramener la nourriture à sa bouche quand elle a enfoncé la main dans le plat. Nous en reparlerons au chap. 26:15.
Frappe le moqueur, et le simple deviendra avisé; corrige lâhomme intelligent, et il comprendra la connaissance (v. 25).
Le moqueur tient la parole de Dieu comme nulle et non avenue. Il ne nous est jamais présenté comme susceptible de devenir un enfant de la sagesse. Dieu se moque de celui qui se moque de Lui. En revanche le simple auquel les pensées de Dieu sont inconnues, amené en contact avec la vérité, peut devenir un fils de la Sagesse et être avisé, câest-à -dire choisir le chemin de la vie pour le suivre. Le jugement tombé sur les impies est un puissant moyen de lui ouvrir les yeux. En revanche lâhomme intelligent, capable comme fils de la Sagesse, de comprendre les pensées de Dieu, quand il passe sous la correction et la discipline, les appréciera de plus en plus.
Celui qui ruine son père et chasse sa mère est un fils qui fait honte et apporte lâopprobre (v. 26).
Ceci est la forme la plus terrible du mal parmi celles qui sont énumérées depuis le v. 24 et le seront encore jusquâau v. 28. Il ne reste plus ici que la forme des relations de famille, mais les «temps fâcheux» sont arrivés. Celui qui porte encore le nom de fils, mais nâen a plus que lâapparence, nâest pas seulement désobéissant, mais ingrat, sans piété, sans affection naturelle, implacable (2 Tim. 3:2-3). Quelle honte! Quel opprobre! «Détourne-toi,» est-il dit, «de telles gens!»
Mon fils, cesse dâécouter lâinstruction qui fait errer loin des paroles de la connaissance (v. 27).
En revanche, cette parole est adressée au fils de la Sagesse, mais il y a une instruction à laquelle il semble prêter lâoreille et qui tout en ayant le nom dâinstruction de la sagesse, a pour but dâégarer ceux qui lâécoutent et de les éloigner des paroles qui nous apportent les pensées de Dieu. Combien cet avertissement est de saison dans les jours que nous traversons!
Un témoin de Bélial se moque du juste jugement et la bouche des méchants avale lâiniquité (v. 28).
Après les doctrines dâerreur au v. 27, nous avons ici le témoin satanique qui vient déclarer quâil nây a pas dâappréciation divine de ce qui se passe. Cette iniquité convient au méchant qui lâavale comme on avale de lâeau (Job 15:16).
Les jugements sont préparés pour les moqueurs, et les coups pour le dos des sots (v. 29).
Voyez 10:13; 26:3.
Telle est la fin de toutes les iniquités qui sont énumérées ici. Il nây a aucune rémission pour les moqueurs dont nous avons déjà défini le caractère. Le jugement est préparé pour eux, comme «Topheth est préparé depuis longtemps» (Ãs. 30:33). Les sots, les ignorants obstinés, recevront un châtiment moins sévère. Y aurait-il encore quelque espoir pour eux?
Résumé
Toutes les pensées se lient dans ce chapitre dâune manière encore beaucoup plus remarquable quâau chap. 16. Notez surtout la place quâoccupe le pauvre, le rôle de la crainte de lâÃternel, lâinstruction de la sagesse qui met le fils à lâabri des dangers, enfin, dans les derniers versets le développement de toutes les formes du mal qui se terminent par un jugement sans rémission.