Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Proverbs 11". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/proverbs-11.html.
bibliography-text="Commentaire sur Proverbs 11". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-31
Versets 1-2
La fausse balance est en abomination à lâÃternel, mais le poids juste lui est agréable (v. 1).
Voyez 20:23; 16:11.
Ce nâest pas avoir deux poids et deux mesures (20:10), mais user, pour peser, de fausseté, en trompant celui qui sâen remet à vous avec confiance et compte sur votre intégrité pour recevoir de vous ce qui est juste. LâÃternel a cela en abomination; il aime lâintégrité quant à lâestimation du poids des choses. Il va sans dire que cela sâapplique aussi aux choses morales.
Quand vient lâorgueil, la honte vient aussi; mais la sagesse est avec les hommes modestes (v. 2).
Lâorgueil est mentionné à la suite de la fausseté (v. 1). Souvent ces choses sâaccouplent dans le mal, mais il nây a rien que Dieu ait autant en haine que lâorgueil, aussi la honte naît pour ainsi dire avec lui. Les orgueilleux sont châtiés par des choses qui jettent la honte sur eux et leurs familles. La connaissance des pensées de Dieu, ce quâil y a de plus élevé, ne se sépare pas de la modestie qui nâa pas une haute opinion dâelle-même.
Versets 3-9
Lâintégrité des hommes droits les guide, mais la perversité des perfides les détruit (v. 3).
Il sâagit ici, comme toujours dans les Proverbes, du chemin de la sagesse dans le monde. Les hommes droits sont nécessairement intègres et cette voie les empêchera de broncher et les conduira au but, tandis que les perfides sont conduits à leur destruction par leur perversité même. Ainsi la justice, la modestie et la droiture sont opposées, dans ces versets, à la fausseté, à lâorgueil et à la perfidie.
Les richesses ne profitent de rien au jour de la colère: mais la justice délivre de la mort (v. 4).
Voyez 10:2.
Ce verset et les suivants font, comme nous le verrons, suite au v. 3; il nous ramène en même temps à la pensée exprimée au chap. 10:2.
Les richesses peuvent servir à beaucoup de choses quand il sâagit de satisfaire ses convoitises, mais elles ne servent de rien quand la colère de Dieu se déchaîne. Seront-elles la rançon qui pourra sauver le misérable riche? Mais la justice délivre de la mort comme jugement de Dieu. Tel fut le cas du juste Lot. Nous répétons ici quâil est facile dâillustrer les Proverbes depuis le chap. 10 par des exemples tirés de lâhistoire biblique. Nous en indiquerons quelques-uns. La première partie des Proverbes (1-9) serait plutôt illustrée par des vérités contenues dans le Nouveau Testament.
La justice de lâhomme intègre rend droite sa voie, mais le méchant tombe par sa méchanceté (v. 5).
Si lâintégrité nous guide (v. 3), elle fait aussi que le chemin du juste nâa rien de tortueux, parce que le juste ne permet pas au péché de sây introduire. De cette manière il va droit devant lui, sans sâégarer, ni broncher, mais la méchanceté du méchant se tourne contre lui pour le faire tomber.
La justice des hommes droits les délivre, mais les perfides sont pris dans leur avidité (v. 6).
Enfin, non seulement la justice guide le fidèle (v. 3), le préserve de la mort (v. 4), rend droit son chemin (v. 5), mais elle le délivre au milieu des pièges et des dangers. Tel fut le cas de Joseph, de David, de Daniel; mais les perfides sont pris, comme dans un filet, par leurs avides convoitises; misérables prisonniers, ils ne peuvent sâen délivrer et deviennent la proie de la calamité.
Quand lâhomme méchant meurt, son espérance périt, et lâattente des iniques périt (v, 7).
Lâespérance du méchant périt avec sa mort (10:28); il lâavait placée sur des choses périssables qui dureront plus que lui; il en est de même de lâattente des iniques; ils sont enlevés avant dâatteindre le but de leurs vÅux. Ce quâils attendaient meurt avec eux.
Le juste est délivré de la détresse, et le méchant y entre à sa place (v. 8).
Voyez v. 6.
Quand la détresse, la tribulation, arrive, le juste en est délivré, tel le Résidu dâIsraël dans les Psaumes. Le méchant qui suscitait et dirigeait la tribulation contre le juste en deviendra lui-même la proie (voyez Dan. 6:24).
Par sa bouche lâimpie perd son prochain; mais les justes sont délivrés par la connaissance (v. 9).
Câest ce qui arriva à Ãtienne (Act. 6:11), à Paul (Actes 24) et au témoin parfait lui-même: de faux témoignages étaient hypocritement prononcés contre eux pour les perdre, tandis que la connaissance que les justes ont du caractère et des ressources de leur Dieu les délivre quel que soit le mode de leur délivrance. «Tu mâas répondu dâentre les cornes des buffles» (Ps. 22). «Jâai été délivré de la gueule du lion» (2 Tim. 4:17).
Dans tous ces versets nous voyons, dans la justice pratique, un motif de délivrance pour les hommes droits.
Versets 10-17
La ville se réjouit du bien-être des justes; et quand les méchants périssent il y a des cris de joie (v. 10).
Ce verset et le suivant sont importants, en ce quâils nous montrent que les bénédictions accordées aux justes (v. 8, 9) ont un retentissement dans la société organisée (la ville) qui les entoure. Sans que la conscience de cette dernière soit en jeu, elle a sa part des faveurs dispensées à ceux que le Seigneur aime et elle sâen réjouit. Il en fut ainsi à Suse, lors du triomphe de Mardochée (Esther 8:15-17). Une ère de repos sâouvrait pour la capitale et les habitants sâen rendaient compte en dehors de toute question de foi. La même joie se produit quand les méchants périssent, les hommes sentent quâils sont délivrés dâun joug néfaste ou dâune menace pour lâavenir (comp. 29:2).
La ville sâélève par la bénédiction des hommes droits, mais elle est renversée par la bouche des méchants (v. 11).
Outre les sentiments produits dans le cÅur des foules, on constate que, dans les limites qui la constituent, la société prospère par la présence des hommes droits ouvertement approuvés de Dieu. Toute lâhistoire de Jérusalem en est lâexemple. Ici la ruine publique est produite par la bouche des méchants, par la même cause qui produit, au v. 9, la perte individuelle du prochain.
Qui méprise son prochain est dépourvu de sens, mais lâhomme intelligent se tait (v. 12).
Les v. 10-11 traitant généralement des rapports du juste avec la société, je serais tenté de voir dans les rapports avec le prochain une suite à ces versets. Je dirais donc que celui qui est le moyen «dâélever la ville» ne peut être celui qui méprise individuellement son prochain. Le sage lâaime et lâhonore au lieu de le mépriser. La bénédiction que nous apportons aux autres se lie à lâintérêt que nous avons pour eux et le moyen de les honorer nâest pas dâouvrir la bouche contre eux. Lâhomme intelligent se tait quand il nâa pas de bien à dire de son prochain.
Celui qui va rapportant révèle le secret, mais celui qui est dâun esprit fidèle couvre la chose (v. 13).
Pour honorer son prochain, il faut savoir garder le secret qui le concerne, tandis que le rapporteur le révèle; lâesprit fidèle, au contraire, le couvre, en sorte quâil ne puisse être connu.
Quand il nây a pas de direction le peuple tombe, mais il y a salut dans le grand nombre des conseillers (v. 14).
Voyez 15:22; 24:6.
Pour prospérer, il ne suffit pas que la société humaine soit constituée ou édifiée, il faut quâelle soit dirigée. Un peuple sans direction va au devant de sa ruine, mais son salut est dans le grand nombre des hommes sages qui en font partie et sont capables de le conseiller.
On se trouve mal de cautionner un étranger, mais celui qui hait ceux qui frappent dans la main est en sûreté (v. 15).
La ville, le peuple, le prochain ont défilé devant nous; maintenant vient lâétranger. On se trouve mal de porter caution pour un homme quâon ne connaît pas, mais en général il faut haïr tout acte de cautionnement; câest ainsi seulement quâon est à lâabri et en sûreté (comp. 17:18; 22:26; 6:1-5).
Une femme gracieuse obtient lâhonneur, et les hommes forts obtiennent la richesse (v. 16).
Nous trouvons ici les caractères qui donnent des avantages dans la société humaine. La grâce, particulièrement requise chez la femme, la fait honorer. Cette grâce a donc de la valeur, mais combien la femme vertueuse, au chap. 31, la dépasse, aussi est-il dit dâelle au v. 30 de ce même chapitre: «La grâce est trompeuse, et la beauté est vanité; la femme qui craint lâÃternel, câest elle qui sera louée». Le second caractère a trait à lâhomme: Les hommes forts obtiennent la richesse. Dâautres traduisent: les hommes violents. Nous préférons la première version comme plus en rapport avec le sens général de tout ce passage. Il faut dans la société organisée, lâesprit dâentreprise, lâénergie, le contraire de la faiblesse pour se créer, comme on dit, une situation. Chez la femme la bonne grâce inspire le respect; lâeffort de lâhomme lui acquiert le bien-être et lâinfluence.
Lâhomme bon (ou plutôt bienfaisant) fait du bien à son âme, mais le cruel trouble sa chair (v. 17).
La bienfaisance nâest pas seulement utile aux autres, mais lââme de celui qui lâexerce en reçoit du bien. Cette sentence générale sâapplique, comme nous lâavons vu, à ce qui se passe dans la société organisée des hommes en dehors de la vie de la foi. Tandis que le cruel nâest pas seulement un fléau pour ceux qui tombent entre ses mains; la rétribution divine le fait être son propre fléau.
Versets 18-23
Ces versets reviennent au contraste entre le juste et le méchant (voyez v. 4-9).
Le méchant fait une Åuvre trompeuse, mais celui qui sème la justice a un vrai salaire (v. 18).
Le travail du méchant, destiné à nuire aux autres, en profitant à lui-même, est une Åuvre qui le trompe. Câest, en fin de compte, à lui-même quâil aura nui, tandis que les justes tirent, de ses efforts contre eux, de la bénédiction pour leurs âmes. Mais celui qui, dans ses rapports avec les hommes, sème la justice pratique, qui suit des voies dont le péché est exclu, celui-là a un vrai salaire. Il est écrit en Jacq. 3:18: «Le fruit de la justice, dans la paix, se sème pour ceux qui procurent la paix».
Comme la justice tend à la vie, celui qui poursuit le mal tend à sa mort (v. 19).
Le chemin de la justice pratique a la vie comme but auquel il aboutira, une vie de bénédiction dans la terre des vivants; tandis que celui qui poursuit le mal et cherche à lâatteindre, a devant lui sa propre mort comme conséquence du péché.
Ceux qui sont pervers de cÅur sont en abomination à lâÃternel, mais ceux qui sont intègres dans leurs voies lui sont agréables (v. 20).
Ce verset nous décrit ce que Dieu pense des pervers et des justes. Il dit: les pervers «de cÅur», alors même quâils nâauraient pas montré leur perversité par leurs actes, parce que Dieu sonde les cÅurs et les juge â mais il ajoute: «intègres dans leurs voies», parce que câest de cette manière que lâintégrité se montre, et, comme nous lâavons dit souvent, les Proverbes ont pour sujet les voies de la Sagesse.
Certainement lâinique ne sera point tenu pour innocent, mais la semence des justes sera délivrée (v. 21).
Ce nâest pas tout dâêtre en abomination aux yeux de Dieu; il arrivera un jour de jugement pour lâinique et ce jugement ne pourra plus être détourné comme il lâest aujourdâhui où le juste a été mis au rang des iniques pour pouvoir les délivrer; mais il y aura délivrance future pour la race des justes sur la terre; elle trouvera un Libérateur. Cela sera pleinement réalisé au temps de la fin.
Une femme belle et dépourvue de sens (qui manque de jugement), câest un anneau dâor au nez dâun pourceau (v. 22).
Nous revenons pour la seconde fois dans ce chapitre (cf. 16) au caractère de la femme qui, soit en bien, soit en mal, joue un rôle si important dans les Proverbes. Dans la première partie de ce livre nous avons déjà considéré, dâune part la Sagesse dans la mère, dâautre part la femme étrangère, la prostituée et la femme adultère. Ici nous voyons plutôt les caractères de la compagne de lâhomme et les grâces ou les défauts qui la distinguent; car il sâagit dans ce chapitre de la société humaine considérée dans son ensemble et ses éléments.
La beauté est un signe distinctif de la femme comme plus haut, au v. 16, la grâce. Ce qui est remarqué ici est dâautant plus de saison que le jugement manque si souvent chez ce sexe. Combien de femmes dans ce cas, mais préoccupées de paraître, se font illusion sur la valeur de leur beauté. Elle est comme un anneau dâor, lâornement du nez (Gen. 24:22, 47) de la vierge belle, modeste et pleine de grâce et dâattrait, mis au nez dâun pourceau au lieu de lâanneau de fer dont son groin est muni: un ornement incongru et prétentieux faisant ressortir lâimpureté de ce quâil croit recommander.
Le désir des justes nâest que le bien; lâattente des méchants, câest la fureur (v. 23).
Nous avons vu au v. 19 ce à quoi tendent le juste et le méchant, au v. 20 ce quâils sont aux yeux de Dieu, au v. 21 quel sera leur avenir; ici, au v. 23, nous voyons le désir des justes. Sous ce titre de juste, lâhomme est toujours considéré comme possédant une nature nouvelle dont le péché est pratiquement exclu, alors même que les Proverbes considèrent chez le fils la chair, la vieille nature, comme faisant partie de son être. Câest à cause de cette nature nouvelle quâil nous est parlé du désir des justes qui nâest que le bien. Quelle différence dâavec les méchants! Il ne nous est pas parlé du désir de ces derniers, mais de ce qui les attend: «Une certaine attente terrible de jugement et lâardeur dâun feu qui va dévorer les adversaires» (Héb. 10:27).
Versets 24-31
Tel disperse et augmente encore; et tel retient plus quâil ne faut, mais nâen a que disette (v. 24).
Tous ces versets traitent de lâégoïsme et de ses conséquences. Ce sont des maximes générales et qui, comme nous lâavons vu plus dâune fois dans ce chapitre, sâappliquent à tous les hommes, à leurs tendances, à leurs occupations, et deviennent sujet de réflexion pour les fils de la sagesse.
Les hommes condamneront facilement une prévoyance qui semble disperser ses ressources et qui, de fait, par là les augmente. Ce nâest pas le chemin de lâégoïsme. Au lieu dâen faire profiter les autres, ce dernier économise ses biens outre mesure, mais, bien loin dâen profiter, il souffre de la gêne. Il ne sâagit pas proprement ici dâavarice, mais dâun égoïsme mesquin qui porte ses conséquences.
Lââme qui bénit sera engraissée et celui qui arrose sera lui-même arrosé (v. 25).
Il en est toujours ainsi. Donnez au dehors, le contraire de lâégoïsme, de quelque nature que soit le don, mais en vue de la bénédiction de celui à qui il sâadresse; cherchez la prospérité et le bien des autres; vous recevrez lâaccroissement pour vous-même et vous serez rafraîchi par le rafraîchissement que vous leur apportez. «Donnez», dit lâÃvangile, «et il vous sera donné: on vous donnera dans le sein bonne mesure, pressée et secouée, et qui débordera; car de la même mesure dont vous mesurerez, il vous sera mesuré en retour» (Luc 6:38).
Celui qui retient le blé, le peuple le maudit; mais la bénédiction sera sur la tête de celui qui le vend (v. 26).
Il sâagit ici du trafic en accaparant les denrées de première nécessité qui constituent la nourriture du peuple. Câest toujours lâavarice, lâégoïsme qui ne tiennent compte ni des besoins, ni de la misère des autres, aussi la malédiction du peuple accompagne cet homme. Celui au contraire qui, renonçant au gain, vend le blé dans les temps de disette, pour en faire profiter dâautres, recevra la bénédiction dâen haut et la bénédiction de ceux auxquels il vient en aide. Sérieuse leçon pour nous, chrétiens.
Qui recherche le bien cherche la faveur, mais le mal arrive à qui le recherche (v. 27).
Quel est le but de notre activité? Si câest le bien, la faveur de Dieu et des hommes sera sur nous (Luc 2:52); si câest le mal, il arrivera sur ceux qui le recherchent, témoins Mardochée dâune part et Haman de lâautre, dans le livre dâEsther.
Celui-là tombe qui se confie en ses richesses; mais les justes verdissent comme la feuille (v. 28).
«Celui-là tombe». Nous trouvons cette même expression au chap. 10:8, 10. Ses richesses sâenvolent et lui tombe, (peut-être) comme la feuille sèche tombe de lâarbre. Le juste est comme lâarbre planté près des ruisseaux dâeau dont la feuille ne se flétrit point, car il est toujours en contact avec la source: Christ et son Esprit (Ps. 1:3; Nomb. 24:6; Jér. 17:7; Ãzéch. 47:12).
Celui qui trouble sa maison héritera le vent, et le fou deviendra serviteur de celui qui est sage de cÅur (v. 29).
Celui qui trouble (peut-être par les fautes citées précédemment) lâordre que Dieu a remis à son autorité et à sa responsabilité, celui qui nâa pas tenu sa maison selon lâadministration que Dieu lui a confiée, celui-là trouvera le néant comme héritage ou résultat de sa conduite insensée, et, au lieu de garder sa place dâautorité, deviendra le serviteur humilié du sage qui a pour guide les pensées de Dieu.
Le fruit du juste est un arbre de vie et le sage gagne les âmes (v. 30).
Le résultat du travail du juste, de celui qui sème la justice (v. 18) est le fruit de lâarbre de vie pour dâautres. Il en est de même de la sagesse (3:18). Dâautres en profitent, en mangent, sâen nourrissent. Il ne sâagit pas ici de discours ou de paroles, quoique celles-ci apportent aussi la vie, il sâagit dâun témoignage rendu par la conduite du juste. Ce dernier est pour dâautres une reproduction de Christ, de lâarbre de vie dont il sâest nourri. Le sage gagne les âmes; câest là son trésor. La Sagesse dans sa conduite engendre des enfants à la Sagesse.
Voici, le juste est rétribué sur la terre, combien plus le méchant et le pécheur (v. 31)!
Cette maxime est en accord avec tout le contenu des Proverbes. Il sâagit du gouvernement de Dieu ici-bas, envers ceux qui lâhonorent ou le déshonorent. Chacun récolte dans ce monde les fruits de sa conduite (voyez 1 Pierre 4:18).
Résumé
Dans ce chapitre il sâagit, dâune manière générale, des rapports du juste avec la société humaine considérée dans son ensemble et dans ses éléments, et de lâinfluence quâil peut exercer sur elle. On retrouve toujours, en fin de compte, un contraste absolu entre le caractère du monde et celui du juste. La justice pratique est à la base de la délivrance de ce dernier. Lâégoïsme et ses conséquences occupent les derniers versets du chapitre. La justice a plutôt ici le caractère dâintégrité et de droiture. Le fruit de la bouche et des lèvres y est moins souvent mentionné quâau chap. 10.