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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 24". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/leviticus-24.html.
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 24". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-23
Il y a, dans ce court chapitre, beaucoup de choses propres à intéresser lâhomme spirituel. Nous avons vu, au chapitre 23, lâhistoire des dispensations de Dieu envers Israël, depuis le sacrifice du véritable Agneau pascal jusquâau repos et à la gloire du royaume millénaire. Dans le chapitre, devant nous maintenant, nous avons deux grandes idées â dâabord, le témoignage et le mémorial des douze tribus, maintenus continuellement devant Dieu, par la puissance de lâEsprit et par lâefficace de la sacrificature de Christ; puis, lâapostasie dâIsraël selon la chair, et le jugement divin qui en est la conséquence. Il faut bien saisir la première, pour pouvoir comprendre la seconde.
«Et lâÃternel parla à Moïse, disant: Commande aux fils dâIsraël quâils tâapportent de lâhuile dâolive pure, broyée, pour le luminaire, afin de faire brûler la lampe continuellement. Aaron lâarrangera devant lâÃternel, continuellement, du soir au matin, en dehors du voile du témoignage, dans la tente dâassignation: câest un statut perpétuel en vos générations; il arrangera les lampes sur le chandelier pur, devant lâÃternel, continuellement» (vers. 1-4). «Lâhuile dâolive pure broyée» représente la grâce du Saint Esprit, basée sur lâÅuvre de Christ, figurée par le chandelier «dâor battu». Il fallait que «lâolive» fût broyée pour donner «lâhuile», et que lâor fût «battu» pour former le chandelier. En dâautres termes, la grâce et la lumière de lâEsprit sont basées sur la mort de Christ, et maintenues dans leur clarté et leur puissance par la sacrificature de Christ. La lampe dâor répandait sa lumière dans toute lâenceinte du sanctuaire, pendant les longues heures de la nuit, quand les ténèbres régnaient sur la nation et que fous étaient plongés dans le sommeil. Dans tout ceci, nous avons une vivante représentation de la fidélité de Dieu envers son peuple, quelle que fût leur condition extérieure. Les ténèbres et le sommeil pouvaient sâétendre sur eux, mais la lampe devait brûler «continuellement». Le souverain sacrificateur était responsable de veiller à ce que la lumière constante du témoignage brûlât pendant les tristes heures de la nuit. «Aaron lâarrangera devant lâÃternel, continuellement, du soir au matin, en dehors du voile du témoignage, dans la tente dâassignation». Lâentretien de cette lumière nâétait pas laissé aux soins dâIsraël, Dieu avait pourvu à ce que quelquâun fût chargé dây veiller continuellement.
Mais plus loin nous lisons: «Et, tu prendras de la fleur de farine, et tu en cuiras douze gâteaux: chaque gâteau sera de deux-dixièmes; et tu les placeras en deux rangées, six par rangée, sur la table pure, devant lâÃternel, et tu mettras de lâencens pur, sur chaque rangée; et ce sera un pain de mémorial, un sacrifice par feu à lâÃternel. Chaque jour de sabbat on les arrangera devant lâÃternel, continuellement, de la part des fils dâIsraël: câest une alliance perpétuelle. Et cela appartiendra à Aaron et à ses fils, et ils le mangeront dans un lieu saint; car ce lui sera une chose très sainte dâentre les sacrifices de lâÃternel faits par feu: câest un statut perpétuel» (vers. 5-9). Il nâest pas fait mention de levain dans ces pains. Ils représentent, je nâen doute pas, Christ, en connexion immédiate avec «les douze tribus dâIsraël». Ils étaient exposés dans le sanctuaire, devant lâÃternel, sur la table pure, pendant sept jours, après lesquels ils devenaient la nourriture dâAaron et de ses fils, offrant une nouvelle et frappante image de la condition dâIsraël aux yeux de lâÃternel, quel que fût son aspect intérieur. Les douze tribus sont continuellement devant Lui. Leur mémorial ne peut jamais périr. Elles sont rangées en un ordre divin, dans le sanctuaire, couvertes du pur encens du Christ, et réfléchies par la table pure sur laquelle elles reposent, sous les rayons éclatants de ces lampes dâor qui brillent dâune clarté inaltérable, pendant les heures les plus sombres de la nuit morale de la nation.
Il est bon de nous assurer que nous ne sacrifions pas un jugement sain, ou la vérité divine, sur lâautel de lâimagination, quand nous osons interpréter de cette façon les ustensiles mystiques du sanctuaire. Nous apprenons, en Hébreux 9, que toutes ces choses étaient «les images des choses qui sont dans les cieux»; et encore, en Hébreux 10:1, quâelles étaient «lâombre des biens à venir». Nous sommes donc autorisés à croire quâil y a «des choses dans les cieux» qui répondent aux «images» â quâil y a une substance qui répond à «lâombre». En un mot, nous sommes autorisés à croire quâil y a, «dans les cieux», ce qui correspond aux «sept lampes», à «la table pure», et aux «douze pains». Ce nâest point une invention humaine, mais une vérité divine dont la foi sâest nourrie de tout temps. Que voulait dire lâautel dâÃlie, construit de «douze pierres» au sommet du mont Carmel? Ce nâétait pas autre chose que lâexpression de sa conviction en cette vérité dont les «douze pains» étaient «lâimage» ou «lâombre». Il croyait à lâunité indissoluble de la nation, maintenue devant Dieu dans lâéternelle immutabilité de la promesse faite à Abraham, à Isaac et à Jacob, quelle que pût être la condition extérieure du peuple. Lâhomme pouvait chercher en vain la manifestation de lâunité des douze tribus, mais la foi pouvait toujours regarder dans lâenceinte sacrée du sanctuaire, et voir là les douze pains, couverts dâencens pur; et lors même quâau dehors tout était enveloppé des ombres de la nuit, la foi, à la lumière des sept lampes dâor, pouvait discerner la même grande vérité en figure, savoir lâindissoluble unité des douze tribus.
Comme il en était alors, ainsi il en est aujourdâhui. La nuit est triste et sombre. Il nây a pas, dans tout ce bas monde, un seul rayon qui puisse faire distinguer à lâÅil lâunité des tribus dâIsraël. Elles sont dispersées parmi les nations, et perdues aux yeux de lâhomme. Mais leur mémorial est devant lâÃternel. La foi le reconnaît, parce quâelle sait que «toutes les promesses de Dieu sont oui et amen en Jésus Christ». Elle voit, par la parfaite lumière de lâEsprit, le mémorial des douze tribus fidèlement conservé dans le sanctuaire dâen haut. Ãcoutez ces nobles accents de la foi: «Et maintenant je comparais en jugement pour lâespérance de la promesse faite par Dieu à nos pères, à laquelle nos douze tribus, en servant Dieu sans relâche nuit et jour, espèrent parvenir» (Actes 26:6, 7). Or, si le roi Agrippa avait demandé à Paul: «Où sont les douze tribus?» aurait-il pu les lui montrer? Non. Mais pourquoi non? Ãtait-ce parce quâon ne pouvait pas les voir? Non, mais parce quâAgrippa nâavait pas des yeux pour les voir. Les douze tribus étaient bien au-delà de la portée de la vision dâAgrippa. Il fallait lâÅil de la foi et la lumière de lâEsprit de Dieu pour pouvoir discerner les douze pains, rangés sur la table pure, dans le sanctuaire de Dieu. Ils étaient là , et Paul les voyait là , quoique le moment où il exprimait sa sublime conviction fût aussi sombre que possible. La foi ne se laisse pas gouverner par les apparences. Elle se place sur le rocher élevé de la parole éternelle de Dieu, et dans tout le calme et toute lâassurance de cette sainte élévation, elle se nourrit de la parole immuable de Celui qui ne peut mentir. Lâincrédulité peut regarder stupidement de côté et dâautre et demander: «Où sont les douze tribus?» ou: «Comment pourront-elles être retrouvées et rétablies?» Il est impossible de répondre. Non pas parce quâil nây a pas de réponse à donner, mais parce que lâincrédulité est totalement incapable de sâélever jusquâau point dâoù la réponse peut être comprise. La foi est aussi certaine que le mémorial des douze tribus dâIsraël est devant les yeux du Dieu dâIsraël, quâelle est certaine que les douze pains étaient exposés chaque jour de sabbat sur la table dâor. Mais qui pourrait convaincre de cela le sceptique ou lâinfidèle? Qui fera croire une semblable vérité à ceux qui se laissent gouverner, en toutes choses, par la raison ou le sens commun, et qui ne savent pas ce que câest que dâespérer contre toute espérance? La foi trouve de divines certitudes et dâéternelles réalités au milieu de choses où la raison et le sens commun ne voient absolument rien. Oh! que nâavons-nous une foi plus profonde! Puissions-nous saisir, avec une ferveur plus intense, toute parole qui procède de la bouche du Seigneur, et nous en nourrir avec toute la simplicité dâun petit enfant!
Nous arrivons maintenant au second point de notre chapitre â savoir lâapostasie dâIsraël selon la chair, et le divin jugement qui en fut la conséquence.
«Et le fils dâune femme israélite (mais il était fils dâun homme égyptien), sortit parmi les fils dâIsraël; et le fils de la femme israélite et un homme israélite se battirent dans le camp; et le fils de la femme israélite blasphéma le Nom et le maudit; et on lâamena à Moïse⦠Et on le mit sous garde, afin de décider de son sort, selon la parole de lâÃternel. Et lâÃternel parla à Moïse, disant: Fais sortir hors du camp celui qui a maudit; et que tous ceux qui lâont entendu posent leurs mains sur sa tête, et que toute lâassemblée le lapide⦠Et Moïse parla aux fils dâIsraël, et ils firent sortir hors du camp celui qui avait maudit, et le lapidèrent avec des pierres. Et les fils dâIsraël firent comme lâÃternel avait commandé à Moïse» (vers. 10-23).
La place particulière, accordée à ce récit par lâécrivain inspiré, est frappante et intéressante. Je ne saurais douter quâil ne soit mis là pour nous donner lâautre face du tableau présenté dans les premiers versets du chapitre. LâIsraël selon la chair a gravement manqué et péché envers lâÃternel. Le nom de lâÃternel a été blasphémé parmi les gentils. La colère est venue sur la nation. Les jugements dâun Dieu offensé sont tombés sur elle. Mais le jour approche où le sombre et épais nuage du jugement sera dissipé, et alors les douze tribus, dans leur unité indissoluble, se présenteront devant toutes les nations comme le monument étonnant de la fidélité et de la bonté de lâÃternel. «Et tu diras en ce jour-là : Je te célébrerai, Ãternel, car tu étais en colère contre moi, et ta colère sâest détournée, et tu mâas consolé. Voici, Dieu est mon salut; jâaurai confiance, et je ne craindrai pas; car Jah, Jéhovah, est ma force et mon cantique, et il a été mon salut. Et vous puiserez de lâeau avec joie aux fontaines du salut. Et vous direz en ce jour-là : Célébrez lâÃternel, invoquez son nom; faites connaître parmi les peuples ses actes, rappelez que son nom est haut élevé. Chantez lâÃternel, car il a fait des choses magnifiques. Cela est connu dans toute la terre. Pousse des cris de joie et exulte, habitante de Sion, car grand, au milieu de toi, est le Saint dâIsraël» (Ãs. 12). «Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère-ci, afin que vous ne soyez pas sages à vos propres yeux: câest quâun endurcissement partiel est arrivé à Israël jusquâà ce que la plénitude des nations soit entrée; et ainsi tout Israël sera sauvé, selon quâil est écrit: «Le libérateur viendra de Sion; il détournera de Jacob lâimpiété. Et câest là lâalliance de ma part pour eux, lorsque jâôterai leurs péchés». En, ce qui concerne lâévangile, ils sont ennemis à cause de vous; mais en ce qui concerne lâélection, ils sont bien-aimés à cause des pères. Car les dons de grâce et lâappel de Dieu sont sans repentir. Car comme vous aussi vous avez été autrefois désobéissants à Dieu et que maintenant vous êtes devenus des objets de miséricorde par la désobéissance de ceux-ci, de même ceux-ci aussi ont été maintenant désobéissants à votre miséricorde, afin quâeux aussi deviennent des objets de miséricorde. Car Dieu a, renfermé tous, Juifs et nations, dans la désobéissance, afin de faire miséricorde à tous. O profondeur des richesses et de la sagesse et de la connaissance de Dieu! Que ses jugements sont insondables, et ses voies introuvables! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou qui a été son conseiller? ou qui lui a donné le premier, et il lui sera rendu? Car de lui, et par lui, et pour lui, sont toutes choses! à lui soit la gloire éternellement! Amen». (Rom. 11:25-36).
On pourrait multiplier les passages pour prouver que, quoique Israël soit sous le jugement de Dieu à cause du péché, cependant «les dons de grâce et lâappel de Dieu sont, sans repentir»; â que, quoique le blasphémateur soit lapidé hors du camp, les douze pains demeurent intacts dans le sanctuaire. La voix des prophètes déclare, et la voix des apôtres répète la glorieuse vérité que «tout Israël sera sauvé»; non parce quâils nâont pas péché, mais parce que «les dons de grâce et lâappel de Dieu sont sans repentir». Que les chrétiens prennent garde de dédaigner «les promesses faites aux pères». Si ces promesses sont oubliées ou mal appliquées, notre sens moral de la divine intégrité et exactitude des Ãcritures tout entières, doit nécessairement en être affaibli. Si lâon peut en laisser de côté une partie, on peut en faire de même avec une autre. Si lâon peut interpréter vaguement un passage, on peut en faire de même avec un autre; et ainsi il arriverait que nous perdrions cette certitude bénie qui constitue le fondement de notre repos à lâégard de tout ce que le Seigneur a déclaré. Nous en dirons davantage là -dessus en nous occupant des derniers chapitres de notre Livre.