Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-23
1 Ã 4 Les lampes
Ces versets sont la reproduction presque textuelle dâExode 27:20-21. La répétition de cette ordonnance et de la suivante est peut-être motivée ici par le fait quâil venait dâêtre, question des récoltes, parmi lesquelles celles de lâhuile et du froment tenaient une des plus grandes places. Les pains et lâhuile du candélabre étaient offerts par le peuple.
Le candélabre dâor : littéralement, le candélabre pur, brillant.
5 Ã 9 Les pains de proposition
La préparation des pains est indiquée ici en détail, lors même que les pains figuraient sur la table sainte dès le jour de la dédicace du Tabernacle (Exode 39:36; Exode 40:23).
Douze gâteaux : selon le nombre des tribus.
De deux dixièmes (dâépha) : par conséquent de la même grandeur que ceux que lâon présentait à la fête de Pentecôte. Seulement ils étaient sûrement sans levain, quoique cela ne soit pas indiqué, car ils devaient être placés dans le Lieu saint où le levain nâavait point accès.
En deux piles : comparez Exode 28:10, où les douze noms des tribus sont partagés en deux séries de six.
Sur la table dâor : comme verset 4.
De lâencens pur, dont la composition est indiquée Exode 30:34 . Cet encens devait être déposé sur chaque pile ou à côté. La tradition dit quâil était contenu dans deux coupes dâor. Lorsquâau matin du sabbat les pains étaient retirés pour être remplacés par dâautres, lâencens était brûlé sur lâautel dâairain et servait ainsi de mémorial devant lâÃternel, rappelant que lâoffrande des pains avait été accomplie selon la loi. Car des pains eux-mêmes, aucune partie nâétait brûlée sur lâautel; mais le tout revenait aux sacrificateurs.
Pour la signification des pains de proposition, voir Exode 25:23, note.
Chaque jour de sabbat : en signe de reconnaissance pour les bienfaits reçus de Dieu durant la semaine écoulée, et de consécration du travail qui remplira la nouvelle semaine.
10 à 23 Un fait qui donne lieu à des ordonnances importantes
La place quâoccupe ce morceau de nature historique ne sâexplique naturellement quâen supposant que le fait sâest passé, à lâépoque où nous place cette législation, câest-à -dire dans le temps qui précéda le départ du Sinaï.
Dâaprès Exode 12:38, un certain nombre dâétrangers sâétaient joints aux Israélites lors de la sortie dâÃgypte, et Nombres 11:14 montre quâils exerçaient une mauvaise influence sur le peuple. Comme les Israélites étaient campés par tribus, ces gens, qui nâappartenaient à aucune tribu, formaient un groupe à part, habitant hors du camp.
Le nom : le nom par excellence, celui de Jahvé. Câest de ce passage que les Juifs après lâexil ont conclu quâon ne devait jamais prononcer le nom de Jahvé; aussi le remplacent-ils, toutes les fois quâil se rencontre dans le texte de lâAncien Testament, par celui dâAdonaï (Seigneur) ou dâElohim (Dieu).
Cette interprétation serait en effet justifiée par le verset 16 si lâon séparait la notion de prononcer de celle de blasphémer. Mais le sens est : prononcer en blasphémant.
Le nom de sa mère⦠Ces détails sont placés à ce moment du récit parce quâils résultèrent de lâenquête faite par Moïse. Ce récit est pris sur le fait.
Pour que Moïse expliquât. Le crime était prévu Exode 22:28; seulement rien nâavait été prescrit quant à la pénalité. Le cas était embarrassant à cause de lâorigine mixte du coupable. Autrement il est probable que, comme simple Israélite, on lâaurait immédiatement lapidé. Au lieu de cela, on se borne à le tenir sous garde jusquâà ce que la volonté divine soit connue.
Réponse de lâÃternel sur le cas particulier.
Les témoins du fait doivent poser les mains sur la tête du criminel pour le charger de ce péché dont, comme témoins, ils se trouvaient être en quelque sorte les dépositaires et les complices; comparez Deutéronome 21:6 (un acte analogue), ainsi que la prescription Deutéronome 17:7 et le rôle des témoins Actes 7:58 .
à cette décision sur le cas actuel, et cela encore avant quâelle soit exécutée (verset 23), lâÃternel ajoute une série dâinstructions relatives à certains cas analogues (versets 15 à 22).
Et dâabord versets 15 et 16, loi sur le blasphème.
Son Dieu : non pas Jahvé, mais Elohim, la divinité en général, câest à dire le dieu quelconque que cet homme adore.
Le qui que ce soit montre que ce peut aussi être un païen, comme cet Ãgyptien du côté de son père.
Il portera son péché. La peine nâest pas spécifiée, car ce nâest pas aux hommes à lâexécuter. Ce mot veut dire : Cet homme-là nâest pas innocent et la suite de sa vie montrera certainement quâil est sous le poids dâune faute commise.
Mais si le Dieu dont le nom est blasphémé, est Jahvé, cet homme ne doit plus vivre en Israël, quâil soit Hébreu ou étranger. Dans ce cas, câest aux hommes à agir. Nous trouvons ici le considérant de la sentence prononcée verset 14. Le verset 15 dit ce qui aurait pu être allégué comme excuse en faveur du blasphémateur; le verset 16 tranche la question contre lui et explique pourquoi.
Le verset 22 fait comprendre le motif pour lequel cette ordonnance prescrivant le talion (voir Exode 21:12-14, Exode 21:20-23) est répétée ici. Le sens est quâà tous ces égards (versets 17 à 21), aussi bien que dans le cas du blasphémateur, les étrangers doivent être soumis aux mêmes pénalités que les Israélites.
Ces cas sont cités comme au hasard; ils servent simplement à exemplifier la loi générale. Il faut remarquer que lâétranger ne doit pas seulement être passible des mêmes peines, mais jouir de la même protection et avoir droit aux mêmes dédommagements que lâIsraélite.
Sur la loi du talion, voir Exode 21:23. Elle était universellement pratiquée dans lâantiquité. Seulement il se pourrait que chez les Hébreux elle ne fût appliquée que lorsque la partie lésée lâexigeait.
Après ces directions, en relation avec le cas pendant, a lieu lâexécution du coupable.
Il nâest pas aisé de comprendre comment ceux que lâon prétend avoir inventé la loi au temps dâEsdras auraient pu imaginer une pareille anecdote, et cela pour motiver des ordonnances déjà en partie données précédemment. Ce trait, comme celui du chapitre 10, porte le caractère historique le plus incontestable et imprime le même sceau à tout lâensemble des récits dont il fait partie.