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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Judges 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/judges-12.html.
bibliography-text="Commentaire sur Judges 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-15
Lutte entre frères
Le chap. 12 est le tableau de lâun des plus graves symptômes de la ruine: la lutte et la guerre ouverte entre frères. Autrefois, lorsque le peuple nâavait pas abandonné le premier amour ou que son conducteur montrait plus de puissance spirituelle, cette calamité avait pu être évitée. Le dessein constant de Satan est de désunir les enfants de Dieu. Il sait que notre force consiste dans le rassemblement autour dâun centre commun, et ne pouvant détruire cette unité essentielle que Dieu a établie, il cherche à en anéantir la manifestation, confiée à notre responsabilité. Or, nous le savons, il a parfaitement réussi dans son dessein. Le loup ravit et disperse les brebis.
Dans le livre de Josué, caractérisé par la puissance du Saint Esprit avec Israël, cet effort fut déjoué, lors du conflit suscité par lâautel de Hed. (Chap. 22). Grâce à lâénergie des tribus et au zèle de Phinées, lâintroduction de principes sectaires fut évitée. Même au risque dâune guerre entre frères, nous ne pouvons assez nous mettre à la brèche, quand il sâagit des principes divins. Le maintien de lâunité dâIsraël, telle que Dieu lâavait établie, avait plus de valeur pour les saints dâalors, que les rapports courtois entre frères.
Plus tard, dans le livre des Juges (8:1), le conflit fut apaisé, lorsquâÃphraïm se mit à contester contre Gédéon, grâce à lâhumilité de ce dernier qui estimait les grappillages dâÃphraïm meilleurs que la vendange dâAbiézer. Au chap. 8, mais bien plus encore, dans le chapitre qui nous occupe, il ne sâagit plus de principes à défendre. Le mécontentement dâÃphraïm a pour cause le sentiment de sa propre importance. Calmé jadis par lâhumilité de Gédéon, non pas atteint et jugé dans sa conscience, Ãphraïm renouvelle vis-à -vis de Jephthé les mêmes accusations. Une faute non jugée de notre carrière chrétienne sây reproduit tôt ou tard dans les mêmes circonstances. Ici, lâétat dâÃphraïm sâest aggravé, car il avait grappillé jadis, mais aujourdâhui nâavait rien fait, attendant pour agir lâimpulsion du dehors. Cela ne le rend pas moins jaloux des résultats que lâénergie de la foi a produits chez ses frères. Il en est de même aujourdâhui, et nous sommes tous en danger de tomber dans ce piège. LâÃglise, au lieu dâêtre le témoin de Christ, est retournée au monde; câest un temps où Dieu prend pour témoins les plus faibles, les plus pauvres, les moins qualifiés parmi le peuple de Dieu. En agissant par eux, Dieu veut couvrir de honte les «puissants» ou les «nobles». Mais il nây a dâimportant aux yeux de ces derniers, que ce qui vient dâeux-mêmes; ils ne peuvent ni sâhumilier, ni se réjouir de ce que Dieu fait par dâautres, et méprisent tout ce qui nâentre pas dans le cercle que leur mondanité a tracé autour dâeux; lâÅuvre continue-t-elle, ils expriment leur jalousie; sâagrandit-elle encore, ils deviennent ennemis et passent à la haine et aux menaces: «Nous brûlerons au feu ta maison sur toi» (v. 1).
Au temps de Debora, Ãphraïm était le premier; sous Jephthé, Dieu lâavait compté pour rien. Il ne tirait plus de ses bénédictions antérieures que le souvenir de son importance, et le besoin de la faire valoir. Hélas! dâautre part, nous ne trouvons plus chez Jephthé le désintéressement et lâhumilité dâun Gédéon. Il répond par la chair à la chair, par le «moi» blessé au «moi» égoïste dâÃphraïm. Il se défend en se produisant lui-même. «Nous avons eu de grands débats, moi et MON PEUPLE, avec les fils dâAmmon; et je vous ai appelés, et vous ne mâavez pas sauvé de leur main. Et quand jâai vu que vous ne me sauviez pas, jâai mis ma vie dans ma main et jâai passé vers les fils dâAmmon; et lâÃternel les a livrés en ma main. Et pourquoi êtes-vous montés contre moi en ce jour-ci, pour me faire la guerre?» (v. 2-3). Jephthé parle de lui, songe à sa valeur contestée, tombe dans le piège que Satan lui tendait et fait un parti, lui qui, la veille, sâidentifiant avec le peuple, avait proclamé son unité à la face des fils dâAmmon (11:12, 23, 27). Aujourdâhui «mon peuple», câest Galaad en opposition avec Ãphraïm!
La querelle sâenvenime par des paroles. «Les hommes de Galaad frappèrent Ãphraïm, parce quâils avaient dit: Vous, Galaad, vous êtes des fugitifs dâÃphraïm, au milieu dâÃphraïm, au milieu de Manassé» (v. 4). Il nây a pas un seul principe en jeu dans cette lutte; de tous côtés ce nâest que jalousie, importance personnelle, paroles enflammées échangées par des cÅurs irrités, et la guerre fratricide éclate au sein dâIsraël, par la main dâIsraël. Aux gués du Jourdain on se distingue, pour sâentrâégorger, par un Shibboleth, par une formule qui remplace le nom de lâÃternel et nâa rien à faire avec la vérité de Dieu. «Et il tomba en ce temps-là 42 000 hommes dâÃphraïm».
Tenons-nous en garde contre de tels pièges, car sâil est une chose qui appartienne spécialement au temps de la ruine, câest la guerre dans la famille de Dieu. Ayons des cÅurs larges quant à lâÅuvre de Dieu dans ce monde. Confiée à dâautres mains que les nôtres, elle doit avoir pour nous la même importance et la même valeur que notre Åuvre. Paul, dans les chaînes à Rome, écrivant aux Philippiens, se réjouissait de voir le nom de Christ proclamé, même par ceux qui ajoutaient de lâaffliction à ses liens. Ne donnons pas à notre Åuvre une importance quelconque; faisons comme Gédéon, et ne mesurons pas la vendange dâAbiézer. Aucun temps, du reste, nâest à lâabri de ces dangers. Au commencement de lâÃglise (Act.6:1-6), des murmures et des jalousies sâélèvent entre les Hellénistes et les Hébreux. Pour les apaiser, il fallut plus que lâhumilité des Gédéons, il fallut encore la grande sagesse des apôtres. Ceux-ci cèdent à dâautres le soin de servir aux tables; ils abandonnent une autorité qui les aurait mis en vue dans lâadministration de lâassemblée, pour persévérer dans la prière et sâadonner entièrement au service de la Parole. De tels actes atteignent les consciences et coupent court aux ruses de Satan contre le témoignage.
Ibtsan, Ãlon et Abdon (v. 7-15)
Après Jephthé, sous le règne de trois juges, Israël jouit de la paix acquise. Lâun de ces juges est issu de Juda, lâautre de Zabulon, le troisième dâÃphraïm. Ils ne sont pas appelés au combat, mais à maintenir le peuple dans lâétat où la victoire lâa placé. Peut-être nâont-ils pas la même énergie quâun Jaïr (10:1-5), qui «se leva», nous dit la Parole, mais comme lui, deux de ces juges jouissaient dâun grand bien-être. Les temps de prospérité extérieure ne sont pas les plus bénis pour le peuple de Dieu. On y constate lâimportance personnelle des juges, mais non lâétat dâIsraël. On sait ce que sont et font tels hommes en vue, mais on ignore ce qui se passe dans le cÅur et la conscience du peuple. Aussi, à peine le dernier de ces juges est-il mort, quâIsraël retombe dans lâétat antérieur (13:1). En certains temps, il sâagit de «surmonter»; en dâautres, de «tenir ferme» (Ãph. 6:13). à quoi employons-nous les jours de paix relative que le Seigneur nous accorde? à nous fortifier dans les vérités que Dieu nous a données, ou à nous endormir dans le bien-être, pour nous réveiller inopinément, quand Satan revient à la charge, et nous trouver sans force en présence de lâennemi? Des gens qui ne sont pas nourris, ne sont pas capables de combattre. Employons les temps prospères à faire la connaissance personnelle du Seigneur et à vivre dans son intimité; nous trouverons ainsi la force pour résister à de nouvelles attaques, et nous éviterons de tomber sous de nouveaux jougs plus cruels que lâesclavage dâautrefois.