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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Joshua 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/joshua-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur Joshua 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-24
Les douze pierres en Guilgal
Nous avons vu dans le chapitre précédent, que la foi en Christ nous apprenait (après une expérience souvent aussi longue que les quarante années du désert pour Israël) la délivrance de notre ancien état et notre introduction dans un nouvel état en Christ. Lââme, depuis longtemps travaillée, apprend enfin, â et câest Dieu qui le révèle à la foi, â que ce quâelle cherchait inutilement à atteindre ne reste pas à faire, mais est un fait actuel, un fait accompli en Christ pour la foi.
Je me suis longtemps étonné de lâextrême simplicité dâexpression que la découverte de ce fait capital produit en Rom. 7, tandis quâil a fallu tout le cours du chapitre pour définir les expériences de lââme avant la délivrance. De plus, lâexpression désespérée dâune position sans issue fait place, sans transition, à celle de la reconnaissance et de la joie: «Je rends grâces à Dieu, par Jésus Christ notre Seigneur». La raison maintenant mâen paraît bien simple. Quand lââme fait cette découverte, elle apprend que la délivrance quâelle était incapable dâatteindre, Dieu lâavait déjà opérée par Christ et en Lui. Ce nâest plus une chose à accomplir; câest un fait accompli, que lââme découvre et sâapproprie, comme étant préparé depuis longtemps pour la foi. Alors, dans le calme et la paix qui remplissent son âme, le croyant peut dire: Désormais je suis mort, parce que je suis en Christ; mort avec Christ; mort au péché, à la loi, au monde; et je vis, non pas moi, mais Christ vit en moi (Gal. 2:19, 20; Rom. 6:10 , Col. 2:20; Gal. 6:14).
Câest une vérité qui nâest pas du domaine de lâintelligence, que le raisonnement nâexplique pas, qui nâest pas retenue par la mémoire. Que de fois jâai vu des âmes chercher à sâemparer, pour ainsi dire, de lâaffranchissement par de tels efforts! Quâarrivait-il? Lorsquâaprès bien du travail dâesprit, elles croyaient sâêtre rendu compte de la portée de lâaffranchissement, il suffisait dâune nuit pour dissiper ce quâelles croyaient tenir, comme il arrive aux feuilles mortes quâun souffle balaye du soir au matin.
Ah! câest que lâaffranchissement ne peut sâacquérir dâun bond. Nous ne le trouvons quâà la suite de notre expérience en la chair, et sans cette expérience lâaffranchissement nâest pas connu, pas plus quâil nây avait de Jourdain, pour Israël, avant le désert. Lâaffranchissement lui-même nâest pas une expérience, mais un état saisi par la foi. Il nâest expérimental que dans ce sens, que je me vois en Christ, au lieu de saisir, comme à la rédemption, une Åuvre accomplie en dehors de moi.
Telle est la signification du Jourdain pour nous. Mais Dieu veut que nous ayons continuellement sous les yeux le mémorial de cette victoire. Josué commande aux représentants des douze tribus de prendre douze pierres au milieu du Jourdain, du lieu où les sacrificateurs sâarrêtèrent de pied ferme. Ces pierres devaient être un signe parmi les enfants dâIsraël. Elles devaient être posées au lieu où le peuple passerait sa première nuit dans la terre de Canaan. Ce lieu fut Guilgal. Que signifiaient ces pierres? Elles représentaient les douze tribus, le peuple arraché de la mort, par lâarche qui sâétait tenue au lieu même duquel il fallait être délivré, et qui avait «suspendu les eaux du Jourdain», pour quâIsraël franchît le fleuve. Mais elles devenaient un monument à lâentrée même de Canaan, en Guilgal, dans un endroit où (nous le verrons plus tard) le peuple avait à revenir toujours; elles étaient un signe destiné à être désormais constamment sous leurs yeux et sous les yeux de leurs enfants.
Chers lecteurs chrétiens, comme Israël, nous sommes ces trophées de la victoire remportée sur les eaux impétueuses du fleuve. Christ sâest placé dans la mort, parce que nous y étions. «Si un est mort pour tous, tous donc sont morts» (2 Cor. 5:14); mais câest afin que nous fussions sortis de la mort et amenés à une vie nouvelle dans sa propre résurrection. Lorsque «nous étions morts dans nos fautes, il nous a vivifiés ensemble avec Christ... et nous a ressuscités ensemble» (Ãph. 2:5).
Mais nous avons au delà du Jourdain, le monument de cette Åuvre mémorable, établi là en permanence pour servir dâaliment à la foi dâIsraël, monument que le peuple retrouvera toujours à lâentrée de Canaan. Pour nous, câest Christ, objet de notre foi, le premier-né dâentre les morts, ressuscité et entré dans les lieux célestes, mais un Christ qui nous représente là et nous associe à lui, comme il sâest associé à nous dans la mort.
Or Dieu veut que le Christ, placé ainsi devant nos yeux, produise en nous un effet moral correspondant; que notre conscience soit engagée dâune manière durable par cette contemplation. «Ces pierres serviront de mémorial aux fils dâIsraël pour toujours». Câest aussi cela pour nous avec un effet intérieur qui lâaccompagne. Le croyant ressuscité avec Christ porte sur lui le caractère ineffaçable de sa mort. Si telle est ma place en Christ, puis-je vivre encore aux choses que jâai délaissées, que Christ a laissées au fond du Jourdain? «En ce quâil est mort, il est mort une fois pour toutes au péché; mais en ce quâil vit, il vit à Dieu». Jusque-là , câest le mémorial. «De même vous aussi, tenez-vous vous-mêmes pour morts au péché, mais pour vivants à Dieu dans le Christ Jésus» (Rom. 6:10, 11). Voilà lâeffet moral.
Les douze pierres en Guilgal sont donc, non seulement notre mort et notre résurrection avec Christ, â le Jourdain signifiait cela; mais le mémorial de cette mort et de cette résurrection, vu en Christ ressuscité et entré dans la gloire. Ce monument nous rappelle ce que nous devons être désormais. Au Jourdain, Dieu nous déclare morts, et câest la part de tout le peuple; tout chrétien est mort et ressuscité avec Christ. En Guilgal, câen est la réalisation morale. Tous avaient passé le Jourdain, mais beaucoup dâentre eux étaient peut-être assez indifférents pour ne pas sâenquérir du monument de Guilgal, de ces pierres parlantes qui disaient au peuple: «Tenez-vous vous-mêmes pour morts au péché, mais pour vivants à Dieu dans le Christ Jésus
Les douze pierres au milieu du Jourdain
Si les douze pierres en Guilgal parlaient à la conscience dâIsraël, un autre monument élevé au milieu du Jourdain parlait sérieusement à son cÅur. Ces pierres, quels yeux pouvaient les voir, tandis que les eaux qui coulaient par-dessus tous les rivages les avaient recouvertes? Elles ne pouvaient être connues que de la foi. Elles nâétaient pas le symbole dâune vie de résurrection, qui avait traversé la mort et en portait les insignes et le caractère; elles étaient essentiellement le monument de la mort. Les pierres en Guilgal sont le monument de lâintroduction par Christ dans nos privilèges, privilèges dans lesquels nous nâentrons quâaprès avoir passé par la mort avec lui. Mais quand je pense aux pierres dans le Jourdain, mon cÅur est en communion avec Lui dans la mort. Je retourne mâasseoir, pour ainsi dire, au bord du fleuve de la mort et je dis: Voilà ma place; câest là que jâétais; câest là quâil est entré pour moi. Il mâa délivré du péché, de mon vieil homme; il lâa laissé avec sa vie au fond du Jourdain; les eaux profondes mâont enseveli, mais dans la personne de Christ. Quâest-ce qui tâobligeait, Sauveur bien-aimé, à prendre cette place? Toi seul avais le droit de ne jamais lâoccuper; toi seul, ayant laissé ta vie, avais le droit de la reprendre. Mais ton amour pour moi tâa fait entrer dans la mort. Aucun autre motif, si ce nâest encore la gloire du Dieu que jâavais déshonoré, nâa pu tây faire descendre. Tu as non seulement victorieusement arrêté pour moi les eaux du Jourdain, en livrant seul le combat, «jusquâà ce que tout ce que lâÃternel avait commandé... fût exécuté» (v. 10) et que ton peuple tout entier fût passé; mais ces eaux elles-mêmes ont passé sur toi. Je vois dans ce monument ce que la mort a été pour ton âme sainte; jây retrouve le souvenir de lâamertume intime de cette coupe que tu as bue! Les douze pierres «sont là jusquâà ce jour» (v. 9). Le monument reste, la croix demeure, témoignage éternel dâun amour que jâai appris à connaître là , témoignage aussi de la seule place où Dieu pût mettre tout ce qui est de mon vieil homme!
En rapport avec ces choses, remarquez encore ce qui nous est présenté au v. 18. «Il arriva que, comme les sacrificateurs qui portaient lâarche de lâalliance de lâÃternel montèrent du milieu du Jourdain, et que les plantes des pieds des sacrificateurs se retirèrent sur le sec, les eaux du Jourdain retournèrent en leur lieu, et coulèrent par-dessus tous ses bords comme auparavant». La sentence est exécutée, le vieil homme condamné, la condamnation passée, la mort vaincue â mais la mort reste. Ce qui était autrefois un obstacle pour entrer, obstacle annulé par lâarche qui nous a frayé le chemin, devient après notre passage ce qui nous sépare, non seulement de la lointaine Ãgypte et du désert de Sinaï, mais de nous-mêmes. Chers amis, sommes-nous satisfaits dâen avoir fini avec lâhomme, avec nous-mêmes? Sâil en est autrement, il nây a pas pour nous de jouissance durable dans le pays de Canaan.
Les deux tribus et demie (v. 12-13) ont bien passé le Jourdain avec leurs frères, en équipage de guerre, pour combattre, mais deux choses leur restaient inconnues: la valeur du pays de Canaan et la valeur de la mort. Le fleuve ne les a pas arrêtées, lorsquâelles rejoignirent leurs femmes, leurs enfants et leurs troupeaux qui les attendaient à lâautre bord. Le pays «dâen deçà » avait une attraction pour elles, tandis que le peuple, jouissant en paix de Canaan, voyait avec joie, dans le Jourdain, la barrière qui le séparait de tout ce qui, désormais, nâavait aucune valeur à ses yeux.
«En ce jour-là , lâÃternel éleva Josué aux yeux de tout Israël, et ils le craignirent comme ils avaient craint Moïse, tous les jours de sa vie» (v. 14). Il en est ainsi de Christ. La gloire du Père lâa haut élevé comme Sauveur, devant nos yeux, en vertu de son Åuvre accomplie. Le résultat de cette Åuvre, câest lâintroduction des saints avec lui dans la jouissance actuelle et dans la possession future de la gloire. Câest son titre de gloire et son honneur à jamais!
Mais le Seigneur possédera dâautres couronnes encore. Il arrivera pour lui, le jour dont Salomon a joui en type, et dont il est dit: «Et Salomon sâassit sur le trône de lâÃternel, comme roi à la place de David, son père, et il prospéra; et tout Israël lui obéit. Et aussi tous les chefs et les hommes forts, et aussi tous les fils du roi David, se soumirent au roi Salomon. Et lâÃternel agrandit Salomon, à un très haut degré aux yeux de tout Israël, et lui donna une majesté royale, telle quâaucun roi avant lui nâen avait eu en Israël» (1 Chron. 29:23-25). Il régnera; son peuple dâIsraël lui sera soumis, et même ceux quâil daigne appeler ses frères, courberont le genou devant lui, heureux et reconnaissant hautement, avec joie, dans la gloire, en sa présence, quâil est le Seigneur, comme ils lâont reconnu ici-bas, pendant les jours de son rejet et de son absence.
Nous trouvons en 2 Chron. 32:23, une autre gloire future de Christ. Sous Ãzéchias, après la délivrance dâIsraël par le jugement des nations, dans la personne de lâAssyrien, il est dit: «Et beaucoup de gens apportèrent des offrandes à lâÃternel, à Jérusalem, et des choses précieuses à Ãzéchias, roi de Juda; et après cela, il fut élevé, aux yeux de toutes les nations». Les nations lui seront soumises.
Enfin, il est dit en Phil. 2:9-11: «Câest pourquoi Dieu lâa haut élevé et lui a donné un nom au-dessus de tout nom, afin quâau nom de Jésus, se plie tout genou des êtres célestes et terrestres et infernaux, et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père». Le ciel, la terre et lâenfer se courberont devant Celui qui sâest abaissé jusquâà la mort de la croix!