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Bible Commentaries
Josué 11

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versets 1-23

La victoire de Hatsor

ArrivĂ©s Ă  la description du combat final qui ouvre dĂ©finitivement toute la Palestine Ă  IsraĂ«l, rappelons-nous que la possession de Canaan est le grand sujet du livre de JosuĂ©, et que le pays de la promesse rĂ©pond pour nous aux lieux cĂ©lestes. Mais, au milieu des choses qu’ils contiennent, nous avons une possession spĂ©ciale qui est Christ. Nous sommes «bĂ©nis de toute bĂ©nĂ©diction spirituelle dans les lieux cĂ©lestes en Christ». Dieu veut que nos cƓurs s’approprient les richesses de Celui dans lequel nous sommes, et qu’ils entrent dans ces choses, en sorte qu’elles deviennent nĂŽtres. Je ne parle pas d’y entrer par l’intelligence; celle-ci peut en quelque façon les saisir, mais jamais d’une maniĂšre durable. Tout ce qui n’a pas Ă©tĂ© saisi par la foi s’écoule entre nos mains comme de l’eau. Il faut que nos affections soient Ă  ces choses pour qu’elles soient rĂ©ellement notre propriĂ©tĂ©, et avant tout, il faut un objet aux affections, car, hors de Christ, les choses cĂ©lestes elles-mĂȘmes ne rempliraient pas nos cƓurs. VoilĂ  pourquoi il est dit: «Cherchez les choses qui sont en haut, oĂč le Christ est assis Ă  la droite de Dieu».

Tel est le grand sujet du livre de JosuĂ©, mais un autre sujet s’y rapporte. Lorsque Dieu place les choses cĂ©lestes devant nos Ăąmes, Satan cherche, par tous les moyens, Ă  nous empĂȘcher d’en jouir. De lĂ  le combat ouvert ou cachĂ© que nous avons Ă  soutenir, et dont l’issue est fatalement une dĂ©faite, dĂšs que Satan rĂ©ussit Ă  dĂ©tourner nos regards de Christ pour les porter sur le monde, sur «les choses de la terre», ou sur nous-mĂȘmes. Entre les chap. 1 et 11 du livre de JosuĂ©, vous rencontrez tous ces genres d’attraction. Mais Dieu se sert de ces expĂ©riences, quand le cƓur est net et droit devant lui, pour nous apprendre davantage Ă  nous dĂ©fier de nous-mĂȘmes et Ă  nous confier en lui, et pour nous amener finalement Ă  prendre sur la terre cette position Ă©levĂ©e, la seule grande, celle d’un chrĂ©tien qui marche humblement dans ce monde, ayant son cƓur et ses affections dans le ciel.

Au chap. 11, nous voyons une derniĂšre confĂ©dĂ©ration rĂ©unie Ă  celle du chap. 9 (celle du chap. 10 ayant Ă©tĂ© dĂ©truite), pour constituer une armĂ©e formidable, «un peuple nombreux, en multitude, comme le sable qui est sur le bord de la mer» (v. 4); Satan cherche maintenant Ă  Ă©craser IsraĂ«l sous le nombre. C’est l’inimitiĂ© ouverte, avouĂ©e, du monde contre le peuple de Dieu. Il ne s’agit plus d’artifices, mais d’une lutte en rase campagne, et c’est ce que nous rencontrerons toujours, lorsque, dans un esprit d’humble dĂ©pendance et d’obĂ©issance Ă  la Parole, nous aurons dĂ©jouĂ© les ruses de l’ennemi; il soulĂšvera le monde contre nous. Les hommes s’allient pour faire la guerre Ă  Dieu, quand leur inimitiĂ© contre Dieu est Ă  son paroxysme. D’ordinaire ils s’allient dans le but d’amĂ©liorer, de rĂ©former le monde; de lĂ  toutes les sociĂ©tĂ©s politiques, philanthropiques, religieuses, qui veulent civiliser, instruire, moraliser leurs semblables. Combien peu les hommes, hĂ©las! mĂȘme les chrĂ©tiens, se doutent que toute cette activitĂ©, en apparence louable, n’est que l’opposition cachĂ©e contre Dieu, sa Parole et ses desseins de grĂące. Dieu ne cherche pas Ă  amĂ©liorer l’homme; il mentirait Ă  sa Parole qui le dĂ©clare perdu sans ressource; or, si cette vĂ©ritĂ© humiliante, mais fondamentale, n’est pas acceptĂ©e, il n’est besoin ni de salut, ni de rĂ©demption par le sang de Christ. En somme, les meilleures alliances des hommes ne sont au fond que la guerre dĂ©guisĂ©e de l’homme naturel contre Dieu. Dans notre chapitre, nous trouvons la guerre ouverte contre Lui, mais dans la personne de ses saints. Les temps de la fin manifesteront cette inimitiĂ© de l’homme parvenue Ă  sa derniĂšre maturitĂ©, lorsque le rĂ©sidu fidĂšle d’IsraĂ«l sera le point de mire du monde, ameutĂ© par Satan contre le tĂ©moignage de Dieu. La prĂ©sente confĂ©dĂ©ration a un chef; un centre de ralliement, la grande ville de Hatsor qui «était la capitale de tous ces royaumes»; une armĂ©e innombrable, une quantitĂ© de chevaux et de chariots. Le monde entier, avec toutes ses forces, est liguĂ© contre IsraĂ«l. En principe, ces choses se rĂ©pĂštent pour nous aujourd’hui. Il est dit que «tout ce qui est nĂ© de Dieu est victorieux du monde; et c’est ici la victoire qui a vaincu le monde, savoir notre foi» (1 Jean 5:4). Il est dit (1 Jean 2:14): «Vous ĂȘtes forts, et la parole de Dieu demeure en vous, et vous avez vaincu le mĂ©chant», c’est-Ă -dire le prince du monde. Nous remarquons dans ces deux passages que les armes de notre guerre sont: la foi et la Parole. C’était par la Parole que ces «jeunes gens», semblables Ă  Christ au dĂ©sert, avaient vaincu Satan. Ici la mĂȘme vĂ©ritĂ© reparaĂźt. DĂšs la fin du chap. 8, la parole de Dieu avait pris sa place dans le cƓur et les pensĂ©es de JosuĂ© et du peuple. Au chap. 10, ils lui gardent cette place (v. 27, 40); au chap. 11, elle est devenue comme l’habitude de leur conduite en toutes choses. «JosuĂ© leur fit comme l’Éternel lui avait dit» (v. 9). «Il les dĂ©truisit entiĂšrement, comme MoĂŻse, serviteur de l’Éternel, l’avait commandé» (v. 12). Nous lisons encore: «Comme l’Éternel l’avait commandĂ© Ă  MoĂŻse, son serviteur, ainsi MoĂŻse commanda Ă  JosuĂ©, et ainsi fit JosuĂ©; il n’omit rien de tout ce que l’Éternel avait commandĂ© Ă  MoĂŻse» (v. 15). «Il les dĂ©truisit entiĂšrement... comme l’Éternel l’avait commandĂ© Ă  MoĂŻse» (v. 20). Sur cela, il est Ă  remarquer que JosuĂ© ne se contente pas d’obĂ©ir Ă  un commandement spĂ©cial, comme on le voit au v. 9, et comme il le fit tant de fois auparavant, ni de laisser Ă  d’autres le soin d’accomplir tout ce que MoĂŻse avait commandĂ© (8:35), mais cet homme de Dieu, parvenu au terme de sa grande carriĂšre, n’avait rien omis de tout ce que l’Éternel avait commandĂ© Ă  MoĂŻse. La Parole tout entiĂšre, telle qu’elle lui avait Ă©tĂ© communiquĂ©e alors, Ă©tait l’objet de son attention scrupuleuse et dirigeait sa marche. Quelle puissance cela donne! Au chap. 8, la Parole formait le cƓur et les pensĂ©es de JosuĂ©; ici, cette Ă©pĂ©e de l’Esprit arme son bras. Satan ne peut rien contre elle.

Remarquez comment, Ă  cette Ă©cole de la parole de Dieu, on est enseignĂ© Ă  juger toutes les ressources de la puissance humaine. Ce ne sont, le fidĂšle le discerne, que des objets du jugement; il ne saurait qu’en faire. Selon la parole de Dieu, «il coupa les jarrets Ă  leurs chevaux, et brĂ»la au feu leurs chars» (v. 9). Puis «on brĂ»la Hatsor par le feu» (v. 11, 13). La capitale du monde ne peut en aucune maniĂšre devenir un centre pour IsraĂ«l. La chose reste toujours vraie, qu’il s’agisse de Hatsor, de Rome, ou de Babylone; et si Babylone n’est pas encore brĂ»lĂ©e au feu, qu’elle soit telle pour notre esprit. Tous les principes de ce monde, ce qui le gouverne, ce qui constitue son centre d’attraction, doit ĂȘtre pour nous une chose jugĂ©e, Ă  laquelle nous n’ayons aucune part, comme IsraĂ«l n’en avait aucune Ă  Hatsor. Les autres villes subsistent; IsraĂ«l en pille le butin, affirmant ainsi, en accord avec la parole de Dieu, son droit Ă  la prise de possession pleine et entiĂšre de Canaan. Mais la victoire Ă©tait grande et l’action fut complĂšte: «Ils n’y laissĂšrent rien de ce qui respirait» (v. 14). L’épĂ©e avait exercĂ© son jugement de destruction, comme l’Éternel l’avait commandĂ©. Au spirituel, c’est fidĂ©litĂ© pour le croyant de placer l’homme entiĂšrement, sans merci, sous l’épĂ©e du jugement. De l’homme, rien ne doit subsister dans la terre de la promesse.

Ah! si cela durait, ce serait beau et digne de Dieu. Nous verrons bientĂŽt que cela ne dura pas.

Les Anakim

Satan est dĂ©fait, sa derniĂšre armĂ©e dĂ©truite, ses villes prises; que reste-t-il encore? IsraĂ«l trouve sur son chemin les sujets d’effroi qui l’avaient fait tomber au commencement: ces Anakim qui avaient fait fondre son cƓur et l’avaient empĂȘchĂ© de monter hardiment pour possĂ©der le pays. Les espions disaient alors au peuple pour dĂ©crier Canaan: «Nous y avons vu les gĂ©ants, fils d’Anak, qui est de la race des gĂ©ants, et nous Ă©tions Ă  nos yeux comme des sauterelles, et nous Ă©tions de mĂȘme Ă  leurs yeux» (Nomb. 13:34). Mais quelle impression pouvaient produire les enfants d’Anak sur l’esprit de celui qui marche en avant avec la parole de Dieu? La victoire est Ă  lui. «JosuĂ© vint... et retrancha les Anakim». Et leurs villes, «des villes grandes et murĂ©es jusqu’aux cieux» (Deut. 9:1). «JosuĂ© les dĂ©truisit entiĂšrement avec leurs villes» (v. 21).

JosuĂ© recevait la Parole; il comptait sur la promesse de Dieu: «L’Éternel, ton Dieu, c’est lui qui passe devant toi, un feu consumant; c’est lui qui les dĂ©truira, et lui qui les abattra devant toi» (Deut. 9:3). Ah! comme nos craintes et nos frayeurs d’autrefois paraissent petites et mesquines, quand nous marchons avec Dieu. Qu’est-ce qu’un homme de «six coudĂ©es et un empan», avec une «cotte de mailles de 5000 sicles d’airain», devant le «Dieu souverain, crĂ©ateur des cieux et de la terre, dominateur de toute la terre», devant qui toutes choses seront abaissĂ©es, et qui abaissera toutes choses devant les siens? Le Dieu de paix brisera bientĂŽt Satan lui-mĂȘme sous nos pieds! (Rom. 16:20).

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Joshua 11". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/joshua-11.html.
 
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