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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Job 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/job-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur Job 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (5)
versets 1-21
Chapitres 3 Ã 5
Nous entendons maintenant les éclats passionnés de la douleur de Job. Il ne peut supporter la présence de ses amis. Il avait traversé beaucoup dâafflictions et des épreuves amères, mais ces amis étaient venus contempler sa misère sans lui adresser une parole. Câétait trop pour lui. Le soupçonnaient-ils? Il ne pouvait supporter des doutes relativement à ses rapports avec Dieu, surtout de leur part. Nâétaient-ils pas ses amis? Sâils lâaimaient, pourquoi ce silence de mauvais augure de sept jours et sept nuits? Il se pouvait quâil eût tout dâabord pour cause leur profonde sympathie pour lui, mais pourquoi nâavaient-ils pas une parole à lui dire? Pourquoi pas une consolation comme une goutte dâeau pour ses lèvres desséchées? Ils commençaient à réfléchir et câest là une chose dangereuse. Dans la présence de Dieu, nous jugeons le moi et nous écoutons sa Parole. Combien souvent nos propres pensées nous fourvoient! Ce dont nous avons besoin câest de prier et dâécouter, afin que nous puissions recevoir la Parole de la part de Dieu lui-même. Combien cela est différent, combien cela correspond exactement à ce dont nous avons besoin! Les oreilles des amis de Job nâétaient pas ouvertes. Il y eut ici-bas un Homme que Dieu réveillait chaque matin, et dont Il réveillait lâoreille pour quâil écoutât «comme ceux quâon enseigne» (Ãsaïe 50:4). Il ne connut jamais notre lenteur à écouter la parole de Dieu. Quant aux trois amis, ils gardèrent dâabord ce redoutable et angoissant silence, et Job dut bientôt apprendre avec amertume ce que signifiait cette attitude. Câest lui qui commença à parler, puis ils continuèrent, mais câétaient leurs propres pensées et non celles de Dieu quâils lui firent entendre.
Ensuite Job déplore et maudit le jour de sa naissance; il ne maudit pas Dieu; rien de semblable nâaborde son esprit. Toutefois il exprime dâune façon inconvenante son horreur du jour dans lequel sa naissance fut annoncée. Toute la scène de ce jour-là lui apparaît comme enveloppée de ténèbres. Tout ce qui avait rapport à son entrée dans ce monde était horrible à ses yeux. Il sâécrie avec amertume: «Périsse le jour auquel je naquis, et la nuit qui dit: Un homme a été conçu! Ce jour-là , quâil soit ténèbres». Et encore: «Cette nuit-là , que lâobscurité sâen empare». Puis: «Voici, que cette nuit-là soit stérile; que les cris de joie nây entrent pas». Il demande pourquoi il est né pour être destiné à une telle misère, pourquoi il nâa pas été laissé plutôt, sâécrie-t-il dâune façon ironique, «avec les rois et les conseillers de la terre qui se bâtissent des solitudes». Est-ce à quoi aboutit la gloire de ce monde? à des ruines que les rois élèvent pour eux-mêmes? Il en est de même pour «les princes qui ont de lâor, qui ont rempli dâargent leurs maisons». Mais lâor et lâargent ne peuvent délivrer lâhomme de la douleur et de la mort. Câétait donc la vie et lâÅuvre dans laquelle les rois dâÃgypte cherchaient la renommée: la construction de leurs tombeaux! Mais le lot de Job paraissait plus lugubre encore. Pourquoi nâavait-il pas été couché dans un lieu désolé comme ceux-là , ou pourquoi était-il né?
Câest par cette explosion dâamertume que sâouvre le premier débat entre Job et ses amis. Nous pouvons remarquer certaines différences dans les discours de ces derniers; ils parlent toujours dans le même ordre durant les trois grandes discussions du livre: Ãliphaz, Bildad et Tsophar se suivent régulièrement chaque fois dans le même ordre, et Job réplique à chacun dâeux. On peut constater quâà la troisième discussion, Tsophar, le dernier interlocuteur, se tait, tandis que Job continue si longuement son discours quâil semble presque une réponse à celui de Tsophar qui nâavait pas été prononcé. En dâautres termes, Job réfute complètement ce que son ami aurait eu à dire, sâil avait parlé. La partie principale du livre est donc remplie de ce que nous venons de rappeler: dâun côté, nous y trouvons trois séries dâarguments présentés par les amis de Job, de lâautre, et de la manière la plus complète, les réponses de ce dernier à chacun dâeux. Ensuite apparaît un nouveau personnage, Ãlihu, qui réduit Job au silence aussi complètement que celui-ci lâavait fait à lâégard de ses amis. Finalement lâÃternel termine la discussion, en donnant, pour clore tout raisonnement, la solution du problème. Sâil plaît à Dieu, nous considérerons brièvement la première discussion, sans entrer dans tous les détails.
Ãliphaz le Thémanite, qui paraît avoir été le plus âgé des trois amis et celui qui parle avec le plus de dignité, reproche tout dâabord à Job son manque de fermeté en présence du premier malheur qui lâavait frappé lui et sa famille. De plus, non content de cela, il reprend Job, parce que, tandis quâil avait si bien su consoler les autres dans leurs douleurs, il avait cédé sous le poids de lâépreuve, lorsquâelle lâavait atteint lui-même. Il maintient la justice infaillible des voies de Dieu qui ne peut jamais oublier lâinnocent, ni épargner le coupable. Il va plus loin et fait le récit de ce qui lui a été communiqué par un esprit, dit-il, et qui lui a été secrètement révélé, son oreille ayant été ouverte pour entendre quelque peu des choses contenues dans les visions de la nuit. Il fait une description saisissante de ces dernières et des paroles solennelles qui ont été prononcées à ses oreilles. La somme de cette révélation était un jugement de la présomption de lâhomme mortel qui veut amener Dieu à la barre de son tribunal, de quelque manière que ce soit. Il insiste aussi sur la folie de celui qui a recours à lâaide de la créature. Toutes choses sont dans la main de Celui qui frappe soudain lâinsensé qui se croyait en sécurité. Enfin il convie Job à la repentance, ajoutant que, sâil sâhumiliait devant Dieu, cette épreuve ne serait pas dissipée, mais quâil en sortirait plus béni que jamais. Câest là , je crois, en quelques mots, la portée générale du premier discours dâÃliphaz dans les chapitres 4 et 5.
Il est toutefois un fait trop remarquable pour que nous ne nous y arrêtions pas, à savoir que lâEsprit de Dieu cite comme faisant partie des Ãcritures, des paroles que lâÃternel juge à la fin du livre comme ayant donné non seulement une fausse appréciation de Job, mais aussi de Lui-même. Ces paroles ne sont pas ce que lâÃternel dit à la fin, ni ce quâexprime Ãlihu dans le débat, en qualité dâinterprète, ni même le plaidoyer de Job. Ce sont les paroles dâÃliphaz qui sont citées par lâapôtre Paul dans le Nouveau Testament. Câest là un fait très frappant. Dieu lui-même déclare que les amis de Job nâavaient pas parlé comme il convenait; cependant, le Saint Esprit nous donne leurs discours par inspiration et emploie les paroles de lâun dâeux, comme faisant partie des Ãcritures. Assurément ces deux points de vue sâaccordent sans peine. Il suffit dâexaminer les paroles dâÃliphaz pour se rendre compte quâelles ne contiennent rien qui ne soit selon la vérité. En revanche, si nous en pesons lâapplication quâil en fait à Job, elles sont gravement erronées. Combien sont sages les voies du Seigneur et de quelle profondeur admirable sont les enseignements de la Parole!
Dans la première épître aux Corinthiens, comme dans celle aux Hébreux, le Nouveau Testament cite les paroles dâÃliphaz, mais là lâapplication en est parfaitement juste.
Dans lâhistoire de Job, il nâen est pas ainsi, et ses amis sont lâobjet de la répréhension divine pour leurs paroles, tandis que lâapplication en est aussi juste que la portée, lorsque lâEsprit les cite dans le Nouveau Testament; tout est à sa place. Câest un exemple frappant de la manière merveilleuse dont Dieu fait face à tout selon sa propre sagesse; nous disons cela en passant.