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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Job 2". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/job-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur Job 2". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (5)
versets 1-13
Un autre jour, les fils de Dieu se présentent de nouveau dans le ciel, et Satan non seulement vient au milieu dâeux, mais, est-il ajouté ici, pour «se présenter devant lâÃternel». On aurait pu croire quâassurément lâAdversaire était maintenant couvert de honte. Il avait pu agir entièrement à sa guise, et le seul résultat était que Dieu avait été dâautant plus glorifié. Mais il nâen fut rien, car lâinique ne connaît pas la honte; il nâest pas nécessaire dâajouter que Satan est le chef et le pouvoir moteur de tous ceux qui sont tels. Ainsi il était présent. Et lâÃternel lui adresse de nouvelles questions et met en avant que son serviteur Job «reste ferme dans sa perfection», bien que lâEnnemi ait fait tout son possible pour lâentraîner à se révolter contre Dieu. Satan demande une nouvelle épreuve. «Peau pour peau», câest-à -dire, comme plusieurs le pensent: «Åil pour Åil», ou: «Il te rendra la pareille». Il se peut aussi quâil rabaisse tout ce qui avait eu lieu jusquâici à une épreuve superficielle qui nâavait atteint que la surface des choses. Aussi il ajoute: «Quâil y ait maintenant une amertume plus profonde, et nous verrons». «Mais étends ta main et touche à ses os et à sa chair: tu verras sâil ne te maudit pas en face». Et lâÃternel dit à Satan: «Le voilà entre tes mains, seulement épargne sa vie». La réserve relativement à sa vie nâavait pas pour but de diminuer lâépreuve, mais de faire éclater le triomphe de Dieu, en vue du bien de lâaffligé, ce qui est la grande leçon du livre. De fait, lâépreuve eût été moins grande de toute façon et la leçon perdue, si Dieu avait trouvé bon de retirer à Lui son serviteur Job comme ses enfants; aussi, lorsque sa foi défaillit, la mort était ce quâil désirait avec impatience. Câeût été une consolation immédiate pour lui de mourir. Il nâavait aucune crainte quelconque quant à lâamour de Dieu pour lui, si seulement il avait été auprès de Lui, et quelque lamentable que fût la condition à laquelle lâEnnemi pût le réduire encore, celle-ci aurait pris fin immédiatement en quittant la scène dâune telle souffrance. Mais Dieu préservait sa vie, tout en permettant à Satan de déchaîner toute sa malice contre lui, non pas, me semble-t-il, afin dâépargner une épreuve quelconque à Job, ce qui était loin de son but, mais parce que la mort aurait empêché lâaccomplissement de son dessein de grâce et de bénédiction, en présence du mal et de lâEnnemi. Que Dieu eût un tel but, câest, en effet, ce que nous présente ce livre. Nous y trouvons aussi que, quelque grand et infini dans ses ressources que Dieu soit, chaque saint est lâobjet de sa sollicitude, et son dessein seul prévaudra. Quelles que soient les douleurs qui atteignent les siens, elles ne sont que les circonstances du chemin; il nâen est pas ainsi seulement de nous, mais il en était de même dans les jours qui ont précédé la rédemption. Ce grand principe est toujours vrai, parce que Dieu demeure toujours le Même; il en était ainsi avant la manifestation de Christ.
Satan sortit donc, «et il frappa Job dâun ulcère malin, depuis la plante de ses pieds jusquâau sommet de sa tête. Et il prit un tesson pour sâen gratter, et il était assis dans la cendre. Et sa femme lui dit: Restes-tu encore ferme dans ta perfection? Maudis Dieu et meurs». Il y avait une grande aggravation à sa souffrance à voir sa femme défaillir; toutefois Job resta ferme. Câétait un terrible langage arraché, à lâinstigation de Satan, aux lèvres de cette femme, sans doute parce quâelle oubliait de regarder à Dieu. De fait, nous ignorons qui elle était et ce quâétait son état moral. Ce point ne fait pas partie des leçons particulières que Dieu place devant nous, et câest la seule mention qui nous soit faite dâelle dans ce livre. «Et il lui dit: Tu parles comme parlerait lâune des insensées». Nous trouvons ici une mesure remarquable de patience dans les paroles de Job. Il ne dit pas: «Tu parles comme une insensée», mais simplement: «comme parlerait lâune des insensées». Il est bien connu que le mot «insensé» a un sens moralement mauvais dans lâÃcriture. Il nâest pas question dâune faible intelligence, mais de la pire dépravation morale qui cherche à supprimer Dieu et ne tient aucun compte de sa Parole. Quelque grave que fût son langage, Job ne lâaccuse pas de cette iniquité, mais lui dit quâelle parle comme ceux qui sont tels. «Nous avons reçu le bien aussi de la part de Dieu, et nous ne recevrions pas le mal? En tout cela Job ne pécha point de ses lèvres». Satan nâavait plus dâautre ressource. Job avait reconnu le droit de Dieu à prendre tout ce quâil avait et à le frapper lui-même de la tête aux pieds. Il était évident que Job servait Dieu à tout prix.
Mais maintenant un changement se produit et une nouvelle épreuve commence. Il est nécessaire dâobserver cela, non seulement parce que la femme de Job disparaît de notre vue, mais chose plus frappante encore, que Satan lui-même est désormais passé sous silence. Nous nâentendons plus un seul mot à son sujet, il est complètement défait. Câest une immense consolation pour tous ceux qui sont assaillis par lui de savoir que Satan nâa jamais la victoire, bien quâil puisse remporter des succès temporaires. Quels que soient les événements que nous considérons, Satan ne triomphe jamais que pour un moment. Il peut avoir le dessus dans un combat, mais à la fin il est vaincu. Câest Dieu seul qui accomplit tout ce quâIl sâest proposé, et quelle consolation pour nous qui savons qui est Dieu et ce quâIl est! Naturellement je parle ici de ses enfants et de ses voies à leur égard, et jâaffirme que Satan nâentre en scène quâen passant; après avoir fait tout le mal dont il est capable, il est battu et disparaît. Telle a été et telle est son histoire, et il en sera ainsi jusquâà la fin. Il en fut de même dans le cas de Job. Nous nâentendons plus parler de lâennemi, mais le grand problème demeure et Dieu en poursuit la solution. Il voulait faire ressortir la vraie leçon de lâépreuve et sa propre suprématie sur le mal.
Trois amis de Job, hommes pieux également, apprirent tout le mal qui lâavait atteint «et vinrent chacun de son lieu, Ãliphaz, le Thémanite et Bildad, le Shukhite, et Tsophar, le Naamathite; et ils sâentendirent ensemble pour venir le plaindre et le consoler». Lâépreuve devait évidemment sâêtre prolongée pendant un temps considérable. Il ne faut pas penser que le creuset nâavait duré que quelques jours pour Job. La limite en était tracée par Dieu, mais celle-ci nâétait pas nécessairement de brève durée. La terrible maladie qui avait suivi la destruction de ses biens et de sa famille, de tout ce quâil avait ici-bas, vint aux oreilles de ses amis qui vivaient à une certaine distance les uns des autres, puisquâils eurent à sâentendre pour se trouver ensemble chez lui. Cela seul prouve quâun certain temps sâétait écoulé depuis le début de lâépreuve, et tout ce que nous lisons ensuite dans les plaintes de Job confirme entièrement cette pensée et la corrobore. «Et ils levèrent les yeux de loin, et ils ne le reconnurent pas», si extrême était le changement quâil avait subi, en un temps si court en somme, et si douloureux à constater, quel que fût lâintervalle qui sâétait écoulé dès lors. «Et ils déchirèrent chacun sa robe et répandirent de la poussière sur leurs têtes en la jetant vers les cieux». Ceux qui nient quâils eussent une vraie affection pour Job leur font tort; leur faute était toute différente. Câest méconnaître entièrement le but et les instructions de ce livre que de croire que leurs sentiments fussent superficiels, ou quâils eussent peu dâamour pour leur ami. Il nâen est rien, mais Dieu montre ainsi lâinsuffisance de lâhomme et de toutes ses ressources en dehors de Christ. Câest là lâenseignement du livre de Job; aussi, plus on rabaisse Job ou ses amis, moins on en retire de profit. Donnons à chacun dâeux sa place, tous ils seront encore incomparablement au-dessous de Celui en qui et par qui nous connaissons le Père. Nous lisons donc quâils vinrent et «sâassirent avec lui à terre sept jours et sept nuits, et nul ne lui dit une parole, car ils voyaient que sa douleur était très grande». On ne trouve pas souvent des amis aussi vrais, et caractérisés par une telle profondeur de sympathie.
Ici commence la grande action du livre. Jusquâà ce point, Job avait été un modèle de patience. Il sâétait courbé sous la main de Dieu dont les coups avaient été si graves et si multipliés que jamais, depuis le commencement du monde, aucun homme ne fut atteint par une succession aussi rapide de calamités. Job avait honoré Dieu dans lâépreuve, encore plus que dans la prospérité: qui pouvait trouver occasion de lâaccuser? Si la discipline avait été retirée à ce moment-là , la leçon du livre eût été perdue. Nous aurions entendu parler de la patience de Job, et aurions vu quâil donnait gloire à Dieu avec une fermeté aussi grande dans la plus profonde misère, que lorsquâil était béni de tous côtés. Nous aurions appris ce quâest Satan dans sa méchanceté infatigable, autant quâaudacieuse et sans motif, et aurions assisté à sa défaite, mais nous aurions perdu la grande vérité que Dieu voulait nous communiquer par le moyen de ce livre et que nous apprenons ensuite.
Mais maintenant Dieu fait entrer en scène trois hommes de poids, âgés, sérieux, dignes amis de Job et qui sympathisaient profondément avec lui. Qui pourrait douter quâil en fût ainsi? La description de leur douleur le prouve. Néanmoins, câest ici que commence la chute du fidèle Job, et nous en verrons le tableau se dérouler dans la suite du livre. Dâun côté, la théorie de ses amis les fourvoyait, de lâautre, Job sâattachait à son intégrité dont il avait conscience, jusquâà ce quâil fut délivré de toute occupation de lui-même pour sâattacher fermement à ce que Dieu était pour lui, et non à ce quâil avait été lui-même ou à ce quâil était. Dieu aime trop ses saints pour permettre quâils ignorent quoi que ce soit qui soit un déshonneur pour Lui, ou qui entrave leur pleine bénédiction. Aussi Il emploie miséricordieusement lâépreuve, en vue dâaccomplir cette entière bénédiction. Il nous donne aussi la consolation inexprimable de savoir que câest Lui-même, et non pas Satan, qui forme des desseins quelconques et les réalise. Câest Lui, le Dieu de toute grâce, qui, dans sa sagesse et sa justice parfaites, accomplit ce quâIl veut, et cela en dépit des calamités effroyables que le péché a causées et que Satan peut déchaîner contre ses serviteurs, avec la permission divine.
Ces vérités nous sont graduellement révélées dans ce qui suit. Il faut que Job apprenne à se connaître, comme il nâaurait jamais pensé ou pu le faire autrement. Se connaître soi-même est une toute autre chose que la conversion et câest indispensable pour lâentière bénédiction de nos âmes. De plus, les amis de Job étant les objets de la même grâce que lui, quoique lui étant très inférieurs, devaient apprendre les mêmes leçons. Ils étaient pieux, mais un homme peut lâêtre, sans avoir jamais été amené lui-même dans la présence de Dieu, câest-à -dire pour apprendre à juger entièrement le moi, en lâappréciant selon la mesure de Dieu lui-même. Câest là ce que ce livre nous enseigne, autant que la chose était possible avant la venue de Christ.