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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Job 16". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/job-16.html.
bibliography-text="Commentaire sur Job 16". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (5)
versets 1-22
Chapitres 16 et 17
Dans la réponse de Job à ses amis, nous pouvons remarquer quâil exprime le sentiment profond quâil avait de leur complète incapacité pour répondre à ses besoins. Il dit: «Jâai entendu bien des choses comme celles-là ; vous êtes tous des consolateurs fâcheux. Y aura-t-il une fin à ces paroles de vent? Quâest-ce qui tâirrite, que tu répondes? Moi aussi, je pourrais parler comme vous». Puis il ajoute en termes émouvants: «Si votre âme était à la place de mon âme, je pourrais entasser des paroles contre vous et secouer ma tête contre vous!» (16:2-4). Quâils échangent seulement leur place contre la sienne, si cela eût été possible. Que les trois amis soient dans la position de Job; que non seulement leurs possessions, mais leurs familles soient emportées complètement par le balai de la destruction, et de telle sorte que cette visitation paraisse être lâeffet du déplaisir de Dieu, puis, quâils souffrent dans leurs corps dâune manière aussi profonde et cruelle que Job, de sorte que, pour lâÅil le moins exercé, ils soient, de la façon la plus évidente possible, les objets des voies gouvernementales de Dieu les plus effrayantes, quâils soient dans de telles circonstances et que Job soit leur ami venu pour leur parler, nâaurait-il pas pu user de paroles aussi sévères à leur égard et leur jeter des regards aussi courroucés que les leurs? Nous ne pouvons quâêtre frappés du caractère touchant de lâappel quâil leur adresse, en réponse à leurs accusations, surtout lorsquâil ajoute: «Mais je vous fortifierais de ma bouche» (16:5). En cela il a lâavantage incontestable de la grâce sur eux: «Et la consolation de mes lèvres allégerait vos douleurs». Aucune parole ayant un tel caractère ou un tel but nâétait sortie de leurs lèvres.
«Si je parle, ma douleur nâest pas allégée; et si je me tais, sâéloignera-t-elle de moi?» Assurément il ne méconnaissait pas ce quâils interprétaient à son désavantage, à savoir la profondeur de sa désolation. Avaient-ils insisté auprès de lui sur le fait que Dieu avait permis tout cela? Câétait précisément ce quâil ressentait si douloureusement. En cela, Job montrait sa piété, sans quâil fût possible dâen douter. Il reconnaissait la vérité; il nâattribuait pas sa ruine aux Chaldéens ou à dâautres causes secondaires. Il ne cherchait pas des explications vaines dans les circonstances extérieures. Il voyait la main de Dieu, sans entrer en aucune manière dans sa pensée relativement à son épreuve, encore moins dans son amour qui lâavait permise. Câétait justement la raison pour laquelle tout était alors si inexplicable pour son âme. Il tenait ferme à son intégrité, étant parfaitement sûr quâil nây avait rien de ce quâils imaginaient contre lui, aucun terrible secret, aucun péché accablant dont Dieu tirât vengeance contre lui par cette visitation. Sa conscience était bonne. Job ne pouvait dire comment ou pourquoi Dieu se trouvait en tout cela, tout en le ressentant douloureusement. Toutefois, il nâétait pas moins certain que ses amis le traitaient avec une injustice criante et que, sâils eussent été à sa place, ses paroles à leur égard eussent été toutes différentes. Il ajoute: «Mais maintenant, il mâa fatiguéâ¦: tu as dévasté toute ma famille. Tu mâas étreint, câest un témoignage, et ma maigreur se lève contre moi» (16:7-8). Il nây avait chez lui aucune tentative de cacher sa souffrance, aucune prétention hautaine quâelle fût moins grande quâelle ne lâétait en réalité. Au contraire, il va à lâextrême opposé et se laisse aller à un langage profondément regrettable: «Sa colère me déchire et me poursuit; il grince des dents contre moi; comme mon adversaire, il aiguise contre moi ses yeux». Ce sont là de tristes paroles, surtout si nous considérons la source dâoù Job voyait que son épreuve était survenue, quel quâen pût être le moyen ou lâinstrument. Cependant il admet et maintient fermement que lâennemi nâaurait pu déverser sur lui les coupes de sa fureur, si Dieu nâavait pas prononcé la parole pour le lui permettre. Il comprenait ainsi cette double vérité: dâune part, Dieu est saint, juste et bon, de lâautre, Il le visitait par des épreuves inouïes et absolument écrasantes. Mais il ne pouvait résoudre ce problème et encore moins ses amis, car ceux-ci interprétaient faussement ces deux vérités, en concluant quâelles faisaient douter de la foi et de la probité de Job.
Toutefois Job sâattachait encore à Dieu, quoique exhalant des plaintes amères et déplacées. Il ne pouvait comprendre pourquoi ou comment une telle épreuve lâavait atteint, ni dans quel but Dieu avait ainsi changé de manière dâagir à son égard, mais il ne nie pas un instant la vérité. Il emploie un langage qui dépeint douloureusement la détresse que traversait son âme: «Ils ouvrent contre moi leur bouche». Ce nâest pas du tout la seule fois que nous ayons à remarquer dans ce livre un langage qui se rattache dâune manière frappante à celui des Psaumes. Celui qui prend la peine de comparer ces deux livres trouvera facilement un grand nombre dâexpressions positivement semblables. Le passage que nous avons cité en est un exemple. Qui est Celui qui dans les Psaumes a dit: «Ils ouvrent leur gueule contre moi, comme un lion déchirant et rugissant»? (Ps. 22:14). Câest le Seigneur sur la croix. Mais quelle différence! «Et toi, tu es saint, toi qui habites au milieu des louanges dâIsraël» (Ps. 22:4). Aucune parole semblable ne sort de la bouche de Job. En conséquence de lâépreuve ardente quâil traversait, il parle comme si Dieu agissait durement envers lui, comme sâIl était devenu mystérieusement son ennemi, et il sâexprime avec amertume, ce qui est lâeffet naturel dâune telle pensée. Lâétat de lââme doit toujours dépendre de la manière dont on regarde à Dieu ou de celle dont on manque à le faire. Aussi, combien il est important que nos âmes possèdent la connaissance de Dieu tel quâIl est et en jouissent, afin quâelles soient à lâaise et chez elles en sa présence, tout en jugeant le moi et en se reposant sur son amour.
Lâeffet dâune réelle jouissance de lâamour de Dieu est naturellement que nous devenons les canaux de cet amour. Il nâen était ainsi ni de Job, ni de ses amis. Job avait raison de sentir que Dieu avait affaire avec sa douloureuse épreuve. Il ignorait complètement ce qui avait eu lieu dans les cieux et qui donnait la clef dâune partie tout au moins de cette épreuve. Toutefois, il ne pouvait laisser Dieu de côté en aucune manière dans cette visitation. Cette dernière avait pour effet de conduire ses amis à porter un faux jugement sur lui et à parler de Dieu dâune manière erronée, car ils étaient complètement dans lâerreur, de même quâelle tendait pour le moment à donner à Job des sentiments durs à lâégard de Dieu. Il murmure comme sâil était lâobjet des voies sans miséricorde de sa part. «Dieu mâa livré à lâinique, et mâa jeté entre les mains des méchants». Il avoue avec la plus grande franchise que sans Lui aucune de ces épreuves nâaurait pu lâatteindre. Il y avait une foi réelle chez lui, bien quâil fût imparfaitement enseigné jusquâalors. «Jâétais en paix, et il mâa brisé; il mâa saisi par la nuque et mâa broyé, et mâa dressé pour lui servir de but. Ses archers mâont environné; il me perce les reins et ne mâépargne pas; il répand mon fiel sur la terre. Il fait brèche en moi, brèche sur brèche; il court sur moi comme un homme fort. Jâai cousu un sac sur ma peau, et jâai dégradé ma corne dans la poussière». Mais était-ce vrai quâil restreignait la prière devant Dieu, comme lâen avait accusé Ãliphaz? Ãcoutons ses propres paroles: «Mon visage est enflammé à force de pleurer, et sur mes paupières est lâombre de la mort, quoiquâil nây ait pas de violence dans mes mains, et que ma prière soit pure» (16:8-17). Ãliphaz lâavait entièrement mal jugé. «à terre, ne recouvre pas mon sang, et quâil nây ait pas de place pour mon cri! Maintenant aussi, voici, mon témoin est dans les cieux, et celui qui témoigne pour moi est dans les lieux élevés». Câest-à -dire que, quant à ses voies, il peut sâen remettre à Dieu. Lui seul absolument pouvait juger sâil avait restreint ou négligé la prière. Job agit ici selon ce que Dieu savait, semble-t-il; si je ne me trompe, câest ce que signifie son appel: «Mes amis se moquent de moi⦠vers Dieu pleurent mes yeux». Il était absolument faux quâil ne criait pas à Dieu. «Que nây a-t-il un arbitre pour lâhomme auprès de Dieu, et pour un fils dâhomme vis-à -vis de son ami! Car les années sâécoulent dont on peut compter le nombre, et je mâen vais dans le chemin dâoù je ne reviendrai pas».
Nous trouvons la même suite de pensées au chapitre 17, où Job exhale ses lamentations. Si le soupçon (nous pouvons même dire lâaccusation) de ses amis avait été fondé, il est un événement terrible quâil eût appréhendé par-dessus tout. Ai-je besoin de dire que câest la mort? Bien au contraire, toutefois, il nây avait rien que Job désirât davantage. Il était vain de lui parler dâun changement possible sur la terre ou de lâentretenir de sa famille, ou dâun relèvement des désastres qui lâavaient englouti. Aucune de ces espérances nâaurait pu apporter la moindre consolation au cÅur de Job. En revanche, si seulement il avait pu mourir et sâapprocher assez près de Dieu pour plaider devant Lui sa juste cause, il ne doutait pas quâil nâeût trouvé faveur auprès de lui, même à ce moment-là . Combien il est clair que, quelque incomplète que fût la révélation qui avait formé le cÅur de Job, il possédait la substance de la vérité.
Assurément il nây a rien qui puisse mettre un homme aussi profondément à lâépreuve que la mort. Une mauvaise conscience fait quâil recule dâhorreur devant la mort, car il sent quâelle déchire tous les voiles et plonge lââme dans la perdition. Job, au contraire, prouvait non seulement la réalité de sa foi, mais le bon état de sa conscience, par le fait quâil désirait ardemment sâen aller pour être avec Dieu. Nous voyons ainsi sa confiance en Lui, même pendant quâil exposait les douleurs de son âme et quâil nâavait rien dâautre devant lui que la mort. «Si jâespère, le shéol est ma maison, jâétends mon lit dans les ténèbres. Je crie à la fosse: Tu es mon père! aux vers: Ma mère et ma sÅur! Où donc est mon espoir? Et mon espoir, qui le verra? Il descendra vers les barres du shéol, lorsque ensemble nous aurons du repos dans la poussière».