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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ecclesiastes 10". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/ecclesiastes-10.html.
bibliography-text="Commentaire sur Ecclesiastes 10". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-20
Il est à remarquer que le sujet proprement dit de lâEcclésiaste se termine avec le chap. 9 et nâarrive à ses Conclusions quâau chap. 12. La dernière constatation du chap. 9, câest que lâhomme pauvre et sage qui a opéré une grande délivrance a été rejeté et que personne ne sâest souvenu de lui. Comme cela est bien dâaccord avec la tristesse du Prédicateur, mais aussi avec tout le plan de lâouvrage qui ne nous fait pas pénétrer dans lâavenir. Les suites du rejet de lâhomme pauvre, qui pour nous, chrétiens, sont les conséquences éternelles de lâÅuvre de Christ, sont ici passées sous silence.
Les chap. 10 et 11 reprennent dâune manière toute particulière, la forme proverbiale, déjà si évidente du chap. 4:5 au chap. 7. Cette forme domine entièrement ici pour nous amener de nouveau à la sentence que «tout ce qui arrive est vanité» (11:8, 10). La leçon spéciale de ces deux chapitres est quâil y a un enseignement de la sagesse pour la vie pratique, enseignement que lâon ne néglige pas sans courir des risques sérieux.
Le chap. 10 a trait tout particulièrement au caractère des rois et de ceux qui sont élevés en dignité. La sagesse prend la mesure de leur valeur morale tout en maintenant chacun à sa place vis-à -vis de leur autorité.
v. 1. «Les mouches mortes font sentir mauvais, elles font fermenter lâhuile du parfumeur; ainsi fait un peu de folie à lâégard de celui qui est estimé pour sa sagesse et sa gloire». Il suffit dâun peu de folie, dâun manque de sagesse insignifiant en apparence, pour ôter toute sa valeur au caractère de celui qui était renommé jusque-là pour sa sagesse dans la direction des hommes. Cette remarque est de tout temps. La carrière dâun homme au pouvoir sâeffondre et soulève le dégoût à la suite de quelque décision inconsidérée, contraire à sa sagesse habituelle et à sa bonne renommée. Toute une vie glorieuse est ainsi réduite à néant et considérée comme inutile.
v. 2, 3. «Le cÅur du sage est à sa droite, et le cÅur du sot, à sa gauche; et même, quand lâinsensé marche dans le chemin, le sens lui manque, et il dit à chacun quâil est un insensé». Le sage a le cÅur placé où il nâest pas dâhabitude â à sa droite, afin que lâaction suive immédiatement les décisions que le cÅur a dictées; tandis que celui qui manque de sagesse tient son cÅur où il se trouve naturellement, ne donne pas à ses pensées un but utile en faisant de son cÅur le mobile de ses actions. Même sa conduite habituelle, conduite facile à tous les hommes, trahit la même inconsistance et prouve publiquement sa folie.
v. 4. Maintenant la sagesse sâadresse à son enfant pour lui prescrire lâattitude convenable en présence de lâautorité: «Si lâesprit du gouverneur sâélève contre toi, ne quitte pas ta place; car la douceur apaise de grands péchés». Ici, câest le gouverneur qui a tort, comme du reste généralement dans tout ce chapitre. La cause de son irritation nâest pas mentionnée, mais elle nous est présentée comme une chose très mauvaise en présence de laquelle lâenfant de la sagesse a une attitude à prendre. Sera-ce lâindignation contre lâinjustice, la revendication de ses droits contre celui qui les foule aux pieds? Bien au contraire, il nâest besoin que de deux choses. 1° Garder sa place de soumission respectueuse devant une autorité dont les actes sont appelés de «grands péchés». 2° Montrer la douceur, cet état dââme qui nâinsiste pas sur ses droits, mais les abandonne aux mains de celui qui nous fait tort. Rien ne réprime davantage les manifestations de la mauvaise nature. Le chrétien lui-même amasse ainsi des charbons de feu sur la tête de ceux qui lui veulent du mal.
v. 5-7. «Il est un mal que jâai vu sous le soleil, comme une erreur provenant du gouverneur: le manque de sens est placé dans de hautes dignités, et les riches sont assis dans une position basse. Jâai vu des serviteurs sur des chevaux, et des princes marchant sur la terre comme des serviteurs». Ici le mal est de nouveau du côté de celui qui gouverne. Il ne sait ou ne veut pas choisir les dignitaires qui seraient selon le proverbe anglais: «The right man in the right place». Les places élevées sont confiées aux incapables et le gouverneur agit à sa guise soit par manque de connaissance des hommes, soit par favoritisme, ou pour toute autre cause. Le résultat est que ceux qui, par leur position de fortune seraient plus capables de désintéressement dans la conduite des affaires sont «assis dans une position basse»; et que les rôles sont intervertis: des serviteurs font montre de leur orgueil et de leur autorité; des princes ont perdu le rang où ils pourraient être utiles et conduire les autres.
Les v. 8-15 quittent le sujet des rois et des gouverneurs, pour montrer où conduisent les intentions et les voies de lâhomme, en contraste avec la sagesse, don de Dieu.
Dâabord, les v. 8, 9 traitent des mauvaises et des bonnes intentions dans nos actes envers notre prochain: «Qui creuse une fosse y tombe, et qui renverse une clôture, un serpent le mord. Qui remue des pierres en sera meurtri, qui fend du bois se met en danger». Creuser une fosse, câest préparer un piège. Combien de fois lâon est pris soi-même au piège où lâon voulait faire tomber les autres (Prov. 26:27). Renverser une clôture, câest enlever les limites, acte sournois par lequel il sera possible un jour au méchant dâempiéter sur le domaine de son prochain. Le diable en profitera pour détruire celui qui médite de sâagrandir aux dépens dâautrui. â Dâun autre côté, les intentions peuvent être louables, mais les résultats dépendent des matériaux que lâon emploie. Lâeffort ne profitera pas aux autres et nous mettra nous-mêmes en danger.
v. 10. «Si le fer est émoussé, et que celui qui lâemploie nâen aiguise pas le tranchant, il aura des efforts à faire; mais la sagesse est profitable pour amener le succès». On peut avoir entre ses mains pour sâen servir un instrument émoussé; il nâest réellement utile et nâexige pas dâefforts pour lâemployer si lâon en a aiguisé le tranchant. Ce proverbe ne peut-il pas sâappliquer à la manière dont on se sert de la Parole? La raison et lâintelligence de lâhomme ne font quâen émousser le tranchant; câest la sagesse, don de lâEsprit de Dieu, qui lâaiguise, lui donne son utilité et la fait pénétrer dans la conscience.
On ne peut assez répéter que tous ces Proverbes ont une portée morale et spirituelle et que leur interprétation appartient à la sagesse. La sagesse dâen haut nous les a donnés par lâhomme et cette même sagesse les interprète. Nous en avons un exemple ici.
v. 11. «Si le serpent mord parce quâil nây a pas de charme, celui qui a une langue ne vaut pas mieux». Ce proverbe a trait à la langue de lâhomme. Elle est un serpent qui ne peut être empêché de mordre que par la puissance du charmeur, de lâEsprit qui la tient en bride (Jacq. 3:8).
v. 12-15. «Les paroles de la bouche du sage sont pleines de grâce, mais les lèvres dâun sot lâengloutissent. Le commencement des paroles de sa bouche est folie, et la fin de son discours est un mauvais égarement. Et lâinsensé multiplie les paroles: lâhomme ne sait pas ce qui arrivera; et ce qui sera après lui, qui le lui déclarera? Le travail des sots les lasse, parce quâils ne savent pas aller à la ville». Ce passage fait suite aux pensées que nous avons abordées depuis le v. 10. Nous y trouvons de nouveau tout ce que les paroles du sage ont de salutaire en contraste avec les paroles de lâinsensé qui le mènent à sa perte; car elles commencent par la folie et finissent par lâégarement.
Lâinsensé multiplie les paroles, ne prévoit pas les événements, ignore lâavenir, ne connaît pas même le chemin qui le conduirait au lieu où il recevrait la connaissance dont il a besoin. La peine de sâenquérir est une tâche trop lourde pour lui.
Les v. 16, 17 nous ramènent au sujet principal du chapitre. Ils nous parlent du malheur quâentraîne le gouvernement dâun roi inexpérimenté dont les princes usent de leur haute position pour satisfaire leurs appétits. Puis ils nous présentent le bonheur dâun pays régi par un roi noble dont les princes ne songent à réparer leurs forces que pour les employer au bien de lâÃtat.
v. 18, 19. En revanche, lâinactivité de ceux qui gouvernent amène bientôt la ruine de la maison. Le désir des jouissances matérielles leur fait rechercher lâargent par lequel on se les procure.
v. 20. Cependant lâenfant de la sagesse nâenfreindra jamais le précepte de lâobéissance due au roi et de lâhonneur dû à ceux qui ont le privilège de la richesse. Il ne maudira ni lâun, ni les autres, car le bruit sâen divulguerait aisément et parviendrait avec rapidité aux oreilles des puissants.