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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Deuteronomy 19". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/deuteronomy-19.html.
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Whole Bible (6)
versets 1-21
«Quand lâÃternel, ton Dieu, aura retranché les nations dont lâÃternel, ton Dieu, te donne le pays, et que tu les auras dépossédées, et que tu habiteras dans leurs villes et dans leurs maisons, tu sépareras pour toi trois villes au milieu de ton pays que lâÃternel, ton Dieu, te donne pour le posséder tu tâen prépareras le chemin, et tu diviseras en trois parties le territoire de ton pays, que lâÃternel, ton Dieu, te donne en héritage; et ce sera afin que tout homicide sây enfuie» (vers. 1-3).
Quel remarquable mélange de «bonté et de sévérité», nous voyons dans ces quelques lignes. Nous avons lâextermination des nations de Canaan, à cause de leurs iniquités qui étaient devenues intolérables, et à côté nous avons une preuve touchante de la bonté divine dans cet arrangement fait pour le pauvre meurtrier au jour de son angoisse, alors quâil sâenfuit de devant le vengeur du sang. Le gouvernement et la bonté de Dieu, sont aussi divinement parfaits lâun que lâautre. Il y a des cas où la bonté ne serait quâune pure tolérance du mal et de la rébellion, ce qui ne peut avoir lieu sous le gouvernement de Dieu. Si les hommes sâimaginent que, parce que Dieu est bon, ils peuvent continuer à pécher à tête levée, ils verront, tôt ou tard, combien ils se trompent.
«Considère donc», dit lâapôtre, «la bonté et la sévérité de Dieu!1» Dieu exterminera certainement les méchants qui méprisent sa bonté et sa longue patience. Il est lent à la colère et dâune grande bonté, béni soit son saint nom! Il supporta pendant de longues années les sept nations de Canaan, jusquâà ce que leur méchanceté sâélevât jusquâau ciel, et que la terre elle-même ne les pût plus supporter. Il supporta les iniquités des villes coupables de la plaine, et sâil se fût trouvé même dix justes dans Sodome, il lâaurait épargnée pour lâamour dâeux. Mais le jour dâune terrible vengeance arriva, et elles furent détruites.
1 Le mot traduit par «sévérité» est apotomia qui, littéralement, veut dire «extermination».
Il en sera de même avant longtemps de la chrétienté coupable: «Toi aussi tu seras coupé». Le temps de la rétribution viendra, et il sera terrible rien quâen y pensant le cÅur tremble.
Mais remarquez comme la «bonté» divine brille dans ces premières lignes de notre chapitre. Voyez quelle peine notre Dieu se donne pour que la ville de refuge soit aussi accessible que possible pour le meurtrier. Les trois villes devaient être «au milieu du pays», et non dans des coins écartés, ou dans des endroits dâun accès difficile. Et non seulement cela, mais encore «tu tâen prépareras le chemin». Et de plus: «Tu diviseras en trois parties le territoire de ton pays». Tout devait être fait pour que le meurtrier pût échapper facilement. Le Seigneur daignait penser à lâangoisse du malheureux «sâenfuyant pour saisir lâespérance qui lui était proposée» (Héb. 6:18). La ville de refuge devait être rapprochée, tout comme «la justice de Dieu» est près du pauvre pécheur perdu, si proche quâelle est à la portée de «celui qui ne fait pas des Åuvres, mais qui croit en celui qui justifie lâimpie».
Il y a une douceur toute particulière dans cette recommandation: «Tu tâen prépareras le chemin». Quâelle émane bien de notre Dieu de grâce â «du Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ!» Et cependant câétait le même Dieu qui exterminait les nations de Canaan par son juste jugement, et qui pensait ainsi en grâce au meurtrier. «Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu».
«Et voici ce qui concerne lâhomicide qui sây enfuira, pour quâil vive: Celui qui aura frappé son prochain sans le savoir, et sans lâavoir haï auparavant, comme si quelquâun va avec son prochain dans la forêt pour couper du bois, et que sa main lève la hache pour couper lâarbre, et que le fer échappe du manche et atteigne son prochain, et quâil meure: il sâenfuira dans une de ces villes, et il vivra; de peur que le vengeur du sang ne poursuive lâhomicide pendant que son cÅur est échauffé, et quâil ne lâatteigne, parce que le chemin est long», â grâce exquise et touchante! â «et ne le frappe à mort, quoiquâil ne mérite pas la mort, car il ne le haïssait pas auparavant. Câest pourquoi, je te commande, disant: Sépare-toi trois villes» (vers. 4-7).
Nous avons ici la description la plus minutieuse de lâhomme pour lequel était la ville de refuge. Sâil nây répondait pas, la ville nâétait pas pour lui; mais, dans le cas contraire, il pouvait avoir lâassurance la plus entière quâun Dieu de grâce avait pensé à lui et lui avait procuré un lieu de refuge où il pourrait être en toute sécurité. Aussitôt que le meurtrier avait franchi les murs de la cité de refuge, il pouvait respirer librement et se reposer sans crainte. Lâépée vengeresse ne pouvait lây atteindre, aucun cheveu de sa tête nây pouvait être touché.
Il était en sûreté, oui, en parfaite sûreté; et de plus il en avait la parfaite certitude. Il nâespérait pas être sauvé, il était sûr de lâêtre. Il était dans la ville, et cela suffisait. Avant dây arriver il avait eu de terribles angoisses, bien des doutes et des craintes et de pénibles combats. Il fuyait pour sauver sa vie, et ne pouvait songer à autre chose. Nous ne saurions nous représenter le meurtrier sâarrêtant dans sa fuite précipitée pour cueillir des fleurs au bord de la route. «Des fleurs!» aurait-il dit, «quâai-je à faire de fleurs dans ce moment-ci? Ma vie est en danger. Je mâenfuis de devant le vengeur du sang, et si je mâattarde à cueillir des fleurs, il pourrait mâatteindre. Non, la ville de refuge est le but unique de mes espérances; rien dâautre ne saurait me charmer ou mâintéresser. Mon seul désir maintenant est dâêtre sauvé».
Mais dès lâinstant où il avait franchi les portes de la ville, il était sauvé, et il le savait. Comment le savait-il? Par ses sentiments, par des preuves, des expériences? Non, mais simplement par la parole de Dieu. Nul doute quâil nâen eût le sentiment, la preuve et lâexpérience, bien précieuses après ses efforts désespérés pour arriver, mais ce nâétaient point ces impressions qui étaient la base de son assurance, le fondement de sa paix. Il savait quâil était sauvé, parce que Dieu le lui avait dit. La grâce de Dieu lâavait sauvé, et la parole de Dieu lâen rendait certain.
Nous ne saurions nous imaginer un meurtrier, une fois entré dans la ville, sâexprimant comme le font beaucoup de chrétiens au sujet de la certitude et de lâassurance du salut. Il ne se serait pas cru présomptueux dâêtre certain quâil était en sûreté. Si quelquâun lui avait demandé: «Ãtes-vous certain dâêtre en sûreté?» â «Oh!» aurait-il répondu, «comment nâen serais-je pas certain? Nâétais-je pas un meurtrier? Nâai-je pas fui vers cette ville de refuge? Et lâÃternel, le Dieu de notre alliance, nâa-t-il pas dit: «Quâil sây enfuie pour quâil vive?» Oui, Dieu soit béni, je suis parfaitement certain dâêtre en sûreté. Jâai dû terriblement courir et lutter pour arriver. Souvent jâai cru que le vengeur du sang allait me saisir, et je me croyais perdu, mais, dans sa grâce infinie, Dieu a voulu que lâaccès de la cité fût si facile et la route si bonne, que, en dépit de tous mes doutes et de toutes mes craintes, mây voici sain et sauf. La lutte est finie, mes angoisses sont passées. Je puis respirer librement maintenant et aller où bon me semble, en parfaite sécurité dans ce lieu de bénédiction, en louant le Dieu de notre alliance dâavoir, dans sa grande bonté, préparé un si précieux refuge pour un pauvre meurtrier tel que moi».
Le lecteur peut-il sâexprimer de la même manière à lâégard de sa sûreté en Christ? Est-il sauvé et le sait-il? Sâil ne lâest pas, puisse lâEsprit de Dieu appliquer à son cÅur le type si simple du meurtrier entré dans la ville de refuge! Puisse-t-il connaître «la ferme consolation» qui est la part assurée, parce quâelle est divine, de tous ceux qui «se sont enfuis pour saisir lâespérance proposée» (Héb. 6:18).
En poursuivant lâétude de notre chapitre, nous verrons que le sujet des villes de refuge embrassait dâautres questions que celle du salut du meurtrier. Nous avons vu que, de ce côté-là , tout était parfaitement réglé; mais la gloire de Dieu, la pureté de son pays et lâintégrité de son gouvernement, devaient être sauvegardés. Si lâon touchait à ces choses, il nây avait plus de sécurité pour personne. Ce grand principe brille dans chacune des pages de lâhistoire des dispensations de Dieu envers lâhomme. Le vrai bonheur de lâhomme et la gloire de Dieu sont indissolublement liés, et lâun et lâautre reposent sur le même fondement inébranlable, savoir sur Christ et son Åuvre précieuse.
«Et si lâÃternel, ton Dieu, étend tes limites, comme il lâa juré à tes pères, et quâil te donne tout le pays quâil a promis de donner à tes pères, parce que tu auras gardé tout ce commandement que je te commande aujourdâhui, pour le pratiquer, en aimant lâÃternel, ton Dieu, et en marchant toujours dans ses voies, alors tu tâajouteras encore trois villes à ces trois-là ; afin que le sang innocent ne soit pas versé au milieu de ton pays, que lâÃternel, ton Dieu, te donne en héritage, et quâainsi le sang ne soit pas sur toi. Mais si un homme hait son prochain, et lui dresse une embûche, et se lève contre lui et le frappe à mort, en sorte quâil meure, et quâil sâenfuie dans lâune de ces villes, alors les anciens de sa ville enverront et le prendront de là , et le livreront en la main du vengeur du sang; et il mourra. Ton Åil ne lâépargnera point; et tu ôteras dâIsraël le sang innocent, et tu prospéreras» (vers. 8-13).
Ainsi, soit quâil sâagît de grâce pour le meurtrier involontaire, ou de jugement pour celui qui avait méchamment tué son prochain, la gloire de Dieu et les exigences de son gouvernement devaient être maintenues. Le meurtrier involontaire trouvait la provision de la grâce; le coupable tombait sous la sentence dâune justice inflexible. Nous ne devons jamais oublier la solennelle réalité du gouvernement divin. Nous le rencontrons partout, et sâil était mieux reconnu, nous serions délivrés des vues erronées sur le caractère de Dieu. Prenons, par exemple, des paroles telles que celles-ci: «Ton Åil ne lâépargnera point». Qui les a prononcées? lâÃternel. Qui les a fait écrire? Le Saint Esprit. Que signifient-elles? Un jugement solennel contre la méchanceté. Que les hommes se gardent de traiter à la légère ces choses si importantes, et que les enfants de Dieu prennent garde aussi de se laisser aller à raisonner follement sur des sujets entièrement au-dessus de leur portée. Quâils se souviennent que lâon trouve constamment la fausse sentimentalité alliée à lâaudacieuse incrédulité, pour juger et critiquer les actes solennels du gouvernement divin. Câest là une considération bien sérieuse. Les méchants doivent sâattendre à un jugement certain de la part dâun Dieu qui liait le péché. Si un meurtrier volontaire prétendait profiter du refuge préparé par Dieu pour le meurtrier involontaire, la main de la justice sâemparait de lui et le mettait à mort sans merci. Tel était jadis le gouvernement de Dieu en Israël, et tel il sera dans un jour qui approche rapidement. Maintenant encore Dieu use de patience envers le monde; câest le jour du salut, le temps favorable. Mais le jour de la vengeance est proche. Oh! combien, au lieu de raisonner sur la justice des dispensations de Dieu envers les méchants, les hommes feraient mieux de chercher un refuge en ce précieux Sauveur qui mourut sur la croix, afin de nous sauver des flammes du feu éternel!1
1 Nous renvoyons le lecteur aux «Notes sur le livre des Nombres», chapitre 35, pour de plus amples explications sur les villes de refuge.
Le verset 14 de notre chapitre nous offre une nouvelle preuve des tendres soins de Dieu pour son peuple, et de son touchant intérêt pour tout ce qui le concernait, directement ou indirectement. «Tu ne reculeras point les bornes de ton prochain, que des prédécesseurs auront fixées dans ton héritage lequel tu hériteras dans le pays que lâÃternel, ton Dieu, te donne pour le posséder».
Ce passage pris dans toute sa portée et dans son application primitive, nous montre le cÅur plein dâamour de notre Dieu, et nous fait voir de quelle manière merveilleuse il sâintéressait à toutes les circonstances de son peuple. Les bornes ne devaient pas être touchées. La part de chacun devait demeurer intacte selon les limites tracées autrefois. LâÃternel avait donné le pays à Israël, et, de plus, il avait assigné à chaque tribu et à chaque famille sa position, indiquée avec une précision parfaite, et marquée par des bornes si visibles quâil ne pouvait y avoir aucune confusion, aucune collision dâintérêts, aucun motif de procès ou de chicane au sujet des propriétés. Les anciennes bornes étaient là , marquant la part de chacun de manière à empêcher tout prétexte de dispute. Chacun était comme tenancier du Dieu dâIsraël, qui connaissait tout ce qui concernait sa petite propriété; et chaque tenancier avait le bonheur de savoir que les yeux du Maître et Seigneur Tout-Puissant reposaient sur son petit domaine, et que sa main le protégerait contre celui qui voudrait sây introduire. Il pouvait donc se reposer en paix sous sa vigne et sous son figuier, et jouir du lot qui lui avait été départi par le Dieu dâAbraham, dâIsaac et de Jacob.
En voilà assez sur le sens littéral de ce beau passage; mais il a aussi une signification spirituelle et profonde. Nây a-t-il pas, pour lâÃglise de Dieu et pour chacun de ses membres, des bornes spirituelles qui marquent avec une divine exactitude les limites de notre héritage céleste, bornes établies dâancien temps par les apôtres de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ? Oui, assurément, et Dieu les voit et ne permet pas quâon les déplace impunément. Malheur à lâhomme qui ose les toucher! il aura à en rendre compte à Dieu. Câest une chose sérieuse que de nous mêler de ce qui concerne la position, la portion et lâespérance de lâÃglise de Dieu, et beaucoup le font sans sâen rendre compte.
Nous nâessaierons pas de déterminer quelles sont ces limites; nous avons cherché à le faire dans les premiers chapitres des «Notes sur le Deutéronome», de même que dans les quatre autres volumes précédents; mais nous considérons quâil est de notre devoir dâavertir, dâune manière solennelle, tous ceux que cela concerne, de prendre garde de faire, dans lâÃglise de Dieu, ce qui correspond au déplacement des bornes en Israël. Si quelquâun en Israël avait proposé un nouvel arrangement dans lâhéritage des tribus, pour diviser les propriétés dâaprès un nouveau principe et établir de nouvelles limites, quelle aurait été la réponse dâun Israélite fidèle? Il aurait simplement répondu dans le langage de Deut. 19:14, et dit: «Nous ne voulons rien de nouveau; nous sommes parfaitement contents de ces bornes sacrées et vénérées, que nos prédécesseurs ont plantées dans notre héritage. Nous sommes décidés à les conserver et à résister avec fermeté à toute innovation moderne».
Telle aurait été la réponse dâun membre fidèle de lâassemblée dâIsraël, et assurément le chrétien ne doit pas être moins décidé à répondre à tous ceux qui, sous prétexte de progrès et de développement, voudraient toucher aux bornes de lâÃglise de Dieu, et nous offrir les soi-disant lumières de la science et les ressources de la philosophie, au lieu des précieuses instructions de Christ et de ses apôtres. Grâces à Dieu, nous nâen avons nul besoin. Ayant Christ et sa Parole, que nous faut-il de plus? Quâavons-nous besoin des progrès et des développements humains, puisque nous avons «ce qui était dès le commencement»? Que peuvent donner la science ou la philosophie à ceux qui possèdent «toute la vérité»? Sans doute, nous désirons faire des progrès dans la connaissance de Christ, et voir sa vie plus pleinement manifestée en nous, mais la science et la philosophie ne peuvent nous aider pour cela, bien au contraire, elles ne feraient que nous entraver.
Lecteur chrétien, cherchons à demeurer près de Christ et de sa Parole. Câest notre seule sûreté dans ces mauvais jours. Séparés de Lui, nous ne sommes rien, nous nâavons rien, nous ne pouvons rien. En Lui nous avons tout. Il est la part de notre héritage et de notre breuvage. Puissions-nous savoir ce que câest, non seulement dâêtre en sûreté en Lui, mais mis à part pour Lui, et satisfaits de Lui, jusquâà ce jour glorieux où nous le verrons tel quâil est, où nous Lui serons rendus semblables, et serons avec Lui pour toujours.
Les versets qui terminent notre chapitre demandent peu dâexplications. Ils présentent une vérité pratique à laquelle les chrétiens de profession feront bien dâêtre attentifs, malgré toutes leurs lumières et leurs connaissances.
«Un seul témoin ne se lèvera pas contre un homme, pour une iniquité ou un péché quelconque, quelque péché quâil ait commis: sur la déposition de deux témoins ou sur la déposition de trois témoins, la chose sera établie» (vers. 15).
Câest un sujet que nous avons déjà traité, mais sur lequel on ne saurait trop fortement insister. Nous pouvons juger de son importance, par le fait que non seulement Moïse y attire maintes et maintes fois lâattention dâIsraël, mais que notre Seigneur Jésus Christ lui-même, et le Saint Esprit par lâapôtre Paul dans deux de ses épîtres, insistent sur ce principe de «deux ou de trois témoins», dans chaque cas qui se présente. Quelque digne de confiance quâil soit, un seul témoin ne suffit pas. Si cette règle était mieux suivie, que de disputes et de débats seraient évités! Nous pouvons, dans notre prétendue sagesse, nous imaginer quâun témoin de toute confiance devrait suffire pour décider une question. Souvenons-nous que Dieu est plus sage que nous, et que notre vraie sagesse aussi bien que notre grande sécurité morale, est de nous en tenir fermement à sa Parole qui ne trompe jamais.
«Quand un témoin inique sâélèvera contre un homme, pour témoigner contre lui dâun crime, alors les deux hommes qui ont le différend, comparaîtront devant lâÃternel, devant les sacrificateurs et les juges quâil y aura en ces jours-là ; et les juges rechercheront bien, et, si le témoin est un faux témoin, sâil a témoigné faussement contre son frère, alors vous lui ferez comme il pensait faire à son frère; et tu ôteras le mal du milieu de toi. Et les autres lâentendront et craindront, et ne feront plus désormais une pareille méchante action au milieu de toi. Et ton Åil nâépargnera point vie pour vie, Åil pour Åil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied» (vers. 16-21).
Nous voyons par ce qui précède combien Dieu hait les faux témoins, et nous devons nous rappeler que, quoique nous ne soyons pas sous la loi, mais sous la grâce, le faux témoin nâest pas moins haïssable aux yeux de Dieu; et évidemment mieux nous comprendrons la grâce qui nous a été faite, plus nous aurons en horreur tout faux témoignage, toute calomnie et toute médisance, sous quelque forme que ce soit. Que le Seigneur nous préserve de toute chose semblable!