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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Samuel 10". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-samuel-10.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Samuel 10". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-19
Hanun
La grâce de David ne sâadresse pas au résidu juif seulement. Au chap. 10, il la présente à des gentils rebelles. Moab et Ammon, descendants de Lot, formaient presque un seul peuple, ayant été de tout temps alliés, ensemble et avec les ennemis dâIsraël, pour nuire au peuple de Dieu. «LâAmmonite et le Moabite nâentreront pas dans la congrégation de lâÃternel; même leur dixième génération nâentrera pas dans la congrégation de lâÃternel, à jamais; parce quâils ne sont pas venus à votre rencontre avec du pain et de lâeau, dans le chemin, lorsque vous sortiez dâÃgypte, et parce quâils ont loué à prix dâargent contre toi, Balaam, fils de Béor, de Pethor, en Mésopotamie, pour te maudire. Mais lâÃternel, ton Dieu,... a changé pour toi la malédiction en bénédiction, car lâÃternel, ton Dieu, tâa aimé» (Deut. 23:3-5). Telle est lâordonnance de Dieu à leur égard. Israël ne devait jamais chercher leur paix ni leur prospérité; et cependant David désire gagner par sa grâce, si ce nâest ce peuple comme tel, du moins le cÅur du chef de la nation en lui apportant des consolations.
Il en sera de même à la fin des temps: la grâce de Dieu, apportée par le règne du Christ, sera offerte aux nations. Des messagers seront envoyés pour engager les gentils à se soumettre. Une grande multitude dâentre eux trouvera aisé le joug du fils de David; dâautres, comme Hanun, refuseront de rien accepter de Lui.
Mais cette histoire, comme celle de Mephibosheth, nous parle dâautre chose encore que du règne futur de Christ et de sa grâce offerte aux nations de la fin. Nous y trouvons aussi les voies de Dieu pour le temps actuel.
«David dit: Jâuserai de bonté envers Hanun, fils de Nakhash, comme son père a usé de bonté envers moi» (v. 2). Nous nâavons aucune raison de penser que ce Nakhash ne soit pas le même qui nous est présenté au premier livre de Samuel, ch. 11, et dont lâorgueil et la fureur désiraient se satisfaire en crevant lâÅil droit de tous les habitants de Jabès de Galaad, pour jeter lâopprobre sur Israël. Dieu les délivra par la main de Saül, mais nous voyons combien cet homme méchant et sanguinaire était ennemi du peuple de Dieu, et son caractère naturel fait ressortir dâautant plus ce que notre chapitre dit de lui.
«Son père a usé de bonté envers moi». La Parole nâen dit rien dans le récit des pérégrinations de David; le premier livre des Chroniques nâen fait aucune mention. Lâhistoire, en un mot, ne sâen souvient pas â mais David, type de Christ, se souvient dâun acte de bonté de la part de cet homme qui devait le haïr comme futur roi dâIsraël. En un temps où lâoint de lâÃternel était rejeté, ce Nakhash (Dieu avait en tout cas la haute main dans tous ses actes) lui avait montré de la bienveillance.
Il peut arriver que le monde, quâun homme appartenant au monde ennemi du peuple de Dieu, fasse une chose pour Christ, laisse parler son cÅur, pour offrir quelque secours à ceux qui représentent ici-bas le Seigneur Jésus. Cet homme peut oublier son acte, le monde aussi peut lâoublier; il nâest consigné nulle part, mais le Seigneur ne lâoublie pas. Un tel homme nâen reçoit pas au ciel une récompense, mais les yeux, le cÅur, les pensées du Seigneur Jésus sont attirés vers lui; il ne veut pas rester le débiteur de celui qui, bien quâennemi dans le fond, a fait quelque chose pour Lui. «David lâenvoya consoler par ses serviteurs au sujet de son père». Nakhash était mort; il avait été, sans doute, un bon roi pour son peuple, et Hamm, son fils et son successeur, affligé de cette grande perte, avait besoin dâêtre consolé. David pense à lui.
Il en est de même aujourdâhui. Le Seigneur nâoublie rien, et en échange dâun acte de bonté à son égard, accompli par un homme méchant, il lui envoie de quoi le rendre heureux. Ce sont des consolations, des choses qui peuvent réconforter lââme sur laquelle pèse la douleur introduite dans le monde par le péché. David connaissait les besoins de Hanun; il savait pouvoir les remplacer par des sentiments de douceur et de joie. Il ne lui envoie ni présents, ni richesses, ni honneurs, mais ce qui vaut infiniment mieux, de quoi le consoler. Il lâenvoie par ses serviteurs; recevoir ceux-ci, câétait le recevoir lui-même.
Il en est ainsi de lâÃvangile annoncé au monde. Combien il est encourageant de penser que le Seigneur a les yeux sur chacun et quâil nâoublie pas les cÅurs des pécheurs, portés vers Lui, ne fût-ce quâun seul moment, pour leur offrir ses bénédictions, à eux et à leurs enfants.
Quel bonheur pour Hanun, sâil avait compris les intentions du roi. La grâce est toujours le caractère de David. Elle fait de lui le type remarquable du Seigneur Jésus, sans parler de ses souffrances et de ses afflictions. Ne lâa-t-il pas montrée, cette grâce, dans le cours même de ce livre, en présence du triste sort de Saül, du sort tragique dâAbner et dâIsh-Bosheth? David nâa que du bien à dire de ses ennemis; il oublie leur animosité et leurs outrages; son cÅur noble et large sâélève au-dessus de toute considération personnelle pour ne considérer ses adversaires quâà la pure lumière de la grâce. Câest ainsi que Jésus envoie à ses pires ennemis lâheureux message du salut!
Hanun ne le reçoit pas. Sâil avait été seul, peut-être son cÅur eût-il été touché; il ne chasse pas immédiatement les messagers, mais il est mal conseillé; les chefs des Ammonites excitent sa défiance: «Nâest-ce pas pour reconnaître la ville, et pour lâexplorer, et pour la détruire, que David tâa envoyé ses serviteurs?» Combien, lorsque Jésus nâest pas connu, ces suggestions réussissent aisément! Ces gens, disent-ils, sont des hypocrites; leur but est de nous faire la guerre.
Ah! que de fois, par ces insinuations, les serviteurs du Seigneur ont été arrêtés dans leur Åuvre pour gagner des âmes à Christ!
Le monde a plus de confiance dans lâopinion de ses conseillers que dans le message de Christ, et ces derniers feront tout pour détourner de lâÃvangile ceux des leurs qui auraient quelque inclination à le recevoir. De la défiance à lâoutrage il y a moins de distance quâil ne semblerait.
«Hanun prit les serviteurs de David, et fit raser la moitié de leur barbe, et fit couper leurs vêtements par le milieu jusquâau bas des reins, et les renvoya» (v. 4). Câétait la plus grande ignominie quâon pût infliger aux ambassadeurs dâun roi. Il leur fallait traverser le territoire dâHanun, déshonorés, à demi-nus, objets de risée et de moqueries. Est-il étonnant quâils fussent «très confus»? David envoie à leur rencontre pour leur dire: «Habitez à Jéricho jusquâà ce que votre barbe ait poussé; alors vous reviendrez» (v. 5).
Le dernier message de grâce â et combien Hanun se doutait peu que ce fût le dernier â a été repoussé. La conséquence en est un jugement terrible qui commence dans ce chapitre et continue dans les suivants, jugement sans pitié, produit par lâindignation pour lâoutrage fait à la grâce.
Quand les fils dâAmmon virent quâils sâétaient mis en mauvaise odeur auprès de David, ils «envoyèrent, et prirent à leur solde des Syriens de Beth-Rehob et des Syriens de Tsoba, vingt mille hommes de pied, et le roi de Maaca avec mille hommes, et ceux de Tob, douze mille hommes. Et David lâapprit, et il envoya Joab et toute lâarmée, les hommes forts» (v. 6, 7).
On outrage le Seigneur Jésus et lâon a peur de Lui; on se montre son ennemi et, voulant éviter le jugement, lâon fait une confédération pour lui résister. «Pourquoi sâagitent les nations, et les peuples méditent-ils la vanité? Les rois de la terre se lèvent, et les princes consultent ensemble contre lâÃternel et contre son Oint. Rompons leurs liens, et jetons loin de nous leurs cordes! Celui qui habite dans les cieux se rira dâeux, le Seigneur sâen moquera. Alors il leur parlera dans sa colère, et, dans sa fureur, il les épouvantera: et moi, jâai oint mon roi sur Sion» (Ps. 2:1-6). Les événements se développent rapidement dans le monde. Le moment nâest pas éloigné où la confédération des peuples parlera ainsi contre lâOint de lâÃternel. Malheur à eux! Le moment nâest pas loin non plus où lâÃternel se moquera dâeux et où il exaltera, par son jugement, Celui quâil a oint roi sur Sion.
Nous retrouvons ici, chez David, quelques signes de faiblesse. Nâaurait-il pas dû se mettre à la tête de son armée au lieu de la confier à Joab? Il semble que cette vie de luttes continuelles lui pesait un peu, et quâil pensait pouvoir remettre à dâautres la conduite de la guerre, pour sâaccorder un peu de repos.
Les fils dâAmmon sortent pour faire face à lâarmée dâIsraël, tandis que les nations alliées cherchent à la tourner. Joab combine habilement son plan de bataille. Plaçant son frère Abishaï contre les Ammonites, lui-même fait face aux Syriens. Il dit à son frère: «Si les Syriens sont plus forts que moi, tu me seras en aide; et si les fils dâAmmon sont plus forts que toi, jâirai pour tâaider». Joab ajoute: «Sois fort, et fortifions-nous à cause de notre peuple et à cause des villes de notre Dieu; et que lâÃternel fasse ce qui est bon à ses yeux» (v. 11, 12). Commençons par être forts, dit Joab. Combattons pour lâhonneur de notre nation, et à cause des villes de notre Dieu. Voilà ce que nous avons à faire, et que lâÃternel fasse ensuite ce quâil jugera bon; nous ne refusons pas son aide. Câest un peu la devise du monde: Aide-toi, le ciel tâaidera. La piété de Joab ne dépasse pas ce niveau.
Joab remporte la victoire, mais une victoire inutile. Les fils dâAmmon et les Syriens sâenfuient; les premiers rentrent dans leur ville. Ils sont plus battus que vaincus ou faits prisonniers. La bataille est sans fruit; câest à recommencer. David avait remis aux mains de lâhomme ce que Dieu lui avait confié. La leçon est pleine de mansuétude, car David ne subit pas de défaite; mais lâenseignement du Seigneur le fait rentrer dans le vrai chemin.
Les Syriens se rassemblent de nouveau; alors «David assembla tout Israël, et passa le Jourdain, et vint à Hélam; et les Syriens se rangèrent en bataille contre David, et se battirent avec lui. Et les Syriens sâenfuirent devant Israël; et David tua aux Syriens sept cents chars et quarante mille cavaliers, et il frappa Shobac, chef de leur armée, et il mourut là . Et tous les rois qui étaient serviteurs dâHadarézer virent quâils étaient battus devant Israël, et ils firent la paix avec Israël, et le servirent. Et les Syriens craignirent dâaider encore aux fils dâAmmon». Câest une victoire réelle et complète, si complète que les rois se soumettent à Israël.
David devait tirer instruction dâun tel fait. Il sâétait soustrait à sa responsabilité, mais maintenant il avait appris à lâécole de Dieu le danger de cette abstention.
Restent les fils dâAmmon; la tâche est plus difficile, nous allons le voir. Mais nous assisterons aussi aux terribles expériences de David pour nâavoir pas appris, une fois pour toutes, la leçon que le Seigneur lui donnait dâune manière si miséricordieuse.