Lectionary Calendar
Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
For 10¢ a day you can enjoy StudyLight.org ads
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 6". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-samuel-6.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 6". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-21
Chapitres 5 et 6:1-13
Voici donc lâarche, «la gloire de Dieu», captive aux mains des ennemis de son peuple; mais ils ne pourront pas sâen glorifier. Dieu va leur prouver que rien nâest plus glorieux que sa gloire humiliée et captive. Câest ainsi que lâhumiliation de la croix a glorifié le fils de lâhomme et Dieu en Lui (Jean 13:31).
Entre les mains des gentils, Dieu va revendiquer sa sainteté en jugement. Ce jugement sera complet, tombant sur les faux dieux, sur les hommes, et sur le pays des Philistins.
Lâarche, le témoignage de Dieu, qui ne peut sâassocier à lâinfidélité du peuple, ne peut davantage se soumettre aux idoles. De fait, elle ne peut sâarrêter nulle part que là où il lui plaît de venir habiter en grâce. Dieu quitte Israël en jugement mais câest, nous le verrons dans la suite, pour retourner auprès dâIsraël sur le pied tout nouveau de la grâce. Ce nâest pas encore le «repos», car «lâarche de sa force» nây entrera que sous le règne de Salomon, type du règne de Christ.
Nous avons dit que la gloire de Dieu ne peut se soumettre aux idoles. Placez, en effet, comme le firent les gens dâAsdod, cette gloire humiliée à côté de Dagon, lâidole du monde sera renversée et brisée. Mais cela ne change rien au culte que le monde lui rend. à la gloire de Dieu qui le gêne, il préfère ses faux dieux mutilés, objets de mépris et de dérision. «Les sacrificateurs de Dagon, et tous ceux qui entrent dans la maison de Dagon, ne marchent pas sur le seuil de Dagon, à Asdod, jusquâà ce jour» (v. 5). Leur pratique superstitieuse elle-même, reste comme un témoignage permanent de lâavilissement de leur idole, et prouve aussi que son jugement nâa pas été capable de les amener à Dieu.
La présence de lâarche attire aussi, comme nous lâavons dit, le jugement sur les hommes qui croyaient prévaloir contre Dieu. Câest pour les Philistins la misère et la mort. Des angoisses, la douleur secrète, une plaie honteuse, suite du courroux divin (conf. Deut. 28:27), tombent sur eux; «leur cri monte aux cieux». Aux cieux vides pour eux, tandis que Dieu se trouvait au milieu dâeux sans quâils le sussent, les jugeant sur la terre! Le résultat est, non pas quâils se tournent vers Dieu, mais quâils le renvoient, espérant se débarrasser de Lui. On voit en même temps ici lâégoïsme qui caractérise le monde. Pourvu quâAsdod soit tranquille, quâimporte le tourment de Gath! Pourvu que Gath soit tranquille, quâimporte celui dâÃkron! Eux ne veulent pas mourir, mais cela nâempêche pas la mort de venir, accompagnée dâune consternation mortelle (v. 11, 12).
Le conseil des princes des Philistins à la demande «Que ferons-nous!» du peuple (v. 8) est donc sans résultat. Ce dernier interroge alors les sacrificateurs et les devins (6:2). «Que ferons-nous de lâarche de lâÃternel?» Ils ne savent que faire du trône de Dieu, du propitiatoire, de ce qui renfermait les pensées de Dieu! Animés du même esprit, les Gadaréniens priaient le Seigneur de se retirer de leurs confins. Cela les gêne, parce que cela les juge. La question pour eux est comment ils renverront cet hôte gênant, non pas sâils doivent le renvoyer. Il ne leur vient pas à la pensée de sâadresser à Lui, mais leur clergé doit connaître le moyen de se débarrasser de Dieu. Celui-ci, du moins, est de bonne foi, malgré son extrême ignorance. Reconnaissant la main de Dieu dans ces plaies, il cherche comment on pourrait «donner gloire au Dieu dâIsraël». Il dit au peuple quâil ne faut pas endurcir son cÅur contre Lui et rappelle ses exploits en Ãgypte; il suggère enfin un moyen de connaître si câest réellement Lui qui a fait ce grand mal, ou si la chose nâétait quâaccidentelle. Tout cela dénote de la conscience lorsque manque la lumière apportée par la vérité révélée. Or Dieu tient toujours compte de la conscience, même obscurcie, et donne une réponse claire.
Les hommes étaient frappés dâhémorroïdes, le pays lui-même dévasté par les souris (v. 5). Câétait, nous lâavons vu, un jugement complet. Sur le conseil des sacrificateurs et des devins, ils offrent des hémorroïdes dâor et des souris dâor, comme sacrifice pour le délit. Pour le délit! quand ils avaient fait la guerre au peuple de Dieu, quand ils avaient estimé Dagon maître du Dieu souverain Créateur du ciel et de la terre! Un sacrifice sans effusion de sang, quand il fallait une expiation pour le péché! â Mais Dieu tient compte du moindre cri de la conscience. Il donne une réponse claire, avons-nous dit. «Les vaches allèrent tout droit par le chemin, du côté de Beth-Shémesh; elles marchèrent par une seule route, allant et mugissant, et elles ne se détournèrent ni à droite ni à gauche» (v. 12). Telles sont les voies de lâÃternel, toujours droites! (Osée 14:9).
Le Dieu juge remonte maintenant en grâce auprès de son peuple. Il ne tiendra quâà celui-ci de le reconnaître avec humiliation.
Chapitres 6:14-21 et 7:1
Les voies publiques de Dieu peuvent être en jugement, comme nous venons de le voir, mais ses voies secrètes le ramènent toujours en grâce au milieu de son peuple. Lâarche est remontée à Beth-Shémesh sans quâIsraël en ait senti le besoin ou exprimé le désir.
Chose merveilleuse que cette arche de lâÃternel! Lâarche est dâabord le trône de Dieu, sa présence en gouvernement au milieu de son peuple. Elle est ensuite caractérisée par le propitiatoire, symbole de lâÅuvre de Christ, lieu dâapproche pour un pécheur reçu en grâce et justifié. Elle est enfin, dans son ensemble et ses détails, lâimage de la personne de Christ lui-même. De même que lâarche renfermait les tables de la loi, de même Christ dit: «Ta loi est au dedans de mes entrailles». Comme lâarche du témoignage, le Seigneur était, ici-bas, le témoin et lâexpression de toutes les pensées de Dieu. Comme dans la cruche dâor qui contenait la manne, on trouve en Lui lâunion de lâhumanité parfaite, du pain descendu du ciel dans le désert, avec la gloire divine. Il était le propitiatoire vers lequel se tournaient pour le contempler les faces des chérubins de gloire, lâombrageant de leurs ailes. Lâarche était donc avant tout, lâimage de Christ lui-même, Fils de Dieu et fils de lâhomme en une seule personne.
Les gens de Beth-Shémesh «se réjouirent en voyant lâarche» (v. 13). Comment nây aurait-il pas de la joie, quand, après avoir longtemps perdu de vue ses perfections, on se trouve de nouveau en contact avec Celui dont la présence apporte la sécurité, le salut, le sentiment de la présence de Dieu, une beauté morale devant laquelle sâagenouillent les anges pour lâadmirer! Aussi lâarche à peine arrivée, lâholocauste recommence, les Lévites reprennent leur service. Les princes des Philistins assistent à cette scène et sâen retournent; un tel spectacle les intéresse, sans cependant toucher leur cÅur et leur conscience.
Mais la joie provoquée par la contemplation de la grâce nâest pas tout. Elle sâallie au respect et à la crainte, si lâon a la conscience de se trouver en présence de Dieu. Le Dieu de grâce juge selon lâÅuvre de chacun; le Dieu de grâce est saint. Câest ce que les gens de Beth-Shémesh avaient oublié. «Ils regardèrent dans lâarche de lâÃternel» (v. 19). Ils abusent de lâintimité dans laquelle Dieu veut bien, en grâce, se présenter à eux. Cela est important à noter. Parce que Jésus est descendu jusquâà nous, notre esprit charnel est tenté de le traiter en compagnon dont nous disposons à notre gré. On se vante aujourdâhui de la familiarité avec Jésus, et lâon écrit des livres pour montrer que la spiritualité consiste en cela. Nous nâavons pas le droit de lâappeler notre frère, mais Lui, nâa pas honte de nous appeler ses frères. Cela marque bien la différence. Quels seront mes sentiments, si un personnage haut placé condescend à mâassocier à Lui, moi, homme de rien, et nâa pas honte de moi en public quand il serait en droit de me mépriser! Si je comprends cette condescendance, mes sentiments seront ceux dâune profonde et humble reconnaissance, dâun attachement, dâun dévouement sans bornes, dâun respect infini pour Celui qui nâa pas craint de compromettre sa dignité en mâélevant à son niveau.
Cette absence de respect et de crainte induisit les gens de Beth-Shémesh à regarder dans lâarche. Peu de choses caractérisent davantage le temps actuel que cet esprit profane. On se croit en mesure de distinguer ce qui appartient à la nature humaine et à la nature divine du Sauveur et dâen sonder le mystère. Câest regarder dans lâarche qui renferme un secret connu de Dieu seul, car «personne ne connaît le Fils, si ce nâest le Père». Cela conduit fatalement à rabaisser son humanité au niveau de lâhumanité pécheresse. On discute sur lâéducation de Jésus enfant, sur les écoles qui étaient à sa portée pour apprendre les Ãcritures, sur son éducation scientifique et ses opinions plus ou moins conformes à celles de son temps, sur la réalité de sa tentation et sa capacité de pécher, etc. Souvenez-vous, chrétiens profanes, que lâÃternel frappa le peuple de Beth-Shémesh. Si vous nâavez pas souci de la gloire du Seigneur, Dieu en aura soin et ne permettra pas quâon touche impunément à son arche. Bientôt, au lieu des bénédictions de sa présence, vous devrez apprendre, sous le coup de ses jugements, quâil ne peut tolérer quiconque ne se déchausse pas pour sâapprocher de Lui.
Les hommes de Beth-Shémesh dirent: «Qui peut tenir, devant lâÃternel, ce Dieu saint!» (v. 20). Ils connurent à leurs dépens cette sainteté quâils avaient méprisée. Hélas! au lieu de sâhumilier, ils nâeurent que la pensée, formulée précédemment par les Philistins, dâéloigner cet hôte gênant: «Vers qui montera-t-il de chez nous?» «Descendez», dirent-ils aux habitants de Kiriath-Jéarim, «faites-la monter vers vous» (v. 21); ils perdirent ainsi toutes les bénédictions attachées à la présence du Seigneur. Dâautres en profitèrent et comprirent quâil fallait se sanctifier pour veiller sur lâarche: «Les hommes de Kiriath-Jéarim... sanctifièrent Ãléazar, fils dâAbinadab, pour garder lâarche de lâÃternel» (7:1). Ce dépôt fut fidèlement conservé aux «champs de Jaar» (Ps. 132:6). Puissions-nous être tous les fidèles gardiens de lâarche de notre Dieu!