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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 26". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-samuel-26.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 26". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-25
Les Ziphiens reparaissent avec leurs offres de trahison. Sans souci de lâinjustice du roi, de la grâce déployée par David à son égard, ils se tournent vers celui dont ils espèrent obtenir des avantages ou dont le déplaisir pourrait leur nuire. Un tel mépris de la personne et du caractère de David est peut-être plus effrayant que la violence grossière de Nabal. Les Ziphiens sont une image fidèle du monde chrétien dâaujourdâhui. Il accueille Christ en apparence et le trahit en réalité. Les avantages quâil convoite, Jésus ne peut les lui donner; il se tourne alors vers lâennemi pour les obtenir, «reniant aussi le maître qui les a achetés» (2 Pierre 2:1).
Saül a tout oublié, la grâce qui lâa épargné dans la caverne dâEn-Guédi, ses propres paroles de repentance, le serment généreux que lui a fait David dâépargner sa semence. Sa haine ancienne renaît; une proposition des Ziphiens suffit pour attiser le feu qui couve au dedans de lui. Lâanimosité contre Christ peut dormir dans lâhomme naturel; lâoccasion la ranime; on voit alors que rien nâest changé dans le cÅur du pécheur et quâil est, comme toujours, désespérément malin.
David envoie des espions, est averti de tout, tandis que Saül le cherche encore. Il vient un temps, pour le croyant, où une certaine confiance vis-à -vis de ses ennemis nâa plus de raison dâêtre, où nous avons à nous mettre en garde et à ne pas leur livrer nos secrets, dont ils se feraient des armes contre nous. Nous nâignorons pas leurs desseins et, si la Parole nous recommande dâêtre simples comme des colombes, elle nous exhorte en même temps à être prudents comme des serpents. Câest ce qui caractérise David ici, et ce qui caractérisait le Seigneur lui-même quand on lui demandait sâil fallait payer le tribut à César.
Mais, quand il sâagit de confiance en Dieu, toute la prudence de David disparaît. Il sâavance hardiment, le monde dirait témérairement, seul avec Abishaï au milieu de trois mille adversaires et va sans crainte chercher son ennemi. La foi qui se nourrit de difficultés grandit avec elles. La colline de Hakila, où David marche au-devant de Saül, est témoin dâune plus grande foi que la caverne dâEn-Guédi où Saül, par mégarde, tombe entre les mains de David. Mais quelque diverses que soient les circonstances où la foi est engagée, les principes qui la dirigent sont invariables. Saül, quoiquâà la veille du jugement, restera pour David lâoint de lâÃternel aussi longtemps que Dieu nâa pas donné le dernier signal. Agir autrement envers lui quâen grâce, serait pour David renier dâautant plus gravement son caractère, quâil a reçu la sanction de lâÃternel dans la caverne dâEn-Guédi. Abishaï, le compagnon de David, lui tend ici un piège sans sâen douter, et probablement à cause même de lâaffection quâil porte à son maître. Sachant que David ne se vengera pas lui-même, Abishaï sâoffre pour le venger (v. 8). Si cela eût eu lieu, le caractère de grâce du roi rejeté aurait été de nouveau entièrement compromis. Câest un des principaux buts de Satan à lâégard des croyants. Sâil peut nous amener à prendre en main nos propres intérêts, à nous venger nous-mêmes, à revendiquer nos droits dans ce monde, il nous fait déchoir de la foi, puisque, en même temps que nous nous assimilons au monde, nous renions notre confiance en Dieu seul. David avait été en danger dâabandonner ce principe dans lâaffaire de Nabal, mais il a appris sa leçon; Dieu lâa affermi et même son cÅur nâa pas à le reprendre comme aux «rochers des bouquetins». «Ne le détruis pas», dit-il à Abishaï, «car qui étendra sa main sur lâoint de lâÃternel, et sera innocent?» (v. 9). Ce principe invariable le suit jusquâaprès la mort de Saül, quand il fait frapper le prétendu meurtrier du roi: «Comment nâas-tu pas craint dâétendre ta main pour tuer lâoint de lâÃternel?» (2 Sam. 1:14). Ainsi, jusquâà son dernier souffle, Saül restera inviolable pour David, comme étant lâoint de lâÃternel.
Souvent nous manquons où David a triomphé. Devant lâinjustice persistante des hommes, après avoir fait grâce une et deux fois, il nous semble que câest assez, et que nous sommes en droit de résister et de protester contre lâiniquité. Si nous sommes avec Dieu, nous apprendrons bien vite quâen protestant nous sortons de son chemin, et si nous agissons autrement, Satan aura vite fait de nous sa proie.
Le profond sommeil envoyé par lâÃternel sur Saül et sur tout le camp pouvait faire naître la pensée de profiter dâun tel moment. Il nâen était rien. Dieu avait envoyé ce sommeil pour préserver son bien-aimé et non pour lui donner lâoccasion de se venger â pour le sauver en vue de lâÅuvre de grâce quâil lâappelait à accomplir envers Saül. La grâce est réservée à David, le jugement à lâÃternel. Mais David prend un gage, comme il en avait pris un dans la caverne. La lance et la cruche à eau sont deux témoins par lesquels est confirmé ce qui sâest passé. Lâarme dont Saül a cherché plus dâune fois à se servir contre David, se trouve maintenant entre les mains de celui-ci. Sâen servira-t-il contre lâoint de lâÃternel, comme il se servit jadis de lâépée de Goliath contre cet ennemi dâIsraël? Nullement. Il suffit à David dâôter à Saül ce dont il sâétait servi en vue de lui nuire, de montrer au roi quâil connaît bien ses armes et quâelles sont impuissantes contre lui.
David sâéloigne maintenant de Saül endormi et met «un grand espace entre eux» (v. 13). Agir autrement aurait été une confiance aveugle en lâhomme. Il faut à certains moments que le monde voie la distance qui le sépare des enfants de Dieu. Ceux-ci, sâils ne sâéloignent pas de lui, lâentretiennent souvent dans lâillusion sur son état.
En sâadressant à Abner (v. 13-16), non sans ironie, David lui montre quâil y a plus dâintérêt et de sollicitude pour le monde chez un enfant de Dieu, que chez ceux qui prétendent le soutenir, lâaider ou le défendre.
Et maintenant (v. 17-20), Saül est sommé de répondre à celui quâil poursuit comme une perdrix dans les montagnes. «Pourquoi?» «Quâa-t-il fait?» Ces questions nâobtiennent que le silence. Devant elles toute bouche sera fermée à jamais. Si câest lâÃternel qui a incité Saül contre David, pourquoi délivre-t-il David de sa main? Si ce sont les hommes, quâils soient maudits, eux qui ont chassé David de son héritage et lâassimilent, lui, lâoint de lâÃternel, aux idolâtres, comme plus tard ils ont assimilé Jésus aux démons. Ce péché ne leur sera pas pardonné.
Mais tout ce que David demande, câest que «son sang ne tombe point en terre loin de la face de lâÃternel» (v. 20), câest quâil Lui serve, et que sa mort soit approuvée de Lui, dans le lieu même dont le roi dâIsraël cherche à le chasser. Comme Jésus plus tard, il fallait que David souffrit en Juda; câest pourquoi la parole de lâÃternel lây avait envoyé (22:5), et, sâil devait mourir pour glorifier le Seigneur, câest là quâil devait mourir.
Saül dit: «Jâai péché... je ne te ferai plus de mal... jâai agi follement et jâai commis une très grande erreur» (v. 21). Combien de fois déjà ne lâa-t-il pas dit ou reconnu! Cela a-t-il rien changé à ses voies! Nous nous laissons souvent tromper à ces apparences quand il sâagit dâapprécier lâétat des âmes. David ne sây trompe pas. Il ne se confie quâen Dieu, et nullement dans les sentiments de Saül. Il lui rend ses armes, sachant que Saül nâen peut rien faire sans la volonté de Dieu. La vie du roi a été précieuse à David, mais ce dernier ne compte pas que sa vie soit précieuse à Saül. «Et voici, comme ton âme a été aujourdâhui précieuse à mes yeux, que de même aussi mon âme soit précieuse aux yeux de lâÃternel» (v. 24). Câest sur lâÃternel quâil compte. La vie de David, une puce, une perdrix sur les montagnes, est dâun grand prix aux yeux de Celui qui lâa choisi, appelé et gardé comme la prunelle de son Åil. Dieu se glorifie ainsi dans les faibles et dans les petits.
Quâimporte la bénédiction de Saül! Celui qui avait dit aux Ziphiens: «Bénis soyez-vous de par lâÃternel», peut dire à David: «Béni sois-tu, mon fils David» (v. 25); celui qui avait dit: «Tu as choisi le fils dâIsaï à ta honte» (20:30), peut bien dire: «Certainement tu feras de grandes choses et tu en viendras à bout» (v. 25). Saül aussi est-il parmi les prophètes? Tout cela nâa pas plus de valeur aux yeux de David quâaux yeux de lâÃternel. David se contente de lâapprobation et des promesses de son Dieu, et cela lui suffit parfaitement.