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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 10". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-kings-10.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 10". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-29
V. 1-13 â La reine de Sheba
Le chapitre précédent nous a montré les rapports de Salomon avec les représentants des nations soumises à son règne. Tyr, le Liban, le Pharaon dâÃgypte, sa fille, épouse de Salomon, et encore le pays dâÃdom où il organise sa flotte, Ophir, le désert où il bâtit Tadmor, les rois dâArabie (10:15), les Cananéens dont il assujettit les restes, tous ces divers éléments gravitent autour de lui, comme centre, et contribuent à la renommée de son royaume.
Voici, en dernier lieu, la reine de Sheba, cette «reine du Midi qui vint des bouts de la terre pour entendre la sagesse de Salomon» (Matt. 12:42). Ce qui la distingue en effet de tous les autres, câest quâelle est attirée par la renommée de sagesse du roi. Elle en avait entendu parler (v. 1), ce qui avait produit chez elle un désir intense de voir ce monarque extraordinaire, désir qui lui fait vaincre la distance immense qui séparait son pays de Jérusalem et les obstacles nombreux dâun pareil voyage. Cet acte était un acte de foi. Elle croyait à la parole qui lui avait été dite; elle croyait à lâexcellence de Salomon, nâayant, pour en juger, que la parole quâelle avait entendue. Il en est toujours ainsi de la foi. Elle est attirée par la personne et les perfections de Christ. Rebecca, persuadée de lâamour dâIsaac dont Ãliézer lui a parlé, se met en route, pour aller à sa rencontre. Le désert ne lâeffraye pas, car elle désire atteindre son époux. Abigaïl, quand le jugement est à la porte, se met en marche pour rencontrer celui quâelle aurait dû fuir. Pourquoi? Parce quâelle connaît par ouï-dire la gloire morale de David. Elle devient plus tard la compagne de sa gloire royale. Rebecca est attirée par lâamour, Abigaïl par la perfection de la grâce, la reine de Sheba par la sagesse. Câest ce qui arrive aux âmes qui font la connaissance de Christ. Il est impossible à un être fini dâembrasser une perfection infinie; tout au plus sommes-nous attirés par une connaissance limitée dâun des côtés de ce caractère divin, nâimporte lequel; tous nous amènent à faire la connaissance de sa personne, et câest de Lui que la foi se nourrit.
«Elle vint pour entendre la sagesse de Salomon». La reine pouvait être, était en effet une personne dâune intelligence remarquable, à laquelle rien nâéchappait, et qui aimait à se rendre un compte exact de toutes choses; mais du moment quâelle a entendu parler de Salomon, elle nâa quâune pensée: éprouver sa sagesse. Pour elle-même la sagesse consiste à nâen point avoir et à la chercher auprès dâun autre. Des questions obscures, voilà ce quâelle lui apporte. Certes elles ne lui manquent pas: le monde est plein dâénigmes auxquelles jamais homme nâa trouvé une solution. Depuis les mystères de la création, aux plus simples desquels Job nâavait pas de réponse, jusquâaux mystères de la vie corporelle; depuis le mystère de lââme jusquâà celui du bien et du mal dans ce monde; depuis lâau-delà voilé, jusquâà la vie dâéternité, tout est mystère, énigme obscure. Lâhomme ne peut déchiffrer lâécriture inconnue de ce livre. Il faut que Dieu en révèle les secrets, et sâil nây a pas de révélation divine, positive et directe, le pauvre esprit limité de lâhomme se trouve, dès la première question, acculé au pied dâun mur infranchissable. Il peut se vanter, sâexalter lui-même, mais toute sa science ne le fait jamais pénétrer au-delà de la constatation des faits dont la cause première lui échappe complètement.
La reine de Sheba venait apporter ses énigmes à Salomon, et par elles éprouver sa sagesse. Mais quelle était la raison de sa confiance? Elle avait entendu parler de la renommée de Salomon en relation avec le nom de lâÃternel. Si cette renommée était basée sur la présence de lâÃternel à Jérusalem, la reine nâétait-elle pas assurée dâavance quâelle ne se mettait pas inutilement en route pour ce long voyage? Si Salomon répond aux énigmes, câest que sa sagesse nâest pas autre que celle de lâÃternel qui se révèle à lui. La reine vient donc à Salomon, et que remportera-t-elle de cette entrevue? La connaissance de Dieu par lui!
Elle vient avec un grand train, tout ce que son royaume peut produire de plus précieux, et une abondance dâaromates, comme il nâen vint plus à Jérusalem, car elle estime ce monarque auguste digne de tout hommage. Notons ici quâil sied, non pas seulement à une reine, mais à la plus infime des pécheresses de lâaborder avec son parfum, car ce nâest pas un échange que lââme vient solliciter en sâapprochant de Lui; elle ne peut que lui présenter lâhommage qui lui revient. Câest le genou qui se ploie devant Lui, le signe de lâobéissance de la foi, de lâadoration dâun cÅur trouvant en Lui toutes les ressources quâil désire et dont il a besoin.
Mais la reine apporte mieux encore que ses offrandes; elle vient «lui parler de tout ce quâelle avait sur son cÅur. Et Salomon lui expliqua toutes les choses dont elle parlait: il nây eut pas une chose cachée pour le roi, pas une chose quâil ne lui expliquât» (v. 3). Elle ouvre son cÅur à Salomon; les «secrets de son cÅur sont rendus manifestes» (1 Cor. 14:25); mais ils trouvent une parfaite réponse de la part de celui auquel pas une chose nâest cachée. En rencontrant Salomon, elle a trouvé Dieu lui-même. Dieu est réellement là , sâoccupant, avec une bonté pleine de condescendance, à porter la pleine lumière dans cette âme, à ne pas y laisser place pour un doute ou pour une énigme sans solution. Le roi a le secret de toutes choses; il ne le garde point pour lui; il montre que son secret est pour ceux qui le craignent (Ps. 25:14).
La reine voit ensuite toute la sagesse de Salomon dans la prospérité et lâordre parfait de sa maison (v. 4, 5). Tel sera aux yeux des nations lâordre merveilleux du royaume millénaire de Christ.
La reine de Sheba reconnaît (v. 6) la vérité de ce quâelle avait entendu dire de Salomon. De la personne elle a passé aux paroles de sa bouche, de celles-ci à tout ce qui est sorti de ses mains, à tout ce qui lâentoure, et elle nâa trouvé que perfections. Câest ainsi que toute âme fait la connaissance de Christ. On entend parler de Lui: cela excite lâintérêt dâun cÅur qui a des besoins; on va le trouver, car il est dâun accès facile; on entre en rapport avec Lui; il répond aux besoins du cÅur. On lâadmire, on lâadore avec chants de louanges. On dit comme la reine: «Mes yeux ont vu»; tu surpasses tout ce que jâavais entendu de toi. On estime heureux ses gens et ses serviteurs qui se tiennent continuellement devant Lui et entendent sa sagesse. Et, suivant ce chemin, lââme se glorifie en Dieu qui a pris plaisir en son Roi, et qui a trouvé ses délices en Christ pour le placer sur le trône. Et câest aussi la preuve de lâamour de Dieu envers son peuple quâil lui ait donné un tel roi pour faire droit et justice (v. 6-9).
Ce cantique est plutôt un cantique du royaume. LâÃglise entonnera aussi le sien autour de lâAgneau immolé, et son cÅur et sa bouche seront remplis de son amour plus encore que de sa sagesse et de sa justice.
La reine de Sheba donne au roi toutes les richesses quâelle a apportées. Les aromates dont on faisait lâencens étaient les plus prisées de toutes à la cour de Salomon. Jamais il ne sâen était vu une telle abondance à Jérusalem (v. 10). Le cÅur de lâheureuse reine déborde ainsi dans ses dons.
Mais combien les dons de Salomon dépassent ceux de la reine! Il ne se contente pas de lui donner en retour de ses dons (cf. 2 Chron. 9:12, note); il lui octroie «tout son désir, tout ce quâelle demande» (v. 13). Ah! certes, nous avons à faire à Celui qui ne nous demande pas, mais dont la gloire est dâêtre et de rester le souverain donateur de tout bien. Demandez et vous recevrez. Demandez; vous ne les épuiserez jamais, toutes les richesses de son royaume, ces «richesses insondables du Christ». Son royaume nâest pas maintenant de ce monde, en sorte que vous ne remporterez pas de sa présence les biens temporels dont fut comblée la reine. Ces trésors inférieurs seront réservés pour le règne millénaire du Messie. Nos biens, nos trésors sont spirituels; le monde les méprise; le chrétien digne de ce nom les appelle les vraies richesses (Luc 16:11).
La reine sâen retourne dans son pays avec un trésor dans son cÅur, mille fois supérieur à ceux quâemportent ses caravanes. Ses yeux ont vu! Elle connaît maintenant le roi de gloire!
V. 14-29 â Le trône
Les v. 14 à 22 décrivent les richesses et la splendeur du royaume. Lâor, emblème de la justice divine, domine partout sous le règne de Salomon, depuis le temple jusquâau trône. Le trône était merveilleux: «Il ne sâen était point fait de pareil dans aucun royaume». Câétait le trône de justice et de puissance, et il en portait les emblèmes.
Lorsquâil fut élevé à la dignité royale, Salomon, selon lâordre de David lui-même (1:35), sâassit sur le trône de son père. Nous le voyons maintenant sur son propre trône, dans cette merveilleuse «maison de la forêt», parée de ses cinq cents boucliers dâor, et où il juge avec justice.
Il en sera de même du Christ. Actuellement il est assis sur le trône de son Père, à sa droite, selon cette parole: «Assieds-toi à ma droite, jusquâà ce que je mette tes ennemis pour le marchepied de tes pieds» (Ps. 110:1). Par ces mots: «Assieds-toi à ma droite», Dieu le Père exprime sa complète satisfaction de lâÅuvre accomplie par le Fils de lâhomme. Câest comme sâil lui disait: Prends cette place suprême et glorieuse, toi, mon Fils, jusquâà ce que je tâaie préparé un trône pour toi-même. Il faut quâil dépasse tout autre trône. «Jamais il nâen sera fait de pareil dans aucun royaume». Pas un de ceux qui se sont élevés contre toi ne sera épargné, ils seront écrasés. Ta victoire sur eux sera la première marche sur laquelle tu monteras au trône. Le trône du Fils de lâhomme victorieux ne sera pareil à nul autre, après lâabaissement volontaire qui lâa fait descendre au-dessous du dernier des pécheurs. Alors tout genou se ploiera, toute bouche le proclamera hautement Seigneur, sur son trône de gloire. En attendant, cet homme qui a bu du torrent par le chemin est assis sur le trône du Dieu souverain, à la droite de la Majesté; mais câest le trône de son Père; il y prend place comme Fils, témoignage de la parfaite satisfaction du cÅur paternel en Lui!
La reine de Sheba nâétait pas seule à venir à Salomon: «Toute la terre recherchait sa face pour entendre sa sagesse» (v. 23-29). Temps heureux, où tous pourront venir puiser à cette source divine, certains dây trouver la pensée de Dieu tout entière! Ces versets contiennent encore lâénumération des richesses du roi. Ici, les incrédules branlent la tête. Pour eux, tout ce que dit lâhomme paraît vraisemblable, et tout ce que Dieu dit ne peut être que mensonge. Telle est de fait leur manière de raisonner. En une année, Salomon recevait environ cent millions dâor; la reine de Sheba lui en avait donné pour dix-huit millions; câétait aussi la somme que le roi de Tyr lui avait offerte. Y a-t-il donc là quelque chose dâinvraisemblable en comparaison des revenus actuels des royaumes du monde, et faut-il rappeler que, sous ce règne, tous les rois de la terre lui payaient le tribut?
Aux v. 26-29, nous trouvons la puissance du roi, caractérisée par ses chars et ses cavaliers. Tout sâunissait donc pour la gloire du règne de Salomon.