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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Chronicles 7". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-chronicles-7.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Chronicles 7". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (5)
versets 1-40
Issacar, Benjamin, Nephthali, Ãphraïm, Aser â Les filles de Tselophkhad
Le chap. 7 clôt la généalogie des tribus. Ce sont dâabord les fils dâIssacar. Ils avaient «beaucoup de femmes et de fils» (v. 4). Câest avec Issacar que commence lâénumération du nombre des hommes de guerre. Dans cette tribu, ce nombre alla en augmentant depuis lâétablissement de la royauté. Au temps de David il comportait dâabord 22600, puis 36000; enfin, à cause du grand nombre de leurs femmes, 87000 hommes (v. 5). Un second trait qui caractérise avantageusement cette tribu, câest quâelle avait soin de ses généalogies, car il nous est dit que tous les hommes y furent enregistrés (v. 5). Enfin un troisième trait nâest mentionné que pour Issacar, Benjamin et Aser: Câétaient tous des «hommes forts et vaillants», propres à la guerre.
La tribu de Benjamin avait les mêmes caractères que celle dâIssacar: Souci des généalogies, hommes forts et vaillants, mais ce dernier trait était prépondérant dans cette petite tribu, si intimement liée à la royauté de Juda et à Jérusalem. Trois fois, ils sont appelés de ce nom (v. 7, 9, 11). Cela nous fait penser au caractère de Christ, combattant et vainqueur, dont Benjamin est le type prophétique, si directement associé à la tribu royale de Juda, quâil ne sâen sépare jamais. Câest comme antitype de Benjamin que le Christ monte de Botsra, ses vêtements teints de sang, pour établir son règne (Ãs. 63:1-6). Benjamin est «formé au service pour la guerre» (v. 11). Nous allons le voir reparaître une seconde fois, en dâautres circonstances.
Nephthali, fils de Bilha, semble nâavoir eu aucun intérêt pour sa généalogie (v. 13). Sa descendance est à peine mentionnée, encore moins le nombre de ses hommes de guerre.
Manassé, câest-à -dire la demi-tribu établie au-delà du Jourdain, vient ensuite. Ici, comme ailleurs dans ces généalogies, les femmes sont continuellement nommées, preuve de plus que ces généalogies ne furent reconstruites quâaprès la captivité, au milieu des irrégularités qui caractérisaient la ruine dâIsraël. Par la descendance féminine, des jalons pouvaient être posés pour retrouver une généalogie, alors quâun état de choses régulier nâaurait pas exigé de pareilles mentions. Treize femmes sont nommées dans ces quelques versets (v. 14-19) en comptant les cinq filles de Tselophkhad.
Quelques mots sur ces dernières ne sont pas hors de propos. Elles sont rappelées cinq fois, au cours de lâhistoire biblique (Nomb. 26:33; 27:1-11; 36:3-12; Josué 17:3-6; 1 Chron. 7:15), preuve de la place importante quâelles occupent dans les pensées de Dieu. Aucun de leurs noms nâest oublié; elles sâappellent Makhla, Noa, Hogla, Milca et Thirtsa (Nombres 26:33). Au 27° chapitre des Nombres nous notons à leur sujet plusieurs particularités intéressantes. Dâabord elles reconnaissent que leur condition anormale est le produit du péché de leur père. «Quoiquâil ne fût pas dans lâassemblée de ceux qui sâameutèrent contre lâÃternel, lors de la révolte de Coré», il était cependant «mort dans le désert» et «mort dans son péché», et ce fut la cause pour laquelle «il nâeut pas de fils» (v. 3). Cependant ses cinq filles ont à cÅur de perpétuer le nom de leur père; en vraies filles dâIsraël elles tiennent à leur généalogie et, par conséquent, à leur héritage. LâÃternel attend, pour régler leur position, quâelles expriment ce besoin devant Lui (cf. 26:33 avec 27:2). Il leur répond, quand elles se tiennent «devant Moïse et devant Eléazar, le sacrificateur, et devant les princes et toute lâassemblée, à lâentrée de la tente dâassignation» (v. 2), et que «Moïse apporte leur cause devant lâÃternel» (v. 5). Dieu dit: «Les filles de Tselophkhad ont bien parlé». Partout où se trouve du zèle pour sâapproprier les bénédictions et les promesses divines, soyez certains dâobtenir une réponse. Mais lâÃternel leur donne bien plus quâelles ne demandaient. Il leur transmet lâhéritage de leur père et ajoute à sa loi une clause en quatre articles, dont ces faibles femmes sont lâoccasion, et qui devient «un statut de droit pour les fils dâIsraël». «Et tu parleras», dit lâÃternel, «aux fils dâIsraël, disant: 1° Quand un homme mourra sans avoir de fils, vous ferez passer son héritage à sa fille. 2° Et sâil nâa pas de fille vous donnerez son héritage à ses frères. 3° Et sâil nâa pas de frères vous donnerez son héritage aux frères de son père. 4° Et sâil nâa pas de frères de son père, vous donnerez son héritage à son parent qui, de sa famille, lui est le plus proche, et il le possédera» (v. 8-11). En dehors des règles établies par la loi, Dieu fait donc une révélation spéciale pour répondre au désir exprimé par quelques filles dâIsraël. Ce désir avait son approbation, et il fallait quâelles pussent entrer en possession de leur héritage.
Au chap. 27 des Nombres, les filles de Tselophkhad avaient présenté elles-mêmes leur supplique devant Dieu, mais au chap. 36 câest Manassé, la tribu tout entière à laquelle elles appartiennent, qui, entraîné par le zèle de ces femmes, plaide pour elles devant Moïse et les princes. Le souverain sacrificateur qui pouvait intercéder en leur faveur devant la tente dâassignation ne se trouve pas ici; Manassé est devenu lui-même intercesseur en faveur des filles de son peuple. Il est aussi jaloux de voir son héritage rester dans son intégrité, sans être entamé, que les filles de Tselophkhad de le posséder. LâÃternel se plaît à reconnaître combien le désir de Manassé est légitime. Il déclare: «La tribu des fils de Joseph a dit juste» (v. 5), comme il avait reconnu au chap. 27 que les filles de Tselophkhad avaient bien parlé. Dieu donne alors une nouvelle révélation pour régler les mariages en rapport avec lâhéritage, car Manassé tenait à ne pas se laisser enlever la moindre parcelle du patrimoine quâil avait conquis. Dâautres auraient pu sâen approprier une partie en invoquant les droits naturels du mariage, institution primitivement sanctionnée par Dieu, mais cette usurpation ne pouvait être selon les pensées de lâÃternel. Après avoir donné aux fils de Joseph lâoccasion dâexprimer leur désir, car, pour que lâhomme reçoive de Dieu une réponse, il faut toujours que sa foi soit en jeu, lâÃternel laisse toute liberté à lâinstitution du mariage et lui donne sa pleine approbation à condition quâil ait lieu dans les limites de la tribu (v. 6-9).
Nâen est-il pas de même pour nous, chrétiens, quant au mariage? Il doit rester dans les limites de la famille de Dieu, et dans le domaine de la foi, sinon le désordre sâintroduirait bien vite dans lâassemblée. Elle perdrait ou verrait amoindrir la portion de son héritage céleste. Il ne faut pas que celui-ci soit entamé et il ne peut passer en dâautres mains. Toute alliance individuelle avec ceux du dehors est une perte pour lâensemble qui, dans la mesure où cela a lieu, se trouve frustré de la jouissance dâune partie au moins de son héritage.
La réponse à la demande de Manassé est celle-ci: «Toute fille qui possédera un héritage dans les tribus des fils dâIsraël, sera mariée à quelquâun de la famille de la tribu de son père, afin que les fils dâIsraël possèdent chacun lâhéritage de ses pères et quâun héritage ne passe pas dâune tribu à une autre tribu; car les tribus des fils dâIsraël resteront attachées chacune à son héritage» (v. 8, 9). Câest ainsi que Dieu, dâun cas particulier, tire un principe général qui devient aussitôt obligatoire. Rappelons-nous lâinstitution de la Cène, du premier jour de la semaine, les collectes, un cas de discipline spéciale à Corinthe, devenant une obligation générale. «Les filles de Tselophkhad firent comme lâÃternel lâavait commandé à Moïse» (v. 10). Elles considérèrent elles-mêmes la révélation qui leur était faite et qui répondait à leur besoin particulier, comme un commandement de lâÃternel.
En Josué 17:3, les filles de Tselophkhad se présentent elles-mêmes devant Ãléazar le sacrificateur, et devant Josué, fils de Nun, et devant les princes. Selon les directions de lâÃternel elles sâétaient mariées aux fils de leurs oncles (Nomb. 36:11). Maintenant elles demandent à recevoir leur héritage. «LâÃternel a commandé à Moïse de nous donner un héritage au milieu de nos frères», disent-elles, sâappuyant sur la parole de Dieu seule. Cela leur suffit pour tout régler, même dans un cas qui sortait de la règle habituelle de la loi. Bien plus encore, leur foi et leur confiance dans le «commandement de lâÃternel à Moïse» a pour résultat de faire adopter dans tout Manassé, même en deçà du Jourdain, la même règle à lâégard des descendances féminines. «Les filles de Manassé reçurent un héritage au milieu de ses fils» (v. 6). Ainsi la règle donnée à quelques-unes, devint le privilège de toutes.
Cette histoire est pour nous-mêmes dâun profond intérêt. Nous avons à considérer comme inestimables les privilèges de notre héritage céleste. Ne nous laissons pas arrêter par les considérations naturelles et, en apparence, légitimes, qui tendraient à nous empêcher de nous approprier nos bénédictions. Demandons avec instance à Dieu que ces obstacles, sâils existent, soient levés. Ne pensez pas, vous nos sÅurs en Christ, que vos jouissances célestes doivent être amoindries par votre position dâinfériorité apparente, et ne vous déclarez pas satisfaites, avant dâavoir acquis la même part dâhéritage que vos frères. Rappelez-vous, pour vous en prévaloir, que câest un commandement de Dieu à votre égard. Votre exemple aura un effet béni pour vos sÅurs: il les engagera à le suivre et à se fonder sur les mêmes promesses. Quelle que soit votre humble condition, votre héritage est le même que celui de vos frères. Sans doute, vous nâêtes pas appelées aux mêmes combats, au rôle des hommes forts et vaillants dans la bataille, mais vous êtes appelées à la même possession quâeux; vous avez le même lot, les mêmes bénédictions célestes!
Les versets 20 à 28 parlent des fils dâÃphraïm. Leur histoire, comme tribu, commence et finit tristement, alors quâune place si notoire leur était réservée dans leurs rapports avec la tribu de Lévi (chap. 6:66-70). Dès le début, nous ne savons à quelle époque, ils avaient commis un acte de brigandage envers les Philistins de Gath, acte auquel lâÃternel ne pouvait, en aucune manière, donner son approbation. Voler les Cananéens pour sâenrichir, en les laissant vivre, certes, ce nâétait pas les détruire. En 1 Sam. 15, il en fut exactement de même pour Saül. Ici, les gens de Gath exécutent contre Ãphraïm le jugement que ce dernier nâa pas su leur faire subir. «Les gens de Gath, qui étaient nés dans le pays, les tuèrent; car ils étaient descendus pour prendre leurs troupeaux» (v. 21). Plus tard, la race maudite des Philistins de Gath tomba sous les coups des «hommes forts et vaillants» de Benjamin (8:13). Dieu confia à de plus fidèles quâÃphraïm lâaccomplissement de ses desseins et ceux qui auraient dû en être les instruments, furent privés de cet honneur dâune manière bien humiliante. La plus petite de toutes les tribus en remontra à la plus grande. Cette exécution devait avoir lieu, car les décrets de Dieu ne peuvent être annulés par lâinfidélité de lâhomme. Le résultat moral de la conduite dâÃphraïm ne se fit pas attendre; «Ãphraïm, leur père, mena deuil pendant nombre de jours; et ses frères vinrent pour le consoler. Et il vint vers sa femme, et elle conçut et enfanta un fils, et elle lâappela du nom de Beriha (dans le malheur), car il était né quand le malheur était dans sa maison» (v. 22, 23); bien différent en cela de Jahbets, pour lequel la douleur, suite du péché, devint le point de départ de relations bénies avec lâÃternel. Mais le Dieu qui avait béni Joseph dans son fils Ãphraïm, ne sâarrête pas, selon la coutume invariable des Chroniques au malheur que cet homme avait mérité. Le récit qui nous est donné se termine par le nom de Josué, type de Christ en Esprit, conduisant son peuple à la conquête de son héritage. Il en est de même aujourdâhui pour le peuple de Dieu. Il lui faut accepter que, par sa faute, le malheur est dans sa maison, mais il ne doit pas douter un instant que Celui qui est seul digne dâentrer en Canaan lui en donnera la possession. En Lui, nous avons le mot final de toute notre histoire!
Aser (v. 30-40) est soigneux de sa généalogie, aussi le nombre de ses hommes de guerre nous est-il donné à côté de ceux dâIssacar et de Benjamin. Comme ces derniers, ils sont de «forts et vaillants» hommes.
Nous ne pouvons faire ressortir assez souvent que lâimportance des généalogies dépend ici du soin mis par les familles à les conserver pendant la captivité. Un Nephthali semble quelque reste desséché dâune plante jadis verte et florissante, tandis quâun Issacar, un Benjamin, un Aser, gardent intact le dépôt que Dieu leur a confié.