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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Chronicles 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-chronicles-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Chronicles 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-43
Encore Juda, Jahbets. La tribu de Siméon.
Les versets 1 à 23 reprennent pour la seconde fois la généalogie de Juda. Deux noms ont un relief particulier dans les chap. 2 à 4. Dâabord celui de David, car la royauté de Juda est, comme nous lâavons vu, le sujet principal des Chroniques; en second lieu celui de Caleb, fils de Jephunné, qui représente lâénergie et la persévérance de la foi; Hur, qui joue un rôle prépondérant dans lâhistoire dâIsraël (Ex. 17:12; 24:14), est lui-même fils de Caleb (2:19, 50; 4:1, 4). Jahbets (4:9, 10) est de la même race (4:9, 10; 2:55).
La mère de Jahbets lâavait enfanté avec douleur et lâavait nommé Jahbets: «Douleur». Elle avait éprouvé pour elle-même et reconnaissait les suites du péché, la malédiction qui en était la conséquence pour lâhomme, la juste sentence de Dieu prononcée sur la femme séduite par le serpent, car Dieu avait dit: «Je rendrai très grandes tes souffrances et ta grossesse; en travail tu enfanteras des enfants» (Gen. 3:16). La mère de Jahbets acceptait cette sentence par la foi. Elle cherchait si peu à sây soustraire quâelle la transmit à son fils en lui faisant porter le nom «Douleur». Du côté de lâhomme, tout espoir de bonheur était perdu, par la chute, et la douleur était fatalement sa part.
Jahbets commença par cette conviction; câest pourquoi il fut «plus honoré que ses frères». Alors il «invoqua le Dieu dâIsraël», sachant quâil ne pouvait dépendre que de lâÃternel pour être délivré de la malédiction du péché. Il savait, dâautre part, que cette délivrance pouvait être si absolue que lui, Jahbets, fût sans douleur!
Jahbets fait quatre requêtes à Dieu; si Dieu les lui accorde, elles seront la preuve de sa complète délivrance.
La première requête est celle-ci: «Si tu me bénissais abondamment..». Dieu avait maudit lâhomme et le sol dont il avait été tiré (Gen. 3:17). Lui seul pouvait annuler cette sentence et la remplacer par la bénédiction, première preuve de la fin de la douleur. Lui seul pouvait changer les circonstances de telle sorte que le pécheur, banni de Sa présence, pût être amené à Lui pour jouir de Sa grâce et de ses promesses inconditionnelles. «Je te bénirai», avait dit lâÃternel à Abraham. La foi de Jahbets remonte aux conseils de grâce et aux promesses de Dieu quand tout est ruiné. Son histoire, relatée dans ce livre seul, nâest-elle pas bien dâaccord avec le caractère général des Chroniques? «Dieu fit arriver ce quâil avait demandé». De même, pour nous, Dieu a aboli, par le sacrifice de Christ, toutes les conséquences du péché, en sorte que nous pouvons être bénis, en Lui, de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes.
La seconde requête est celle-ci: «Si tu étendais mes limites». Ces généalogies mettent en relief, à diverses reprises, les individus dont Dieu étend les limites dans la terre de la promesse, lorsque lâensemble du peuple avait failli quand il sâagissait de conquérir entièrement son héritage. Jaïr nous en a déjà offert la preuve au chap. 2. Les noms de Caleb, dâAcsa, dâOthniel, sont autant dâexemples de cette énergie individuelle de la foi, qui retrouve des limites étendues quand elle compte sur Dieu. Il en est de même pour nous: nos limites spirituelles sâétendent dans le domaine céleste, pendant que nous sommes ici-bas. Pour les acquérir, il nous faut reconnaître notre ruine irrémédiable, lâincapacité dont nous avons fait preuve pour étendre nous-mêmes nos limites, et montrer lâhumble dépendance qui sâappuie sur la grâce de Dieu seul pour les posséder.
Jahbets dit en troisième lieu: «Si ta main était avec moi». Il ne compte pas sur son énergie naturelle pour accroître ses limites, mais sur la puissance de Dieu. Cela frappe dâautant plus quâil était dâune race renommée pour son énergie.
Il dit enfin, en quatrième lieu: «Si tu me mettais à lâabri du mal». Le mal qui a amené la douleur dans ce monde nâa pas disparu; il est toujours présent. Jahbets le sait bien, car il ne demande pas quâil soit ôté, mais désire être mis à lâabri de ce mal dont il constate lâexistence. Ici encore, il reconnaît que ce nâest pas sa volonté, mais la puissance de Dieu seule qui est capable de le garder.
Une confiance absolue dans la grâce et la puissance de Dieu est le seul moyen dâobtenir ces choses. Jahbets les obtint. Comment la douleur pouvait-elle subsister dans le cÅur de cet homme de Dieu quand toutes ses demandes étaient exaucées? Sans doute, la douleur pas plus que le mal qui lâa engendrée, nâavait disparu du monde, mais le cÅur de Jahbets, rempli des choses excellentes qui lui étaient accordées, nâavait plus de place pour elle.
On trouve encore chez le peuple de Dieu dâautres devoirs et dâautres activités que dâétendre ses limites comme Jahbets. Joab est «père des artisans» (v. 14). Dieu nous a confié certaines fonctions, humbles mais très utiles à leur place, auxquelles nous faisons bien dâêtre attentifs sans ambitionner des choses plus élevées. Nous sommes ainsi gardés dans lâhumilité. Parmi les fils de Shela on trouve des «ouvriers en byssus», des potiers, des jardiniers (v. 23). Ce nâétaient pas des occupations relevées, mais elles acquéraient de lâimportance par le fait que ces hommes «habitaient auprès du roi pour ses travaux». Quoique très humbles, ils étaient ses coopérateurs dans les limites que son Åuvre leur assignait; à cause de cela le roi les tenait à sa portée; ils avaient le grand privilège, inutilement ambitionné par plus dâun noble ou dâun prince, dâhabiter auprès de lui1.
1 Les mots: «Ce sont des choses anciennes» contredisent lâopinion assez singulière que le roi était Nebucadnetsar.
Il en est de même pour nous. Remplissons chacun notre tâche; nâambitionnons pas de hautes positions parmi le peuple de Dieu, mais contentons-nous des humbles; nous en acquitter avec soin est ce que le Seigneur nous demande; soyons fidèles en peu de choses, pourvu que nous coopérions à ses travaux. Sans parler dâune récompense future, nous en retirerons lâinappréciable avantage actuel «dâhabiter auprès du roi» et de contempler sa face.
Aux v. 24 à 43 nous avons les généalogies des fils de Siméon. Par suite du péché de Siméon et de Lévi, ces deux frères étaient «divisés en Jacob et dispersés en Israël» (Gen. 49:7). Ils différaient cependant en ceci que Dieu se servit en grâce de la dispersion de Lévi pour lui donner des fonctions sacerdotales répondant à sa position, tandis quâil nâen fut pas ainsi de Siméon qui continua à garder la marque du jugement de Dieu: «Ses frères nâeurent pas beaucoup de fils et toutes leurs familles ne se multiplièrent pas comme les fils de Juda» (v. 27). Siméon était petit en nombre, partiellement enclavé dans le territoire de Juda, ouvert aux attaques de lâennemi du côté du midi, sans frontières définies. Mais nous retrouvons ici la vérité déjà énoncée que, lorsque la foi collective a fait faillite, la foi dâun petit nombre, aussi bien que jadis la foi individuelle dâun Caleb, les porte à «étendre leurs limites». Plusieurs «mentionnés par nom, furent princes dans leurs familles; et leurs maisons de pères se répandirent beaucoup» (v. 38). «Ils trouvèrent un pâturage gras et bon» là où étaient auparavant les fils de Cham (v. 40); ils allèrent même jusquâà «la montagne de Séhir» occupée par Ãdom (verset 42). Ce nâétait ni du nombre, ni de la puissance que dépendait lâétendue de leur possession. Ils portaient, comme Jahbets, les conséquences de la malédiction prononcée sur eux, mais leur extrême pauvreté quâils ne pouvaient nier, les décida à conquérir ce que Dieu mettait à leur portée.
Remarquez quâils obtinrent leurs bénédictions sous les deux règnes de grâce en Juda: celui de David (v. 31); et celui dâÃzéchias (v. 41), alors que déjà lâétat du peuple attirait sur lui le jugement prochain par le roi de Babylone. Combien tous ces détails nous ramènent toujours à la grande pensée de ce livre précieux! Tout ce qui est selon la nature aboutit à une faillite complète et nâa aucune valeur pour Dieu; la grâce est la seule chose sur laquelle nous puissions compter en nous appuyant sûrement sur les conseils et lâélection de grâce qui sont établis à jamais.