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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 14". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/leviticus-14.html.
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 14". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-57
Purification du lépreux guéri
[14:3] Quant à la purification, le lépreux est considéré dâabord hors du camp, nâen faisant point partie. Si lâaction de son mal était arrêtée au dedans de lui, il était guéri, mais nâétait pas encore purifié. Ce type suppose donc que la chair, au lieu dâagir et de caractériser lâétat de lâhomme, est jugée et arrêtée dans son activité. Ce qui doit être rétabli est la jouissance dâune relation reconnue avec Dieu.
Ch. 14 v. 1-9 â Première partie : Purification hors du camp
Ch. 14 v. 4-7 â Les deux oiseaux, Christ introduisant dans une relation avec Dieu
La première partie de la purification se rapporte donc à lâintroduction du purifié dans la jouissance dâune relation reconnue avec Dieu. [14:4] Elle est relative à la position hors du camp et comprend les deux oiseaux qui représentent Christ mort et ressuscité. [14:7] Christ étant mort et ressuscité, lâhomme aspergé de son sang est en état, pour ce qui concerne ses relations avec Dieu et les droits de Celui-ci, [14:8] dâentrer dans le camp de son peuple; alors il a part à lâefficace des moyens dont on peut user dans le camp, à ce qui se trouve au dedans, afin de se présenter comme accepté devant le tabernacle de Dieu. [14:4] Il fallait prendre deux oiseaux; [14:5] il fallait que lâun dâeux fût tué par quelquâun sur lâordre du sacrificateur; car, bien que le souverain sacrificateur représentât Israël au grand jour des propitiations, lâoffice propre du sacrificateur ne commençait jamais quâau moment où il fallait offrir le sang, ou en faire aspersion. [14:6] Cependant les deux oiseaux sont identifiés lâun avec lâautre, de sorte quâon nâentend plus parler de celui qui était égorgé, bien que, dans lâÅuvre de la purification, lâefficace du sang soit tout. Le second passereau était trempé dans le sang du premier.
Efficace de lâÅuvre de Christ pour le pécheur
Ainsi, Christ mort ne se retrouve plus; [14:7] mais, ressuscité, il fait aspersion de son sang, comme sacrificateur, sur le pécheur impur. [14:5] Le vase dâargile, plein dâeau vive, nous présente lâaction du Saint Esprit, selon lâefficace toute-puissante duquel lâÅuvre de la mort de Jésus a été accomplie dans le Christ homme. « Par lâEsprit éternel, il sâest offert sans tache à Dieu » [(Héb. 9:14)]; « Dieu a ramené dâentre les morts le grand berger des brebis, en vertu du sang de lâalliance éternelle » [(Héb. 13:20)]. Le pécheur était sous lâefficace de lâÅuvre de Christ.
Ch. 14 v. 8-9 â Application de la purification au pécheur
Maintenant, avant quâil puisse offrir lui-même, il y a une Åuvre à accomplir sur lui : lâapplication de la purification. [14:8] Celui qui devait être nettoyé se lavait; câest la purification par lâeau qui se retrouve toujours, aussi bien que celle par le sang, et qui sâeffectue en vertu de la mort de Christ, envisagée comme son Åuvre pour nous, car lâeau sort de son côté percé [(Jean 19:34)]. En outre, le lépreux lavait ses vêtements et rasait tout son poil, câest-à -dire quâil se débarrassait de tout ce à quoi lâimpureté aurait pu sâattacher ou qui aurait été susceptible dâen être entaché. Cela fait, il entrait dans le camp. Alors commençait lâÅuvre qui avait pour objet de le mettre en communion avec Dieu, dans sa conscience.
Différence dâavec la consécration des sacrificateurs
Lorsquâil sâagissait de consacrer ceux qui étaient reconnus quant à leurs personnes, ils étaient dâabord lavés. Câétait le cas des sacrificateurs [(Ex. 29:4)]; puis le sacrifice de Christ, présenté sous tous ses aspects, était la mesure de leur relation avec Dieu, dans tous les rapports que cette relation comporte; tandis que, par lâeffet de son efficace intérieure sur lââme, ce même sacrifice formait la base de leur communion. [14:3] Mais ici, le pécheur étant envisagé dans son péché hors du camp, il fallait commencer par rendre possibles les relations dâun pécheur avec Dieu, en en posant les bases. [14:4] Or, ces bases se trouvent dans la mort et la résurrection de Jésus, figurées, dans ce type, par les deux oiseaux. [14:8] Puis, une fois que le pécheur était lavé, Åuvre efficace de lâEsprit, ses relations avec Dieu pouvaient exister.
Ch. 14 v. 10-32 â Seconde partie : Sacrifices dans le camp
Nécessité de réaliser toute lâÅuvre de Christ et son efficace parfaite
Après cela, il sâagit, pour la conscience, de réaliser toute lâefficace de lâÅuvre de Christ. Il ne suffit pas, en effet, que la personne du pécheur soit acceptée; il faut, en outre, que sa conscience soit purifiée et quâil acquière une connaissance de Dieu basée sur lâappréciation morale de lâÅuvre de Christ, envisagée sous toutes ses faces, de même que sur lâÅuvre excellente de la puissance du Saint Esprit. Câest là lâobjet de la seconde partie de la purification du lépreux et de ce qui sâaccomplissait lorsquâil était rentré dans le camp.
Deux aspects de lâÅuvre de Christ : acceptation du pécheur et purification de la conscience
Il est important de bien saisir ces deux aspects de lâÅuvre de Christ; savoir, dâun côté, son efficace intrinsèque pour lâacceptation de la personne du pécheur; dâun autre côté, la purification de la conscience, indispensable pour avoir communion avec Dieu selon la valeur et la perfection de lâÅuvre de Christ manifestée à la conscience comme moyen de sâapprocher de Dieu, et condition morale de cette proximité avec Lui.
Différents actes pour rétablir la relation complète avec Dieu
Ch. 14 v. 12-13 â Offrande pour le délit, pour purifier la conscience par la valeur du sang
Purification morale, par la douleur ressentie quant au prix payé pour lâobtenir
Examinons maintenant les actes en vertu desquels les relations du lépreux avec Dieu étaient rétablies. [14:12] Le premier de ces actes est lâoffrande pour le délit. Il faut dâabord que la conscience soit purifiée par le sang de Christ de tout ce dont elle est chargée, et que lâhomme soit consacré à Dieu selon lâintelligence de toute la valeur de ce sang, dont il fait lâapplication à tous ses actes, à toute sa marche, comme à toutes ses pensées, et sur le principe de lâobéissance. Câest la purification morale de lâhomme tout entier, selon le principe dâune obéissance intelligente; câest une justification agissant sur la conscience, et non pas seulement une règle extérieure pour un homme affranchi du péché; câest la puissance, câest la lumière qui sâintroduisent dans le cÅur; câest une Åuvre morale, divine quant à sa source, et en même temps, comme résultat, un état dââme dont lâhomme en qui cette Åuvre sâaccomplit, ressent lâinfluence dans la connaissance du bien et du mal, dont le sang de Christ est la parfaite mesure devant Dieu. Sâil ne sâagissait que dâune règle à accepter, lâhomme y consentirait volontiers; mais comme il est pécheur, quâil a manqué, il est nécessaire que la conscience intervienne en prenant une connaissance humiliante du péché, et que, pour être purifiée par la précieuse efficace du sang de Christ, elle passe par la douleur que donne le sentiment de tout ce qui est contraire à la perfection de ce sang et qui a exigé quâil fût répandu.
La purification commence par la conscience qui juge lâhomme intérieur
Câest ainsi que lâhomme est consacré; le cÅur est purifié tout premièrement dans la conscience. Les choses auxquelles il sâest laissé aller, sont en quelque sorte transportées devant ce tribunal intérieur, et il en prend une douloureuse connaissance, selon la valeur du sang précieux de lâAgneau de Dieu, lequel, sans tache et parfait en obéissance, a dû souffrir lâagonie causée par le péché dont, misérables que nous sommes, nous avons besoin dâêtre purifiés.
Nécessité de recommencer cette purification dès que la nature propre se manifeste
Plus tard, le cÅur fait des progrès dans la puissance de sa communion, par la connaissance des objets les plus précieux pour la foi. Toutefois, même alors, il arrive de temps en temps que cette Åuvre sâopère de nouveau dans la conscience. Cela a lieu lorsquâil reste encore dans notre nature quelque chose dâinsoumis, qui nâa pas été amené captif à lâobéissance de Christ [(2 Cor. 10:5)].
Ch. 14 v. 14-19 â Consécration par le sang et lâhuile, et jugement du péché par Christ
[14:14] On mettait le sang sur lâoreille droite de celui qui venait dâêtre nettoyé de la lèpre, sur sa main droite et sur son pied droit, pour indiquer que ses pensées, de même que sa conduite et sa marche, étaient purifiées sur le principe de lâobéissance, et cela, selon la valeur et la sainteté du sang de Christ, de la mort absolue au péché, du dévouement absolu pour Dieu. Rien de ce qui était jugé par le sang ne devait entrer désormais dans la pensée ou se rencontrer dans la vie et dans le caractère de celui qui était purifié. [14:16] Par dessus, on faisait aspersion de lâhuile (signe de lâinfluence sanctifiante du Saint Esprit donné), non pour laver (ceci était figuré par lâeau : lâapplication de la Parole par le Saint Esprit), [14:17] mais pour consacrer à Dieu, en connaissance et en puissance, les mouvements et les affections du cÅur. Lâhomme tout entier était ainsi consacré à Dieu, selon lâintelligence et le dévouement pour Dieu que le Saint Esprit communique. [14:18] Après cela, lâhuile était versée sur sa tête, toute sa personne étant ainsi consacrée à lâÃternel. LâÅuvre était donc complètement achevée sur celui qui devait être purifié. [14:19] Après cela on offrait le sacrifice pour le péché, qui avait ici pour objet dâexprimer, non seulement que le sang de Christ purifie la conscience dans le sens pratique, pour ses fautes présentes, mais encore que le péché doit être jugé dans toute sa grandeur devant Dieu, car Christ a non seulement porté nos péchés [(1 Pier. 2:24)], mais a été fait péché pour nous [(2 Cor. 5:21)]. Ayant porté nos péchés, il agit sur nos consciences à lâégard de ces péchés; mais dans son sacrifice, il nous fait voir aussi le péché tel quâil est en lui-même.
Ch. 14 v. 20 â Lâholocauste et lâoffrande de gâteau
Lâholocauste, dévouement entier de Christ pour Dieu jusquâà la mort
[14:20] Enfin, lâholocauste et le gâteau étaient offerts. Le pécheur purifié saisissait dans lâholocauste la perfection de la mort de Christ, considérée comme dévouement de lui-même à Dieu jusquâà la mort, pour satisfaire à tous les droits de sa majesté, et comme Åuvre infiniment parfaite en elle-même; car Jésus a pu dire : « à cause de ceci le Père mâaime, câest que moi je laisse ma vie, afin que je la reprenne » [(Jean 10:17)]. Ce nâétait point comme portant les péchés, que Christ était représenté dans lâholocauste, mais au point de vue de son dévouement et de sa gloire dans la position que le péché nous avait faite et, par conséquent, lui avait faite à lui-même, en grâce pour nous, si Dieu devait être pleinement glorifié en lui.
Lâoffrande de gâteau, perfection de la vie de Christ rempli de lâEsprit
Dans le gâteau lâon trouvait en outre toute la perfection de la grâce de Christ dans sa vie, â lâhumanité pure, sans doute, mais lâhumanité pétrie dans lâhuile, ayant en elle, dans sa nature, toute la force, le goût, et la saveur du Saint Esprit; car câest sous cet aspect que lâhumanité nous est présentée ici, non pas ointe dâhuile, câest-à -dire du Saint Esprit comme puissance, mais pétrie dans lâhuile, dans sa substance.
[14:20] Après cela lâhomme qui avait été souillé était pur.
Restauration et réconciliation avec Dieu de lââme
Réconciliation par toute lâÅuvre de Christ appliquée à lââme
Mais combien est importante la réalité de la réconciliation dâune âme avec Dieu, si cette réconciliation doit se rattacher à toutes les faces de lâÅuvre de Christ et de leur application à cette âme, selon ces types; or, certainement, la réconciliation nâa pas lieu sans cela ! Hélas ! nos cÅurs légers passent peut-être facilement là -dessus ! Dâun autre côté, la main de Dieu opère des choses merveilleuses avec la douce facilité que donnent la puissance et la grâce parfaites. Cependant, on voit quelquefois dans les âmes (selon la sagesse de Dieu), les peines et les souffrances accompagner cette Åuvre de réconciliation, lorsque la conscience prend connaissance, en vue de la réalité des choses devant Dieu, et par Christ, de lâétat du cÅur, pécheur par nature et éloigné de Dieu.
Restauration nécessaire de lââme pour rétablir la communion avec Dieu
Telle est la restauration de lââme de la part de Dieu. Tout y est lâopération de la puissance divine, non seulement en ce qui concerne lâÅuvre et la résurrection de Christ, mais aussi quant à lââme elle-même, car le cas supposé dans ce type est celui dâun homme déjà vitalement purifié. Le (*). Alors lâEsprit de Dieu repasse lâÅuvre de Christ, pour établir cette communion, et développe lâapplication à lââme elle-même de cette Åuvre, ainsi que les rapports de cette dernière avec lâÅuvre et la présence de lâEsprit, soit pour la purification du pécheur, soit pour la consécration de lâhomme à Dieu. Que notre Dieu nous rende attentifs à ce point ! Heureux sommes-nous que cette Åuvre soit son Åuvre, bien quâelle se fasse en nous aussi bien que pour nous !
lâestimait déjà net; mais le lépreux nâétait pas, lui-même, restauré dans sa conscience pour être en communion avec Dieu(*) Cette différence est importante. Elle montre comment lâactivité du péché peut être arrêtée, comment les désirs et la volonté, et, dans un certain sens, les affections, peuvent être réglés sans que la conscience le soit encore, puisque la communion nâest pas encore rétablie, ni les affections et la précieuse confiance fondée sur cette communion.
Ch. 14 v. 33-53 â La lèpre dans la maison
[14:34] Considérons encore la lèpre dans la maison.
Souillure dans une assemblée et purification du témoignage extérieur
Dans le cas du lépreux, toutes les cérémonies prescrites pour sa purification étaient en rapport avec le tabernacle. On était encore au désert; il était donc question de la marche du croyant dans le monde. [14:34] Mais ici, lâon est supposé se trouver dans le pays de la promesse. Ce type suggère lâidée de la purification non dâune personne, mais dâune assemblée. [14:40-41] La souillure paraît-elle dans la maison, on en arrache les pierres et lâenduit; le témoignage extérieur est tout changé, et les individus qui ont corrompu ce témoignage sont ôtés et rejetés parmi les impurs. [14:48] Si après cela le mal ne se manifeste plus, tout est guéri et la maison subsiste; [14:45] sinon, la maison est détruite en entier, car le mal est dans lâassemblée elle-même comme un tout, et il est manifeste, comme dans le cas de lâhomme lépreux. [14:48] Mais sâil ne sâétend plus, une fois que la pierre est arrachée, il devient évident que sa source était réellement dans cette pierre là ; [14:42] et il suffit alors, pour purifier la maison, dâôter cette pierre et de placer un nouvel enduit, réformant la marche extérieure tout entière. La purification consistait en ce que lâassemblée ôtait les méchants [(1 Cor. 5:13)] qui corrompaient son témoignage public, manifestation extérieure de son état. Il ne sâagissait pas, dans ce cas, de restaurer la conscience : la purification de lâassemblée repose sur lâefficace primitive de lâÅuvre de Christ, qui la rend agréable à Dieu.
Adresse de Paul dans ses épîtres, et miséricorde pour lâindividu
Lâapôtre Paul, dans ses épîtres adressées à des assemblées, dit : Grâce et paix ! Lorsquâil écrit à des individus, il ajoute : Miséricorde. Lâépître à Philémon paraît faire exception [(Philém. 3)]; mais câest quâavec Philémon lâAssemblée était comprise.
Contraste entre la maison dans le pays et lâindividu et son vêtement au désert
Quand les vêtements sont entachés de lèpre, il est question, non pas de purifier la personne, mais de la dégager des circonstances qui la souillent. [14:34] La maison souillée de lèpre est présentée comme un cas à part, relatif au séjour dans le pays de promesse, et non à la marche dans le désert. Dans lâapplication, la même distinction se reproduit, je nâen doute pas. Lâassemblée est dans le pays de promesse; lâindividu marche dans le désert, mais il peut sây trouver des pierres qui corrompent la maison.