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Bible Commentaries
Lévitique 14

Commentaire biblique avancéCommentaire biblique avancé

versets 1-57

Purification du lépreux guéri

[14:3] Quant Ă  la purification, le lĂ©preux est considĂ©rĂ© d’abord hors du camp, n’en faisant point partie. Si l’action de son mal Ă©tait arrĂȘtĂ©e au dedans de lui, il Ă©tait guĂ©ri, mais n’était pas encore purifiĂ©. Ce type suppose donc que la chair, au lieu d’agir et de caractĂ©riser l’état de l’homme, est jugĂ©e et arrĂȘtĂ©e dans son activitĂ©. Ce qui doit ĂȘtre rĂ©tabli est la jouissance d’une relation reconnue avec Dieu.

Ch. 14 v. 1-9 — Premiùre partie : Purification hors du camp

Ch. 14 v. 4-7 — Les deux oiseaux, Christ introduisant dans une relation avec Dieu

La premiĂšre partie de la purification se rapporte donc Ă  l’introduction du purifiĂ© dans la jouissance d’une relation reconnue avec Dieu. [14:4] Elle est relative Ă  la position hors du camp et comprend les deux oiseaux qui reprĂ©sentent Christ mort et ressuscitĂ©. [14:7] Christ Ă©tant mort et ressuscitĂ©, l’homme aspergĂ© de son sang est en Ă©tat, pour ce qui concerne ses relations avec Dieu et les droits de Celui-ci, [14:8] d’entrer dans le camp de son peuple; alors il a part Ă  l’efficace des moyens dont on peut user dans le camp, Ă  ce qui se trouve au dedans, afin de se prĂ©senter comme acceptĂ© devant le tabernacle de Dieu. [14:4] Il fallait prendre deux oiseaux; [14:5] il fallait que l’un d’eux fĂ»t tuĂ© par quelqu’un sur l’ordre du sacrificateur; car, bien que le souverain sacrificateur reprĂ©sentĂąt IsraĂ«l au grand jour des propitiations, l’office propre du sacrificateur ne commençait jamais qu’au moment oĂč il fallait offrir le sang, ou en faire aspersion. [14:6] Cependant les deux oiseaux sont identifiĂ©s l’un avec l’autre, de sorte qu’on n’entend plus parler de celui qui Ă©tait Ă©gorgĂ©, bien que, dans l’Ɠuvre de la purification, l’efficace du sang soit tout. Le second passereau Ă©tait trempĂ© dans le sang du premier.

Efficace de l’Ɠuvre de Christ pour le pĂ©cheur

Ainsi, Christ mort ne se retrouve plus; [14:7] mais, ressuscitĂ©, il fait aspersion de son sang, comme sacrificateur, sur le pĂ©cheur impur. [14:5] Le vase d’argile, plein d’eau vive, nous prĂ©sente l’action du Saint Esprit, selon l’efficace toute-puissante duquel l’Ɠuvre de la mort de JĂ©sus a Ă©tĂ© accomplie dans le Christ homme. « Par l’Esprit Ă©ternel, il s’est offert sans tache Ă  Dieu » [(HĂ©b. 9:14)]; « Dieu a ramenĂ© d’entre les morts le grand berger des brebis, en vertu du sang de l’alliance Ă©ternelle » [(HĂ©b. 13:20)]. Le pĂ©cheur Ă©tait sous l’efficace de l’Ɠuvre de Christ.

Ch. 14 v. 8-9 — Application de la purification au pĂ©cheur

Maintenant, avant qu’il puisse offrir lui-mĂȘme, il y a une Ɠuvre Ă  accomplir sur lui : l’application de la purification. [14:8] Celui qui devait ĂȘtre nettoyĂ© se lavait; c’est la purification par l’eau qui se retrouve toujours, aussi bien que celle par le sang, et qui s’effectue en vertu de la mort de Christ, envisagĂ©e comme son Ɠuvre pour nous, car l’eau sort de son cĂŽtĂ© percĂ© [(Jean 19:34)]. En outre, le lĂ©preux lavait ses vĂȘtements et rasait tout son poil, c’est-Ă -dire qu’il se dĂ©barrassait de tout ce Ă  quoi l’impuretĂ© aurait pu s’attacher ou qui aurait Ă©tĂ© susceptible d’en ĂȘtre entachĂ©. Cela fait, il entrait dans le camp. Alors commençait l’Ɠuvre qui avait pour objet de le mettre en communion avec Dieu, dans sa conscience.

DiffĂ©rence d’avec la consĂ©cration des sacrificateurs

Lorsqu’il s’agissait de consacrer ceux qui Ă©taient reconnus quant Ă  leurs personnes, ils Ă©taient d’abord lavĂ©s. C’était le cas des sacrificateurs [(Ex. 29:4)]; puis le sacrifice de Christ, prĂ©sentĂ© sous tous ses aspects, Ă©tait la mesure de leur relation avec Dieu, dans tous les rapports que cette relation comporte; tandis que, par l’effet de son efficace intĂ©rieure sur l’ñme, ce mĂȘme sacrifice formait la base de leur communion. [14:3] Mais ici, le pĂ©cheur Ă©tant envisagĂ© dans son pĂ©chĂ© hors du camp, il fallait commencer par rendre possibles les relations d’un pĂ©cheur avec Dieu, en en posant les bases. [14:4] Or, ces bases se trouvent dans la mort et la rĂ©surrection de JĂ©sus, figurĂ©es, dans ce type, par les deux oiseaux. [14:8] Puis, une fois que le pĂ©cheur Ă©tait lavĂ©, Ɠuvre efficace de l’Esprit, ses relations avec Dieu pouvaient exister.

Ch. 14 v. 10-32 — Seconde partie : Sacrifices dans le camp

NĂ©cessitĂ© de rĂ©aliser toute l’Ɠuvre de Christ et son efficace parfaite

AprĂšs cela, il s’agit, pour la conscience, de rĂ©aliser toute l’efficace de l’Ɠuvre de Christ. Il ne suffit pas, en effet, que la personne du pĂ©cheur soit acceptĂ©e; il faut, en outre, que sa conscience soit purifiĂ©e et qu’il acquiĂšre une connaissance de Dieu basĂ©e sur l’apprĂ©ciation morale de l’Ɠuvre de Christ, envisagĂ©e sous toutes ses faces, de mĂȘme que sur l’Ɠuvre excellente de la puissance du Saint Esprit. C’est lĂ  l’objet de la seconde partie de la purification du lĂ©preux et de ce qui s’accomplissait lorsqu’il Ă©tait rentrĂ© dans le camp.

Deux aspects de l’Ɠuvre de Christ : acceptation du pĂ©cheur et purification de la conscience

Il est important de bien saisir ces deux aspects de l’Ɠuvre de Christ; savoir, d’un cĂŽtĂ©, son efficace intrinsĂšque pour l’acceptation de la personne du pĂ©cheur; d’un autre cĂŽtĂ©, la purification de la conscience, indispensable pour avoir communion avec Dieu selon la valeur et la perfection de l’Ɠuvre de Christ manifestĂ©e Ă  la conscience comme moyen de s’approcher de Dieu, et condition morale de cette proximitĂ© avec Lui.

Différents actes pour rétablir la relation complÚte avec Dieu

Ch. 14 v. 12-13 — Offrande pour le dĂ©lit, pour purifier la conscience par la valeur du sang

Purification morale, par la douleur ressentie quant au prix payĂ© pour l’obtenir

Examinons maintenant les actes en vertu desquels les relations du lĂ©preux avec Dieu Ă©taient rĂ©tablies. [14:12] Le premier de ces actes est l’offrande pour le dĂ©lit. Il faut d’abord que la conscience soit purifiĂ©e par le sang de Christ de tout ce dont elle est chargĂ©e, et que l’homme soit consacrĂ© Ă  Dieu selon l’intelligence de toute la valeur de ce sang, dont il fait l’application Ă  tous ses actes, Ă  toute sa marche, comme Ă  toutes ses pensĂ©es, et sur le principe de l’obĂ©issance. C’est la purification morale de l’homme tout entier, selon le principe d’une obĂ©issance intelligente; c’est une justification agissant sur la conscience, et non pas seulement une rĂšgle extĂ©rieure pour un homme affranchi du pĂ©chĂ©; c’est la puissance, c’est la lumiĂšre qui s’introduisent dans le cƓur; c’est une Ɠuvre morale, divine quant Ă  sa source, et en mĂȘme temps, comme rĂ©sultat, un Ă©tat d’ñme dont l’homme en qui cette Ɠuvre s’accomplit, ressent l’influence dans la connaissance du bien et du mal, dont le sang de Christ est la parfaite mesure devant Dieu. S’il ne s’agissait que d’une rĂšgle Ă  accepter, l’homme y consentirait volontiers; mais comme il est pĂ©cheur, qu’il a manquĂ©, il est nĂ©cessaire que la conscience intervienne en prenant une connaissance humiliante du pĂ©chĂ©, et que, pour ĂȘtre purifiĂ©e par la prĂ©cieuse efficace du sang de Christ, elle passe par la douleur que donne le sentiment de tout ce qui est contraire Ă  la perfection de ce sang et qui a exigĂ© qu’il fĂ»t rĂ©pandu.

La purification commence par la conscience qui juge l’homme intĂ©rieur

C’est ainsi que l’homme est consacrĂ©; le cƓur est purifiĂ© tout premiĂšrement dans la conscience. Les choses auxquelles il s’est laissĂ© aller, sont en quelque sorte transportĂ©es devant ce tribunal intĂ©rieur, et il en prend une douloureuse connaissance, selon la valeur du sang prĂ©cieux de l’Agneau de Dieu, lequel, sans tache et parfait en obĂ©issance, a dĂ» souffrir l’agonie causĂ©e par le pĂ©chĂ© dont, misĂ©rables que nous sommes, nous avons besoin d’ĂȘtre purifiĂ©s.

Nécessité de recommencer cette purification dÚs que la nature propre se manifeste

Plus tard, le cƓur fait des progrĂšs dans la puissance de sa communion, par la connaissance des objets les plus prĂ©cieux pour la foi. Toutefois, mĂȘme alors, il arrive de temps en temps que cette Ɠuvre s’opĂšre de nouveau dans la conscience. Cela a lieu lorsqu’il reste encore dans notre nature quelque chose d’insoumis, qui n’a pas Ă©tĂ© amenĂ© captif Ă  l’obĂ©issance de Christ [(2 Cor. 10:5)].

Ch. 14 v. 14-19 — ConsĂ©cration par le sang et l’huile, et jugement du pĂ©chĂ© par Christ

[14:14] On mettait le sang sur l’oreille droite de celui qui venait d’ĂȘtre nettoyĂ© de la lĂšpre, sur sa main droite et sur son pied droit, pour indiquer que ses pensĂ©es, de mĂȘme que sa conduite et sa marche, Ă©taient purifiĂ©es sur le principe de l’obĂ©issance, et cela, selon la valeur et la saintetĂ© du sang de Christ, de la mort absolue au pĂ©chĂ©, du dĂ©vouement absolu pour Dieu. Rien de ce qui Ă©tait jugĂ© par le sang ne devait entrer dĂ©sormais dans la pensĂ©e ou se rencontrer dans la vie et dans le caractĂšre de celui qui Ă©tait purifiĂ©. [14:16] Par dessus, on faisait aspersion de l’huile (signe de l’influence sanctifiante du Saint Esprit donnĂ©), non pour laver (ceci Ă©tait figurĂ© par l’eau : l’application de la Parole par le Saint Esprit), [14:17] mais pour consacrer Ă  Dieu, en connaissance et en puissance, les mouvements et les affections du cƓur. L’homme tout entier Ă©tait ainsi consacrĂ© Ă  Dieu, selon l’intelligence et le dĂ©vouement pour Dieu que le Saint Esprit communique. [14:18] AprĂšs cela, l’huile Ă©tait versĂ©e sur sa tĂȘte, toute sa personne Ă©tant ainsi consacrĂ©e Ă  l’Éternel. L’Ɠuvre Ă©tait donc complĂštement achevĂ©e sur celui qui devait ĂȘtre purifiĂ©. [14:19] AprĂšs cela on offrait le sacrifice pour le pĂ©chĂ©, qui avait ici pour objet d’exprimer, non seulement que le sang de Christ purifie la conscience dans le sens pratique, pour ses fautes prĂ©sentes, mais encore que le pĂ©chĂ© doit ĂȘtre jugĂ© dans toute sa grandeur devant Dieu, car Christ a non seulement portĂ© nos pĂ©chĂ©s [(1 Pier. 2:24)], mais a Ă©tĂ© fait pĂ©chĂ© pour nous [(2 Cor. 5:21)]. Ayant portĂ© nos pĂ©chĂ©s, il agit sur nos consciences Ă  l’égard de ces pĂ©chĂ©s; mais dans son sacrifice, il nous fait voir aussi le pĂ©chĂ© tel qu’il est en lui-mĂȘme.

Ch. 14 v. 20 — L’holocauste et l’offrande de gñteau

L’holocauste, dĂ©vouement entier de Christ pour Dieu jusqu’à la mort

[14:20] Enfin, l’holocauste et le gĂąteau Ă©taient offerts. Le pĂ©cheur purifiĂ© saisissait dans l’holocauste la perfection de la mort de Christ, considĂ©rĂ©e comme dĂ©vouement de lui-mĂȘme Ă  Dieu jusqu’à la mort, pour satisfaire Ă  tous les droits de sa majestĂ©, et comme Ɠuvre infiniment parfaite en elle-mĂȘme; car JĂ©sus a pu dire : « À cause de ceci le PĂšre m’aime, c’est que moi je laisse ma vie, afin que je la reprenne » [(Jean 10:17)]. Ce n’était point comme portant les pĂ©chĂ©s, que Christ Ă©tait reprĂ©sentĂ© dans l’holocauste, mais au point de vue de son dĂ©vouement et de sa gloire dans la position que le pĂ©chĂ© nous avait faite et, par consĂ©quent, lui avait faite Ă  lui-mĂȘme, en grĂące pour nous, si Dieu devait ĂȘtre pleinement glorifiĂ© en lui.

L’offrande de gñteau, perfection de la vie de Christ rempli de l’Esprit

Dans le gĂąteau l’on trouvait en outre toute la perfection de la grĂące de Christ dans sa vie, — l’humanitĂ© pure, sans doute, mais l’humanitĂ© pĂ©trie dans l’huile, ayant en elle, dans sa nature, toute la force, le goĂ»t, et la saveur du Saint Esprit; car c’est sous cet aspect que l’humanitĂ© nous est prĂ©sentĂ©e ici, non pas ointe d’huile, c’est-Ă -dire du Saint Esprit comme puissance, mais pĂ©trie dans l’huile, dans sa substance.

[14:20] AprĂšs cela l’homme qui avait Ă©tĂ© souillĂ© Ă©tait pur.

Restauration et rĂ©conciliation avec Dieu de l’ñme

RĂ©conciliation par toute l’Ɠuvre de Christ appliquĂ©e Ă  l’ñme

Mais combien est importante la rĂ©alitĂ© de la rĂ©conciliation d’une Ăąme avec Dieu, si cette rĂ©conciliation doit se rattacher Ă  toutes les faces de l’Ɠuvre de Christ et de leur application Ă  cette Ăąme, selon ces types; or, certainement, la rĂ©conciliation n’a pas lieu sans cela ! HĂ©las ! nos cƓurs lĂ©gers passent peut-ĂȘtre facilement lĂ -dessus ! D’un autre cĂŽtĂ©, la main de Dieu opĂšre des choses merveilleuses avec la douce facilitĂ© que donnent la puissance et la grĂące parfaites. Cependant, on voit quelquefois dans les Ăąmes (selon la sagesse de Dieu), les peines et les souffrances accompagner cette Ɠuvre de rĂ©conciliation, lorsque la conscience prend connaissance, en vue de la rĂ©alitĂ© des choses devant Dieu, et par Christ, de l’état du cƓur, pĂ©cheur par nature et Ă©loignĂ© de Dieu.

Restauration nĂ©cessaire de l’ñme pour rĂ©tablir la communion avec Dieu

Telle est la restauration de l’ñme de la part de Dieu. Tout y est l’opĂ©ration de la puissance divine, non seulement en ce qui concerne l’Ɠuvre et la rĂ©surrection de Christ, mais aussi quant Ă  l’ñme elle-mĂȘme, car le cas supposĂ© dans ce type est celui d’un homme dĂ©jĂ  vitalement purifiĂ©. Le sacrificateur l’estimait dĂ©jĂ  net; mais le lĂ©preux n’était pas, lui-mĂȘme, restaurĂ© dans sa conscience pour ĂȘtre en communion avec Dieu (*). Alors l’Esprit de Dieu repasse l’Ɠuvre de Christ, pour Ă©tablir cette communion, et dĂ©veloppe l’application Ă  l’ñme elle-mĂȘme de cette Ɠuvre, ainsi que les rapports de cette derniĂšre avec l’Ɠuvre et la prĂ©sence de l’Esprit, soit pour la purification du pĂ©cheur, soit pour la consĂ©cration de l’homme Ă  Dieu. Que notre Dieu nous rende attentifs Ă  ce point ! Heureux sommes-nous que cette Ɠuvre soit son Ɠuvre, bien qu’elle se fasse en nous aussi bien que pour nous !

(*) Cette diffĂ©rence est importante. Elle montre comment l’activitĂ© du pĂ©chĂ© peut ĂȘtre arrĂȘtĂ©e, comment les dĂ©sirs et la volontĂ©, et, dans un certain sens, les affections, peuvent ĂȘtre rĂ©glĂ©s sans que la conscience le soit encore, puisque la communion n’est pas encore rĂ©tablie, ni les affections et la prĂ©cieuse confiance fondĂ©e sur cette communion.

Ch. 14 v. 33-53 — La lùpre dans la maison

[14:34] Considérons encore la lÚpre dans la maison.

Souillure dans une assemblée et purification du témoignage extérieur

Dans le cas du lĂ©preux, toutes les cĂ©rĂ©monies prescrites pour sa purification Ă©taient en rapport avec le tabernacle. On Ă©tait encore au dĂ©sert; il Ă©tait donc question de la marche du croyant dans le monde. [14:34] Mais ici, l’on est supposĂ© se trouver dans le pays de la promesse. Ce type suggĂšre l’idĂ©e de la purification non d’une personne, mais d’une assemblĂ©e. [14:40-41] La souillure paraĂźt-elle dans la maison, on en arrache les pierres et l’enduit; le tĂ©moignage extĂ©rieur est tout changĂ©, et les individus qui ont corrompu ce tĂ©moignage sont ĂŽtĂ©s et rejetĂ©s parmi les impurs. [14:48] Si aprĂšs cela le mal ne se manifeste plus, tout est guĂ©ri et la maison subsiste; [14:45] sinon, la maison est dĂ©truite en entier, car le mal est dans l’assemblĂ©e elle-mĂȘme comme un tout, et il est manifeste, comme dans le cas de l’homme lĂ©preux. [14:48] Mais s’il ne s’étend plus, une fois que la pierre est arrachĂ©e, il devient Ă©vident que sa source Ă©tait rĂ©ellement dans cette pierre lĂ ; [14:42] et il suffit alors, pour purifier la maison, d’îter cette pierre et de placer un nouvel enduit, rĂ©formant la marche extĂ©rieure tout entiĂšre. La purification consistait en ce que l’assemblĂ©e ĂŽtait les mĂ©chants [(1 Cor. 5:13)] qui corrompaient son tĂ©moignage public, manifestation extĂ©rieure de son Ă©tat. Il ne s’agissait pas, dans ce cas, de restaurer la conscience : la purification de l’assemblĂ©e repose sur l’efficace primitive de l’Ɠuvre de Christ, qui la rend agrĂ©able Ă  Dieu.

Adresse de Paul dans ses Ă©pĂźtres, et misĂ©ricorde pour l’individu

L’apĂŽtre Paul, dans ses Ă©pĂźtres adressĂ©es Ă  des assemblĂ©es, dit : GrĂące et paix ! Lorsqu’il Ă©crit Ă  des individus, il ajoute : MisĂ©ricorde. L’épĂźtre Ă  PhilĂ©mon paraĂźt faire exception [(PhilĂ©m. 3)]; mais c’est qu’avec PhilĂ©mon l’AssemblĂ©e Ă©tait comprise.

Contraste entre la maison dans le pays et l’individu et son vĂȘtement au dĂ©sert

Quand les vĂȘtements sont entachĂ©s de lĂšpre, il est question, non pas de purifier la personne, mais de la dĂ©gager des circonstances qui la souillent. [14:34] La maison souillĂ©e de lĂšpre est prĂ©sentĂ©e comme un cas Ă  part, relatif au sĂ©jour dans le pays de promesse, et non Ă  la marche dans le dĂ©sert. Dans l’application, la mĂȘme distinction se reproduit, je n’en doute pas. L’assemblĂ©e est dans le pays de promesse; l’individu marche dans le dĂ©sert, mais il peut s’y trouver des pierres qui corrompent la maison.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 14". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/leviticus-14.html.
 
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