Lectionary Calendar
Saturday, December 20th, 2025
the Third Week of Advent
the Third Week of Advent
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 14". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/leviticus-14.html.
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 14". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-57
Purification du lépreux guéri
[14:3] Quant Ă la purification, le lĂ©preux est considĂ©rĂ© dâabord hors du camp, nâen faisant point partie. Si lâaction de son mal Ă©tait arrĂȘtĂ©e au dedans de lui, il Ă©tait guĂ©ri, mais nâĂ©tait pas encore purifiĂ©. Ce type suppose donc que la chair, au lieu dâagir et de caractĂ©riser lâĂ©tat de lâhomme, est jugĂ©e et arrĂȘtĂ©e dans son activitĂ©. Ce qui doit ĂȘtre rĂ©tabli est la jouissance dâune relation reconnue avec Dieu.
Ch. 14 v. 1-9 â PremiĂšre partie : Purification hors du camp
Ch. 14 v. 4-7 â Les deux oiseaux, Christ introduisant dans une relation avec Dieu
La premiĂšre partie de la purification se rapporte donc Ă lâintroduction du purifiĂ© dans la jouissance dâune relation reconnue avec Dieu. [14:4] Elle est relative Ă la position hors du camp et comprend les deux oiseaux qui reprĂ©sentent Christ mort et ressuscitĂ©. [14:7] Christ Ă©tant mort et ressuscitĂ©, lâhomme aspergĂ© de son sang est en Ă©tat, pour ce qui concerne ses relations avec Dieu et les droits de Celui-ci, [14:8] dâentrer dans le camp de son peuple; alors il a part Ă lâefficace des moyens dont on peut user dans le camp, Ă ce qui se trouve au dedans, afin de se prĂ©senter comme acceptĂ© devant le tabernacle de Dieu. [14:4] Il fallait prendre deux oiseaux; [14:5] il fallait que lâun dâeux fĂ»t tuĂ© par quelquâun sur lâordre du sacrificateur; car, bien que le souverain sacrificateur reprĂ©sentĂąt IsraĂ«l au grand jour des propitiations, lâoffice propre du sacrificateur ne commençait jamais quâau moment oĂč il fallait offrir le sang, ou en faire aspersion. [14:6] Cependant les deux oiseaux sont identifiĂ©s lâun avec lâautre, de sorte quâon nâentend plus parler de celui qui Ă©tait Ă©gorgĂ©, bien que, dans lâĆuvre de la purification, lâefficace du sang soit tout. Le second passereau Ă©tait trempĂ© dans le sang du premier.
Efficace de lâĆuvre de Christ pour le pĂ©cheur
Ainsi, Christ mort ne se retrouve plus; [14:7] mais, ressuscitĂ©, il fait aspersion de son sang, comme sacrificateur, sur le pĂ©cheur impur. [14:5] Le vase dâargile, plein dâeau vive, nous prĂ©sente lâaction du Saint Esprit, selon lâefficace toute-puissante duquel lâĆuvre de la mort de JĂ©sus a Ă©tĂ© accomplie dans le Christ homme. « Par lâEsprit Ă©ternel, il sâest offert sans tache Ă Dieu » [(HĂ©b. 9:14)]; « Dieu a ramenĂ© dâentre les morts le grand berger des brebis, en vertu du sang de lâalliance Ă©ternelle » [(HĂ©b. 13:20)]. Le pĂ©cheur Ă©tait sous lâefficace de lâĆuvre de Christ.
Ch. 14 v. 8-9 â Application de la purification au pĂ©cheur
Maintenant, avant quâil puisse offrir lui-mĂȘme, il y a une Ćuvre Ă accomplir sur lui : lâapplication de la purification. [14:8] Celui qui devait ĂȘtre nettoyĂ© se lavait; câest la purification par lâeau qui se retrouve toujours, aussi bien que celle par le sang, et qui sâeffectue en vertu de la mort de Christ, envisagĂ©e comme son Ćuvre pour nous, car lâeau sort de son cĂŽtĂ© percĂ© [(Jean 19:34)]. En outre, le lĂ©preux lavait ses vĂȘtements et rasait tout son poil, câest-Ă -dire quâil se dĂ©barrassait de tout ce Ă quoi lâimpuretĂ© aurait pu sâattacher ou qui aurait Ă©tĂ© susceptible dâen ĂȘtre entachĂ©. Cela fait, il entrait dans le camp. Alors commençait lâĆuvre qui avait pour objet de le mettre en communion avec Dieu, dans sa conscience.
DiffĂ©rence dâavec la consĂ©cration des sacrificateurs
Lorsquâil sâagissait de consacrer ceux qui Ă©taient reconnus quant Ă leurs personnes, ils Ă©taient dâabord lavĂ©s. CâĂ©tait le cas des sacrificateurs [(Ex. 29:4)]; puis le sacrifice de Christ, prĂ©sentĂ© sous tous ses aspects, Ă©tait la mesure de leur relation avec Dieu, dans tous les rapports que cette relation comporte; tandis que, par lâeffet de son efficace intĂ©rieure sur lâĂąme, ce mĂȘme sacrifice formait la base de leur communion. [14:3] Mais ici, le pĂ©cheur Ă©tant envisagĂ© dans son pĂ©chĂ© hors du camp, il fallait commencer par rendre possibles les relations dâun pĂ©cheur avec Dieu, en en posant les bases. [14:4] Or, ces bases se trouvent dans la mort et la rĂ©surrection de JĂ©sus, figurĂ©es, dans ce type, par les deux oiseaux. [14:8] Puis, une fois que le pĂ©cheur Ă©tait lavĂ©, Ćuvre efficace de lâEsprit, ses relations avec Dieu pouvaient exister.
Ch. 14 v. 10-32 â Seconde partie : Sacrifices dans le camp
NĂ©cessitĂ© de rĂ©aliser toute lâĆuvre de Christ et son efficace parfaite
AprĂšs cela, il sâagit, pour la conscience, de rĂ©aliser toute lâefficace de lâĆuvre de Christ. Il ne suffit pas, en effet, que la personne du pĂ©cheur soit acceptĂ©e; il faut, en outre, que sa conscience soit purifiĂ©e et quâil acquiĂšre une connaissance de Dieu basĂ©e sur lâapprĂ©ciation morale de lâĆuvre de Christ, envisagĂ©e sous toutes ses faces, de mĂȘme que sur lâĆuvre excellente de la puissance du Saint Esprit. Câest lĂ lâobjet de la seconde partie de la purification du lĂ©preux et de ce qui sâaccomplissait lorsquâil Ă©tait rentrĂ© dans le camp.
Deux aspects de lâĆuvre de Christ : acceptation du pĂ©cheur et purification de la conscience
Il est important de bien saisir ces deux aspects de lâĆuvre de Christ; savoir, dâun cĂŽtĂ©, son efficace intrinsĂšque pour lâacceptation de la personne du pĂ©cheur; dâun autre cĂŽtĂ©, la purification de la conscience, indispensable pour avoir communion avec Dieu selon la valeur et la perfection de lâĆuvre de Christ manifestĂ©e Ă la conscience comme moyen de sâapprocher de Dieu, et condition morale de cette proximitĂ© avec Lui.
Différents actes pour rétablir la relation complÚte avec Dieu
Ch. 14 v. 12-13 â Offrande pour le dĂ©lit, pour purifier la conscience par la valeur du sang
Purification morale, par la douleur ressentie quant au prix payĂ© pour lâobtenir
Examinons maintenant les actes en vertu desquels les relations du lĂ©preux avec Dieu Ă©taient rĂ©tablies. [14:12] Le premier de ces actes est lâoffrande pour le dĂ©lit. Il faut dâabord que la conscience soit purifiĂ©e par le sang de Christ de tout ce dont elle est chargĂ©e, et que lâhomme soit consacrĂ© Ă Dieu selon lâintelligence de toute la valeur de ce sang, dont il fait lâapplication Ă tous ses actes, Ă toute sa marche, comme Ă toutes ses pensĂ©es, et sur le principe de lâobĂ©issance. Câest la purification morale de lâhomme tout entier, selon le principe dâune obĂ©issance intelligente; câest une justification agissant sur la conscience, et non pas seulement une rĂšgle extĂ©rieure pour un homme affranchi du pĂ©chĂ©; câest la puissance, câest la lumiĂšre qui sâintroduisent dans le cĆur; câest une Ćuvre morale, divine quant Ă sa source, et en mĂȘme temps, comme rĂ©sultat, un Ă©tat dâĂąme dont lâhomme en qui cette Ćuvre sâaccomplit, ressent lâinfluence dans la connaissance du bien et du mal, dont le sang de Christ est la parfaite mesure devant Dieu. Sâil ne sâagissait que dâune rĂšgle Ă accepter, lâhomme y consentirait volontiers; mais comme il est pĂ©cheur, quâil a manquĂ©, il est nĂ©cessaire que la conscience intervienne en prenant une connaissance humiliante du pĂ©chĂ©, et que, pour ĂȘtre purifiĂ©e par la prĂ©cieuse efficace du sang de Christ, elle passe par la douleur que donne le sentiment de tout ce qui est contraire Ă la perfection de ce sang et qui a exigĂ© quâil fĂ»t rĂ©pandu.
La purification commence par la conscience qui juge lâhomme intĂ©rieur
Câest ainsi que lâhomme est consacrĂ©; le cĆur est purifiĂ© tout premiĂšrement dans la conscience. Les choses auxquelles il sâest laissĂ© aller, sont en quelque sorte transportĂ©es devant ce tribunal intĂ©rieur, et il en prend une douloureuse connaissance, selon la valeur du sang prĂ©cieux de lâAgneau de Dieu, lequel, sans tache et parfait en obĂ©issance, a dĂ» souffrir lâagonie causĂ©e par le pĂ©chĂ© dont, misĂ©rables que nous sommes, nous avons besoin dâĂȘtre purifiĂ©s.
Nécessité de recommencer cette purification dÚs que la nature propre se manifeste
Plus tard, le cĆur fait des progrĂšs dans la puissance de sa communion, par la connaissance des objets les plus prĂ©cieux pour la foi. Toutefois, mĂȘme alors, il arrive de temps en temps que cette Ćuvre sâopĂšre de nouveau dans la conscience. Cela a lieu lorsquâil reste encore dans notre nature quelque chose dâinsoumis, qui nâa pas Ă©tĂ© amenĂ© captif Ă lâobĂ©issance de Christ [(2 Cor. 10:5)].
Ch. 14 v. 14-19 â ConsĂ©cration par le sang et lâhuile, et jugement du pĂ©chĂ© par Christ
[14:14] On mettait le sang sur lâoreille droite de celui qui venait dâĂȘtre nettoyĂ© de la lĂšpre, sur sa main droite et sur son pied droit, pour indiquer que ses pensĂ©es, de mĂȘme que sa conduite et sa marche, Ă©taient purifiĂ©es sur le principe de lâobĂ©issance, et cela, selon la valeur et la saintetĂ© du sang de Christ, de la mort absolue au pĂ©chĂ©, du dĂ©vouement absolu pour Dieu. Rien de ce qui Ă©tait jugĂ© par le sang ne devait entrer dĂ©sormais dans la pensĂ©e ou se rencontrer dans la vie et dans le caractĂšre de celui qui Ă©tait purifiĂ©. [14:16] Par dessus, on faisait aspersion de lâhuile (signe de lâinfluence sanctifiante du Saint Esprit donnĂ©), non pour laver (ceci Ă©tait figurĂ© par lâeau : lâapplication de la Parole par le Saint Esprit), [14:17] mais pour consacrer Ă Dieu, en connaissance et en puissance, les mouvements et les affections du cĆur. Lâhomme tout entier Ă©tait ainsi consacrĂ© Ă Dieu, selon lâintelligence et le dĂ©vouement pour Dieu que le Saint Esprit communique. [14:18] AprĂšs cela, lâhuile Ă©tait versĂ©e sur sa tĂȘte, toute sa personne Ă©tant ainsi consacrĂ©e Ă lâĂternel. LâĆuvre Ă©tait donc complĂštement achevĂ©e sur celui qui devait ĂȘtre purifiĂ©. [14:19] AprĂšs cela on offrait le sacrifice pour le pĂ©chĂ©, qui avait ici pour objet dâexprimer, non seulement que le sang de Christ purifie la conscience dans le sens pratique, pour ses fautes prĂ©sentes, mais encore que le pĂ©chĂ© doit ĂȘtre jugĂ© dans toute sa grandeur devant Dieu, car Christ a non seulement portĂ© nos pĂ©chĂ©s [(1 Pier. 2:24)], mais a Ă©tĂ© fait pĂ©chĂ© pour nous [(2 Cor. 5:21)]. Ayant portĂ© nos pĂ©chĂ©s, il agit sur nos consciences Ă lâĂ©gard de ces pĂ©chĂ©s; mais dans son sacrifice, il nous fait voir aussi le pĂ©chĂ© tel quâil est en lui-mĂȘme.
Ch. 14 v. 20 â Lâholocauste et lâoffrande de gĂąteau
Lâholocauste, dĂ©vouement entier de Christ pour Dieu jusquâĂ la mort
[14:20] Enfin, lâholocauste et le gĂąteau Ă©taient offerts. Le pĂ©cheur purifiĂ© saisissait dans lâholocauste la perfection de la mort de Christ, considĂ©rĂ©e comme dĂ©vouement de lui-mĂȘme Ă Dieu jusquâĂ la mort, pour satisfaire Ă tous les droits de sa majestĂ©, et comme Ćuvre infiniment parfaite en elle-mĂȘme; car JĂ©sus a pu dire : « Ă cause de ceci le PĂšre mâaime, câest que moi je laisse ma vie, afin que je la reprenne » [(Jean 10:17)]. Ce nâĂ©tait point comme portant les pĂ©chĂ©s, que Christ Ă©tait reprĂ©sentĂ© dans lâholocauste, mais au point de vue de son dĂ©vouement et de sa gloire dans la position que le pĂ©chĂ© nous avait faite et, par consĂ©quent, lui avait faite Ă lui-mĂȘme, en grĂące pour nous, si Dieu devait ĂȘtre pleinement glorifiĂ© en lui.
Lâoffrande de gĂąteau, perfection de la vie de Christ rempli de lâEsprit
Dans le gĂąteau lâon trouvait en outre toute la perfection de la grĂące de Christ dans sa vie, â lâhumanitĂ© pure, sans doute, mais lâhumanitĂ© pĂ©trie dans lâhuile, ayant en elle, dans sa nature, toute la force, le goĂ»t, et la saveur du Saint Esprit; car câest sous cet aspect que lâhumanitĂ© nous est prĂ©sentĂ©e ici, non pas ointe dâhuile, câest-Ă -dire du Saint Esprit comme puissance, mais pĂ©trie dans lâhuile, dans sa substance.
[14:20] AprĂšs cela lâhomme qui avait Ă©tĂ© souillĂ© Ă©tait pur.
Restauration et rĂ©conciliation avec Dieu de lâĂąme
RĂ©conciliation par toute lâĆuvre de Christ appliquĂ©e Ă lâĂąme
Mais combien est importante la rĂ©alitĂ© de la rĂ©conciliation dâune Ăąme avec Dieu, si cette rĂ©conciliation doit se rattacher Ă toutes les faces de lâĆuvre de Christ et de leur application Ă cette Ăąme, selon ces types; or, certainement, la rĂ©conciliation nâa pas lieu sans cela ! HĂ©las ! nos cĆurs lĂ©gers passent peut-ĂȘtre facilement lĂ -dessus ! Dâun autre cĂŽtĂ©, la main de Dieu opĂšre des choses merveilleuses avec la douce facilitĂ© que donnent la puissance et la grĂące parfaites. Cependant, on voit quelquefois dans les Ăąmes (selon la sagesse de Dieu), les peines et les souffrances accompagner cette Ćuvre de rĂ©conciliation, lorsque la conscience prend connaissance, en vue de la rĂ©alitĂ© des choses devant Dieu, et par Christ, de lâĂ©tat du cĆur, pĂ©cheur par nature et Ă©loignĂ© de Dieu.
Restauration nĂ©cessaire de lâĂąme pour rĂ©tablir la communion avec Dieu
Telle est la restauration de lâĂąme de la part de Dieu. Tout y est lâopĂ©ration de la puissance divine, non seulement en ce qui concerne lâĆuvre et la rĂ©surrection de Christ, mais aussi quant Ă lâĂąme elle-mĂȘme, car le cas supposĂ© dans ce type est celui dâun homme dĂ©jĂ vitalement purifiĂ©. Le lâestimait dĂ©jĂ net; mais le lĂ©preux nâĂ©tait pas, lui-mĂȘme, restaurĂ© dans sa conscience pour ĂȘtre en communion avec Dieu (*). Alors lâEsprit de Dieu repasse lâĆuvre de Christ, pour Ă©tablir cette communion, et dĂ©veloppe lâapplication Ă lâĂąme elle-mĂȘme de cette Ćuvre, ainsi que les rapports de cette derniĂšre avec lâĆuvre et la prĂ©sence de lâEsprit, soit pour la purification du pĂ©cheur, soit pour la consĂ©cration de lâhomme Ă Dieu. Que notre Dieu nous rende attentifs Ă ce point ! Heureux sommes-nous que cette Ćuvre soit son Ćuvre, bien quâelle se fasse en nous aussi bien que pour nous !
(*) Cette diffĂ©rence est importante. Elle montre comment lâactivitĂ© du pĂ©chĂ© peut ĂȘtre arrĂȘtĂ©e, comment les dĂ©sirs et la volontĂ©, et, dans un certain sens, les affections, peuvent ĂȘtre rĂ©glĂ©s sans que la conscience le soit encore, puisque la communion nâest pas encore rĂ©tablie, ni les affections et la prĂ©cieuse confiance fondĂ©e sur cette communion.
Ch. 14 v. 33-53 â La lĂšpre dans la maison
[14:34] Considérons encore la lÚpre dans la maison.
Souillure dans une assemblée et purification du témoignage extérieur
Dans le cas du lĂ©preux, toutes les cĂ©rĂ©monies prescrites pour sa purification Ă©taient en rapport avec le tabernacle. On Ă©tait encore au dĂ©sert; il Ă©tait donc question de la marche du croyant dans le monde. [14:34] Mais ici, lâon est supposĂ© se trouver dans le pays de la promesse. Ce type suggĂšre lâidĂ©e de la purification non dâune personne, mais dâune assemblĂ©e. [14:40-41] La souillure paraĂźt-elle dans la maison, on en arrache les pierres et lâenduit; le tĂ©moignage extĂ©rieur est tout changĂ©, et les individus qui ont corrompu ce tĂ©moignage sont ĂŽtĂ©s et rejetĂ©s parmi les impurs. [14:48] Si aprĂšs cela le mal ne se manifeste plus, tout est guĂ©ri et la maison subsiste; [14:45] sinon, la maison est dĂ©truite en entier, car le mal est dans lâassemblĂ©e elle-mĂȘme comme un tout, et il est manifeste, comme dans le cas de lâhomme lĂ©preux. [14:48] Mais sâil ne sâĂ©tend plus, une fois que la pierre est arrachĂ©e, il devient Ă©vident que sa source Ă©tait rĂ©ellement dans cette pierre lĂ ; [14:42] et il suffit alors, pour purifier la maison, dâĂŽter cette pierre et de placer un nouvel enduit, rĂ©formant la marche extĂ©rieure tout entiĂšre. La purification consistait en ce que lâassemblĂ©e ĂŽtait les mĂ©chants [(1 Cor. 5:13)] qui corrompaient son tĂ©moignage public, manifestation extĂ©rieure de son Ă©tat. Il ne sâagissait pas, dans ce cas, de restaurer la conscience : la purification de lâassemblĂ©e repose sur lâefficace primitive de lâĆuvre de Christ, qui la rend agrĂ©able Ă Dieu.
Adresse de Paul dans ses Ă©pĂźtres, et misĂ©ricorde pour lâindividu
LâapĂŽtre Paul, dans ses Ă©pĂźtres adressĂ©es Ă des assemblĂ©es, dit : GrĂące et paix ! Lorsquâil Ă©crit Ă des individus, il ajoute : MisĂ©ricorde. LâĂ©pĂźtre Ă PhilĂ©mon paraĂźt faire exception [(PhilĂ©m. 3)]; mais câest quâavec PhilĂ©mon lâAssemblĂ©e Ă©tait comprise.
Contraste entre la maison dans le pays et lâindividu et son vĂȘtement au dĂ©sert
Quand les vĂȘtements sont entachĂ©s de lĂšpre, il est question, non pas de purifier la personne, mais de la dĂ©gager des circonstances qui la souillent. [14:34] La maison souillĂ©e de lĂšpre est prĂ©sentĂ©e comme un cas Ă part, relatif au sĂ©jour dans le pays de promesse, et non Ă la marche dans le dĂ©sert. Dans lâapplication, la mĂȘme distinction se reproduit, je nâen doute pas. LâassemblĂ©e est dans le pays de promesse; lâindividu marche dans le dĂ©sert, mais il peut sây trouver des pierres qui corrompent la maison.