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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Judges 14". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/judges-14.html.
bibliography-text="Commentaire sur Judges 14". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-20
Chapitres 14 et 15
Ch. 14 v. 1 à 15 v. 8 â Dieu peut se servir de la force de ceux qui lui sont attachés, même si leur marche est infidèle
[14:3-4] Dieu se sert du mariage de Samson avec une femme dâentre les Philistins, pour punir ce peuple. [14:19] Encore dans la fraîcheur de sa force, le coeur près du Seigneur, et mû par le Saint Esprit, Samson agit dans la puissance de cette force au milieu des ennemis quâil sâest suscités, [14:20] et, de fait, il nâépouse jamais la femme de leur nation.
[14:4] Jâai dit : Dieu sâen sert. Câest ainsi que Dieu peut employer la force spirituelle de lâÃglise, aussi longtemps que, pour le fond, elle lui demeure attachée, quoique sa marche ne soit pas fidèle et quâil ne puisse lâapprouver. [14:3] Car il est clair que le mariage de Samson avec la fille de Thimna était un péché positif, une contravention flagrante aux ordonnances de lâÃternel, [15:5] que ne justifie nullement la bénédiction que Dieu lui accorde lorsque les Philistins lui faisaient tort. [15:6] Car ce nâest pas dans son mariage quâil a trouvé de la bénédiction, mais bien le contraire.
Ch. 15 v. 8-16 â Le peuple infidèle est opposé au nazaréen de Dieu
[15:12] Aussi, Samson nâa pas Israël avec lui dans les combats que lui suscite son mariage; lâEsprit de Dieu nâagit pas sur le peuple comme il lâa fait dans le cas de Gédéon [(6:35)], de Jephthé [(11:29)] ou de Barak [(4:10)].
Du reste, quand il sâagit du Nazaréat, il faut sâattendre à lâopposition du peuple de Dieu. On est Nazaréen au milieu du peuple, parce que le peuple ne lâest plus. [15:11] Or, sâil ne lâest plus, il nâa plus de force et sâaccommode de la domination du monde, pourvu quâon lui laisse sa paix extérieure; et il ne veut pas quâon agisse par la foi, parce que cela inquiète le monde et lâexcite contre lui. « Ne sais-tu pas », dit Israël, « que les Philistins dominent sur nous ? » (15:11). [15:13] Tout en reconnaissant Samson pour un des leurs, les Israélites veulent le livrer aux Philistins, afin de conserver leur tranquillité.
Le mélange avec le monde amène toujours du mal pour le croyant
Mais dans cette première phase de la vie de Samson, il y a quelques détails qui exigent plus dâattention.
La recherche de relations avec le monde est un mal, devant Dieu
Son mariage était un péché. Mais la séparation du peuple de Dieu avait cessé de recevoir son application pratique dans la mesure que lui assignent les pensées de Dieu. [14:2-3] Le fait était inexcusable, parce quâil avait pour motif la volonté de Samson et que Dieu nâavait pas été consulté. [15:3] Mais, par lâeffet des circonstances, Samson nâavait pas, en ce moment, la conscience du mal quâil commettait; et Dieu permit quâau lieu de la guerre avec le monde cananéen (câest-à -dire le monde dans lâenceinte du peuple de Dieu), il cherchât la paix et lâamitié avec lui, [15:7] de sorte que, quant aux Philistins, Samson était dans son droit à lâégard des combats qui ont suivi.
La force pour la victoire trouvée en Christ est le secret du croyant
[14:6] Avant son mariage, Samson avait tué le lion [14:8] et il y avait trouvé du miel. [14:6] Il avait la force de la part de Dieu pendant quâil marchait dans son intégrité. [14:12] Câest lâénigme du peuple de Dieu, son secret. [14:14] Le lion est privé de force contre celui qui est à Christ. Christ a détruit la force de celui qui avait lâempire de la mort [(Héb. 2:14)]. Par la puissance de lâEsprit de Christ notre combat est victoire, et le miel en découle. Mais ceci sâeffectue dans le secret de la communion de lâÃternel. David a mieux gardé cette position dans la simplicité du devoir.
Les liaisons avec le monde nâamènent que des mécomptes au croyant
[14:11] Samson ne sâest pas préservé avec le monde, des liaisons auxquelles prêtait lâétat du peuple. Câest toujours le danger pour le chrétien. Mais quelle que soit leur ignorance, quand les enfants de Dieu sâallient au monde et poursuivent ainsi un chemin opposé à leur vrai caractère, ils y trouveront infailliblement des mécomptes. Ils ne se gardent pas à part pour Dieu; [14:17] ils ne gardent pas leur secret avec Lui, secret qui nâest connu que dans Sa communion. [14:18] Leur sagesse sâen va, le monde les séduit, [14:19] leurs relations avec le monde deviennent plus mauvaises quâauparavant, [14:20] et le monde les méprise et fait ses affaires, [15:2] sans égard pour eux quand ils sâindignent des choses quâil leur fait éprouver.
Les conséquences des relations avec le monde
Dieu se sert de lâunion avec le monde pour forcer la séparation, en la rompant
[15:1] Quâest-ce que Samson avait à faire à aller visiter sa femme ? (15). Sa propre volonté est en exercice et se mêle avec lâemploi de la force que Dieu lui avait donnée (comme Moïse lorsquâil tua lâÃgyptien [(Ex. 2:12)]). On porte toujours un peu du monde avec soi, lorsquâon y a été mêlé étant enfant de Dieu. Mais Dieu se sert de cela pour nous en séparer forcément et tout de bon, et rendre notre union avec lui impossible, en nous mettant en conflit direct avec le monde, là même où nous étions liés avec lui. On eût mieux fait de ne pas lâêtre. Mais ces voies de Dieu sont nécessaires, lorsque lâunion de lâÃglise avec le monde est une chose habituelle et reconnue dâelle1. On ne sâaperçoit pas des circonstances les plus flagrantes. Pensez à un Nazaréen marié avec une Philistine ! [14:20] Dieu doit rompre cette union [14:19] en faisant naître des inimitiés et des hostilités, puisquâil nây a pas lâintelligence de la proximité morale de Dieu, qui sépare du monde et place dans cette tranquillité qui, puisant sa force en Dieu, sait vaincre et chasser lâennemi, lorsque Dieu nous engage dans le combat par la révélation claire de sa volonté.
1 Dans cette union, lorsquâelle a lieu entre le monde et les vrais chrétiens, ou du moins ceux qui professent la vérité, le monde domine toujours; lorsque câest au contraire avec la hiérarchie que le monde a affaire, câest une hiérarchie superstitieuse qui domine, parce quâelle est nécessaire pour restreindre la volonté de lâhomme, par des liens religieux qui sâadaptent à la chair.
Le rapprochement avec le monde est toujours le fait du croyant, qui est ainsi toujours défait
Mais, liés avec le monde, le monde a toujours de lâempire sur nous; nous nâavons pas le droit de nous refuser à des relations que nous avons nous-mêmes formées. Nous pouvons nous approcher du monde, car la chair est en nous. Le monde ne saurait sâapprocher réellement des enfants de Dieu, car il nâa que sa nature déchue et pécheresse. Le rapprochement est tout dâun côté, et toujours en mal, quelles que soient les apparences. Porter un témoignage au milieu du monde, câest autre chose.
Le secret de Dieu ne concerne que les siens; le communiquer, câest le renier
[14:16] Aussi lâon ne saurait invoquer le secret de lâÃternel, les relations intimes du peuple de Dieu avec Lui et les sentiments qui en découlent; car le secret et la force de lâÃternel sont exclusivement le droit et la force de son peuple racheté. Comment le dire à sa femme philistine ? Quelle influence auraient les privilèges exclusifs du peuple de Dieu, sur celle qui nâen fait pas partie ? Comment en parler, quand on les renie par la relation même dans laquelle on se trouve ? [14:17] On les renie en communiquant ce secret; car on cesse dâêtre séparé et consacré à Dieu, dans une confiance qui ne peut reposer sur dâautre que Lui. [14:18] Cette expérience aurait dû, pour lâavenir, préserver Samson dâune marche pareille. Mais, sous bien des rapports, dans les choses de Dieu, lâexpérience est inutile, parce quâil faut la foi au moment même; car câest Dieu lui-même dont nous avons besoin.
Les conseils de Dieu sâaccomplissent, malgré les fautes des siens, par eux
Cependant ici la force de Samson demeure. [14:4] Les conseils souverains de Dieu sâaccomplissaient dans cette affaire, quoique à travers des fautes très graves, suite de lâétat général des choses auxquelles Samson participait. [15:14-15] Une fois dans le combat, il manifeste la force de lâÃternel qui était avec lui; [15:18] et, en réponse à ses plaintes, [15:19] lâÃternel lui fournit le rafraîchissement dont il avait besoin. (15:17-19).
Dieu agit malgré lâétat de choses contraire et lâinfidélité des siens
Câest là que se termine lâhistoire générale de Samson. [15:12] Nous avons vu que le peuple de Dieu, ses frères étaient contre lui : règle générale en pareil cas. Câest lâhistoire de la puissance de lâEsprit de Christ agissant dans le Nazaréat, dans la séparation dâavec le monde, pour Dieu; mais au milieu dâun état de choses entièrement contraire à cette séparation, et dans lequel celui qui est soutenu par la force de cet Esprit, se retrouvant placé dans la sphère de ses habitudes, est toujours en danger dâêtre infidèle, et cela dâautant plus (sâil ne se tient pas près de Dieu dans le calme de lâobéissance) quâil sent que la force est avec lui.
Christ, le parfait nazaréen
La perfection et le secret de la marche de Christ en Dieu
Christ était la perfection de la marche divine en pareil cas. On voit que personne nâa compris quelle était la source de sa puissance, ou son autorité [(Luc 4:32, 36)]. Il a dû renoncer à tout espoir de satisfaire les hommes sur les principes dâaprès lesquels il marchait [(Matt. 21:27)]. On aurait dû être comme Lui pour le comprendre; et, dans ce cas, on nâaurait plus eu besoin dâêtre convaincu. Agir devant Dieu et lui remettre sa justification, voilà tout ce quâil y avait à faire. Il réduisait ses adversaires au silence sur des principes reconnus de Dieu et de toute bonne conscience; mais il ne pouvait point révéler le secret entre lui et le Père, le principe de sa vie et le ressort de toute sa conduite. [ Jean 8:42] Si la vérité a percé quand Satan a poussé les choses au point quâil nây avait que cela à dire, ses adversaires lâont traité de blasphémateur, [ Jean 8:44] et Lui les a dénoncés ouvertement comme enfants de Satan. Câest ce qui se trouve particulièrement dans lâÃvangile de Jean (voyez chap. 8). Mais alors Jésus nâavait plus sa même relation avec le peuple, qui, de fait, dès le commencement de cet Ãvangile, est traité comme réprouvé, tandis que la personne du Fils de Dieu est mise en évidence.
Christ a marché dans une dépendance constante de Dieu, totalement isolé des hommes
[ Luc 4:14] Dès le début de son ministère, il a conservé la place dâun serviteur obéissant, ne commençant à agir en public que lorsquâil y fut appelé de Dieu, [Matt. 3:13] après avoir pris la dernière place dans le baptême de Jean. Ce fut la question débattue lors de la tentation dans le désert. [Matt. 4:3] Le tentateur a voulu le faire sortir de sa position dâhomme obéissant, parce quâil était Fils de Dieu. Mais lâhomme fort fut lié là [(Matt. 12:29)] : demeurer dans lâobéissance est le seul moyen pour lier lâadversaire. Christ a toujours marché dans cette séparation parfaite de lâhomme intérieur, dans la communion de son Père et dans une entière dépendance de lui; dans lâobéissance, sans avoir un seul instant de volonté propre. Câest pourquoi on le voit le plus débonnaire et le plus accessible des hommes; on remarque dans ses démarches une tendresse et une bonté qui ne se voient en aucun homme, mais on sent toujours un étranger. Ce nâest pas quâil soit venu pour être étranger dans ses relations avec les hommes; mais ce quâil y avait de plus profond en lui, ce qui constituait sa nature même, et, par conséquent, déterminait sa marche en vertu de sa communion avec le Père, était entièrement étranger aux mobiles qui agissent sur les hommes. De fait, il était absolument isolé. Nâest-il pas frappant de voir quâaucun de ses disciples nâa compris ce quâil disait [(Luc 18:34)] ? Marie de Béthanie est le seul exemple dâun coeur qui le comprît, aussi ce que cette femme avait fait devait être publié dans le monde entier en mémoire dâelle [(Matt. 26:13)]. Son coeur était plein de sympathie pour chaque souffrance; il ne rencontrait aucune sympathie pour les siennes.
Toute la vie de Christ montre sa dépendance, son obéissance à Dieu
Cet esprit dâabnégation, de renoncement à toute sa volonté propre, dâobéissance et de dépendance de son Père, perce constamment dans la vie de Jésus. [ Luc 3:21-22] Après le baptême de Jean, il priait lorsquâil reçoit le Saint Esprit. [ Luc 6:12-13] Avant de nommer les apôtres, il passe toute la nuit en prières. [Matt. 14:23] Après le miracle des cinq pains pour nourrir cinq mille hommes, il passe aussi la nuit sur la montagne, en prières. [Matt. 20:21] Si lâon demande de sâasseoir à sa droite et à sa gauche dans son royaume, [Matt. 20:23] ce nâest pas à lui de le donner, sinon à ceux pour lesquels cela est préparé par son Père. [ Luc 22:42] Dans lâagonie de Gethsémané, lâattente et la frayeur de la mort sont placées entièrement devant son Père, [ Jean 18:11] et « la coupe que son Père lui a donné à boire, ne la boirait-il pas ? » Aussi, comme tout est calme en présence des hommes ! Il est le Nazaréen, séparé des hommes par sa parfaite communion avec son Père, et lâobéissance dâun Fils qui nâavait dâautre volonté que dâaccomplir le bon plaisir de son Père. [ Jean 4:34] Câétait sa nourriture de faire la volonté de Celui qui lâavait envoyé et dâachever son oeuvre.
Jésus rejeté prend le caractère complet de naaréen, et les siens doivent ainsi marcher comme lui
Mais câest lorsque lâhomme nâa pas voulu le recevoir, et quâil nây eut plus de relation quelconque entre lâhomme et Dieu, que Jésus a pris pleinement le caractère de Nazaréen, de séparé des pécheurs, élevé plus haut que les cieux [(Héb. 7:26)]. Câest Christ dans les cieux qui est le vrai Nazaréen, et qui, ayant reçu du Père la promesse du Saint Esprit, lâa répandu sur ses disciples [(Act. 2:33)], afin que dans la puissance du Saint Esprit ils pussent maintenir la même position sur la terre, par la communion avec Lui et avec son Père; marchant dans la sainteté de cette communion, et capables ainsi de se servir de cette puissance avec une intelligence divine, propre à éclairer et à soutenir lâobéissance pour laquelle ils sont mis à part en vue de la gloire de Jésus et de son service. [ Jean 15:7] « Si vous demeurez en moi », dit-il à ses disciples, « et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez ce que vous voudrez, et il vous sera fait ». [ Jean 17:14] Ils nâétaient pas du monde, comme Lui nâétait pas du monde. LâÃglise, qui a été formée de ses disciples, doit marcher comme séparée du monde et consacrée à Lui dans une vie céleste.
Christ, antitype parfait du nazaréat
Christ est donc lâantitype de cette histoire de Samson, quant au principe quâelle contient. Mais les faits nous montrent ce principe de puissance confié à ceux qui nâétaient, hélas ! que trop capables de manquer à la communion et à lâobéissance, et ainsi dâen perdre la jouissance.