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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Jonah 4". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/jonah-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur Jonah 4". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (5)
versets 1-11
Bonté de Dieu envers ceux qui se repentent, et égoïsme de Jonas qui sây oppose
Dieu menace pour quâon se détourne du mal, mais Jonas veut quand même le jugement
Câest là le débat de Dieu avec Jonas à la fin. [4:1-2] Il veut refuser à Dieu le droit de faire grâce à ses pauvres créatures, et insiste pour que Dieu exécute la sentence sur le monde des gentils avec rigueur, sans même laisser lieu à la repentance. [4:11] Dieu répond, non pas encore en développant les conseils de sa grâce, mais en appelant aux droits de sa souveraine bonté, à sa nature, à son propre caractère. Ninive a cru Dieu. Or, si Dieu menace, câest afin quâon se détourne du mal, et ensuite quâil épargne celui qui sâen sera détourné. Sans cela, il nây aurait pas besoin quâil avertît le pécheur; il nâaurait quâà le laisser mûrir pour le jugement, sans rien lui dire. Or, ce ne sont pas là les voies de Dieu.
Dieu de jugement connu à la fin par la tribulation dâIsraël déjà annoncée
Et on peut remarquer que ce nâest pas ici la foi à lâÃternel, comme dans le cas des marins effrayés [(1:16)]. Lâeffet des grandes tribulations qui tomberont sur Israël, aux derniers jours, comme un jugement sur lâinfidèle témoin de lâÃternel, fera connaître ce Dieu de jugement, et fera aussi que le grand nom de lâÃternel sera glorifié par toute la terre (ch. 1:14, 16). à lâégard des derniers jours, nous avons vu que câest ici le témoignage de tous les prophètes, ainsi que celui des Psaumes (*).
(*) Voyez Ãs. 66; Ãzéch. 36:36; 37:28; 39:7, 23; Zach. 2:11; 14:1 et une foule dâautres passages.
Voyez Ps. 9:15, 16; 46; 83:18 et les Psaumes qui terminent le livre.
La reconnaissance de son péché et du jugement de Dieu par Sa parole amène le pardon
Ici, câest simplement Dieu. [3:5] Les habitants de Ninive crurent Dieu. Câest lâeffet de la parole de Dieu sur leur conscience. [3:8] Ils reconnaissent leur iniquité et sâen détournent; ils reconnaissent le jugement de Dieu pour juste et sa parole pour vraie, [3:10] et Dieu les pardonne et nâexécute pas son jugement. Au reste, câest selon ses voies, ainsi quâil les a fait connaître par Jérémie [(18:1-10)].
Ãgoïsme de Jonas cherchant sa gloire plutôt quâà faire connaître Dieu dans Sa grâce
Le Dieu de bonté a pitié des créatures de ses mains, lorsquâelles sâhumilient devant Lui et tremblent à lâouïe de ses justes jugements. Mais Jonas ne se soucie pas dâelles, mais de sa réputation de prophète. Triste cÅur de lâhomme, si incapable de sâélever jusquâà la bonté de Dieu ! Si Jonas avait été plus près de Lui, il aurait senti que câétait précisément là le Dieu quâil annonçait, tel quâil avait appris à lâaimer en le connaissant. Il aurait pu dire : Maintenant les Ninivites connaîtront, en effet, le Dieu dont je me glorifie de porter le témoignage, et ils seront heureux. Mais Jonas ne pense quâà lui-même, et lâégoïsme affreux de son cÅur lui cache le Dieu de bonté, fidèle à son amour envers ses pauvres créatures. Le chapitre 4:2 montre cet esprit de Jonas dans toute sa laideur. La grâce de Dieu est insupportable à lâorgueil de lâhomme; sa justice, à la bonne heure, on sâen revêtira pour sa propre gloire; car lâhomme aime la vengeance qui sâallie à la puissance qui lâexécute. Il faut que Dieu annonce la justice; il ne sauve pas
le péché; il fait connaître le péché à lâhomme pour le réconcilier avec Lui, afin que sa restauration soit réelle, soit celle de son cÅur, de sa conscience avec Dieu; mais câest pour se faire connaître en lui faisant grâce.Bonté souveraine de Dieu, envers le pécheur et envers Son prophète égoïste
Cependant Dieu est au-dessus de toute la misère de lâhomme, [4:6] et il traite Jonas lui-même avec bonté, [4:11] mais en lui faisant sentir cependant quâil ne renoncera pas à sa bonté, à sa nature, pour satisfaire à lâirritation du cÅur de lâhomme. [4:6] Il soulage Jonas désappointé par le non accomplissement de ses paroles, et lâégoïsme de Jonas trouve ses délices dans ce soulagement. Il oublie presque sa vengeance dans la satisfaction quâil éprouve en étant abrité de lâardeur brûlante du soleil. Sorti pour voir quel serait le sort de la ville dont la repentance contrariait son méchant cÅur, il se réjouit dans son irritation, du kikajon que Dieu lui a préparé. Mais quel témoignage à la profonde iniquité de la chair ! La repentance du pécheur, son retour à Dieu, irrite le cÅur. Câest bien cela, car la ville est épargnée à cause de sa repentance. Dieu frappera-t-il celui qui vient à Lui humilié de sa faute ? Celui qui ne connaît pas le cÅur de lâhomme ne comprendrait pas comment une telle parole : « Lâamour ne se réjouit pas de lâinjustice » [(1 Cor. 13:6)] a pu avoir son application. La voilà dans le cas dâun prophète. Voyez la même histoire avec la même application et la même patience de Dieu, dans le cas du frère aîné de lâenfant prodigue [(Luc 15:25-32)]. [4:10] Mais, si lâhomme est content de ce qui soulage sa misère, et sâirrite même en égoïste lorsquâil voit que ce qui le soulage est détruit, [4:11] Dieu nâépargnerait-il pas les Åuvres de ses mains, et nâaurait-il pas, comme un Dieu de bonté, compassion de ce quâil a fait ? Certes, il nâécoutera pas le cÅur de lâhomme pour faire taire sa bonté envers ceux qui en ont besoin. Rien de plus touchant, de plus beau, que le dernier verset de ce livre, où Dieu fait voir cette force, cette nécessité suprême de son amour. Si les menaces de sa justice se font entendre, et doivent se faire entendre et sâexécuter, cet amour, lorsque lâhomme reste dans sa rébellion, demeure dans le calme de cette parfaite bonté que rien ne peut altérer, et qui saisit lâoccasion de se montrer, lorsque lâhomme lui permet, pour ainsi dire, de le bénir, dans le calme de la perfection auquel rien ne peut échapper, qui observe tout pour agir selon sa propre nature, jamais troublé, â le calme de Dieu lui-même, essentiel à sa perfection, duquel dépendent toute notre bénédiction et toute notre paix.