Lectionary Calendar
Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Whole Bible (5)
versets 1-11
1 à 3 impression pénible de Jonas
Jonas en éprouva un vif chagrin. Ou bien les quarante jours étaient écoulés, et le chagrin de Jonas fut motivé par le fait que rien de ce quâil avait prédit nâarriva; ou bien lâÃternel lui avait fait connaître à lâavance et avant la fin des quarante jours le pardon accordé à Ninive (Jonas 3:10), et ce fut cette nouvelle qui provoqua sa révolte. Dans ce second cas, la scène suivante aurait précédé la fin des quarante jours, dans le premier, elle lâaurait suivie. Nous reconnaîtrons que cette seconde alternative est la seule possible; voir verset 5.
Et se fâcha. Ce dépit violent avait un côté personnel : Jonas était irrité de voir sa menace frappée dâinefficacité; mais ce sentiment reposait sur quelque chose de plus profond le prophète était indigné de voir se confirmer la crainte quâil avait eue dès lâabord, à savoir que les Ninivites repentants nâeussent part aussi à la miséricorde divine. Les Juifs voulaient la miséricorde de Dieu, mais pour eux seuls; ils faisaient bon marché des païens, quâils vouaient sans pitié au jugement de Dieu.
Dans mon pays : en Palestine.
Je savais⦠Comparez Exode 34:6; Joël 2:13.
Retire mon âme. Comparez à cette prière celle dâÃlie, 1 Rois 19:1. Dans toutes deux sâexprime un découragement coupable inspiré aux deux prophètes par lâinutilité apparente de leur travail; mais ce qui distingue profondément ces deux états, câest que chez Ãlie ce travail avait pour but une Åuvre de restauration, chez Jonas une Åuvre de destruction.
4 à 11 la réponse de lâÃternel à Jonas
LâÃternel reprend Jonas par une parole, puis par un fait.
LâÃternel répondit. Quelle mansuétude dans ce langage de lâÃternel. Cette manière de faire rappelle celle du père de lâenfant prodigue à lâégard de son fils aîné, Luc 15:28. La suite de lâinstruction de lâÃternel à Jonas se trouve au verset 6, dans la leçon quâil lui donne par le moyen de la plante que celui-ci affectionne.
Ce verset ne peut être envisagé que comme une parenthèse destinée à rappeler une circonstance accomplie déjà auparavant et dont la connaissance est nécessaire à lâintelligence de ce qui va suivre. Câest pourquoi nous avons dû traduire les trois premiers verbes par le plus-que-parfait.
à lâorient de la ville. Il y avait de ce côté de Ninive de hautes collines dâoù lâon pouvait contempler tout ce qui se passait dans la plaine.
LâÃternel fit pousser. Câest ici la continuation de lâenseignement de lâÃternel au verset 4; il instruit, maintenant Jonas par un fait quâil lui explique.
Un ricin, en hébreu : kikajôn; cette plante dâOrient, bien connue chez nous, qui porte de grandes feuilles semblables à celles de la vigne, atteint en peu de jours, dans les contrées du Levant, les proportions dâun arbre. Mais comme il est parlé ici dâune seule nuit (verset 10), il faut sans doute admettre une accélération de croissance produite par la puissance divine.
Lui faire ombre. Les simples branches dont il avait construit la cabane ne suffisaient pas pour lâabriter du soleil, parce que les feuilles sâétaient desséchées; aussi le prophète souffrait-il dans cette position et fut-il tout heureux, au matin, de trouver ce ricin qui lui faisait ombre.
Son mal : le mal de tête dont il souffrait depuis les jours précédents. Plusieurs ont pris ce mot dans le sens moral : lâirritation qui le remplissait.
Un ver qui⦠Par là , Jonas est livré, sans défense au vent brûlant qui se joint à lâardeur du soleil.
Vent dâorient (voir Osée 13:15; Jérémie 4:11); ce vent dessèche rapidement la végétation.
Demanda de mourir : par suite de la défaillance physique et de lâirritation morale réunies.
Câest ici lâexplication de la parabole en action par laquelle Dieu veut lâinstruire.
La réplique de Jonas rappelle un peu les paroles imprudentes de Job en réponse à lâÃternel. Lâon voit, par lâexemple de ces deux hommes, que Dieu préfère lâexpression rude, mais franche dâun sentiment réel aux formes affectées dâune piété de convention (Job 42:7).
Cent vingt mille hommes. Les mots suivants prouvent quâil sâagit uniquement des enfants qui ne sont pas parvenus à lââge de discernement, câest-à -dire probablement de ceux au-dessous de sept ans. En comptant quâils forment un cinquième de la population totale, on arrive pour celle-ci à un chiffre de six cent mille âmes ce qui nâest pas trop pour une ville dâune pareille étendue.
Et des bêtes nombreuses. Comparez Psaumes 145:9 où il est dit que Dieu a compassion de toutes ses Åuvres. Lâanimal est au-dessus de la plante; si Jonas sâaffligeait pour un ricin, combien plus Dieu nâa-t-il pas pitié de tout être vivant, homme ou bête ! Ajoutons que les animaux aussi avaient été associés au deuil de repentance célébré à Ninive (Jonas 3:7).
Le récit sâarrête ici, absolument comme la parabole de lâenfant prodigue après la réponse du père au fils aîné. Il appartient à la liberté de lâhomme dâentrer dans la pensée et dans le sentiment de Dieu, ou de persister dans sa propre volonté. Câest ainsi quâaprès avoir révélé la pensée de Dieu, lâÃcriture se tait, laissant à lâhomme le soin dâachever le récit en lâacceptant ou en la repoussant. Nous ne savons que trop comment le peuple juif, dans son ensemble, a répondu à cette leçon de Dieu.