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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Samuel 6". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/2-samuel-6.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Samuel 6". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-23
David fait monter lâarche de lâÃternel là où son trône est établi
Lien entre la gloire de Dieu et celle du roi dâIsraël, pleinement accompli sous Salomon
Bien que Dieu ait établi roi en puissance celui qui est en même temps le conducteur victorieux de son peuple, cependant les liens de lâalliance ne sont pas encore rétablis. LâArche est encore là où la piété particulière lâavait accueillie, lorsque Dieu a dû être lui-même le gardien de sa propre gloire. [6:2] David veut la placer là où son trône est maintenant établi. Il veut que lâÃternel des armées qui habite entre les chérubins, soit honoré et quâil soit en même temps la gloire du trône du roi dâIsraël. Ces deux choses sont liées dans sa pensée. Or, la royauté de Melchisédec nâétait pas encore en exercice, pas même en type. Car Melchisédec est roi de Salem, câest-à -dire roi de Paix [(Héb. 7:1-2)]. Dieu maintenait encore sa propre gloire. Il pouvait bénir David, roi élu et oint; mais lâordre de choses, qui réunissait tout sous lâautorité du roi, nâétait pas encore en vigueur. Il devait être établi plus tard, sous Salomon.
Méconnaissance de lâordre divin et atteinte à la gloire de Dieu par lâaction de lâhomme
Israël aurait dû reconnaître lâordre voulu de Dieu. Or, tout en cherchant à honorer Dieu, David pense à lui-même, [6:3] et il nây a, en définitive, quâune imitation fautive de ce quâavaient fait les sacrificateurs des Philistins, sous lâimpression produite par la frayeur de lâÃternel [(1 Sam. 6:8)]. [6:7] Le résultat nâen fut pas heureux. [6:6] Ce que lâhomme avait fait, lâhomme cherche à lâappuyer; mais, pour le faire, il porte atteinte à la gloire de lâÃternel [6:7] et tombe devant Sa majesté. LâÃternel revendique sa gloire. Il ne demeure pas encore au milieu de son peuple.
Bénédiction de Dieu et rétablissement par le roi de la relation entre le peuple et Dieu
[6:8-9] Peiné et effrayé en même temps â peiné, parce que son cÅur cherche vraiment la gloire de lâÃternel, quoiquâil ne fût pas à la hauteur de cette gloire et quâil eût oublié la majesté de Celui quâil désirait avoir plus près de lui â [6:10] David laisse lâArche dans la maison dâObed-Ãdom; [6:11] et câest là que le Seigneur fait voir quâil lui est naturel de bénir là où lâon nâoublie pas sa Majesté de manière à disposer de lui comme on le trouve bon. [6:7] Quand on porte atteinte à sa Majesté, il la maintient; [6:11] comme aussi il manifeste ce quâil est, par la bénédiction quâil accorde. [6:12] Le cÅur et les affections de David sont restaurés; il fait transporter lâArche de la maison dâObed-Ãdom, [6:17] et la place dans un tabernacle quâil lui avait tendu. [6:14] Ici on ne voit que David, et on le voit revêtu de lâéphod. Il est chef de son peuple, quand il rétablit la relation1) entre eux et son Dieu, et cela avec joie, avec des chants de triomphe et des sacrifices. [6:18] Câest lui-même aussi qui bénit le peuple, étant en tout ceci le type remarquable de Jésus et de ce quâil accomplira en Israël aux derniers jours.
1 Je dis : la relation, parce que, en effet, lâArche de lâalliance était le lien extérieur, le signe de la relation formelle entre Dieu et Israël. Câest ce qui donne beaucoup dâimportance à la circonstance que nous étudions ici. La perte de lâArche avait été, au contraire, lâI-Cabod du peuple [(1 Sam. 4:21-22)].
Action partielle du roi comme Melchisédec, sans encore le temple
Tout ceci, cependant, nâétait pas bâtir le temple, Åuvre réservée au prince de la Paix. Câétait le roi, par la foi chef de tout le peuple, agissant jusquâà un certain point, et pour la foi, comme sacrificateur, selon le principe de Melchisédec, sans que la bénédiction et lâordre attachés à ce titre eussent encore été établis. [6:17] Le roi offre des sacrifices, [6:18] il bénit le peuple. [6:1] Comme seul chef, il avait réuni tout Israël. Il avait battu ses ennemis.
Ãpoque de transition avant la paix, mais établissement de lâarche en Sion
Sion, lieu du trône après les souffrances â Comparaison avec Apoc. 14:1-5
Mais, après tout, câétait une époque de transition. [6:17] LâArche de lâalliance était encore sous une tente. David avait triomphé, mais il ne jouissait de la paix quâen passant. Cet établissement de lâArche sur la montagne de Sion fait cependant époque; car Sion était la montagne de la grâce royale, où le roi avait souffert, et en tant quâayant souffert, avait établi son trône en puissance et en grâce en rapport avec Israël. Câest ce qui donne la clef du chapitre 14 de lâApocalypse, livre dans lequel lâAgneau est toujours, me semble-t-il, ce Messie qui a souffert, mais assis sur le trône de Dieu en attendant la manifestation de sa gloire; assis dans ce caractère quoique, comme tel, il eût accompli des choses bien autrement importantes, car le salut et lâÃglise sont bien plus excellents que le royaume; or, câest du
que nous nous sommes évidemment occupés ici. [Apoc. 14:1] Je ne doute pas que les cent quarante-quatre mille qui sont avec lâAgneau sur la montagne de Sion, ne soient ceux qui ont souffert pour lâamour du Messie dans lâesprit de ses propres souffrances, au milieu dâIsraël. Ils ont part avec lui à sa position royale sur Sion, [Apoc. 14:4] et ils lâaccompagnent partout où il va. [Apoc. 14:3] Ils sont moralement assez près du ciel pour apprendre le cantique quâon y chante, et que personne dâautre sur la terre ne peut apprendre. [Apoc. 14:4] Ils sont les prémices de la terre. Ils ne sont pas dans le ciel.Distinction entre Sion et Sinaï, selon Héb. 12:22
Ceci explique aussi Héb. 12:22, où nous trouvons Sion en contraste avec Sinaï, où le peuple avait été placé sous sa responsabilité propre, la loi ayant la sanction que la frayeur de la présence de lâÃternel lui donnait. Mais, dans le passage cité, Sion se distingue bien nettement de la Jérusalem céleste1.
1 La forme de la phrase Héb. 12:22, rend les diverses parties dont elle se compose plus faciles à distinguer. Le mot « et » les sépare. Sion, â la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, â les anges, lâassemblée universelle, â lâAssemblée des premiers-nés, écrits dans les cieux, â Dieu juge de tous, etc.
Christ roi en Sion, triomphant de Ses ennemis, mais non encore en paix
Je ne doute pas quâil ne doive exister à la fin une relation semblable entre Christ et le Résidu de son peuple qui lâa attendu. Câest une période pendant laquelle Jésus est pleinement triomphant et agit en puissance et comme roi, mais ne gouverne pas encore en paix, et pendant laquelle il forme, développe et établit les relations des siens avec lui sur la terre, dans ses triomphes et dans sa royauté, selon les droits de laquelle il sâassujettit ses ennemis. Les Psaumes nous ouvrent aussi prophétiquement et en figure, cette partie du règne de Christ (voyez le Psaume 110). [Ps. 110:1] Après avoir fait asseoir le Seigneur de David à la droite de la Majesté dans les cieux, [Ps. 110:2-3] lâEsprit dit : « LâÃternel enverra de Sion la verge de ta force : Domine au milieu de tes ennemis. Ton peuple sera un peuple de franche volonté, au jour de ta puissance, en sainte magnificence. Du sein de lâaurore (de cette matinée de sa gloire, de lâaube du jour), te viendra la rosée de ta jeunesse (des jeunes gens qui le suivent) ». Ce Psaume entier développe cette même idée, la royauté guerrière de Christ ayant Sion, choisie de Dieu, comme siège et comme point de départ, dans les guerres triomphantes du Messie.
Royauté guerrière de Christ basée en Sion, développée dans les Psaumes
Poursuivons ce dernier point.
Ps. 78 v. 65-72 â Ãlection de David et de Sion par le Seigneur
Après avoir dépeint la ruine dâIsraël, le Ps. 78 nous fait voir [Ps. 78:65] le Seigneur qui se réveille; [Ps. 78:67] mais il met de côté tous droits à lâhéritage et au témoignage de ses voies avec Israël antérieurement; car (1 Chron. 5 [v. 1-2]) Joseph avait le droit dâaînesse. [Ps. 78:68, 70] « Il
la tribu de Juda, la montagne de Sion quâil aima. Il David son serviteur et le prit des parcs des brebis, etc. ». [Ps. 78:69] Ce Psaume, il est vrai, fait mention de son sanctuaire, mais la montagne sur laquelle il a été bâti nâest jamais représentée comme objet de lâélection de Dieu. Ce Psaume va plus loin que notre histoire actuelle; mais il applique lâélection à David et à Sion.Ps. 132 â Sentiments de David en amenant lâarche à Sion
Choix de Dieu pour Sa demeure, et lieu de la bénédiction
Le Psaume 132 nous présente précisément les sentiments que lâEsprit a inspirés à David, lorsquâil a placé lâArche sur la montagne de Sion. [Ps. 132:5] Ce nâest quâun tabernacle, mais câest celui du Puissant de Jacob sur la terre. [Ps. 132:13] Et lâÃternel a choisi Sion. [Ps. 132:17] En elle germera la corne de David.
Repos de lâÃternel au milieu de Son peuple
Remarquez ici que chaque fois la réponse de lâÃternel dépasse la demande et le désir de David, beau témoignage de la riche bonté de Dieu. [Ps. 132:14] Le repos de lâÃternel est au milieu de son peuple. Il veut jouir de ce repos ici, au milieu des siens, quoique sa gloire soit dans le temple et que ce soit là que chacun en parle. Mais cette gloire et ce repos-là nâavaient pas encore eu lieu dans le désert. Israël était en voyage, et lâÃternel qui demeurait au milieu du peuple, allait devant lui pour lui chercher un lieu de repos. (Nombres 10:33). Ce nâétait pas non plus le cas à Silo, où son repos au milieu du peuple dépendait de la fidélité dâIsraël. « Il abandonna la demeure de Silo,⦠et il livra à la captivité sa force, et sa magnificence en la main de lâennemi » (Ps. 78:60, 61). Lâélection et la grâce accomplie par le moyen de celui qui avait été « élu dâentre le peuple » (Ps. 89:19), établissent le repos de Dieu au milieu des siens.
Dieu maintient Sa majesté et la vérité, bien quâIl soit patient et plein de grâce
Il y a encore une remarque à faire au sujet du Ps. 132. [6:6-7] Nous avons vu que Dieu maintient sa Majesté dans son gouvernement, et ne permet pas que quelquâun touche à son Arche. Il laisse à David le temps de trouver que Dieu est un Dieu de bénédiction et de grâce; mais, quelles que soient les bonnes intentions des siens, il faut que la vérité, que ce quâil est, soit clairement démontré dans Ses voies publiques. Sâil en était autrement, si son gouvernement nâétait pas stable, tout tomberait en ruines; lâhomme se laisserait constamment entraîner par sa légèreté à faire sa propre volonté. Il est vrai que Dieu est plein de patience et que, après avoir établi des relations entre son peuple et Lui, il agit dâaprès ces relations aussi longtemps que possible, quoiquâil doive aussi châtier; mais enfin le jugement arrive.
Sentiments de David en faisant monter lâarche, bien que la chair se montre
Dans le cas qui nous occupe, Dieu avait, en captivité, rompu ces relations, établies à lâorigine par sa séance entre les chérubins, il avait livré sa force et sa gloire entre les mains de lâennemi; David victorieux Lui rend sa place, mais sur un principe nouveau, celui de la grâce et de la puissance. Néanmoins, lâexamen du Psaume 132 fait découvrir des sentiments beaucoup plus profonds, un cÅur qui affectionnait la gloire de Dieu au milieu de son peuple, dâune manière beaucoup plus développée et beaucoup plus intime que ne lâindiquait ce quâexprimaient la pompe extérieure et le cortège auquel Israël pouvait prendre part; sentiments auxquels Dieu répond dâune bien autre manière que par la mort dâUzza. Ce Psaume 132, il est vrai, a été écrit après les touchantes communications révélées dans le 7ème chapitre du second livre de Samuel, comme le démontrent les vers. 11 et 12. Il nous apprend néanmoins quel est lâesprit dans lequel David était allé quérir lâArche, le désir ardent de son cÅur de trouver « un lieu pour lâÃternel », ce que, comme nous lâavons vu, Christ accomplira (comparez Exode 15 et 29:46). Or, câest, me semble-t-il, la conscience de ce désir qui, dans cette occasion, a donné lieu à la faute de David. Quâest-ce donc que lâhomme ! Dans la conscience de ce désir, il cherche à le mettre à exécution, et il oublie un peu la gloire suprême de Dieu, le péché qui avait éloigné Dieu de son peuple et la Majesté qui lui est propre. [6:7] Lorsque Dieu agit dâaprès les exigences de cette gloire, et quâil frappe lâhomme qui prêtait à David son concours pour lâaccomplissement du souhait de son cÅur, [6:8]David sâen aigrit. La mort dâUzza a été la conséquence de la conduite de David, et il se révolte contre lâÃternel lorsque cette conséquence a lieu. Câétait bien là la chair. Dieu a rendu David sensible à ce qui convenait au service du Dieu dâIsraël (voyez 1 Chron. 15:12-13)1, et il a restauré son âme en lui faisant voir quâil était la vraie source de bénédiction, et que le renvoi de lâArche était aussi le renvoi de la bénédiction.
1 Il ne sâagit pas de ceci en Samuel, parce que câest David, type du Seigneur, qui nous est présenté ici par lâEsprit.
Position de David, type de Christ, roi et sacrificateur
Foi de David saisissant la pensée de Dieu, et position glorieuse de Salomon
De plus, la position de David conservant avec affection le sentiment de la gloire de lâÃternel au milieu de son élévation, comme ce Psaume 132 nous le présente, est moralement de toute beauté, et elle a une portée toute particulière eu égard aux économies divines. La place quâoccupe Salomon lors de la dédicace du temple, présente sans doute un tableau plus frappant [(1 Rois 8)]. La sacrificature de Melchisédec sây trouve dans sa simplicité et dans sa plénitude, mais cela était le fruit de lâaccomplissement de la bénédiction; et lâétat moral de ceux qui y prenaient part était beaucoup moins le fruit dâun exercice profond du cÅur et de la communion intime avec Dieu qui en est la conséquence; il était ainsi beaucoup moins lié à lâespérance intelligente de Christ. Salomon jouit de la réalisation de la gloire sur laquelle, dans son véritable accomplissement en Christ, David comptait par la foi; Salomon ne remonte pas plus haut que la foi de David et la responsabilité du peuple qui en découlait. Le temple en est la scène. David sâélève davantage. Il saisit lâintention de Dieu, quant au siège de la royauté du Seigneur [(Ps. 132:13-14)], et, lorsque cela exigeait de la foi, il devient, autant que cela se pouvait, roi sacrificateur et par conséquent remonte à Dieu lui-même qui est la source de cette royauté sacerdotale. Enseigné de Dieu, il a compris lâélection de Sion, siège de la gloire royale de Jésus, et, dans ce sens, [6:14] sa position morale lorsquâil dansait devant lâArche comme un homme obscur, [6:20] et à sa honte aux yeux du monde, me semble avoir été plus élevée que celle de Salomon sur son estrade dâairain [(2 Chron. 6:12-13)].
Lien entre Dieu et le peuple rétabli dans lâarche, par la victoire de Christ
LâArche est encore le signe du rétablissement de la puissance de Dieu au milieu de son peuple par ce lien moral; mais ce rétablissement a lieu en figure par la victoire et lâénergie de Christ qui prévaut sur ses ennemis, comme cela aura lieu, et non seulement dans la jouissance de la gloire.
Bénédiction venant de David pour le peuple, dans les difficultés
Dans toute cette partie de son histoire (sans parler de son manquement individuel), David est plus personnellement un type de Christ. Câest lorsque cela est difficile, quâil établit les rapports du peuple avec Dieu. Avant le règne de paix et avant que la puissance ait levé les obstacles, [6:18-19] il bénit et rassasie le peuple comme Melchisédec. La bénédiction découle de sa personne en présence de ce qui sây oppose encore et malgré toutes les difficultés. La position que David prend encore est celle de serviteur et de serviteur immédiat de Dieu par la grâce. Il nâest pas sacrificateur
[(Zach. 6:13)]; [6:18] mais le roi se fait sacrificateur, et cela tout en accomplissant encore son service.Lâéphod, vêtement sacerdotal pour ceux qui se présentent devant Dieu
[1 Sam. 2:18] Samuel comme donné à lâÃternel, était vêtu dâun éphod de lin. Câétait le vêtement sacerdotal, et il nâétait pas sacrificateur de lâordre dâAaron. Il servait au Tabernacle par la grâce et par lâEsprit, comme une personne élue et mise à part pour Dieu. Il était dans ses droits, mais câétait de la part de Dieu en grâce, lorsque la sombre nuit dâI-Cabod menaçait déjà le peuple de ses ténèbres. [6:14] Ici, câest le roi qui, prenant cette place, revêt lâéphod de sacrificateur, non les vêtements que Dieu avait donnés aux sacrificateurs pour gloire et pour ornement; mais ceux qui distinguaient le sacrificateur en tant que type de la personne de Christ sacrificateur1, et qui tenaient à lâessence de ses fonctions2; et en réalité il se fait plutôt lévite, câest-à -dire sanctifié pour servir devant lâArche, devant lâÃternel. Lâidée dominante qui se rattache à lâéphod, câest que celui qui le revêt se présente devant Dieu. Mais, même en présentant ses requêtes, Melchisédec se présente plutôt devant le peuple, quoiquâil soit devant Dieu pour le peuple comme roi et sacrificateur sur son trône.
1 Le souverain sacrificateur ne semble pas avoir jamais porté ses vêtements de gloire et dâornement dans le lieu très saint, après que ses fils, le jour de leur consécration, eurent offert le feu étranger [(Lév. 10:1-2)]. Au jour des expiations il nâentrait là que dans ses vêtements de lin [(Lév. 16:3-4)].
2 Il exerce cette sacrificature maintenant. Il sortira revêtu de ses vêtements de gloire. Personnellement il est déjà couronné de gloire et dâhonneur [(Héb. 2:7, 9)], mais « toutes choses » ne lui sont pas encore assujetties [(Héb. 2:8)] et il nâa pas encore son trône de Melchisédec, ce qui évidemment aura lieu sur la terre. Il est maintenant sur le trône de son Père pendant que ses cohéritiers sont rassemblés.
Ãtats du roi bénissant le peuple, à lâimage de Christ
Bénédiction de la part du roi portant lâéphod, dévoué pour lâÃternel
[6:18] Ayant offert ses sacrifices, le roi bénit le peuple. Il restait à vaincre les Philistins, les Syriens et dâautres nations encore; mais les liens du peuple avec Dieu étaient établis et maintenus en sûreté par le roi en Sion, bien que lâArche à laquelle ces liens se reportaient, fût encore sous des tapis [(7:2)]. La bénédiction aussi était assurée de la part du roi : de celui qui avait réuni le signe de lâalliance et le roi élu dans le lieu choisi par Dieu, et qui était encore serviteur pour cela. Lâéphod nâappartenait pas à Melchisédec; mais, en honorant lâÃternel qui avait gardé le peuple, celui qui portait lâéphod maintenait comme sacrificateur la bénédiction du peuple auprès de Dieu. [6:20] Mical, qui, selon lâesprit de Saül, son père, ne rêvait quâune gloire charnelle, ne peut participer à cela. Lâhumiliation devant lâÃternel lui était incompréhensible. Elle ne connaissait ni ne goûtait sa gloire, ni la joie de le reconnaître seul maître du cÅur. Ce qui tient à Saül ne saurait avoir part au règne de David et ne sait pas souffrir avec un roi rejeté et méprisé. Enfin, câest le roi dévoué à lâÃternel et au peuple qui assure à celui-ci et lui communique la bénédiction, et non encore un roi caractérisé par-dessus tout par la jouissance dâune bénédiction établie, ce qui est lâétat de Salomon.
Ãtat de Christ dominant sur Son peuple, mais sans encore la bénédiction totale
Or, le premier de ces deux états représente, il me semble, Christ tel quâil a toujours été en principe et en droit, et particulièrement tel quâil sera après la destruction de lâAntichrist, et antérieurement à la destruction des ennemis qui sâopposeront encore à lâétablissement de son règne de paix. Son peuple, tout Israël, sera réuni sous lui. La verge de sa force sortira de Sion et il dominera au milieu de ses ennemis (Ps. 110 [v. 2]); mais ce ne sera encore lâaccomplissement ni du Psaume 72, ni de Zacharie 6:12-13. Comparez encore le Psaume 2, où le Christ est considéré comme Fils de Dieu, né sur la terre, et où ses droits universels à la possession de la terre qui en découlent, sont constatés, reconnus de Dieu et proclamés aux rois.
Présentation de ces deux états de Christ dans les Psaumes
Au Psaume 110 [(v. 1)], le Christ est élevé à la droite de Dieu, attendant que ses ennemis soient mis pour le marchepied de ses pieds.
Au Psaume 8 [(v. 4-6)], il est le Fils de lâHomme et toutes choses lui sont assujetties.
David bénit le peuple, et aussi sa maison, plus proche de lui
Sous Salomon, tout Israël se réjouit de tout le bien que lâÃternel avait donné à Salomon, ainsi quâà David [(1 Rois 8:66)]. [6:19] Ici, David lui-même fournit personnellement ce qui était nécessaire pour rassasier le peuple, et fait distribuer à chacun une bonne portion1). [6:20] Il revient pour bénir sa maison; car David a une maison qui est sienne, dans laquelle il retourne après avoir béni Israël : câest quelque chose qui est plus près de lui quâIsraël. Mical, nous lâavons vu, ne pouvait véritablement y appartenir. [6:21-22] David trouve sa joie à sâhumilier devant lâÃternel et reprend Mical par une réponse accablante.
1 Le Psaume 2 nous montre le roi établi sur la sainte montagne de Sion, Fils de Dieu, engendré dans le temps (chose distincte de sa relation de Fils, un avec le Père avant que le monde fût; doctrine enseignée en Jean 1, Héb. 1, Col. 1, et ailleurs), reconnu tel par lâÃternel et les rois de la terre sommés de se soumettre à lui. Le Ps. 8 nous parle de Lui comme Fils de lâHomme, à qui toutes choses sont assujetties dâaprès les conseils éternels de Dieu. Au Ps. 110, celui qui avait été méprisé et rejeté, étant élevé à la droite de Dieu, doit dominer au milieu de ses ennemis.
Comparez Ps. 24 et 102. â Dans le premier il est reconnu comme lâÃternel des armées, le roi de gloire, après avoir vaincu ses ennemis; dans le second, comme le Créateur lui-même.