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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-14
La quatrième année de Darius. Câétait lâan 518 avant Jésus-Christ. Les travaux du temple avaient été repris le sixième mois de la deuxième année, par conséquent un peu moins de deux ans auparavant. Il fut terminé deux ans plus tard, en 516. On peut donc supposer quâau moment où nous place le récit, les principales parties de lâédifice étaient près dâêtre achevées.
Le mois de Kislev correspond à la fin de notre mois de novembre et au commencement de celui de décembre.
Béthel avait envoyé. Nos anciennes versions font en général de Béthel un nom commun signifiant la maison de Dieu, et traduisent : Lorsquâon eut envoyé à la maison de Dieuâ¦. Le sujet, qui reste indéterminé, serait le peuple ou des gens du peuple. Mais le mot Beth-el nâest jamais employé de cette manière dans lâAncien Testament, qui, pour désigner le temple, dit Beth-Jéhova : la maison de Jéhova, et la place quâoccupe ce mot dans le texte hébreu le désigne évidemment, comme sujet de la phrase. Il faut donc lâenvisager comme nom propre, désignant la ville bien connue de Béthel, à quelques lieues au nord de Jérusalem. Béthel, câest-à -dire les gens de Béthel, envoyèrent une députation à Jérusalem. Nous apprenons en effet par Esdras 2:28; Néhémie 7:32; 11.31, que la ville de Béthel fut une des premières rétablies après le retour de lâexil. Esdras parle dâune population de 223, Néhémie dâune population de 123 habitants, dans les deux localités voisines de Béthel et dâAï.
Les personnes désignées dans ce qui suit, Sarétser, Régem-Mélec, étaient sans doute dâentre les principaux personnages de la ville. Ces noms nâappartenant pas à la langue hébraïque proviennent du temps de lâexil. Comparez 2 Rois 19:37. Quelques interprètes font à tort de ces mots lâapposition du sujet Béthel : Béthel, câest-à -dire Sarétser et Régem-Mélecâ¦.; mais le verbe envoyer nâaurait pas dâobjet, et il est plus naturel dâattribuer la question qui va être posée, à toute la population quâà deux de ses membres.
Avec ses gens : ses domestiques.
Pour implorer lâÃternel : littéralement, pour caresser la face de lâÃternel, expression tirée de lâhabitude quâont les enfants de caresser la figure de leurs parents, quand ils veulent les disposer favorablement.
Aux sacrificateurs⦠et aux prophètes. Les sacrificateurs et les prophètes servent dâintermédiaires entre Dieu et son peuple. Les premiers présentent à Dieu les prières et lui présenteront, dans ce cas-ci, la question; les seconds reçoivent la réponse de lâÃternel et la transmettent à ceux qui lâont demandée. Il résulte de ces mots quâil y avait à ce moment plusieurs prophètes, dont nous ne connaissons quâAggée et Zacharie.
Dois-je pleurer ? Voir lâintroduction à ces chapitres.
1 Ã 14
LâÃternel ne répond pas directement à la question qui lui a été adressée. Au fond, sa réponse signifie deux choses : Si vous voulez célébrer ces jours sans apporter à cette fête religieuse la disposition qui y est conforme, je nâen fais aucun cas. Autrement, conservez-les (versets 4 à 7).
à tout le peuple : parce que tout le peuple était intéressé à la question soulevée.
Aux sacrificateurs : comme aux chefs spirituels de la nation, qui étaient appelés à la diriger dans lâaccomplissement de la volonté de lâÃternel.
Au cinquième et au septième mois. Voir dans lâintroduction les événements douloureux que ces dates rappelaient. Le jeûne du septième mois nâest donc point ici le jeûne du jour des expiations (dixième jour de ce mois) ordonné par la loi.
Pendant soixante-dix ans. Si le fait ici raconté sâest passé en 518, il y avait en effet soixante-dix ans que Jérusalem avait été prise et détruite par Nébucadnetsar, en 588. Câest là une confirmation de cette dernière date, dont on sâécarte souvent en plaçant cet événement en 586.
Ãtait-ce bien pour moi⦠? LâÃternel demande si câest bien en vue de lui, dans le sentiment de douleur et dâhumiliation que devait produire dans le peuple le souvenir de ses infidélités envers Dieu, quâil a jeûné, ou si câest seulement en vue de lui-même, câest-à -dire dans le sentiment douloureux des souffrances par lesquels il a passé. Câest la différence entre ce que saint Paul appelle 2 Corinthiens 7:10 la tristesse selon Dieu et la tristesse selon le monde. (Comparez Psaumes 51:18-19.) Dans le second cas, ils peuvent abolir ces jeûnes sans dommage.
Et quand vous mangerez. Il est naturel dâopposer ici les mots manger et boire à celui de jeûner et, par conséquent, dâappliquer cette question à ce qui se passera sâils font de ces jours de jeûne des jours où lâon boit et mange comme dâordinaire. Si ce nâétait pas pour Dieu quâils jeûnaient jusquâici en ces jours, ce ne sera pas non plus pour lui quâils mangeront quand ils auront aboli le jeûne.
Ne sera-ce pas vous qui⦠? Ce sera uniquement leur corps qui mangera et boira, leur volonté propre qui se fera. comme dans le faux jeûne; la volonté de Dieu nây sera pour rien. (Comparez Ãsaïe 58:1-7; 1 Corinthiens 10:31.)
Ne sont-ce pas là ⦠? LâÃternel rappelle quâil avait déjà réclamé la spiritualité des actes de culte et spécialement du jeûne par la bouche des anciens prophètes. Comparez Ãsaïe 1:11-17; Ãsaïe 7:21; Ãsaïe 8:3; Ãsaïe 8:5; Ãsaïe 66:3; Jérémie 7:4. Il nous paraît impossible dâexpliquer, comme plusieurs : Les choses que je demande de vous ne sont-elles pas celles que lâÃternel vous avait fait entendre par la bouche de⦠?.
Le midi et la plaine. Ces deux parties de la Terre Sainte sont spécialement nommées ici parce quâelles nâavaient pas été encore repeuplées et que le spectacle de leur désolation présente parlait à toutes les consciences.
La plaine : le bas pays de Juda, entre la chaîne de Juda et la côte de la mer (Jérémie 32:44; Abdias 1:19, note).
8 Ã 11
Câest ici le développement du verset 7. Dieu rappelle le contenu des paroles quâil avait prononcées par la bouche des anciens prophètes, la manière dont elles avaient été accueillies et le châtiment, qui avait suivi. Câest un avertissement à lâadresse des Israélites rentrés dans leur pays. Comparez la vision de lâépha.
La parole⦠fut adressée à Zacharie. La répétition de cette formule annonce un développement nouveau dans le discours du prophète. Il est tout à fait impossible dâadmettre, avec quelques interprètes, que ces mots soient la continuation du discours de lâÃternel racontant lui-même quâil avait autrefois parlé ainsi à un ancien prophète Zacharie (par exemple celui qui est nommé 2 Chroniques 24:20.)
Ainsi parlait lâÃternel : par la bouche des anciens prophètes. Outre les passages cités, comparez Ãsaïe 1:17; Osée 12:7; Exode 23:6-7; Michée 6:7-8.
Rendez la justice avec vérité. Littéralement, des jugements de vérité, conformes au droit réel.
Prêté une épaule rebelle : qui repousse le fardeau dont on veut la charger. Suit lâindication dâun nouveau degré dâendurcissement : après avoir refusé dâobéir, appesantir ses oreilles pour ne plus entendre la voix du maître; le dernier degré enfin : lorsque cette voix est parvenue à la conscience bon gré mal gré, rendre son cÅur insensible comme le diamant, la plus dure des pierres (Ãzéchiel 8:9).
Par son Esprit. Les Israélites étaient dâautant plus coupables que lâEsprit de Dieu accompagnait la parole des prophètes, cherchant à la rendre efficace. Michée 3:8; Ãsaïe 63:10.
Aussi le châtiment nâa pas manqué dâarriver.
à dit lâÃternel des armées : Câest comme sâil y avait disait, ou avait dit. Après avoir ainsi exhorté, il menaçait, et la menace sâest changée en une terrible réalité.
Israël a été puni par la loi du talion. Comme il avait fait à Dieu, Dieu lui a fait.
Je les disperserai. Câest la continuation de la menace que lâÃternel, avait adressée par ses prophètes et quâil rappelle ici lui-même, pour faire sentir que si les fils le traitent comme lâont traité leurs pères, il les traitera aussi comme il avait traité ceux-ci.
Le verbe hébreu (en rapport avec le mot qui signifie tempête, veut dire : disperser comme un ouragan disperse).
Quâils ne connaissent pas. Cette circonstance rend lâexil plus douloureux : des peuples dont on ne connaissait pas même les noms, qui habitent à lâextrémité du monde.
Dâune terre de délices : que je leur avais donnée.
Ils auront fait. On pourrait traduire ils ont fait et envisager cette dernière parole comme une remarque de Zacharie, constatant lâaccomplissement des anciennes menaces de lâÃternel; mais la pensée continue si directement quâil vaut mieux y voir la fin des anciennes menaces de lâÃternel, quâil vient de rappeler. Par cette expression : ils auront fait, Dieu fait retomber la faute de cette catastrophe sur les Israélites eux-mêmes; ce sont eux qui ont été les artisans de la ruine de leur patrie.