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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-14
On pourrait ponctuer après le mot lâÃternel, en faisant de sur Israël le titre de tout ce qui va suivre; mais il est plus naturel de faire dépendre ces derniers mots des précédents. Comparez 9.1. Ce titre annonce, une révélation de Jéhova sur Israël, qui a le caractère dâune sentence.
Sur Israël. Nous avons vu, 11.14, que le prophète applique le nom dâIsraël à la masse de la nation qui a repoussé le Messie venu pour la sauver.
Ainsi parle lâÃternel. En commençant par rappeler que Dieu est lâauteur de toutes choses aux cieux et sur la terre et quâil a, en particulier, donné à lâhomme son souffle de vie, le prophète fait comprendre que tous les événements de lâhistoire sont sous sa direction et que ses plans relatifs à lâavenir le plus lointain doivent nécessairement sâexécuter.
Voici, je ferai de Jérusalem. Jérusalem est nommée ici comme représentant lâIsraël du verset 1.
Un seuil dâébranlement. On traduit parfois une coupe dâétourdissement; mais le mot hébreu ne comporte pas ce sens; il peut sans doute signifier bassin, mais un bassin est bien différent dâune coupe à boire. Le sens ordinaire est seuil, et ce sens convient ici. Ce mot indique le sol autour de la ville foulé par des multitudes qui cherchent à pénétrer dans lâintérieur de la place.
Dâébranlement. Ce terme décrit la commotion produite par lâarrivée de ces multitudes autour de Jérusalem. Il nâest pas nécessaire de prendre à la lettre le siège dont il est ici parlé. Lâidée de la prophétie est quâIsraël, après sa rupture avec le Messie, deviendra un objet dâhostilité pour les nations.
Cela concernera aussi Juda. On a entendu ces mots de deux manières : ou bien, Juda désigne le pays à lâentour de Jérusalem qui sera ainsi atteint par lâinvasion païenne; ou bien, Juda se joindra aussi aux nations païennes qui viendront assiéger Jérusalem. Ni lâun ni lâautre de ces deux sens ne sont admissibles, le premier, parce que lâidée serait absolument oiseuse, car il est clair quâon nâarrive pas à assiéger la capitale sans envahir et ravager les campagnes dâalentour; le second, parce que le verset 5 prouve que Juda, tout en étant distinct de Jérusalem, nâentretient aucun sentiment hostile contre cette ville. Lâon doit abandonner ici toute représentation topographique et envisager Juda, ainsi que nous lâavons fait 11.14, comme une portion à part dans lâensemble de la nation juive; câest la partie dâIsraël qui sâest rangée sous la boulette du berger, chapitre 11, qui se trouve par là séparée de lâIsraël incrédule, mais qui, néanmoins, souffre avec lui de lâhostilité des païens et reste pleine de sympathie pour lui; en dâautres termes, câest la faible portion du peuple de Dieu qui a cru au Messie, mais qui comprend ceux dâentre les Gentils qui se sont joints à elle. Nous verrons si la suite confirmera cette explication. Ainsi donc, la lutte engagée par les païens contre le peuple juif atteindra aussi la partie du peuple devenue croyante et ceux des Gentils qui auront cru.
Je ferai de Jérusalem une pierre à soulever. Le peuple dâIsraël, après le rejet du Messie, reste au milieu des autres peuples comme un élément à la fois vivace et inassimilable; câest un continuel problème, une masse à soulever à laquelle se meurtrissent ceux qui cherchent à y toucher.
Toutes les nations de la terre sâassembleront. Lâantipathie générale des nations pour Israël atteindra un jour son apogée dans une tentative énergique dâen finir avec lui.
Je frapperai dâépouvante⦠Le prophète décrit, sous des images guerrières lâinutilité de cette tentative. Lâarmée qui entoure Jérusalem est représentée comme affolée; les chevaux emportent leurs cavaliers sans voir où ils se dirigent, et ceux qui les montent se heurtent les uns contre les autres et sâentre-détruisent. Pendant ce temps lâÃternel dispose Juda à prendre en main la cause de son ancien frère.
Les chefs de Juda : les conducteurs de la partie du peuple fidèle au Messie. Ils sentent que Juda nâaura toute sa force que lorsque la masse infidèle sera rentrée dans son sein. Le mot par lâÃternel leur Dieu est remarquable; il prouve que Juda, quoique profondément distinct dâavec Israël, reconnaît encore celui-ci comme le peuple de Dieu et envisage son culte comme le culte de Jéhova.
Je ferai des chefs de Juda⦠Les conducteurs de lâIsraël croyant sont remplis dâune puissance merveilleuse, en vertu de laquelle il leur est donné dâexercer une action énergique au sein des nations païennes. Les expressions de brasier ardent, de torche enflammée, sont sans doute des images de destruction; mais elles peuvent, comme toute la scène, être interprétées dans un sens spirituel, conformément au caractère essentiellement religieux de cette lutte. Ce ne sont pas les païens eux-mêmes, câest leur paganisme qui est consumé par les chefs de Juda.
Et Jérusalem restera encore⦠Et ainsi Israël, menacé de périr dans cette crise, demeurera intact, en vue des grandes destinées qui lâattendent encore. Lâexpression employée signifie que la population de Jérusalem continuera à demeurer à Jérusalem dont il semblait quâelle allait être chassée, câest-à -dire quâIsraël sortira sain et sauf de cette crise qui semblait devoir le perdre, et cela grâce à Juda, qui aura pris en main sa défense.
Et lâÃternel sauvera les tentes de Juda en premier lieu, afin que⦠Le fait que ce sera Juda qui aura remporté une si grande victoire et obtenu la délivrance pour tout le reste du peuple est destiné à prévenir tout orgueil chez ce dernier au sujet de sa délivrance. La partie non croyante dâIsraël ne doit pas sâélever au-dessus de la partie croyante.
Les tentes de Juda. Cette image est-elle empruntée au tableau général dâune guerre ? Ou plutôt les tentes ne sont-elles pas opposées à Jérusalem comme ville ? La demeure dâIsraël croyant, tant que ce nâest pas Jérusalem même, nâa rien de stable.
Israël lui-même est saisi dâune puissance divine qui fait du plus faible dâentre eux un héros semblable à David et des descendants de David dans son sein des êtres dâune grandeur divine (comme Dieu).
Comme lâange de lâÃternel. Chacun dâeux sera une manifestation personnelle et un agent de la volonté divine, comme lâange de lâÃternel, le divin représentant de Dieu lui-même. Ce sera là le résultat de la transformation spirituelle qui va être décrite versets 10 à 14. Comparez le rapport du passage 11.1-3 (le résultat) à 11.4-14 (la cause).
Et il arrivera. La manière dont sont liés les versets 9 et 10 permet dâexpliquer dans ce sens : Et il arrivera, en ce jour, quâen même temps que je travaillerai à détruireâ¦. je répandrai sur la maisonâ¦; le verset 9 comprend la victoire décrite versets 1 à 6 et celle qui doit la compléter (14.12-15); il forme la transition à la promesse suivante.
Et je répandrai sur la maison de David⦠Il est bien remarquable que le prophète ne parle ici que de la maison de David et des habitants de Jérusalem, et ne mentionne plus Juda et ses chefs, qui venaient de coopérer avec eux. Cette circonstance confirme la distinction que nous avons établie entre la partie déjà croyante du peuple (Juda et ses chefs), dâune part, et la masse de la nation ou Israël incrédule (les habitants de Jérusalem et la maison de David), dâautre part. LâÅuvre de la conversion au Messie, décrite dans ce qui suit, ne doit réellement, si notre explication est juste, concerner que ces derniers. Lâopposition évidente entre les chefs de Juda et la maison de David confirme celle qui est faite entre Juda et la masse du peuple.
Un esprit de grâce et de supplication : lâEsprit qui révèle le salut offert par la grâce et qui excite le besoin de le demander. Lâeffusion de cet Esprit résultera sans doute de lâhumiliation causée au sein de lâIsraël incrédule par le secours que lui aura prêté Juda, lâIsraël converti au Messie, au moment critique.
Et ils regarderont à moi. Câest Jéhova qui parle. Le peuple entier fait en ce moment ce quâavaient fait les brebis les plus misérables (11.11) qui avaient regardé au berger. Les mots suivants : sur lui, ont fait supposer que ce mot moi ne pouvait désigner Jéhova lui-même. Lâon a donc cherché à modifier le texte en remplaçant à moi par à celui-ci, comme si le prophète parlait dâune simple personne humaine. Ce procédé est absolument arbitraire : toutes les plus anciennes versions que nous possédons encore (grecque, syriaque) offrent la leçon reçue, malgré sa difficulté. Câest à Jéhova lui-même quâIsraël regarde; câest lui quâil reconnaît dans le Messie quâil a percé.
Quâils ont percé. Très exactement : lequel ils ont percé. Ãvidemment lâÃternel nâa pu être percé quâen la personne de son représentant, mais de son représentant un avec lui (à moi). On a essayé de donner à ce mot percé un sens figuré : percé dâoutrages, de douleur; le verset suivant, où il est parlé du deuil que lâon mène soit à la mort dâun fils unique ou dâun premier-né, ne permet pas une pareille atténuation du terme employé par le prophète. Il sâagit bien du meurtre du Messie, déjà annoncé par Ãsaïe 52:13-53.12, et décrit au Psaume 22; non quâil faille restreindre lâapplication du mot percé au coup de lance dont fut frappé le Seigneur sur la croix (Jean 19:34-37); il sâagit de son supplice en général.
Le prophète complète ici le tableau messianique du chapitre 11, comme ce tableau lui-même continuait celui du chapitre 11. Le Messie vient (9.9); il est rejeté (chapitre 11); on le tue; voilà la progression de ces trois prophéties. Ãsaïe chapitre 53 avait parlé déjà de la mort du Messie pour le péché du peuple, mais il nâavait pas dit que ce meurtre serait accompli par le peuple lui-même. Il lâavait bien fait entendre par cette parole : à qui le bras de lâÃternel a-t-il été révélé ? Mais Zacharie déchire le voile et fait voir le forfait dans toute son horreur.
Ils mèneront deuil. Il y avait déjà un sentiment de componction dans ce regard dont parlait le verset précédent; maintenant ce sentiment éclate. Câest une douleur qui saisit le peuple entier, et cela non seulement comme deuil national, mais dans chaque maison comme deuil de famille, ainsi quâen Ãgypte, lorsque chaque famille pleurait sur la mort du premier-né. Le Messie nâest-il pas comme le membre le plus précieux de chaque famille israélite ?
Un fils premier-né : qui nâest pas seulement pleuré par les parents, comme fils unique, mais par tous les frères et sÅurs, comme le représentant du père. Cette douleur sera non seulement celle dâavoir perdu le Messie, mais aussi celle de sâen être privé soi-même.
Comme le deuil dâHadadrimmon. Câest ici une allusion au deuil que produisit dans tout Israël la mort du roi Josias, quand il périt dans la bataille de Méguiddo, livrée par lui au roi dâÃgypte Pharaon Néco, dans la plaine dâEsdraélon. Le nom dâHadadrimmon désigne une localité consacrée au faux dieu Rimmon, près de lâemplacement de Méguiddo, et nommée ainsi probablement depuis lâarrivée des colons païens venant de lâorient, qui sâétaient établis dans le royaume des dix tribus. Le deuil proprement dit fut célébré à Jérusalem, mais il commença immédiatement, dès lâheure où Josias fut frappé dans la bataille. Comparez 2 Rois 23:30; 2 Chroniques 35:25.
Il résulte du second passage que le deuil de ce dernier roi pieux fut célébré en Juda dâune manière tout à fait exceptionnelle. Longtemps après la captivité, les lamentations poétiques composées sur la mort du roi étaient encore chantées par des pleureurs et des pleureuses. Et câest ce qui fait que Zacharie cite ici ce fait, comme il cite au chapitre 14 un événement plus ancien encore, le tremblement de terre sous Ozias, pour dépeindre dâune manière dramatique lâuniversalité du deuil dans lequel sera plongé Israël, quand il ouvrira les yeux sur le rejet et le meurtre de son Messie, et, en même temps la part tout à fait individuelle quây prendra chaque membre de la nation. Le prophète choisit deux familles principales comme exemples de toutes les autres : lâune, la famille royale descendant de David; lâautre, la famille sacerdotale descendant de Lévi. Puis, pour individualiser davantage encore, il choisit dans chacune une branche particulière, comme exemple de toutes les autres branches de chaque famille israélite; dans la famille de David celle de Nathan, fils de David et ancêtre de Zorobabel (et par conséquent du Messie; comparez 2 Samuel 5:14; Luc 3:37-41); dans celle de Lévi, la branche de Siméi, fils de Guerson et petit-fils de Lévi (Nombres 3:17 et suivants). Il a soin à chaque exemple de mentionner spécialement les femmes. Car elles avaient, dans les cérémonies de deuil un rôle important (2 Chroniques 25:25, les pleureuses; Jérémie 9:17, note).