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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-12
Demandez à lâÃternel. LâÃternel promet, mais lâhomme doit sâapproprier la promesse et la lui présenter à son tour sous forme de prière.
De la pluie. Cette image de la bénédiction divine se rattache à celle par laquelle se terminait le tableau précédent (le froment et le moût, 9.17).
Au printemps. Littéralement : Au temps de la pluie de lâarrière-saison, câest-à -dire de la saison qui précède immédiatement la moisson (dès avril; Jérémie 5:24; Joël 2:23).
Câest lâÃternel qui fait⦠: non pas en ce moment, mais toujours.
De lâherbe. Comparez Psaumes 104:14.
Les théraphim : les idoles domestiques que lâon consultait comme des divinités protectrices. Voir Ãzéchiel 21:26; Osée 3:4, notes. Les Hébreux les avaient apportées avec eux de Mésopotamie (Genèse 31:19). On prétend que, comme il nâen est plus parlé après la captivité, nous avons ici un indice de la composition de cette prophétie à une époque plus ancienne. Mais le sens de la prophétie est précisément lâinutilité complète dont a été pour le peuple, dans les temps précédents, lâadoration des théraphim : Leurs promesses ne vous ont servi de rien et nâont point empêché les catastrophes qui vous ont frappés.
Les devins : ceux que le peuple consultait autrefois au temps de son idolâtrie et qui promettaient faussement la délivrance. Ce sont là les consolation frivoles dont parle la phrase suivante.
Câest pourquoi ils ont dû partir : les fils dâIsraël qui, par un effet de leur confiance aux faux dieux, ont dû sâéloigner (littéralement décamper), pour sâen aller en exil. Il est difficile de voir quel sens auraient ces mots ont dû partir, prononcés longtemps avant la captivité dâÃphraïm ou de Juda.
Comme des brebis. Israël coupable, séparé de son Dieu qui sâétait retiré de lui, a été comme un troupeau sans berger, qui erre en détresse.
Mais le temps du châtiment est passé. Câest sur les oppresseurs que le jugement tombera.
Les bergers et les boucs désignent ici les puissances païennes sous le joug desquelles est tombé Israël, après quâil a perdu son vrai conducteur. Pour lâexpression les boucs, comparez Ãsaïe 14:9, où ce terme désigne les grands de la terre.
Je châtierai : littéralement, je visiterai contre.
Car lâÃternel visite. Le mot visite est pris ici dans un sens favorable, ce que le prophète fait sentir en retranchant la préposition contre. Comparez dans le Nouveau Testament Luc 1:68, etc. LâÃternel visite les ennemis par le châtiment, parce quâil a visité son peuple dans son amour.
La maison de Juda. Câest par cette tribu que la délivrance commence.
Son cheval dâhonneur : lâinstrument principal de sa victoire.
De lui : de Juda. Juda, longtemps asservi, sera mis à la tête des nations. Cette position privilégiée est décrite par plusieurs images : la pierre angulaire, fondement de lâédifice; le pieu central, qui sert de point dâappui à la tente toute entière; lâarc, dâoù partent les traits infaillibles que décoche Jéhova.
De lui viendront tous les chefs : les conducteurs futurs des nations; littéralement oppresseurs, comme 9.8; seulement auparavant lâoppresseur était un chef étranger, régnant sur Israël, maintenant câest lâinverse.
Piétinant dans la boue. On a vu dans cette boue, comme dans les pierres de fronde, lâimage des ennemis foulés aux pieds. Nous pensons plutôt que câest ici lâimage dâune démarche fière quâaucun obstacle nâarrête. Ces guerriers sont des fantassins qui attaquent hardiment la cavalerie ennemie dont parle la fin du verset. La cavalerie formait la principale force des armées étrangères, à cette époque (Daniel 11:40).
Je sauverai la maison de Joseph. Après que lâÃternel aura remporté la victoire par Juda, il délivrera aussi Ãphraïm.
Comme si je ne les avais pas rejetés. On ne comprend pas comment le prophète eût parlé, de la sorte, si le peuple nâavait pas encore été rejeté.
Je sifflerai. Câest le signal du retour pour le peuple des dix tribus (comparez Ãsaïe 5:26; 7.18).
Je les rassemblerai : de lâexil.
Nombreux autant quâils lâont été. Le temps de la gloire apparaît donc en ce moment comme un temps complètement passé. Comment un prophète aurait-il parlé ainsi au temps où le royaume des dix tribus subsistait encore ? à quelque époque, sans doute, que lâon place cette prophétie sur le peuple des dix tribus il nâest pas facile dâen montrer lâaccomplissement. Car une grande partie de ce peuple paraît sâêtre fondue avec les populations païennes au milieu desquelles il avait été déporté. Nous avons déjà traité de cette difficulté à la fin dâOsée et montré que cette promesse avait reçu un commencement dâaccomplissement soit dans le rétablissement de la population galiléenne, soit dans le retour dâun certain nombre dâIsraélites avec les membres de la tribu de Juda, qui revinrent en Judée et rebâtirent Jérusalem et le temple. Mais les termes du prophète paraissent avoir une portée plus générale et plus lointaine encore, quoiquâil ne soit pas possible dâexpliquer comment les restes des dix tribus pourront encore jouer un jour le rôle qui leur est promis. Cette prophétie relative à Ãphraïm rentre dans la promesse de saint Paul : Tout Israël sera sauvé. Romains 11:26.
On traduit parfois : Quand je les sèmeraiâ¦; mais la relation avec la promesse suivante, ils se souviendront de moi, montre quâil sâagit de la même dispersion que celle qui était supposée déjà au verset 8. Le sens est donc, comme nous lâavons rendu dans la traduction : Quand je les aurai semés, câest-à -dire dispersés. Plusieurs interprètes ont pris ce mot semés dans un sens favorable, soit pour dire que le peuple se multipliera comme les Israélites se multiplièrent en Ãgypte, soit pour dire quâils seront une semence de salut parmi les peuples. Mais les paroles suivantes : ils se souviendront de moi, supposent quâil sâagit dâun état antérieur dâéloignement de Dieu et de châtiment. Comparez Lévitique chapitre 26.
Ils vivront : dâune nouvelle vie spirituelle.
De la terre dâÃgypteâ¦, dâAssyrie. Ce passage est lâun de ceux sur lesquels appuient le plus ceux qui placent la composition de cette prophétie avant la destruction du royaume des dix tribus. En effet, les prophètes de ce temps mentionnent souvent ces deux contrées comme celles dâoù lâÃternel retirera son peuple (Osée 11:11; Ãsaïe 27:13). Sans doute, lâÃgypte ne peut être nommée dans ces passages que comme type permanent de la maison de servitude (Osée 9:3); et sous ce rapport, son nom peut figurer à toutes les époques de la prophétie pour désigner un état de captivité. Mais il nâen est pas ainsi de lâAssyrie; câétait vers la fin du royaume des dix tribus le grand pays à citer comme terre de déportation, tandis qu âaprès le temps de lâexil, câest plutôt de la Babylonie quâun prophète semblait devoir parler. Cependant même à lâépoque de Zacharie, on pouvait fort bien citer encore lâAssyrie comme terre dâexil, puisque la grande majorité du peuple des dix tribus, (câest de lui surtout quâil est question dans notre passage), nâétait point revenue de la captivité assyrienne, tandis que lâédit de Cyrus avait de fait mis fin à lâexil babylonien.
Galaad⦠Liban. Ces deux localités sont choisies comme représentant les deux contrées appartenant aux dix tribus, situées des deux côtés du Jourdain.
Mer de détresse. Cette expression nous reporte au moment de la sortie dâÃgypte, lorsque Israël, enfermé entre lâarmée de Pharaon et la mer Rouge, se croyait déjà perdu (Exode 14:10).
Il frappera les flots. Israël est représenté comme frappant lui-même les flots du grand fleuve, le Nil (le fleuve), câest-à -dire quâil renversera sans peine tous les obstacles qui pourraient sâopposer à son rétablissement final. Ces obstacles sont figurés par les deux puissances qui lâavaient opprimé dans le passé : lâÃgypte et lâAssyrie. Lâancienne Ãgypte et lâancienne Assyrie, en vertu de ce quâelles ont été dans le passé, servent à désigner la puissance dont Dieu affranchira son peuple à lâépoque de la délivrance décrite par le prophète.