Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-14
3>1 à 7 Le livre scellé de sept sceaux que lâAgneau seul peut ouvrir
Dans la description du ciel, qui précède (Apocalypse 4), il nâest pas dit un mot de Jésus-Christ. Maintenant, avant que les développements de lâavenir commencent, il apparaît, seul capable de révéler les desseins de Dieu, comme il a seul été capable dâaccomplir la rédemption du monde (verset 6), deux actions inséparables lâune de lâautre, ou qui plutôt ne sont quâune seule et même action. Ensuite le Sauveur reçoit les hommages des habitants des cieux, qui lâassocient à Dieu dans leur adoration (verset 8 et suivants).
Le livre est dans la main de Dieu, ou plus littéralement sur sa main ouverte qui le soutient et le présente à tous. Comparer sur cette image : Exode 32:32; Psaumes 69:29; Psaumes 139:16; Ãsaïe 29:11; Ãzéchiel 2:9; Ãzéchiel 2:10; Daniel 8:26; Daniel 12:4; Daniel 12:9) Le livre est écrit en dedans et sur le revers (grec par derrière, comparez Ãzéchiel 2:10), tandis que, dans la règle, on nâécrivait que sur un côté (en dedans) des feuilles de papyrus, roulées autour dâune baguette, qui constituaient les livres des anciens.
Le livre est scellé de sept sceaux. Sept est le nombre de la perfection divine (Apocalypse 1:4, 3e note). La connaissance de ce que le livre contient est réservée à Dieu. Ce contenu sont les événements qui se dérouleront à lâouverture de chacun des sept sceaux (Apocalypse 6). Il semble dès lors que lâauteur se figurait, non un seul rouleau scellé de sept sceaux placés les uns à côté des autres, et quâil aurait fallu rompre tous les sept avant de lire une ligne, mais un livre formé par sept parchemins superposés et scellés chacun dâun sceau.
Si personne, ni dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre (ces derniers mots manquent dans Codex Sinaiticus; ils désignent non les démons, mais les morts habitant lâhadès), ne fut trouvé digne (verset 4) dâouvrir le livre ni de regarder son contenu, câest quâouvrir le livre nâétait pas seulement connaître mais accomplir les desseins de Dieu pour la rédemption du monde.
Or la dignité quâil fallait avoir pour cela était celle qui résulte dâune entière consécration à Dieu celle que Jésus désignait en disant : «â¯Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi nâest pas digne de moiâ¯Â» (Matthieu 10:37). Cette dignité, seul un homme, qui se serait consacré à Dieu dans une vie dâobéissance parfaite et en qui lâhumanité se serait donnée ainsi à Dieu, pouvait la posséder.
Bengel dit à ce propos :
Câest quâelle renferme les expériences les plus douloureuses du peuple de Dieu, aussi bien que ses plus glorieuses espérances, et quâici comprendre, câest éprouver.
Une variante que présentent dâanciennes versions porte : et de lire.
Jésus est appelé le lion de la tribu de Juda par allusion à Genèse 49:9.
Cette épithète le désigne comme le Messie issu de la tribu de Juda. Il est la racine de David, son rejeton (Ãsaïe 11:1-10), comme descendant de David selon la chair. Il a vaincu la puissance du mal par sa mort et sa résurrection; et par cette victoire, il sâest acquis le droit dâouvrir le livre.
Il ne faut pas rattacher cet infinitif au verbe, de manière à traduire :
Les deux au milieu peuvent être en corrélation; ce serait un hébraïsme qui reviendrait à dire que lâagneau était placé entre le groupe formé par le trône et les quatre êtres vivants et le groupe des anciens. Ou bien le second au milieu reprend le premier, et lâauteur voudrait, par cette répétition, exprimer lâidée que lâagneau était le centre de tout le tableau. Au milieu du trône signifierait alors dans le demi-cercle forme par le trône (Apocalypse 4:6 2e note), plutôt que entre les pieds du trône.
LâAgneau est lâimage du Sauveur (Ãsaïe 53:7; Jean 1:29; Jean 1:36), non seulement comme emblème de douceur, dâinnocence (Jean dit ici petit agneau, et cette épithète forme un contraste intentionnel avec celle qui précède : le lion de Juda), mais parce que le Sauveur était figuré par lâagneau pascal. Dans la vision actuelle il est vivant, puisquâil va prendre le livre, mais il porte les marques de son douloureux sacrifice : il est comme immolé.
Les sept cornes (Hénoch 90.37) sont lâimage de la force (Daniel 7:20; Daniel 8:3), les sept yeux celle de la vigilance et de la toute science. Ceux-ci sont désignés comme les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre (Codex Sinaiticus, Q). Dâaprès la leçon de A, ces mots : envoyés par toute la terre se rattacheraient à yeux; comparez Zacharie 4:10.
Voir sur les sept esprits de Dieu, Apocalypse 1:4, 3e note. Sept est le nombre de la perfection divine. LâAgneau a la toute-puissance et la toute science pour accomplir les destinées du règne de Dieu (verset 7).
Le livre est sous-entendu dans le vrai texte (Codex Sinaiticus, A).
Plan
3>C. Chants de louanges en lâhonneur de lâAgneau
ChÅur des quatre êtres vivants et des vingt-quatre anciens
Dès que lâAgneau a pris le livre, ils se prosternent devant lui, avec leurs harpes et des coupes qui contiennent les prières des saints, et ils célèbrent le Rédempteur qui est digne dâouvrir les sceaux du livre, parce quâil a racheté des pécheurs de tout peuple et les a fait rois et sacrificateurs (8-10).
ChÅur des anges
Jean entend des myriades dâanges qui entourent le trône et qui rendent gloire au Rédempteur (11, 12).
ChÅur de toutes les créatures
Jean entend aussi toutes les créatures, dans tout lâunivers, qui louent Dieu et le Sauveur. Et les quatre êtres vivants prononcent lâamen, tandis que les vingt-quatre anciens se prosternent et adorent (13, 14).
8 Ã 14 chants de louanges en lâhonneur de lâAgneau
La création, représentée par les quatre êtres vivants, et lâÃglise, dans la personne des vingt-quatre anciens, rendent hommage à lâAgneau. Les anciens ont chacun une harpe (Psaumes 71:22; Psaumes 147:7) et des coupes pleines de parfums, qui sont les prières des saints. Les prières montent à Dieu comme la fumée de lâencens (Apocalypse 8:3; Psaumes 141:2; Exode 30:7; Luc 1:9; Luc 1:10).
Dâaprès la plupart des interprètes, les saints (Apocalypse 8:3; Apocalypse 8:4) sont les chrétiens qui luttent encore sur la terre, car sâils étaient déjà glorifiés dans le ciel, ce ne serait pas sous cette forme et par lâentremise des anciens que leurs prières seraient présentées à Dieu.
Mais les anciens ne jouent pas le rôle de médiateurs; ils rassemblent seulement les prières de la multitude, et rien nâempêche dâadmettre que lâauteur se soit représenté celle-ci composes des rachetés dans le ciel aussi bien que des croyants sur la terre.
Dâautre part, il serait également arbitraire dâexclure ces derniers. Dans lâApocalypse les membres de lâÃglise militante sont fréquemment appelés les saints (Apocalypse 13:7-10; Apocalypse 14:12; Apocalypse 16:6). Ce passage nâoffre donc aucun appui à ceux qui prétendent invoquer les saints et recourir à leur intercession. Mais il nâexclut pas la pensée consolante que les rachetés parvenus à la perfection prient pour leurs frères qui sont encore dans les combats de la vie présente.
Grec : Tu as racheté pour Dieu de toute tribuâ¦Codex Sinaiticus, Q portent : tu nous as rachetés.
Le cantique quâils chantent est nouveau (Psaumes 33:3; Psaumes 144:9), parce quâil célèbre un fait nouveau : la dignité que Christ a acquise par son obéissance jusquâà la mort et qui lui permet dâouvrir les sceaux du livre. Et ce cantique sera éternellement nouveau, parce que les rachetés de Christ ne cesseront de pénétrer toujours plus avant dans lâinsondable mystère de son amour rédempteur.
Les paroles mêmes du cantique expliquent pourquoi lâagneau est digne de prendre le livre et comment il a remporté la victoire dont il était parlé au verset 5. Il a le pouvoir dâouvrir les sceaux, en dâautres termes de faire connaître et dâexécuter le conseil de Dieu, parce quâil a été immolé, et quâainsi il a tout accompli pour racheter les hommes de toute tribu, langue, peuple et nation (Apocalypse 7:9; Apocalypse 11:9; Apocalypse 13:7; Apocalypse 14:6; comparez Daniel 3:4-7; Daniel 4:1; Daniel 5:19).
Le moyen par lequel il a opéré leur rédemption, câest son sang, câest-à -dire sa mort expiatoire (1 Corinthiens 6:20; 1 Pierre 1:18; 1 Pierre 1:19).
Rachetés pour Dieu, ils lui appartiennent. Christ les (Codex Sinaiticus, A, Q; le texte reçu porte : nous) a faits pour notre Dieu un royaume (Codex Sinaiticus, Ã; le texte reçu, dâaprès Q : des rois) et des sacrificateurs. Ce royaume, quâils constituent, a Christ pour roi. Ils sont sacrificateurs, car Christ les associe à toutes ses prérogatives. Avec lui ils règnent sur la terre. Ce verbe est au futur dans Codex Sinaiticus
Cette leçon, admise par la plupart des critiques, rapporte la pensée au règne de mille ans (Apocalypse 20). Le présent se lit dans A, Q; et lâon peut se demander si lâon aurait corrigé le futur en présent; la modification inverse sâexpliquerait mieux. Le présent offre un sens très acceptable : pour les êtres célestes qui chantent ce cantique, le triomphe des rachetés est déjà un fait accompli.
La leçon du texte reçu : nous régnerons est sans aucune autorité.
Câest-à -dire quâils étaient sans nombre (comparer Daniel 7:10).
Les anges nâont pas été mentionnés dans le tableau de Apocalypse 4; ils apparaissent aux regards de Jean au moment où il entend leur chant.
Les rachetés sont plus près du trône de Dieu que les anges eux-mêmes (comparez verset 13 note, et Hébreux 2:5 et suivants note); ceux-ci vont chanter à leur tour la rédemption du monde (verset 14).
Suivant les uns : par les louanges mêmes formulées dans ce cantique des anges; suivant dâautres, par le fait quâil va entrer dâune manière effective dans son règne, et que ce règne triomphera de toute la puissance de lâennemi (1 Corinthiens 15:25; Philippiens 2:9; Philippiens 2:10).
Trois de ces sept attributs : la puissance, lâhonneur, la gloire, se trouvaient dans la doxologie adressée à Dieu le Père Apocalypse 4:11.
La richesse est la possession de tout ce qui est digne dâêtre possédé, notamment des biens spirituels que le Sauveur départit à ceux qui croient en lui (Romains 11:33, Ãphésiens 3:8; Ãphésiens 3:16; Jean 1:16).
La louange (grec bénédiction) termine la série et appelle lâhommage de la reconnaissance et de lâadoration sur Celui qui partage toutes ces perfections avec Dieu son Père. Comparer la doxologie de 1 Chroniques 29:11; 1 Chroniques 29:12.
Toute la création, en un mot (Psaumes 96:11-12; Psaumes 148:2-13). Elle «â¯attend avec un ardent désir dâêtre délivrée de la servitude de la corruptionâ¯Â». Romains 8:19-22 (comparez Apocalypse 21 et Apocalypse 22);
Les quatre êtres vivants, qui avaient donné le signal du chant de louange (verset 8), prononcent un solennel : Amen ! Après cela, les anciens nâont plus quâà se prosterner dans une adoration muette.
Le texte reçu ajoute : adorèrent celui qui est vivant aux siècles des siècles.