Lectionary Calendar
Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Whole Bible (3)
versets 1-18
Suscription
Sur un mode triste : voir Psaumes 53:1, note.
Pour des temps dâaccablement. Lâexpression hébraïque est obscure; Calvin traduit : pour humilier; Delitzsch : à chanter dâune voix contenue; dâautres, donnant au mot une étymologie différente : pour répons; mais le psaume ne se prête pas à des chants de chÅurs sâentre-répondant.
Héman, lâEsrachite : descendant de Zérach, fils de Juda. Ce qualificatif semble en contradiction avec le fait que Héman était Lévite, de la branche de Koré (1 Chroniques 6:33). Mais les Lévites portaient parfois le nom de la tribu ou de la branche de tribu dans le territoire de laquelle ils demeuraient. Voir 1 Rois 4:31, note.
2 Ã 3 Invocation
3>4 à 10 Une existence qui est déjà la mort
Sans force, non pas : à bout de forces, mais absolument dénué de force, sans consistance, comme le sont les ombres dans le Schéol.
Je suis abandonné⦠Le même adjectif hébreu est appliqué Exode 21:2 à lâesclave que son maître laisse aller en liberté. Mais ici il sâagit de la rupture du lien qui, sur la terre, retient le vivant sous la dépendance et la protection de Dieu. Ce psaume est un de ceux qui nous donnent lâidée la plus complète de la manière dont on se représentait généralement, sous lâancienne alliance, lâétat des âmes après la mort : état dâimpuissance dans les ténèbres, là où il nâest plus question de relations avec Dieu. Et tel est bien en effet le prolongement naturel dâune existence que nâa pas renouvelée jusquâau fond la nouvelle naissance opérée par lâEsprit de la nouvelle alliance. Nous avons vu plus dâun psalmiste pressentir et annoncer, par la seule puissance de la foi, que, même dans le Schéol, le fidèle sera gardé par son Dieu et quâil en sortira, pour être reçu dans la gloire (Psaumes 16, 17, 39, 73). Mais ces lueurs, que la résurrection de Christ devait changer en certitudes, font défaut à notre psalmiste, dans lâétat de découragement où il se trouve; la réalité présente est pour lui lâavant-goût de la mort, dans ce quâelle a de plus sombre.
La fosse la plus basse. On se représentait le séjour des morts au plus profond de la terre.
Ta colère. Ce triste état est un signe de la colère de Dieu; il a été amené par une succession de dispensations douloureuses (tous tes flots : comparez Psaumes 42:8).
Mes amis. Ils auraient pu me consoler, mais lâétat où tu mâas mis les a effrayés et leur abandon a consommé lâisolement qui fait de moi un mort. Comparez Psaumes 31:12, et les plaintes Job 19:13-19.
Je suis enfermé : peut-être par quelque maladie, dans le genre de la lèpre de Job, qui fait du malheureux un objet dâhorreur pour tous ceux qui lâapprochent.
Mon Åil se consume, par les larmes ou par lâexcès de la maladie. Comparez Psaumes 6:8; Psaumes 38:11.
11 Ã 14
Quel avantage Dieu retirerait-il de la perte complète de son serviteur ?
Feras-tu quelque miracle ?⦠Câest en faveur des vivants que tu accomplis les miracles de délivrance qui manifestent ta gloire; ce sont les vivants qui peuvent te louer. Si tu mâabandonnes au sépulcre, je ne pourrai plus ni recevoir, ni célébrer tes bienfaits.
Les ombres⦠Voir Ãsaïe 14:9, note.
Dans lâabîme, hébreu : abaddon, le lieu de destruction, de perdition (Job 26:6).
Et moi⦠quoique si malheureux, je puis encore faire ce que ne font pas les trépassés : crier à toi; et je le fais dès le matin, avec empressement; câest là ma première pensée.
15 Ã 19
Pourquoi tant de malheurs ?
Pourquoi⦠? Cette question domine toute la strophe finale. Puisque les vivants seuls peuvent glorifier Dieu, pourquoi me rejeter ?
Dès ma jeunesse : allusion à des circonstances particulières au psalmiste. Hengstenberg généralise cette plainte comme suit : Quand une grande affliction nous atteint, notre esprit ne lâenvisage pas isolément et indépendamment de celles qui lâont précédée elle nous apparaît comme le dernier degré dâune longue suite de malheurs, dont le premier chaînon coïncide avec le commencement de notre existence.
Comme des eaux : sans me laisser aucune issue.
Tu as éloigné⦠amis et compagnons. Dans cette épouvantable détresse, personne pour mâaider. Câest la plainte du verset 9, qui revient ici avec un accent plus triste encore.
Ma société, proprement : ceux dont je suis connu et avec lesquels je suis lié. Personnifiant les ténèbres qui lâenvironnent, lâaffligé voit en elles les seuls êtres avec lesquels il soutienne des relations. Câest par cette plainte douloureuse que se termine le psaume.
On ne peut achever cette lecture, sans se demander comment une complainte où nâapparaît aucun rayon consolateur peut se trouver dans le recueil des hymnes sacrées du peuple de la foi. Ce psaume, il est vrai, est, à cet égard, unique parmi tous les autres. De plus, comme pour montrer ce quâil y a dâexceptionnel et de passager dans un tel état dââme, chez un homme de Dieu, les rédacteurs du recueil lâont entouré de cantiques où la louange occupe, soit toute la place (87), soit une grande place (89). Cela dit, il faut reconnaître que des crises pareilles, nullement motivées par une culpabilité spéciale et que ne vient pourtant éclairer. aucune lumière dâen-haut, peuvent être imposées à des âmes dâélite : câest précisément là le problème des souffrances de Job; câest surtout, bien que notre psaume ne soit pas directement messianique, ce qui sâest réalisé au plus haut degré à certains moments de la passion du Sauveur.
De plus, remarquons que, si triste que soit cette prière, elle est encore une prière et, comme telle, un acte de foi. Le psalmiste ne met pas un instant en doute, soit lâexistence, soit la justice parfaite de Dieu; il souffre et pleure, mais sans orgueil et sans révolte, et, en lâabsence de tout encouragement divin, il nâen continue pas moins à parler à son Dieu. à ce point de vue, sa prière est, dans son genre, pour toute âme découragée, un exemple et un appui.