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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (4)
versets 1-35
2 à 11 Les souvenirs du passé
Les deux premières strophes (versets 2 à 4 et 5 à 7), tout en évoquant les souvenirs du désert, donnent la note générale du cantique entier. La troisième strophe (versets 8 à 11) rappelle plus spécialement les grandes scènes du Sinaï et de lâentrée en Canaan.
Que Dieu se lève⦠Le passage 2 Samuel 11:11, montre que, dans la guerre contre les Ammonites, lâarche avait été conduite au camp. Le psalmiste semble y faire allusion, tandis quâil cite, dâaprès Nombres 10:35, la parole que Moïse prononçait, dans les marches dâIsraël, quand les sacrificateurs portant lâarche donnaient le signal du départ.
Fuméeâ¦, cire : ils croient être quelque chose, mais ils ne sont rien.
Mais les justes⦠Ce terme de juste désigne ici Israël, comme peuple élu de Dieu et chargé dâune mission divine. Comparez Nombres 23:10, Nombres 23:21. Ceux qui lui font la guerre la font à Dieu et méritent ainsi le nom de méchants (verset 3). Lâapparition de Dieu, devant laquelle sâévanouissent ces derniers, est pour les justes un sujet dâallégresse si grande, que le psalmiste accumule ici les termes destinés à exprimer la joie.
Frayez le chemin, comme on le fait toujours en Orient pour un souverain qui sâannonce.
En la demeure de sa sainteté. De son sanctuaire, sa bénédiction se répand partout où elle est désirée et attendue.
Seuls les rebelles⦠Toute cette partie du psaume semble dominée par les souvenirs du séjour au désert (versets 2, 5, 8 à 11). Il y a peut-être ici allusion à ceux qui, par leur faute, ne purent pas entrer en Canaan.
Quand tu sortis : comme un chef dâarmée. Cette strophe reprend la pensée initiale du psaume (verset 2), en reproduisant les termes du cantique de Débora (Juges 5:4).
Jeu dâinstruments. La vision de lâÃternel sâavançant à la tête de son peuple saisit tellement le psalmiste, quâil sâinterrompt, pour laisser les instruments de musique donner une impression de la grandeur de cette intervention.
La terreâ¦, les cieux. Toute la création rendit hommage à Celui sans lequel elle nâexisterait pas et qui se plaçait à la tête dâIsraël.
Ton héritage : le pays de Canaan, que Dieu a arrosé en vue de lâarrivée de son peuple, et que, dans la suite, il a toujours ranimé, après les époques de sécheresse (Deutéronome 11:11-12).
Ton troupeau. Le terme hébreu rappelle la faiblesse dâanimaux inoffensifs. Israël, qui, dans ce même verset, est appelé lâaffligé, est comparé à un troupeau dépourvu de moyens de défense. La puissance du Dieu devant lequel tremble toute la terre a pu seule le mettre en possession de Canaan.
12 à 24 La victoire récente
Un ordre. Cet ordre est le signal de guerre donné par Dieu même. David nâentreprenait pas une guerre sans consulter lâÃternel (1 Samuel 23:11-12; 1 Samuel 30:7; 2 Samuel 2:1; 2 Samuel 5:19-23). Il nâavait certainement pas manqué de le faire, lorsque lâarche était partie pour la guerre ammonite. Lâordre divin contient en lui-même la victoire. Câest pourquoi la bataille elle-même est passée sous silence. Mais nous voyons quel en est le double résultat : un cortège joyeux de femmes célébrant en chÅur la victoire, et lâarmée en déroute des rois ennemis. Peut-être les versets 13 à 15 sont-ils comme les échos des chants de victoire des messagères de bonnes nouvelles. Comparez Exode 15:20; 1 Samuel 18:6-7; 2 Samuel 1:20.
Les rois des armées. Dans la guerre contre les Ammonites unis aux Syriens, Israël eut pour adversaires les rois de Tsoba, de Réhob, de Mahaca et de Tob, et les battit (2 Samuel 10:6, 2 Samuel 10:8, 2 Samuel 10:19).
Sâenfuient, sâenfuient. Comparez Juges 5:22.
Celle qui garde⦠Chaque mère de famille répartit entre les siens le butin assigné à son mari et à ses fils.
14 et 15
Ces versets font lâeffet de véritables énigmes et ont donné lieu à dâinnombrables interprétations. Deux choses nous paraissent certaines : câest dâabord que les mots : Vous reposez dans les enclos, concernent toute la partie du peuple qui est restée au pays, pendant que lâarmée combattait, au loin; il y a ici allusion au passage du cantique de Débora où lâon se moque de ceux qui, au lieu de combattre, sont restés dans les enclos, à écouter la flûte champêtre (Juges 5:16); et quant aux ailes de colombe qui ont lâéclat de lâargent et aux plumes brillantes dâor, ces images ne peuvent que représenter lâimmense butin dâor et dâargent remporté par lâarmée israélite : boucliers dâor, vases dâargent, dâor et dâairain (2 Samuel 8:3; 2 Samuel 8:7; 2 Samuel 8:10-11). La colombe est, Psaumes 74:19, lâimage dâIsraël, lâépouse bien-aimée de lâÃternel (comparez Cantique 2:14; Cantique 5:2, etc.). Elle est représentée là , comme se tenant cachée dans le creux du rocher qui lui sert de retraite; ici, comme sâélançant au dehors, malgré sa timidité, et remportant la victoire par une force qui nâest pas la sienne, puis rentrant dans son asile.
Il y eut de la neige sur le Tsalmon⦠Chez les Arabes, lâexpression asperger de neige est synonyme de : répandre de la joie, tant la fraîcheur de la neige charme dans les contrées que brûle le soleil. La même image parait avoir été familière aux Israélites (comparez Proverbes 25:13). Ces mots peuvent donc sâentendre ainsi : il y aura de la joie dans cette victoire péniblement remportée. Tsalmon signifie obscurité. Ce mot désigne, comme nom propre, une montagne noire, couverte dâun épais et sombre feuillage; il est spécialement appliqué à une montagne située près de Sichem (Juges 9:48). On pourrait entendre : Le Tsalmon se couvrit de neige, comme dâun joyeux vêtement de fête. Mais il y a peut-être une explication plus simple. Le fameux savant juif Aben-Esra voyait dans le Tsalmon de notre psaume une montagne du Hauran, au nord de la contrée où les Syriens et les Ammonites furent battus par les Israélites, et le géographe Ptolémée mentionne un mont Asalmanon parmi les sommités du Hauran. Il est naturel que le psalmiste, voulant exprimer la joie des vainqueurs, ait choisi ses images dans la contrée même où fut remportée la victoire. Le Tsalmon (du Hauran), témoin de la bataille, sâassocia à la joie des vainqueurs. Cette explication a lâavantage de faire comprendre comment, dans la strophe suivante, le poète sâadresse aux monts de Basan (ou du Hauran). On ne comprendrait pas autrement ce quâil y aurait de soudain dans cette allocution, que rien, dans ce qui précède, nâaurait préparée.
Le mont de Basan, imposant par ses énormes parois de basalte et ses nombreux sommets, mérite, semble-t-il, dâêtre appelé montagne de Dieu, plutôt que la modeste colline de Sion, choisie par lâÃternel pour sa résidence. Du haut de sa grandeur, il jette un regard jaloux sur les lieux où rentre lâarche et où se célèbre la victoire. Mais Dieu accorde à Sion une grandeur dâun autre genre. En y établissant sa sainte demeure, il lâélève à la majestueuse hauteur dâun Sinaï (verset 18).
Les chars de Dieu⦠Il sâagit ici des innombrables armées dâanges qui environnent le trône de Dieu, prêtes à marcher au secours dâIsraël.
Tu es monté⦠à son retour de la victoire, lâarche rentre en Sion, dans la résidence qui lui est assignée et qui est lâimage du sanctuaire céleste, comme lieu de lâhabitation de lâÃternel.
Les captifsâ¦, des dons⦠Le triomphateur emmène avec lui des prisonniers, qui seront attachés à son service; il a reçu en hommage des dons volontaires; même des rebelles vaincus seront admis dans son royaume. Il semble ressortir des passages Esdras 2:58; Esdras 8:20; Néhémie 7:60, relatifs aux Néthiniens, que câétait la coutume du temps de David et de Salomon de consacrer au service du sanctuaire les prisonniers de guerre, sous la direction des Lévites, pour les usages serviles. Cet usage explique à la fois ce verset de notre psaume et lâapplication quâen fait saint Paul à lâascension du Seigneur (Ãphésiens 4:7-13). Lâapôtre nous montre Jésus, après sa grande victoire, distribuant dâen-haut les dons de sa grâce, prenant à son service les hommes quâil a sauvés, même des rebelles, tels que lâapôtre lui-même, et faisant dâeux les serviteurs de son Ãglise.
Jour après jour⦠La strophe versets 16 à 19 est le point culminant du psaume. De cette hauteur, le psalmiste jette un regard en arrière sur la crise redoutable que son règne vient de traverser et sâassure pour lâavenir le secours de lâÃternel, pour toutes les luttes quâIsraël aura encore à soutenir.
Les issues de la mort : le pouvoir dâarracher les siens à la mort la plus imminente.
Dieu brisera la tête⦠La délivrance du peuple de Dieu ne sâopère que par la destruction des puissances qui sâopposent à son développement.
Le crâne chevelu : une chevelure abondante est lâimage de la plénitude de la vie naturelle, dans sa force. Comparez Nombres 6:5, sur le naziréat.
De Basan⦠Le psalmiste cite ici un oracle divin, rendu peut-être par lâun des prophètes qui entouraient David, au moment où lâarmée partait pour les régions de Basan. Les profondeurs de la mer sont une expression hyperbolique, pour désigner ce quâil y a de plus inaccessible.
Que tu plonges dans le sang⦠De telles expressions sont conformes à lâesprit des temps antiques. Elles sâexpliquent ici par le fait que les ennemis dâIsraël sont moins les siens que ceux de Dieu même (verset 22), et sont envisagés en conséquence comme dignes de tous les châtiments.
25 Ã 36 Lâavenir du peuple de Dieu
Lâentrée triomphale de lâarmée à Jérusalem (versets 25 à 28) est le gage de ce glorieux avenir, où tous les rois rendront hommage au Dieu dâIsraël (versets 29 à 36).
On a vu. Le peuple entier a assisté à la rentrée triomphale de lâÃternel, à la tête de lâarmée victorieuse.
Dans le sanctuaire, où Dieu est entré lui-même avec lâarche de lâalliance.
Bénissez Dieu⦠Le psalmiste exhorte le peuple à joindre sa voix à celle des chÅurs qui sâavancent.
Descendants dâIsraël, hébreu : vous qui sortez de la source dâIsraël, de Jacob, le premier que Dieu ait honoré du nom dâIsraël (Genèse 32:28).
Deux tribus du sud, Juda et Benjamin, et deux des plus septentrionales, Zabulon et Nephthali, sont nommées ici comme représentant la nation tout entière ou peut-être comme sâétant particulièrement distinguées dans la guerre récente. Zabulon et Nephthali sont aussi désignés spécialement dans le cantique de Débora, auquel notre psaume ne cesse de faire allusion (Juges 5:18). Ce passage montre clairement que ce psaume date dâun temps où les tribus du nord ne formaient encore quâun corps avec celles du sud, quâil est donc antérieur au schisme.
Benjamin domine : par le fait quâil possède la capitale de tout le pays.
Ton Dieu⦠Ce nâest pas toi qui as remporté la victoire, ô Israël, câest ton Dieu, par lâordre duquel tu as été rendu fort. Mais ce nâest là quâun commencement de lâÅuvre divine. Israël demande que cette Åuvre se continue et sâachève.
Tu recevras⦠Puisque câest Dieu qui est le vrai roi vainqueur, câest lui qui reçoit les présents offerts par des rois amis ou les tributs des vaincus.
La bête des roseaux. Il sâagit de lâÃgypte, dont lâemblème est, soit le crocodile (Ãzéchiel 29:3), soit lâhippopotame.
Taureaux et veaux : les rois païens voisins dâIsraël, avec les peuples sur lesquels ils dominent. Le psalmiste ne parle expressément que de lâancien ennemi, lâÃgypte. Il avait sans doute à ce moment quelque raison de le mentionner. Nous savons en effet par 1 Rois 11:14 que, sous David, le jeune Hadad, de la famille dâun roi édomite vaincu par David, sâenfuit en Ãgypte et y fut si favorablement accueilli, quâil devint le beau-frère du roi. à une époque plus tardive, le psaume parlerait plutôt des rois de Syrie, de Babylonie ou dâAssyrie.
Quâils se prosternent, hébreu : Quâils sâhumilient, en apportant comme tribut des lingots dâargent.
Qui se plaisent au combat. David nâétait, pas dans ce cas : câétait le roi ammonite qui, en outrageant ses ambassadeurs, avait provoqué la guerre.
LâÃthiopie étend ses mains. Ses envoyés viennent avec ceux de lâÃgypte offrir des présents.
Vers Dieu : en la personne du roi dâIsraël.
33 Ã 36
Conclusion : Tous les royaumes unissent leurs cantiques en lâhonneur de Dieu.
Les grandes choses déjà accomplies en font pressentir de plus grandes encore.
Il sâavance sur les cieux, pour dominer sur toute la terre.
à Israël, son peuple, il appartient de donner gloire à son nom parmi tous les peuples et dâétendre son pouvoir de Sion sur le monde entier. David ne pouvait ignorer la promesse divine faite à Abraham concernant la bénédiction qui devait se répandre par le moyen de sa postérité sur tous les peuples (Genèse 12:3. Comparez Psaumes 66 et 67).
Sa force dans les nuées : où gronde le tonnerre, mais dâoù descendent aussi les pluies fertilisantes.
Lâétude détaillée du psaume nous convainc quâil ne saurait appartenir à aucune autre époque que celle de David. Ainsi que le Psaume 18, avec lequel il offre plus dâune analogie, il est une des grandes compositions épiques du plus glorieux des règnes israélites. Mais, à lâinverse des poèmes profanes de ce genre, ce ne sont ni le roi, ni la nation, qui sont glorifiés; Dieu seul est exalté. Il nâest pas étonnant quâune inspiration dâun souffle aussi saint sâélève jusquâà la prophétie et que la victoire remportée soit bien réellement le gage de lâétablissement futur du règne universel de Dieu.