Lectionary Calendar
Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
the Fourth Week of Advent
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
For 10¢ a day you can enjoy StudyLight.org ads
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
Whole Bible (3)
versets 1-11
2 et 3 Les juges iniques
Est-ce en restant muets…? Les juges dont il s’agit laissent passer sans rien dire de grandes iniquités. Ainsi compris, le texte offre une contradiction voulue : Vous êtes donc juges pour ne pas juger hébreu : Est-ce un mutisme de justice que vous dites, une sentence muette que vous rendez ? Au moyen d’une légère correction, on obtient le sens suivant : Est-ce vraiment la justice que vous rendez, ô dieux ? Ce titre de dieux serait appliqué aux juges, parce que leurs sentences doivent être en réalité celles de Dieu. Comparez Psaumes 82:6. Il y aurait à la fois dans ce nom ironie et sanglant reproche. Cependant une modification du texte primitif ne nous semble pas s’imposer.
Dans votre cœur : vos pensées cachées sont déjà des crimes.
Dans le pays : il s’agit ici des actes manifestes faisant suite aux pensées cachées et par lesquels les défenseurs du droit violent le droit, faisant pencher à leur gré la balance de la justice.
4 à 6 Le venin de la méchanceté
Dès le sein maternel. Les instincts pervertis de ces hommes injustes remontent, chez eux, aussi haut que la vie elle-même. C’est une constatation semblable que nous trouvons Psaumes 51:7. Seulement la grande différence entre les hommes, tous mauvais de nature, est que les uns confessent leur perversion innée et s’en accusent (Psaumes 51:7), tandis que les autres l’approuvent et travaillent à la renforcer.
Les menteurs. Il est certain que tels instincts mauvais apparaissent dès la naissance avec plus de force chez les uns que chez d’autres.
Comme l’aspic. Parmi les méchants eux-mêmes, comme parmi les serpents, il y a des degrés de malignité. Les plus dangereux sont ceux qui sont volontairement réfractaires à tous les charmes (toutes les bonnes influences) qui neutraliseraient leur venin.
7 à 10 Imprécations
Brise-leur les dents. En face de méchants endurcis à ce point, il n’y a qu’une chose à faire : briser leurs armes.
Qu’ils disparaissent ! Rendus incapables de nuire, ils seront bientôt incapables de vivre.
Comme la limace… <
Avant que vos chaudières… L’image de ce verset. est sans doute empruntée à une expression proverbiale bien connue des lecteurs hébreux. L’Ecclésiaste emploie une image qui offre quelque analogie avec celle du psalmiste : Comme le bruit des épines sous la chaudière, ainsi est le rire des insensés (Ecclésiaste 7:6), Ézéchiel met dans la bouche du peuple le dicton suivant : La ville est la chaudière, et nous sommes la viande (Ézéchiel 11:3). Dans notre psaume, les chaudières, avec ce qu’elles contiennent, représentent les entreprises des méchants; les épines, qui servent de combustible, sont leurs méchantes inspirations. Avant qu’ils aient mis sérieusement la main à l’exécution de leurs projets, le combustible, aussi bien que la chaudière, sera jeté au loin par le vent du désert.
Vertes ou enflammées : la catastrophe peut arriver à tout moment, que les épines soient encore vertes (hébreu : vives) ou qu’elles forment déjà un brasier.
11 et 12 Conclusion : la joie du juste
Il baignera ses pieds …. Il y a dans cette joie une âpre saveur que le soleil de la grâce doit transformer, mais non détruire, car il faut que la justice ait raison de toutes les iniquités. Ici, comme au Psaume 52, le psalmiste ne distingue pas entre le sort du mal et celui du méchant. Il est vrai qu’il a décrit un état de perversité où la volonté du méchant s’est identifiée avec le mal (versets 2 et 3). La confusion de Satan est encore maintenant un sujet de joie pour les enfants de Dieu.
L’on dira, hébreu : l’homme (Adam) dira, ce même fils d’homme qui a souffert des sentences des soi-disant juges, verset 2. L’ensemble de la race humaine souffre et soupire, passant d’une sujétion à l’autre, et sans savoir s’attacher à son vrai libérateur.