Lectionary Calendar
Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Whole Bible (3)
versets 1-11
2 à 6
Le psalmiste se réfugie auprès de Dieu, avec l’assurance de sa protection (versets 2 à 4). Il n’ignore pas les dangers de sa position (verset 5), mais ces dangers donneront à Dieu l’occasion de manifester toute sa gloire (verset 6).
Mon âme s’est réfugiée. Le temps passé du verbe rappelle les expériences déjà faites, en vertu desquelles David s’affermit dans sa décision de chercher toujours en Dieu son refuge.
Au Dieu Très-Haut. L’idée de la grandeur incomparable de Dieu domine le psaume entier (versets 6, 11, 12). C’est à cette certitude, jointe à celle de la bienveillance d’un tel Dieu, que s’attache la foi du psalmiste.
Il enverra… Le verbe reste sans complément, mais on comprend que Dieu enverra du ciel ce que le ciel contient et ce dont la terre a besoin en ce moment : des forces, des lumières, des secours efficaces. Au reste, après l’interruption du vers suivant, la pensée est reprise, et toutes les interventions divines sont rangées sous les deux noms de grâce et de fidélité (ou vérité) (Psaumes 24:10).
En dépit des blasphèmes, ou : tandis que blasphème… Le sens littéral est : Il blasphème, mon engloutisseur ! Ce court tronçon de phrase est jeté brusquement au milieu de l’expression sereine de la foi du psalmiste. Aussi comprend-on qu’un jeu d’instruments vienne, même au milieu d’un verset, compléter ce qu’a d’inachevé cette courte parenthèse et ramener insensiblement la pensée des auditeurs aux communications célestes dont il vient d’être parlé.
Les miracles de la grâce et de la fidélité divines sont bien nécessaires au milieu, des dangers extraordinaires que court le psalmiste.
Au milieu des lions : image fréquente dans le langage de David (Psaumes 7:3; Psaumes 17:12; Psaumes 22:14). Les lions, nombreux dans le désert de Juda, et auxquels David devait sans doute parfois disputer les retraites reculées qu’il prenait pour asile, sont pour lui l’image d’ennemis plus terribles encore et plus avides de son sang.
La langue… Comparez Psaumes 5:10; Psaumes 10:7; Psaumes 12:4, etc.
Élève-toi : Manifeste toute ta grandeur et toute ta gloire, en me sauvant, dans de pareils dangers, et en jugeant les méchants (Psaumes 7:7-10).
7 à 12 L’accent du psalmiste devient triomphant
Il sait que partout des filets sont tendus sous ses pas, mais il voit à l’avance ses ennemis pris dans les pièges qu’ils ont dressés (verset 7), et il ne lui reste plus qu’à faire entendre un joyeux chant de délivrance (versets 8 à 12).
Mon âme succombait, hébreu : se courbait, fléchissait, perdant courage.
Mon cœur est rassuré, hébreu : redressé. L’âme, qui fléchissait jusqu’à se briser, s’est relevée. C’est ici que le psaume devient un chant vibrant, où les répétitions abondent tout naturellement.
Ma gloire. Ce terme, désignant l’âme, semble, dans ce sens spécial, appartenir au style particulier de David (Psaumes 7:6; Psaumes 16:9; Psaumes 30:13).
Réveille-toi, luth… Dans un bel élan poétique, le psalmiste personnifie ses instruments et les invite à rompre le silence, pour s’associer à sa joie. Avec eux, il veut réveiller l’aurore, la prévenir, l’appeler, pour qu’elle aussi participe à son triomphe. David a passé la nuit en prière (je suis couché, verset 5). L’aurore est pour lui l’emblème des jours paisibles où, délivré de ses ennemis, il pourra faire parvenir la louange de son Dieu jusqu’aux nations étrangères.
Car ta grâce atteint jusqu’aux cieux. Elle est infinie, sans limites; par conséquent aucune frontière ne l’empêchera d’être annoncée à toutes les nations (verset 10). Ces pensées universalistes, si souvent exprimées par David, sont la réponse humaine à la promesse divine faite à Abraham (Genèse 22:18).
Le verset 11 se retrouve textuellement Psaumes 36:6.
Élève-toi. Ce refrain couronne tout le développement précédent et clôt en même temps d’une manière admirable le psaume entier.