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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Whole Bible (4)
versets 1-31
Biche de lâaurore. Ces mots sont probablement le titre dâun chant populaire sur la mélodie duquel devait se chanter notre psaume.
2 à 12 Le fidèle abandonné de Dieu
Le douloureux pourquoi du verset 2 se justifie par le fait que les appels du croyant restent sans réponse (versets 2 et 3). Pourtant Dieu a délivré jadis ceux qui lâinvoquaient (versets 4 à 6). Mais dans ce cas-ci, au jugement de tout le monde, il ne répondra pas (versets 7 à 9). Pourquoi cette exception, quand il sâagit dâun homme qui, dès sa naissance, a été lâobjet des soins particuliers de Dieu (versets 10 à 12) ?
Mon Dieu, mon Dieu. Ãtre abandonné de Dieu, câest, pour tout être créé, la mort. Mais la mort peut être subie dâune manière plus ou moins inconsciente. Elle est dâautant plus douloureuse que cet abandon est mieux ressenti par lâêtre moral. Lâimpie, qui a donné à la créature la confiance quâil devait à Dieu, ne peut éprouver quâun sentiment de terreur mêlé de rage (pleurs et grincements de dents), lorsque les choses visibles lui échappent et que Dieu le livre à lâabandon quâil a recherché lui-même. Lâhomme pieux, qui sâest habitué à dépendre de Dieu pour toutes choses, à vivre de ses délivrances et à tout rapporter à sa gloire, trouve dans cette mort une amertume plus poignante encore si possible. Il nây a dans sa douleur ni révolte, ni blasphème. Il appelle encore Dieu mon Dieu, et par ce cri dâappel il continue à appréhender par foy la grâce cachée (Calvin). Mais cet élan de lââme, qui ne rencontre que le vide, se transforme en un sentiment dâinexprimable angoisse. Cette douleur nâa pu être ressentie dans sa plénitude que par Celui qui nâa jamais péché, et câest sur ses lèvres seulement que le pourquoi du psalmiste a été tout à fait légitime. Partout ailleurs le mal commis, connu ou ignoré, est une explication suffisante de lâéloignement de Dieu.
Te tenant éloignéâ¦, littéralement : éloigné de mon salut, paroles de mon rugissement. Nous retrouvons ici cette extrême concision de style particulière à certains psaumes de David, dans des passages où se trahit une grande émotion (comparez Paumes 16.4). La plupart des interprètes complètent la phrase comme suit : éloigné de mon salut et des paroles de mon rugissement.
Le psalmiste compare sa plainte au rugissement du lion. Alors même que lâon nâentendrait rien au dehors, toute sa vie intérieure nâest quâun cri; non pas toutefois un cri inarticulé, mais une supplication, des paroles, telles que celles que prononça Jésus en Gethsémané, lorsquâil offrit à Dieu avec de grands cris et avec larmes des prières, des supplications (Hébreux 5:7).
4 Ã 6
Le silence de Dieu est contraire à sa nature même de Dieu dâIsraël et à toute sa manière dâagir dans le passé.
Le Saint, élevé au-dessus de toutes les défaillances et de toutes les injustices humaines, et comme tel objet des louanges dâIsraël, littéralement : siégeant au milieu des louanges⦠Ces louanges montent à lui, entourant son trône, comme la fumée de lâautel des parfums.
Ils se sont confiés. Lâinsistance avec laquelle le psalmiste répète ce mot fait ressortir ce quâil y a dâinexplicable dans le fait que, cette fois-ci, la foi nâobtient rien. Une pensée analogue est exprimée par Gédéon (Juges 6:13). Comparez Psaumes 44:2 et suivants; Psaumes 89:50.
7 Ã 9
Pour être le seul que Dieu nâentende pas, il faut que le suppliant soit comme hors lâhumanité, et câest bien ainsi quâil est envisagé par son peuple. Câest là le thème que développent les chapitres dâÃsaïe qui dépeignent, soit la souffrance dâIsraël, le vermisseau de Jacob (Ãsaïe 41:14), soit celle du serviteur de lâÃternel (Ãsaïe 52:14; Ãsaïe 53:2-3). Job fait entendre des plaintes semblables (chapitre 30).
Un ver : lâêtre le plus misérable et le plus dépourvu de moyens de défense, fait, semble-t-il, pour être écrasé. Comparez Job 25:6.
Ils grimacent des lèvres. Câest surtout par le mouvement des lèvres que sâexprime le mépris.
Ils hochent de la tête, signe de dénégation ironique, signifie peut-être que le malheureux nâa plus à attendre aucun secours. Comparez 2 Rois 19:21; Lamentations 2:15; Psaumes 44:15, et, pour lâaccomplissement littéral de la prophétie, Matthieu 27:39.
Il sâen remet à lâÃternel, littéralement : il roule (son souci, son fardeau) vers lâÃternel. Câétait une expression usuelle du langage religieux (Psaumes 37:5; Proverbes 16:3); les persécuteurs rappellent ironiquement la règle de conduite que lâaffligé a toujours prétendu suivre et que, sans doute, il a recommandée à dâautres.
Voir de nouveau, pour lâaccomplissement littéral de la prophétie, Matthieu 27:43.
10 Ã 12
Lâaffligé sâempare du sarcasme qui vient dâêtre cité, pour rappeler à Dieu quâil lui a été remis en effet dès sa naissance et même avant.
Tu mâas fait reposer avec confiance, littéralement : Tu mâas fait me confier. La confiance touchante avec laquelle le nouveau-né sâabandonne à sa mère, est représentée ici sous son vrai jour, comme procédant dâune impulsion secrète de Dieu et comme une preuve de lâamour du Créateur envers le petit être qui commence à vivre.
Câest ici la première prière proprement dite qui se dégage de la plainte. Elle ressort naturellement des souvenirs qui viennent dâêtre évoqués.
13 à 22 Grande détresse, nombreux ennemis
Les derniers mots de la courte prière quâil vient de faire rappellent à lâaffligé ce quâil y a dâeffrayant dans sa position. Il décrit à deux reprises lâattitude de ses ennemis (versets 13 et 14; 17 à 19), et entre ces deux tableaux il place celui de son propre état (versets 15 et 16), pour aboutir à une nouvelle prière, plus développée que la première (versets 20 à 22).
13 et 14
La rage insensée des ennemis les rend semblables à des bêtes féroces entourant un homme sans défense.
Basan. Le territoire de Basan, à lâest du lac de Génézareth et du Jourdain, était renommé pour ses vastes pâturages. Les taureaux de cette contrée, habitués à paître dans une liberté presque complète, étaient plus redoutables encore que dâautres; de là leur nom de puissants de Basan.
Jâai été remis⦠littéralement : jâai été jeté sur toi.
15 et 16
Loin de pouvoir se défendre contre de tels ennemis, lâaffligé est réduit à la plus extrême faiblesse. La force vitale sâen est allée comme de lâeau qui se perd dans le sol (comparez 2 Samuel 14:14); les os et les membres semblent nâavoir plus de lien entre eux et retombent inertes; le cÅur est absolument défaillant.
Ce pauvre corps desséché est dévoré par une soif ardente (Jean 19:28); lâaffligé se sent à lâavance descendre dans la poussière du tombeau, et il doit se dire que câest Dieu qui a donné force à ses ennemis et lâa ainsi jeté dans cet abîme : tu mâas couché dans la poussière.
17 Ã 20
Nouvelle description de lâacharnement des ennemis.
La pensée de la mort qui approche évoque dans lâesprit du psalmiste lâimage de ces chiens sauvages qui abondent dans les villes dâOrient, prêts à se jeter sur tout ce qui peut leur servir de pâture (2 Rois 9:35). Lâimpudence de ces animaux fait penser aux injures grossières quâeut à subir le Sauveur chez Caïphe, puis dans la cour du prétoire, et enfin au Calvaire (Matthieu 26:67; Matthieu 27:27-30; Matthieu 27:39-49).
Ils ont percé mes mains et mes pieds. Ãsaïe 53:5 : Il a été percé à cause de nos péchés et Zacharie 12:10 : Ils regarderont à moi quâils ont percé. La leçon que nous avons adoptée doit être celle dâanciens manuscrits hébraïques, de ceux du moins sur lesquels a été faite la traduction des Septante. Le texte hébreu actuel se traduit comme suit : Comme un lion, mes mains, mes pieds. Un léger changement dâune seule lettre hébraïque (caarou devenant caari) suffit pour produire ces deux leçons si différentes. Le texte hébreu que nous venons de reproduire offre un sens peu clair, même si on le complète au moyen dâun verbe sous-entendu.
Je compterais mes os. La victime est dans un tel état dâépuisement et dâamaigrissement que tous ses os deviennent saillants.
Il ne lui reste plus quâà attendre le coup de mort; mais avant de le lui donner, ses ennemis, pour bien lui faire sentir quâil ne compte plus parmi les vivants, se partagent ses vêtements. La robe, ou tunique, est le vêtement de dessous après lâenlèvement duquel le corps est complètement nu. Disposer de ce vêtement, câest déclarer un homme déchu de la vie.
Les quatre évangiles font ressortir lâaccomplissement littéral de cette prophétie (Matthieu 27:35; Marc 15:24; Luc 23:34; Jean 19:23).
20 Ã 22
Dans une telle situation, la prière semble être absolument inutile. Mais la foi espère contre toute espérance. Et nous voyons se produire, à la suite de cet appel, un changement subit et complet dans la position de lâaffligé.
Toi qui es ma force. Lâabsence de toute force propre et de tout secours visible nâobscurcit pas cette vérité dans le cÅur du vrai croyant; elle la met plutôt en relief.
Hâte-toi. Le terme hébreu désigne un mouvement violent, rapide comme lâéclair.
De lâépée. Le psalmiste rappelle ici les différentes formes sous lesquelles se présente la puissance de lâennemi : lâépée qui le transperce (verset 17), le chien, le lion, le buffle.
Mon unique : à la fois le seul bien qui me reste et celui qui ne saurait être remplacé. Câest une désignation de lââme, en même temps que de la vie. La même expression se retrouve dans un autre psaume de David (Psaumes 35:17).
Tu mâas retiré, hébreu : tu mâas exaucé (en me retirant des cornesâ¦). Ce temps passé surprend à la suite des impératifs qui précèdent. Ce brusque changement de temps sâexplique par le passage subit dâune émotion à une autre. Comparez Psaumes 6:9. Au moment où David prie encore, il a soudain conscience dâêtre exaucé.
Lâaction de grâces commence, sans que lâon sache comment a été opérée la délivrance. Câest ici quâapparaît la différence entre la prophétie et lâhistoire. Après tant de détails accomplis à la lettre dans le supplice du Sauveur, les événements capitaux de sa mort et de sa résurrection sont résumés en ce seul mot : Tu mâas exaucé. Si grande que soit la prophétie, la réalité est plus grande encore.
23 Ã 32
Les conséquences glorieuses.
Plus la situation a été désespérée, plus aussi la gloire de Dieu éclate dans la délivrance de celui qui a tant souffert. Aussi lâeffet de cette délivrance sera-t-il que lâÃternel sera glorifié en Israël et jusquâau bout du monde. Le psalmiste a conscience du lien intime qui lâunit à son peuple et même à toute lâhumanité, et qui est tel que, lorsquâil souffre, câest le peuple de Dieu qui souffre, et lorsquâil est délivré, câest Israël qui revient à la vie. Le chapitre 53 dâÃsaïe, qui se rapproche à tant dâégards de notre psaume, développe dans sa dernière partie la même pensée, quâil applique au Messie. Et câest bien en la personne de Christ quâont été concentrées la condamnation et la délivrance de toute lâhumanité.
23 à 27 Israël, le premier, entendra parler de la grande délivrance
Lâaccent devient triomphant; le langage poétique est plus ample, les strophes plus développées, les stiches, dans la dernière strophe surtout, sâallongent.
à mes frères. Après avoir souffert, le héros du psaume se sent uni par une tendre affection à tous ceux qui craignent lâÃternel. Remarquez lâanalogie entre cette parole et celle du Sauveur (Jean 20:17) : Va et dis à mes frères que je monteâ¦
Câest ici comme le commencement de cette prédication, qui doit retentir, non dans un petit cercle, mais parmi toute la race dâIsraël. Toutefois le psalmiste sâadresse en premier lieu à ceux qui craignent lâÃternel.
Redoutez-le. Un miracle de délivrance nous remplit de crainte, en même temps que de joie, car il fait apparaître à nos yeux la puissance infinie de Dieu. Cette crainte, jointe au remords du crime accompli, a amené à la conversion les trois mille de la Pentecôte (Actes 2:37). Comparez Luc 5:8; Psaumes 2:11.
Il nâa pas méprisé. Câest le sujet proprement dit de la prédication, le thème que développera lâÃvangile. Comparez Ãsaïe 57:15; Matthieu 5:3-4; Matthieu 11:28; Matthieu 12:20, etc.
Jâaccomplirai mes vÅux : les sacrifices dâactions de grâces, auxquels se rattachait un repas sacré (Lévitique 7:16). Comparez Psaumes 66:13-15.
Les humbles : ces affligés, au cÅur humble et brisé, dont parlent si souvent les Psaumes (Psaumes 10:2, Psaumes 10:9; Psaumes 14:6; Psaumes 18:28). Dâaprès Deutéronome 14:28-29, lâIsraélite devait inviter à certains de ces repas sacrés le Lévite, lâétranger, lâorphelin et la veuve. Animé de cet esprit de vraie fraternité, le psalmiste veut associer les humbles à sa joie. Déjà il leur adresse une cordiale bienvenue, en leur disant : Que votre cÅur vive à toujours !
28 Ã 32
La délivrance opérée par lâÃternel est de telle nature que les païens, en lâapprenant, se convertiront à lâÃternel, et que ses résultats bénis sâétendront sur toutes les générations humaines.
Toutes les extrémités de la terre. Comparez Psaumes 2:8; Psaumes 72:8.
Se souviendront. La commotion produite par le grand événement qui leur sera raconté les tirera du long oubli du Dieu vivant, où les a plongés leur idolâtrie. Comparez Psaumes 9:18.
Ils mangeront. Il y aura place aussi pour les païens au repas de fête et au culte dâadoration déjà mentionné (verset 27).
Les opulents, aussi bien que ceux dont la vie misérable est une mort prolongée, abandonneront tout pour jouir des biens véritables. Comparez Ãsaïe 25:6.
La postérité. Ce ne sera pas là une joie momentanée; elle se transmettra de génération en génération.
Ils viendront. Cette génération future, dont il vient dâêtre parlé, prendra sa place sur la scène de ce monde et enseignera à son tour la génération suivante.
Sa justice. Elle se manifeste dans la délivrance du fidèle et spécialement dans la résurrection de Jésus-Christ, la plus grande de toutes les délivrances.
Il a agi. Ce dernier mot du psaume est un cri de triomphe à la gloire de Dieu. Il fait penser à la parole du Sauveur mourant : Tout est accompli (littéralement : câest accompli).