Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (3)
versets 1-3
1 et 2 Les paroles des pèlerins
Serviteurs de lâÃternel. Ce titre, appliqué parfois à tous les Israélites, lâest ici, dâune manière spéciale, aux sacrificateurs et aux lévites, ainsi que lâindique la fin du verset.
Pendant les nuits. Comparez 1 Chroniques 9:33.
Saintement. Le mot kodesch (saint) signifiant parfois sanctuaire, plusieurs traduisent : Ãlevez vos mains vers le sanctuaire. Lâabsence complète de particule indiquant la direction nous engage à prendre ici ce mot dans un sens analogue à celui de la parole de saint Paul : Levant des mains pures (ou saintes) au ciel (1 Timothée 2:8).
La réponse des sacrificateurs.
Que lâÃternel te bénisse. Le singulier te rappelle la bénédiction sacerdotale (Nombres 6:21). En chaque groupe de pèlerins, les sacrificateurs voient représenté Israël, et câest à lui quâils sâadressent.
De Sion, que lâÃternel a choisie comme le point de départ de ses bénédictions. Il nâen est pas moins le Maître du monde entier, et ses bénédictions peuvent atteindre partout ceux qui le cherchent, puisquâil a fait les cieux et la terre (Psaumes 121:2, note).
Lâétude des Psaumes dits des Maaloth nous semble confirmer en plein lâopinion qui voit dans ces cantiques les chants des pèlerins se rendant aux grandes fêtes de Jérusalem. Il est même facile de reconnaître à plusieurs dâentre eux, à côté de cette destination générale, un but spécial. Les deux premiers (120 et 121) sont les psaumes du départ, les deux suivants ceux de lâarrivée dans la ville sainte. Les psaumes qui viennent ensuite expriment les sentiments de joie et de reconnaissance quâinspire aux pèlerins la ville de Jérusalem, relevée de ses ruines (124, 125, 126, 129); lâhumiliation des fidèles, à la vue des péchés dâIsraël qui se renouvellent sans cesse, et lâattente humble, mais ferme du plein accomplissement des promesses divines (130 à 132); les deux derniers psaumes sont ceux du départ; enfin, les deux petits poèmes du milieu du recueil (127 et 128) nous font assister aux fêtes domestiques qui interrompaient un moment les grandes fêtes religieuses.
Les ressemblances littéraires qui donnent à la plupart de ces psaumes un air de famille très distinct (voir Psaumes 120:5, note), semblent conduire tout naturellement à la supposition quâun seul et même auteur a composé le recueil entier. Il nous paraît probable que plusieurs de ces petits poèmes sont en effet de lâauteur inconnu qui a formé le recueil; mais nous nâirons pas jusquâà dire que cet auteur nâait pas inséré dans sa collection tel cantique plus ancien répondant au but quâil avait en vue. Le Psaume 126, par exemple, doit appartenir à la génération qui revint de lâexil, tandis que le 125 est de deux à trois siècles plus récent, sâil appartient, comme nous lâavons supposé, à lâépoque des Séleucides. Ce qui est certain, dirons-nous avec M. Bovet, câest que le rédacteur a su former de ces quinze petites compositions une composition nouvelle et, pour ainsi dire, un poème en quinze chants, de telle sorte que chacun de ces psaumes, bien quâétant en lui-même et dans la pensée de son auteur un tout complet, peut être considéré aussi comme partie dâun nouveau tout.