Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (3)
versets 1-18
1 Ã 9 Le vÅu de David
Souviens-toi⦠en faveur de : expression plus hébraïque que française, dit M. Bovet lui-même, dont nous suivons ici la traduction; mais il serait difficile de la rendre autrement. Deux demandes sont contenues en une seule : que lâÃternel se souvienne de David, et que, par amour pour lui, il bénisse son peuple et sa maison.
De toute sa peine : de celle quâil sâest donnée pour transporter lâarche à Jérusalem (2 Samuel 6:1 et suivants) et pour préparer la construction du temple.
La tente où jâhabite⦠le lit où je repose, littéralement : la tente de ma demeure, le lit de ma couche. David était alors sur le point dâentrer dans son nouveau palais, où rien ne lui manquerait, tandis que lâarche de Dieu était encore comme dans lâoubli.
Nous avons entendu⦠Dans les versets 6 à 9, le peuple sâassocie à la préoccupation de son roi, puis à sa joie, quand lâarche entre en Sion. Tout dâabord on se demande où est lâarche, tant il est vrai quâelle a cessé dâoccuper en Israël la place à laquelle elle a droit. Lâon sâinforme et lâon obtient les renseignements qui aident à la découvrir. On apprend quâelle est dans la contrée dâEphratha, puis, détail plus précis, dans les champs de Jaar. Le nom dâEphratha ne désigne pas ici Bethléem (Genèse 48:7), où lâarche nâa jamais été, mais bien plutôt toute la contrée où se trouvaient à la fois Bethléem et Kirjath-Jéarim, localités qui avaient appartenu aux deux fils dâEphratha, la seconde femme de Caleb (1 Chroniques 2:50 et suivants). Le nom de Jaar (forêt) est mis ici par abréviation pour Kirjath-Jéarim (ville des forêts), lieu où lâarche était restée, après son retour du pays des Philistins (1 Samuel 7:1).
Son marche-pied : lâarche elle-même, qui est le marche-pied de lâÃternel (1 Chroniques 28:2). Le langage de ce verset est bien celui des foules qui, dans une vive excitation, parlent des personnes ou des choses auxquelles elles pensent, sans les nommer. Elle est à Ephratha, disent-elles de lâarche, et, en parlant de lâÃternel, elles sâécrient : Nous irons à Sa demeure.
Lève-toi, Ãternel ! Câest ainsi, dâaprès Nombres 10:35, que parlait Moïse, quand les sacrificateurs se mettaient en route, pour porter lâarche à un nouveau campement. Ces paroles durent être prononcées au moment où les sacrificateurs élevèrent lâarche, pour la transporter de Kirjath-Jéarim à Jérusalem, et plus tard de nouveau, quand Salomon fit entrer lâarche dans le temple. Voir 2 Chroniques 6:41-42.
10 à 18 Le serment de lâÃternel
Pour lâamour de David. Après avoir rappelé comment David a tenu sa promesse, le psalmiste répète, à lâentrée de la seconde partie du psaume, la requête du verset 1.
Ton Oint. Si lâon fait des deux lignes du verset une seule phrase, lâOint dont il est ici parlé est une autre personne que David. On a pensé à Salomon, à Zorobabel⦠Mais il est certain quâau verset 17, câest David lui-même qui est désigné comme oint. Il en est de même, croyons nous, dans notre verset, qui se compose de deux propositions parallèles. La première nâest pas achevée : câest un soupir dont le lecteur complète facilement le sens, dâautant plus que nous avons ici la reprise du verset 1. Dans le passage 2 Chroniques 6:42, où se trouvent librement reproduits les versets 8 à 10 de ce psaume, nous trouvons deux propositions parallèles, correspondant évidemment à celles de notre verset :
LâÃternel lâa juré à David : allusion à la promesse 2 Samuel 7:5-16; comparez Psaumes 89:4, Psaumes 89:50.
LâÃternel a fait choix de Sion. La promesse qui vient dâêtre rappelée versets 11 et 12, a commencé à sâaccomplir par le choix que lâÃternel a fait de Sion, comme résidence royale et capitale dâIsraël. Le psalmiste, qui rappelle ce fait, abandonne bientôt le récit proprement dit, pour laisser de nouveau, dès le verset 14, parler lâÃternel lui-même.
Le lieu de mon repos. Cette idée dâun lieu de repos et dâétablissement définitif, après des pérégrinations nombreuses, domine le psaume entier. David ne veut pas entrer dans le lieu de son propre, repos (versets 3 à 5), avant que lâÃternel ait une demeure. Et lâÃternel accepte cette demeure stable, pour bénir de là la maison et le peuple de David de bénédictions temporelles (verset 15) et spirituelles (verset 16), couronnées par la grande bénédiction messianique (versets 17 à 18).
Je bénirai, oui, je bénirai. Nous avons ici la tournure hébraïque de lâinfinitif placé devant le temps fini : bénir, je bénirai. Câest une répétition destinée le plus souvent à indiquer que le verbe est pris au sens propre,⦠quâil nây a rien a rabattre au sens quâil exprime (Bovet).
La même tournure se trouve au verset 16 : Ses fidèles chanteront, oui, chanteront de joie. Ce verset 16 est, de la part de lâÃternel, la réponse à la parole analogue du peuple (verset 9).
Je ferai germer⦠Comparez Ãsaïe 4:2; Jérémie 23:5; Zacharie 3:8, etc.
Une corne : une puissance. Comparez 1 Rois 22:11; Psaumes 75:5. Il sâagit ici dâune puissance représentée par un roi sortant de la race de David.
Un flambeau. Cette image avait été jadis appliquée à David lui-même par ses sujets (2 Samuel 21:17). Le psalmiste, en lâemployant ici, semble avoir eu en vue la promesse faite au moment où se préparait le schisme de Jéroboam : Une tribu lui restera (à Salomon), à cause de mon serviteur David et à cause de Jérusalemâ¦, afin que David, mon serviteur, ait toujours un flambeau devant moi à Jérusalem, qui est la ville que jâai choisie. pour y mettre mon nom (1 Rois 11:32, 1 Rois 11:36).
Je revêtirai ses ennemis⦠Câest ici la contrepartie du verset 16. Il nous semble bien évident que celui en faveur duquel lâÃternel promet ces choses est le Messie, qui vient dâêtre désigné comme une corne et un flambeau promis à David.
Le nom de diadème, hébreu : nézer, est appliqué quelquefois (2 Samuel 1:10; 2 Rois 11:12) à la couronne royale, appelée communément atara; il en est le nom religieux. Un naziréen était un homme consacré à Dieu⦠Le diadème, dit M. Reuss, était la marque distinctive du chef spirituel, représentant le pouvoir théocratique, avant dâêtre celui de la royautéâ¦. Un saint diadème est placé sur la tiare dâAaron (Exode 29:6). Le mot est donc ici fort bien choisi, si le roi qui doit porter ce diadème doit être le chef unique de la théocratie israélite (Bovet).
Le mot fleurira fait peut-être allusion au fait que le diadème du souverain sacrificateur, la lame dâor sur laquelle étaient gravés les mots : Sainteté à lâÃternel, portait en hébreu le nom de tsit (fleur).