Lectionary Calendar
Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Whole Bible (6)
versets 1-31
1 à 3 Cinquième exploit
Alla à Gaza : acte d’audace, après le massacre de Léchi. Il n’est pas dit, ici, comme Juges 14:4, que cela venait de l’Éternel. Sur Gaza, la plus méridionale des cinq capitales des Philistins, voir Amos 1:6, note.
Ils se tinrent en repos. Ils pensaient que tant que la porte était fermée, Samson ne pouvait s’échapper, et ils attendirent en sécurité le moment où on l’ouvrirait au matin et où Samson essaierait de sortir, pour se défaire de lui par surprise.
Les battants des portes de villes en Orient ne sont pas très considérables; ils sont bas et étroits, de manière à en rendre la défense plus facile, mais ils sont fort épais. Nous voyons que Samson n’enlève pas seulement les deux battants, mais aussi les poteaux sur lesquels ils tournaient, avec la barre transversale destinée à les relier.
Vis-à-vis d’Hébron. Faudrait-il admettre que Samson a transporté ce fardeau jusque près d’Hébron qui était à 50 km de Gaza? Il est plus probable qu’il s’agit d’une hauteur qui se trouve à une demi-heure de Gaza, vers l’est, dans la direction d’Hébron, de sorte qu’au matin les habitants de Gaza, en levant les yeux, purent voir leur porte dressée sur la colline du côté d’Hébron. Pour ce sens de la préposition hébraïque (du côté de) comparez Genèse 18:16 et Deutéronome 32:49.
4 à 21 Samson et Delila
Orgueilleux de sa force, Samson continue à braver le danger, mais en le faisant il tente Dieu et va au devant de la ruine.
Soreh : aujourd’hui la vallée de Surar, non loin d’Esthaol et de Tsoréa, lieu de sa naissance.
Les princes : les chefs des cinq principales villes des Philistins.
Mille et cent sicles, c’est-à-dire mille et plus, comme Juges 17:2. Le sicle valant quinze grammes, 1100 sicles font 16 kilos et demi. Cela faisait donc une somme énorme pour cette époque, et qui montre combien Samson était redouté.
Cordes fraîches. Le mot hébreu n’est pas le même qu’au verset 11 et désigne des cordes de boyau ou de nerfs, dont on se servait pour les arcs et les machines de guerre.
Les sept tresses de ma tête. Le récit est obscur à cause des termes techniques qu’il renferme et dont on ignore le sens, puis à cause de son excessive brièveté. Ce que l’on comprend clairement, c’est que Samson conseille à Delila de tresser les sept tresses de ses cheveux avec le tissu qu’elle fabriquait sur son métier à tisser. Cela fait, elle enfonce la cheville qui fait tenir le tout solidement; puis elle réveille Samson. D’un coup de tête, Samson fait tout sauter. Mais en donnant ce conseil à Delila, il avait commencé à porter atteinte à ce qui faisait réellement sa force, sa chevelure consacrée à Dieu.
Il ne savait pas. En se réveillant, il s’aperçoit bien qu’il n’a plus sa chevelure, mais il ne croit pas à toute la gravité de ce fait telle qu’il l’avait énoncée lui-même au verset 17, et il espère s’en tirer encore cette fois au moyen de sa force naturelle.
Que l’Éternel s’était retiré de lui. De nombreux passages ont montré que sa force extraordinaire procédait de l’Esprit de force qui lui était communiqué. Or cette communication était liée à son vœu de naziréen dont sa chevelure jusque là restée intacte était le signe. Le signe enlevé, le vœu était rompu, et la communication de la force divine cessait.
Et il tournait la meule : la plus vile de toutes les occupations chez les anciens, réservée en particulier aux femmes esclaves.
22 à 31 Mort de Samson
Avec le signe du naziréat, la force divine s’était retirée; avec le retour de ce signe elle commence à lui être rendue.
Un grand sacrifice : à la fête de Dagon qui suivit la prise de Samson; il n’est pas dit que ce fût à l’occasion de cette capture que la fête eût lieu.
Dagon. Ce nom, qui signifie poisson, désigne une divinité mi-homme, mi-poisson, qui était adorée chez les Philistins, ainsi que dans plusieurs villes phéniciennes. On trouve des traces d’un culte analogue dans les monuments assyriens et babyloniens.
Le vit : dans sa prison.
Qu’il danse devant nous ! Ce héros devant lequel tous tremblaient, est maintenant réduit à faire le bouffon pour amuser ses ennemis.
Les colonnes : probablement celles qui soutenaient le devant de l’édifice. La chute de ce bâtiment dépend d’un mode de construction dont nous n’avons pas une idée claire. Shaw raconte qu’il a vu à Alger et ailleurs de grands édifices construits de telle sorte que toute leur solidité dépendait de quelques colonnes. Le théâtre à Rome reposait sur un seul pivot et l’amphithéâtre sur deux, tellement, que Pline disait (36, 15) : Voilà le peuple romain reposant sur deux pivots.
Il sent maintenant que sa force vient d’en-haut et la redemande comme suprême grâce.
Pour l’un de mes deux yeux. Ce ne sera là en effet qu’une demi-vengeance; car lui-même périra avec ses ennemis.
Cette mort n’est point un suicide; le but de Samson n’est pas la mort; elle est un moyen pour faire périr les ennemis de son peuple. Cette mort du héros consomme sa mission, mais d’une manière profondément humiliante pour celui qui s’est réduit par sa propre faute à ne pouvoir atteindre le but que par un tel moyen.
Cette catastrophe fit une impression si profonde, que les parents de Samson purent venir à Gaza chercher et emporter son corps pour l’enterrer dans leur tombeau de famille.
Conclusion sur Samson:
La mission de Samson a été de préparer la délivrance d’Israël, non de la consommer (Juges 13:5). Il a en partie rempli cette tâche, surtout dans la première moitié de sa vie (chapitres 14 et 15). Par ses exploits, il a réveillé dans le cœur du peuple découragé l’espoir d’un avenir meilleur, tout en lui faisant comprendre que le secret de la victoire était dans la puissance de Dieu. Mais par sa déplorable faiblesse il a compromis les résultats déjà obtenus, et parce qu’il n’a pas su vivre, il ne lui est plus resté qu’à mourir. Cette triste fin le rapproche de Gédéon qui, après avoir commencé plus saintement et plus glorieusement encore, finit aussi par une chute par laquelle il fut en piège à toute une portion d’Israël. Ces deux juges si remarquables le cèdent sous ce rapport à Jephthé que ses victoires n’ont point enflé et qui, malgré son vœu précipité, nous apparaît, avec Débora, comme le caractère le plus pur de l’époque des Juges.