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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-40
De toutes les familles dâIsraël : aussi bien de celles des dix tribus que de celles de Juda.
Sur lâaccomplissement de cette prophétie à lâégard des dix tribus, voir Jérémie 3:12 et suivants, notes. Ce premier verset résume le contenu de tout ce chapitre : le rétablissement de lâalliance sous la double forme de la relation de Dieu avec son peuple et du peuple avec son Dieu.
Lâexpression : réchappé de lâépée, prouve quâil ne sâagit pas ici, comme pourrait le faire penser le terme de désert, de la sortie dâÃgypte. Le prophète parle du futur retour des Juifs après la captivité, quâil contemple comme déjà accompli. Cependant le grand souvenir du séjour dans le désert et de la conquête de Canaan est présent à son esprit et lui fournit les couleurs du tableau. Comparez Osée 2:14.
Mis en repos, comme au temps de Josué; comparez Ãsaïe 62:8-9; Ãsaïe 63:14.
De loin. LâÃternel est représenté comme apparaissant de Sion à son peuple qui est encore dans lâexil, et lâinvitant à revenir. Comparez Psaumes 14:7.
Entre ces mots et les suivants (je tâai aiméeâ¦) il faut sous-entendre : Et il mâa dit. Le passé est le gage de lâavenir. LâÃternel qui a aimé son peuple de toute éternité, lui restera à jamais fidèle.
Tu seras rebâtie : grande liberté dâimage; la vierge dâIsraël est comparée à un édifice.
Tambourin : instrument employé dans les fêtes religieuses en Israël (Exode 15:20; Juges 11:34; Psaumes 68:26)
Ils recueilleront. On a vu ici une allusion à la loi, Lévitique 19:23-25, qui ordonnait que les trois premières récoltes de toute plantation fussent laissées sur place, et enfin la quatrième consacrée à lâÃternel; la jouissance ne commençait donc quâà partir de la cinquième année. LâÃternel fera abandon de ce droit en faveur dâIsraël rapatrié. Mais il est plus simple dâexpliquer dâaprès Ãsaïe 62:8-9; Ãsaïe 65:21-22 : Lâennemi ne récoltera plus ce quâIsraël aura semé.
Les gardes : peut-être les sentinelles postées sur les endroits élevés pour annoncer lâapparition du premier croissant de la lune, car câétait par ce moyen que lâon fixait lâépoque des fêtes religieuses. En tout cas, le sens est : le peuple des dix tribus, si longtemps empêché par la politique de ses rois, puis par lâexil, de participer aux actes du culte à Jérusalem, viendra de nouveau célébrer les fêtes en Sion.
Celui qui est la tête des nations. Câest Israël qui est ainsi désigné, en tant que peuple choisi de Dieu (Deutéronome 7:6; Deutéronome 26:19).
Lâaveugle et⦠Ceux-là mêmes qui sont le moins en état de voyager, reviendront des bouts de la terre; car ce sera Dieu qui les ramènera.
Du septentrion : voir notes Jérémie 1:13; Jérémie 3:12.
En pleurant. Ces larmes sont à la fois celles du repentir et de la reconnaissance; comparez les expressions semblables Osée 12:5. Câest en faisant lâexpérience de la gratuité du salut que le pécheur verse les larmes à la fois les plus douces et les plus amères.
Un père. Ãsaïe 63:16; Ãsaïe 64:8.
Mon premier-né. Ce terme pourrait signifier simplement quâÃphraïm, malgré son long exil, participera de nouveau au privilège du peuple tout entier; comparez Exode 4:22 : Israël est mon premier-né. Cependant, si lâon se rappelle que Jacob mourant avait, à certains égards, donné à Joseph le droit dâaînesse, en lui accordant une double part dâhéritage par lâadoption de ses deux fils, Manassé et Ãphraïm; bien plus, quâil avait encore privilégié Ãphraïm, le cadet de ces deux frères, en le plaçant avant son aîné, Manassé (Genèse 48:1-21), on ne pourra méconnaître, dans lâexpression que Dieu emploie ici, la promesse dâune position particulièrement honorable.
Nations. Les nations païennes qui avaient assisté aux désastres du peuple de Dieu, avaient pu en conclure que Jéhova était moins puissant que leurs idoles. Ce scandale cessera par le miracle de la délivrance de son peuple et aboutira à un hommage éclatant rendu à Jéhova et à ce peuple par tous les païens. Comparez Ãzéchiel 36:20-21; Psaumes 79:9-10.
La danse chez les Orientaux est telle quâelle peut sâallier même avec la gravité de lââge. Comparez les chÅurs dans la tragédie grecque.
Lââme des sacrificateurs. On offrira de nouveau et en grande abondance les sacrifices de reconnaissance, dont une part était dévolue, dâaprès la loi (Lévitique 7:31-34), aux ministres du sanctuaire.
Ces perspectives du rétablissement futur ramènent par contraste les pensées du prophète aux lugubres réalités du temps présent.
Rachel, lâépouse bien-aimée du patriarche, la mère de Joseph, lâaïeule dâÃphraïm et de Manassé dont le prophète vient de prédire le retour, avait expiré en donnant le jour à son second fils, Benjamin, et avait été, enterrée à Ephrata, près de Bethléem (Genèse 35:19; comparez 1 Samuel 10:2, note). Lâombre de cette tendre mère semble planer sur toute la contrée voisine, quâhabitent les descendants de ses deux fils Benjamin et Joseph du haut de la colline de Rama (au nord de Jérusalem), dâoù lâon découvre tout le pays dâÃphraïm et de Manassé, elle fait retentir les cris de sa douleur maternelle sur ses descendants égorgés par lâennemi. Saint Matthieu (Matthieu 2:17-18) signale une relation morale entre le massacre des enfants de Bethléem égorgés par un roi dâorigine édomite, et tout ce peuple dâÃphraïm livré jadis dans son propre pays à lâépée de lâétranger.
Mais lâÃternel nâa rappelé les larmes de Rachel, la représentante de toutes les mères israélites, que pour montrer la source de ces larmes à jamais tarie.
Ton Åuvre aura sa récompense. Le prophète parle ici à Rachel comme personnification de la Sion fidèle.
Son Åuvre désigne ou le travail de lâenfantement et de lâéducation des membres du peuple, ou le long deuil quâIsraël subit durant le temps de son exil.
Jâai entendu. Jéhova entend par avance le cri dâÃphraïm qui, dans la terre étrangère, fait la confession de ses fautes et reconnaît la justice de son châtiment.
Ramène-moi et je reviendrai, câest-à -dire : ramène-moi en Canaan pour que jây puisse revenir; forme naïve exprimant ce sentiment, que la force de Dieu seul peut accomplir ce retour. Ces mots se rapportent uniquement au retour extérieur. Puis, au verset 49, Ãphraïm donne pour motif de sa demande le retour intérieur qui sâest opéré chez lui. Nous avons déjà remarqué, dans Ãsaïe, que le mot revenir comporte à la fois le sens extérieur de retour de lâexil et le sens moral de conversion. Jérémie passe ici du premier de ces sens au second. Ainsi sâexplique le car : Que je revienne en Canaan; car de cÅur je suis déjà revenu à toi. Ãphraïm sâest retourné de cÅur vers son père; câest pourquoi il peut rentrer maintenant dans la maison paternelle.
Jâai frappé sur ma cuisse : geste dâeffroi (Ãzéchiel 21:17). Ãphraïm est comme terrifié, maintenant que dans la lumière de Dieu ses yeux sâouvrent pour juger sa conduite passée.
Dieu sâétonne lui-même de lâeffet que produit sur lui la voix de son fils repentant. Il se demande comment il se fait que la tendresse subsiste encore en lui, quâil en soit dominé comme malgré lui, au moment même où il le frappe si sévèrement : Ãphraïm est-il donc un enfant favori ? Nous dirions vulgairement : un enfant gâté. Ce tableau de ce qui se passe dans le cÅur de Dieu à lâouïe du gémissement de son enfant si longtemps rebelle est comme une parabole anticipée de lâenfant prodigue.
Ce verset contient la réponse de lâÃternel à la prière dâÃphraïm (versets 18 et 19). Du cÅur paternel vaincu par lâamour sort cette permission : Reviens !
Dresse-toi des signaux. Israël, avant de quitter la terre étrangère, doit envoyer levant lui des éclaireurs qui jalonnent la route du retour, afin que nul ne sâégare.
Le chemin par lequel tu as marché. à chaque pas il doit se souvenir du jour où ses ennemis lâemmenaient captif par ce même chemin dans la terre étrangère.
Il nây a pas à sâattarder sur la route. Le moment est propice, le départ urgent; Dieu va faire de Canaan le théâtre dâune Åuvre nouvelle.
à créé. Le prophète contemple déjà cette Åuvre comme accomplie, lors même quâil lâannonce encore comme future dans les mots suivants : La femme entourera lâhomme. Câétait peut-être là une expression proverbiale. La question est de savoir dans quel sens il faut lâappliquer ici. Cette difficulté a été résolue par les commentateurs dâune foule de manières. Les anciens ont vu dans cette image une allusion à lâincarnation du Christ sâenfermant dans le sein de la vierge. Ce sens de lâexpression entourer est évidemment forcé. Mieux vaudrait, si lâon applique cette promesse au Messie, rapporter le mot entourer aux soins dont la femme (en la personne de la mère de Christ) entourera lâhomme (en la personne de ce dernier). Mais sous cette forme le sens est peu naturel. Dâautres traduisent : La femme sera changée en homme; câest-à -dire que les plus faibles deviendront des héros, ou bien que le fort sera vaincu par le faible, etc., etc. Si nous tenons compte de cette idée : créer une chose nouvelle, nous devons chercher dans lâÅuvre que Dieu va faire, un contraste bien tranché avec tout ce qui sâest passé précédemment. Or, quel avait été jusquâalors le caractère de lâhistoire dâIsraël ? Dieu lâavait cherché, mais sans que ce peuple se laissât trouver. Comme dit Ãsaïe : il avait étendu tout le jour ses mains vers un peuple rebelle (Ãsaïe 65:2). Son amour lâavait de toutes manières poursuivi, entouré; jamais Israël nâavait réellement répondu à cet amour. Maintenant tout sera changé : ce sera Israël, cette fille rebelle du verset 22, qui, comme une femme pleine dâamour, entourera de ses bras Jéhova son époux, et ne voudra plus à aucun prix se séparer de lui. La forme un peu étrange de lâexpression sâexplique aisément, si Jérémie applique ici un dicton populaire caractérisant ce quâil y a dâinsolite, surtout dans les mÅurs de lâOrient, à ce que ce soit la femme qui recherche lâhomme. La suite, verset 31 et suivants, nous paraît confirmer ce sens. Lâexpression : une alliance nouvelle (verset 31), rappelle celle du verset 22 : une chose nouvelle. La parole : Je les avais épousés (verset 32), explique les termes : la femme, lâhomme, dans le sens figuré où nous les prenons; et toute lâÅuvre décrite aux versets 33 et 34 : Je mettrai ma loi dans leur cÅur, et ils me connaîtront tous, répond exactement au sens que nous donnons à ces mots entourer lâhomme.
Le prophète passe ici à Juda, qui ne saurait être oublié dans ce tableau de la restauration du peuple de Dieu.
Cette parole, qui rompt le fil du discours, ne peut être mise que dans la bouche de lâÃternel ou dans celle du prophète. Dans le premier cas, le sommeil ne saurait être que le temps de lâexil. Mais comment un pareil sommeil pourrait-il avoir été doux au cÅur de Dieu ? Le second sens est donc seul admissible. Ce verset marque une interruption dans la vision. Jérémie se réveille de lâextase où il était plongé durant la révélation précédente.
Je vis que mon sommeilâ¦, littéralement : Je vis et mon sommeil. Câest ici un hébraïsme fréquent. Comparez Genèse 1:31 : Et Dieu vit⦠et cela était bon, pour : Et Dieu vit queâ¦. En revenant à lui, Jérémie se rend compte de la suavité infinie des moments quâil vient de passer. Après tant de révélations accablantes, des messages de jugements, il vient de contempler les ravissants tableaux de lâavenir messianique. Il a ainsi bénéficié le premier de la promesse du verset 25.
Les versets suivants se rapportent au peuple dans son ensemble. La formule : Voici, des jours viennent, y est répétée trois fois : au verset 27 en rapport avec le repeuplement du pays; au verset 31 en rapport avec la régénération spirituelle du peuple; au verset 38 pour annoncer la reconstruction de Jérusalem, à la gloire de lâÃternel.
Répétition des termes employés lors de la vocation du prophète Jérémie 1:10.
Jâai veillé : allusion au symbole de lâamandier, Jérémie 1:11-12 (note).
La maxime proverbiale, mise ici dans la bouche du peuple, veut dire : que les enfants paient dâordinaire pour les péchés de leurs pères. Elle renferme une accusation contre la justice de Dieu. Sans doute la loi elle-même semble dire quelque chose de semblable quand elle annonce que Dieu punira les péchés des pères sur les enfants jusquâà la troisième et quatrième génération (Exode 20:5); mais il ne faut pas oublier quâelle ajoute : de ceux qui me haïssent. La dette, sâaccumulant alors durant une série de générations qui continuent à marcher et à progresser dans le mal, finit par retomber tout entière sur la dernière (Luc 11:49-51). Mais il nâen est pas ainsi quand les enfants se détournent du péché des pères et rompent le lien de solidarité qui les unissait aux générations précédentes. Alors sâapplique à eux le principe expressément formulé Ãzéchiel 18:2-4 et développé dans la suite de ce chapitre; comparez Galates 6:5. Le sens du verset 29 nâest donc pas que Dieu suivra alors dâautres principes de gouvernement que ceux quâil suit aujourdâhui; mais que, la conduite de lâhomme ayant changé, le résultat du jugement de Dieu se trouvera être lâopposé de ce quâil était auparavant. Pour ce peuple gracié, renouvelé, toute solidarité avec les péchés de leurs pères prendra fin, et si quelquâun périt encore, il nâen devra accuser que lui-même et sa folie.
31 et 32
Ces versets décrivent enfin la chose nouvelle que lâÃternel annonçait verset 22. Dans tout lâAncien Testament câest ici le seul passage où soit employée cette expression hardie de nouvelle alliance, qui semble reléguer au nombre des choses un jour passées et périmées le contrat solennel conclu avec le peuple au pied du Sinaï. Jésus sâest approprié cette expression, Luc 22:20; et saint Paul lâa développée dans toute sa profondeur, 2 Corinthiens 3:6-18.
Alliance quâeux ont rompue. Lâintention de ces mots est de mettre entièrement à la charge du peuple la rupture de ce premier contrat qui eût pu et dû demeurer toujours. à supposer en effet que le peuple y eût été fidèle, le contrat nouveau ne lui eût pas été refusé sans doute. Mais, au lieu de le conclure à la suite dâun douloureux divorce, le peuple eût passé dâune alliance à lâautre par une transformation paisible de la relation qui lâunissait à son Dieu. Lâalliance de la lettre se fût épanouie sans révolution en celle de lâEsprit. Lâenfant mineur fût devenu majeur.
Ma loi. Comme expression de la sainte volonté de Dieu, elle restera à jamais lâessence du contrat entre Dieu et lâhomme; elle ne sera ni changée, ni abolie (Matthieu 5:17-19; Luc 16:17). Seulement, au lieu dâêtre imposée à lâhomme par une volonté étrangère et comme une obligation extérieure, elle sâemparera de son cÅur et deviendra lâexpression de la volonté même du fidèle.
Sur leur cÅur. à Sinaï, la loi avait été écrite sur les tables de pierre; sous cette forme elle se présentait comme une lettre impérative, qui rencontrait dans lâhomme une volonté opposée à elle. Par la venue du Saint-Esprit, déjà promise dans Joël 2:28 et suivants, ce conflit de volontés entre Dieu et lâhomme prend fin. Le contenu de la loi, ce que Dieu veut, devient ce que lâhomme veut. Jésus-Christ, le premier, a réalisé cet idéal du parfait accord entre la volonté humaine et la volonté divine (Jean 4:31). La nouvelle naissance produit cette même harmonie avec la loi dans le cÅur de lâenfant de Dieu. Le conflit est apaisé; et à lâalliance de la lettre, qui nâétait que temporaire, se substitue celle de lâEsprit, qui est éternelle.
Je serai leur Dieu⦠en toute vérité cette fois. Ainsi sera accomplie la promesse du verset 1.
Lâhomme nâa une connaissance immédiate de Dieu que lorsquâil reçoit de lui le pardon de ses péchés. Jusquâalors un obstacle le sépare de lui, le sentiment de sa condamnation; et Dieu lui apparaît autre quâil nâest. Pour connaître Dieu, dans cette situation, il a besoin dâêtre instruit par le témoignage de ses frères. Mais le pardon, en lui ouvrant lâaccès jusquâà Dieu même, le rend apte à recevoir le Saint-Esprit, qui devient son docteur et grave la volonté divine dans son cÅur (verset 33). Ainsi sont rendus superflus les intermédiaires humains qui lui étaient jadis nécessaires. Lui-même connaît Dieu. Comparez Ãsaïe 54:13; Jean 6:45; Hébreux 7:8-12; Hébreux 10:15-18.
Du conflit entre la loi et la volonté de lâhomme dans lâancienne alliance, il résultait que cet ordre de choses ne pouvait être que temporaire; mais une fois lâharmonie rétablie, le nouvel état de choses est, par sa nature même, immuable.
La stabilité des lois de la nature est le symbole visible de lâimmutabilité de la grâce.
Dans les derniers mots du verset 36 est affirmée la perpétuité dâIsraël comme nation. Chez tous les autres peuples, il y a des individus élus; Israël seul est élu comme peuple (Romains 11:2).
Toute la race : la nation entière. Car des individus israélites pourront certainement être rejetés. Comparez Ãsaïe 54:9-10.
Dâaprès tout ce passage, la Jérusalem nouvelle doit occuper à peu près le même emplacement que lâancienne, seulement avec une extension un peu plus considérable. Mais la différence essentielle entre les deux, câest que la nouvelle renfermera certaines localités jadis complètement souillées et situées en dehors des murs. Jamais la Jérusalem postérieure nâa compris dans son enceinte les localités indiquées. Tout ce tableau est symbolique; son sens spirituel est aisé à comprendre; comparez Zacharie 14:20-21.
La tour de Hananéel : dans la partie nord-est de la muraille de la ville (Néhémie 3:1; Zacharie 14:10).
La porte de lâangle : à lâangle nord-ouest de la ville (2 Rois 14:13; Zacharie 14:10). Ces points forment donc les extrémités de la muraille septentrionale.
Gareb et Goa sont des localités inconnues. Le premier de ces noms paraît signifier : la colline de la lèpre; cette localité, située certainement hors de la muraille, se trouvait sans doute vers le sud-ouest de la ville. La ligne droite qui la traversait, en partant de lâangle nord-ouest, dans la direction méridionale, aboutissait un peu plus au sud à la tour de Goa, qui formait par conséquent lâangle sud-ouest de la ville. Cette ligne marque donc la limite occidentale de la future ville sainte.
Lâexpression : la vallée de la voirie et des cendres, désigne certainement la vallée impure de Hinnom, au sud de la ville, spécialement deux localités où lâon jetait les carcasses dâanimaux et les corps des malfaiteurs, et brûlait des débris de toute sorte.
Les champs jusquâau torrent de Cédron. Lâorthographe et le sens du mot rendu par champs sont incertains. Il sâagit en tout cas de la partie orientale de la vallée de Hinnom qui aboutissait à la vallée du Cédron.
La porte des chevaux. De Néhémie Jérémie 3:28, il résulte quâelle était située vers lâextrémité méridionale de la colline du temple (Ophel) et quâelle formait ainsi lâangle sud-est de la muraille. Goa et la porte des chevaux marquent par conséquent les deux extrémités de la limite méridionale de la ville. Quant à la limite orientale, le prophète nâen parle pas. Elle était marquée tout naturellement et sans changement possible, par la vallée abrupte du Cédron, au pied oriental de la montagne du temple.
Saints à lâÃternel. Cette devise sacrée, gravée sur la lame dâor de la tiare du souverain sacrificateur, deviendra un jour celle de la ville entière.
Ni arrachés, ni ruinés. On demandera comment cette promesse sâaccorde avec la nouvelle destruction de Jérusalem par les Romains. Mais nous avons vu que cette description, tout en prenant son point de départ dans le retour de lâexil, se rapporte aux derniers temps. Nous attendons encore pour Jérusalem une restauration à la fois spirituelle et extérieure, lorsque le peuple aura enfin cru à son Messie et obtenu le pardon de son Dieu.