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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-13
LâÅvre médiatrice de la nouvelle alliance chapitres 8 à 10.39
3>Chapitre 8
1 Ã 13 Christ, souverain sacrificateur, introduit une nouvelle alliance.
Comparer, sur lâentrée de Christ dans les cieux comme véritable souverain Sacrificateur, Hébreux 1:3; Hébreux 4:14, note; Hébreux 9:24; Hébreux 10:19, etc.
Ici ce fait est appelé (grec) le point capital dans les choses qui sont dites, dans le sujet qui est traité. Le verbe au présent indique que lâauteur a en vue ce quâil lui reste à dire, aussi bien que les points déjà traités.
On a proposé de traduire, en pressant le sens de la préposition employée : «â¯chose capitale à ajouter aux choses qui sont ditesâ¯Â».
Mais lâauteur nâintroduit pas par ces mots un sujet nouveau. Il a montré dès le début de lâépître le Fils qui «â¯sâest assis à la droite de la Majesté, dans les cieuxâ¯Â» (Hébreux 1:3), et il vient dâétablir que Christ est souverain sacrificateur selon lâordre de Melchisédek. Il part de là pour aborder le sujet quâil va traiter dans la seconde partie de lâépître : lâÅuvre accomplie par le souverain sacrificateur de la nouvelle Alliance, la supériorité de cette Åuvre sur celle accomplie par les sacrificateurs de lâancienne Alliance. Il considérera dâabord le sanctuaire où Christ officie comme sacrificateur, et il conclura incidemment du changement de sanctuaire à lâinstitution dâune nouvelle Alliance (Hébreux 8:1-13); puis il comparera le culte des deux alliances (Hébreux 9:1-14), et les victimes offertes (Hébreux 9:15-10.18).
Christ sâest assis à la droite du trône de la majesté, à la droite de Dieu, comme celui qui partage avec Dieu la souveraine puissance; il est roi, en même temps que sacrificateur : câest ce quâimplique sa qualité de Messie, dâOint.
Le sanctuaire céleste, qui est le vrai tabernacle (Hébreux 9:11), celui où Dieu habite vraiment, est ici opposé au tabernacle fait par la main des hommes (Hébreux 9:24).
Christ est ministre de ce vrai sanctuaire. Ce terme désigne la même fonction que celle de sacrificateur.
Comme Exode 33:7 rapporte que Moïse «â¯dressa la tenteâ¯Â», notre auteur dit que lâÃternel lui-même a dressé le tabernacle céleste.
Pour le raisonnement que poursuit lâauteur dans Hébreux 8:3-6, voir lâanalyse ci-dessus.
Quâest-ce que Jésus, en sa qualité de souverain sacrificateur a à offrir ?
Les uns répondent : Le sacrifice de lui-même sur la croix; et, en conséquence, ils mettent au passé le verbe sous-entendu en grec : «â¯Il était nécessaire que celui-ci aussi eût quelque chose à offrirâ¯Â». Mais ce sacrifice a été offert une fois pour toutes (Hébreux 7:27) sur la terre, et, dans notre passage (Hébreux 8:1; Hébreux 8:2), lâauteur considère Jésus comme officiant dans le tabernacle céleste.
Aussi dâautres interprètes estiment-ils que câest son intercession que Jésus offre dâune manière permanente dans le ciel (Hébreux 7:25).
Cette seconde interprétation prête à deux objections. Dâabord lâintercession de Christ nâest pas proprement un sacrifice offert à Dieu. Puis on peut difficilement exclure de notre passage la pensée de la mort du Rédempteur, si lâon considère, dâune part le parallèle établi entre Jésus et les sacrificateurs et, dâautre part, ce que lâauteur vient de dire (Hébreux 7:27), et ce quâil dira plus loin (Hébreux 9:11 et suivants) du souverain sacrificateur de la nouvelle Alliance.
Ces passages montrent quâil unit étroitement lâidée de lâimmolation du Christ sur la terre à celle de son office permanent de sacrificateur dans les cieux. En effet, comme le remarquait déjà Calvin, quand il
Lâauteur pourra ainsi comparer le rôle de Christ dans le ciel avec lâoffice du souverain sacrificateur au jour des expiations et nous le montrer entrant dans le tabernacle céleste «â¯avec son propre sangâ¯Â» (Hébreux 9:12).
Sur la terre, Christ nâaurait pas le droit dâexercer la sacrificature, puisque cette fonction est occupée par ceux à qui la loi en confère le droit.
Câest la conséquence (donc) que lâauteur tire de lâaffirmation générale du Hébreux 8:3, et par laquelle il prouve (car, Hébreux 8:3) que Jésus est souverain sacrificateur dans les cieux (Hébreux 8:1; Hébreux 8:2).
Le texte reçu relie le Hébreux 8:4 au Hébreux 8:3 par un car, qui, difficile à expliquer, est dâailleurs peu documenté.
Lâintention de lâauteur est de confirmer son assertion que Christ, sur la terre, ne pouvait être sacrificateur : il ne pouvait se substituer aux sacrificateurs lévitiques, car ceux-ci sont établis selon la loi (Hébreux 8:4), et de plus, ils ne desservent pas un sanctuaire quelconque, mais un sanctuaire qui est lâimage et lâombre du sanctuaire céleste, comme le montrent les prescriptions divines données à Moïse lorsquâil dut le construire.
Les mots (grec) image et ombre des célestes, appliqués au sanctuaire terrestre, ne sont pas destinés à marquer son infériorité, mais, au contraire, à indiquer ce qui lui donnait un caractère unique et ne permettait pas dâen élever un autre à côté de lui.
Les interprètes qui traduisent : «â¯Eux qui servent (Dieu) dans ce qui nâest quâune image et une ombre des choses célestesâ¯Â», ont beaucoup de peine à établir dâune manière satisfaisante lâenchaînement des pensées.
Le mot modèle ou type, qui se trouve ici pour la première fois dans notre épître, exprime lâidée dominante de Hébreux 9 et Hébreux 10. Le modèle du tabernacle fut montré à Moïse sur le Sinaï, probablement en une vision.
On peut se demander si Moïse contempla le ciel même, qui aurait revêtu à ses yeux la forme dâun temple, ou une image quelconque dâaprès laquelle il devait construire le tabernacle.
Il faut éviter de trop matérialiser la pensée de notre auteur qui cite, dâaprès les Septante, la déclaration de Exode 25:40, reproduite à plusieurs reprises (Exode 25:9; Exode 26:30; Exode 27:8; comparez Actes 7:44), et qui a soin dâajouter que le tabernacle était une image et une ombre des réalités célestes.
Mais, dâautre part, Moïse contempla un modèle; le tabernacle quâil construisit nâétait pas une simple imitation des sanctuaires quâil avait vus en Ãgypte; ce tabernacle était un édifice ayant sa signification propre, le symbole visible de pensées dignes, sous la seule forme où elles pussent être exprimées alors. Ces pensées divines, lâauteur les développe dans toute notre épître et surtout aux chapitres 9 et 10, elles se sont accomplies dans les grands faits de notre rédemption en Jésus-Christ.
Ce qui importe à lâauteur et à son argumentation câest de bien convaincre ses lecteurs que le tabernacle et tout le culte qui sây célébrait avaient été prescrits par Dieu même, mais pour exprimer des pensées qui devaient être réalisées en Jésus-Christ.
Image et ombre des choses célestes, ce culte pouvait-il les retenir loin de lâÃvangile qui en est la réalité (comparer Hébreux 8:6-13) ?
Ce mais maintenant, dans de telles circonstances, marque le contraste avec la supposition du Hébreux 8:4 «â¯Si donc il était⦠â¯Â» On peut aussi prendre la particule grecque dans son sens logique : mais de fait.
Le mot de lâoriginal signifie service du culte (Hébreux 8:2, note).
Voir Hébreux 9:15, note. Lâétablissement dâun nouveau sanctuaire impliquait lâinstitution dâune nouvelle Alliance. Un lien étroit unit lâalliance et le sanctuaire. Quand Dieu avait conclu alliance avec Noé, puis avec Abraham, ces patriarches lui avaient bâti des autels et offert des sacrifices (Genèse 8:20; Genèse 12:1-7; Genèse 15:1-21). Le tabernacle fut construit après la promulgation de la loi sur le Sinaï, et cette loi, base de lâalliance, était déposée dans lâarche. Salomon (1 Rois 8:21) et plus tard Aggée (Aggée 2:5; Aggée 2:9) envisagent le temple comme un gage de lâalliance.
Le mot rendu ici par meilleur signifie aussi plus puissant, plus excellent. La nouvelle Alliance est supérieure à lâancienne, et son service est plus excellent, non seulement parce que les promesses sur lesquelles elle a été constituée sont plus complètes, mais encore parce que leur réalisation, reléguée sous lâancienne Alliance dans un lointain avenir et soumise à diverses conditions, est sous la nouvelle Alliance offerte et accordée aux croyants, pour lesquels «â¯tout a été accompliâ¯Â».
Lâauteur veut justifier (en effet) cette double affirmation, étrange pour des Israélites, quâil pouvait y avoir une alliance meilleure que celle du Sinaï et que lâalliance du Sinaï allait être abrogée.
Ne reposait-elle pas tout entière sur les paroles de Dieu lui-même, et nâavait-elle pas été établie par Dieu qui ne varie pas dans ses desseins ? Cela est vrai.
Aussi nâétait-ce pas la faute de Dieu, mais celle de lâhomme, si cette alliance était devenue insuffisante. La loi, base de lâalliance, était spirituelle et sainte; mais elle ne pouvait rendre juste lâhomme affaibli par le péché; son but était de le convaincre de perdition.
à ce point de vue Tertullien a pu dire que la loi du Sinaï était une satire des forces morales de lâhomme.
Mais cette impuissance, où le réduit le péché, ne saurait lâexcuser. Israël était coupable de nâavoir point gardé lâalliance, et câest en lui faisant des reproches, que Dieu, par la parole du prophète annonce lâinstitution dâune nouvelle Alliance.
Y a-t-il contradiction à blâmer et à punir un peuple pour avoir violé une loi quâil ne pouvait pas observer dans sa perfection ? Non; car, bien que lâhomme soit pécheur, les droits de Dieu sur lui restent les mêmes; Dieu ne peut pas abaisser les exigences de sa sainteté au niveau de notre corruption.
Ou «â¯Nouveau Testamentâ¯Â» (Hébreux 9:15, note).
Jérémie 31:31 et suivants La pensée fondamentale de ce passage est celle-ci : «â¯Lâhomme nâa point satisfait aux conditions de la première alliance, car la loi provoque la colère. Eh bien, par lâeffusion de mon Esprit qui régénère les cÅurs, je transformerai la loi en une libre et joyeuse obéissance de lâamour, qui sera possible à tous, et cela, parce que je ne me souviendrai plus de leurs péchésâ¯Â».
Quelle magnifique apologie de la nouvelle Alliance pour des hommes qui étaient tentés de retomber sous le joug de lâancienne ! Et câest un prophète qui, par lâEsprit de Dieu, annonçait ainsi dâavance lâÃvangile de la grâce !
La citation est faite littéralement dâaprès la version grecque des Septante.
à Hébreux 8:11, le texte reçu porte : «â¯son prochain et son frèreâ¯Â», tandis que presque tous les majuscules portent : son concitoyen. Dans la version des Septante, on lit conformément au texte hébreu prochain, excepté dans le manuscrit du Vatican, qui porte déjà concitoyen. Le sens reste le même avec une légère nuance.
à Hébreux 8:12, le texte reçu porte : de leurs péchés ni de leurs iniquités. Les mots soulignés, qui manquent dans Codex Sinaiticus B. sont retranchés par tous les éditeurs.
On a conclu de ces paroles que la ruine de Jérusalem et de son temple était imminente. Mais la destruction du temple par les Romains en 70, pas plus que celle du temple de Salomon par les Chaldéens nâétait pour les Juifs une preuve que lâalliance était abolie.