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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Whole Bible (6)
versets 1-21
Le Pharaon qui parle ici représente évidemment tous les rois d’Égypte.
17 à 21
Ce nouveau discours sur l’Égypte a été prononcé presque dix-sept années après le précédent; en effet, les cinq qui suivent lui sont antérieurs. Cet arrangement prouve que l’auteur du recueil a tenu à rapprocher le plus possible ce discours-ci des précédents, relatifs à Tyr. Il ne pouvait naturellement commencer les discours sur l’Égypte par celui-ci, le dernier en date; mais du moins il l’a placé comme appendice à la suite du premier. Cet oracle parait être aussi le dernier de ceux qui nous ont été conservés de ce prophète; en effet, la date de la grande révélation finale, chapitres 40 à 48, est de deux ans antérieure à celle de ce discours.
La vingt-septième année après l’exil de Jéhojachin (599) correspond à l’année 573; cette date s’accorde parfaitement avec l’époque probable de la fin du siège de Tyr (574) que notre prophétie a dû suivre de très près, et avec celle de la conquête de l’Égypte par Nébucadnetsar (573) qu’elle a sans doute précédée de quelques mois seulement (voir la note versets 41 et 12).
Le siège de Tyr est envisagé ici comme une dure corvée à laquelle Nébucadnetsar a été assujetti pour le service de l’Éternel. N’était-ce pas Dieu qui en voulait à l’orgueil de cette ville ?
Toute épaule écorchée. Ces mots ne peuvent se rapporter qu’au travail de manœuvres par lequel l’armée de Nébucadnetsar avait dû combler le détroit entre le continent et l’île de Tyr; ils confirment donc pleinement la supposition que nous avons faite, d’une digue construite par les Chaldéens et qu’Alexandre ne fit que rétablir, ce qui explique la brièveté de ce second siège.
Aucun salaire. Comme, par le moyen de leurs vaisseaux, les Tyriens s’étaient constamment ravitaillés pendant treize ans, ils n’avaient pas manqué de mettre en sûreté, par le même moyen, leurs richesses les plus précieuses. C’est ainsi que la prise de Tyr n’avait pas procuré aux Chaldéens la rémunération qui leur était due.
En échange, Dieu accorde à l’armée de Nébucadnetsar le butin de l’Égypte.
Tandis que l’Égypte restera un peuple affaibli, la force d’Israël, maintenant brisée, sera relevée.
En ce jour-là : c’est-à-dire après que la puissance de l’Égypte aura été brisée. Le terme de jour désigne ici, comme souvent, toute une période.
La corne (symbole de la force) ne désigne pas personnellement Zorobabel, le chef des Juifs au retour de l’exil, ou le Messie, point culminant de la restauration, mais le peuple rétabli. C’est donc le retour de l’exil, avec toutes ses conséquences les plus éloignées et les plus glorieuses, qui est renfermé dans cette expression figurée.
Je te donnerai de parler. Quand ? Au moment où arrivera la nouvelle du désastre de l’Égypte, sujet principal de ce discours ? Il est plus naturel d’appliquer ces mots à l’époque du retour de la captivité. Ézéchiel a-t-il pu voir encore ce moment ? S’il avait 20 ans au moment où il fut emmené en exil (599 ou 598), il en avait 83 en 536, date du retour. Seulement, vu cet âge avancé, il ne sera pas rentré lui-même en Palestine. Comme il avait une première fois recouvré la parole après trois années de silence, à la nouvelle de la ruine de Jérusalem (Ézéchiel 33:21), il la recouvra une seconde fois après trente-sept ans d’un nouveau silence (car c’est ici le dernier discours du recueil), en contemplant le jour glorieux du rétablissement. Mais ce chant du cygne du prophète de Tel-Abib ne nous est pas parvenu.
La puissance de Tyr anéantie, celle de l’Égypte diminuée, celle d’Israël restaurée, voilà la prophétie dans ses grands traits : l’histoire dit-elle autre chose ?