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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-32
1 Ã 5
Une forêt située dans les contrées du midi va être livrée à un incendie qui nâen laissera rien subsister.
Théman. Ce mot, qui signifie proprement la droite, désigne au point de vue israélite le côté du midi. Mais on appelait spécialement de ce nom une contrée et une ville du pays des Ãdomites; ce nom a donc sans doute dans ce passage, un sens énigmatique, comme ceux de Canaan et de Liban (Ãzéchiel 17:3-4). Dâaprès ce qui suit, le prophète veut désigner par là le pays de Juda, situé au sud-ouest pour celui qui habite en Babylonie.
Fais découler : comparez Amos 7:16.
La forêt : image du peuple de Juda.
Un feu : lâemblème de la guerre prochaine.
Tout arbre vert, sec : tout habitant du pays, juste ou injuste (verset 8); comparez lâexpression de Jésus Luc 23:31.
Tout ce qui est à la face, littéralement : toute face; tout ce qui couvre le sol.
Il ne sâéteindra point. Ce ne sera plus cette fois un châtiment passager, mais la ruine totale; comparez Ãzéchiel 15:7-8.
Les auditeurs du prophète se plaignent en disant : Il a la manie du langage figuré, des proverbes. On ne sait jamais, quand il parle, ce quâon doit prendre à la lettre. Peut-être était-ce lâemploi figuré du nom de Théman qui provoquait cette exclamation; puis aussi les images : la forêt, le feu.
6 Ã 22
à ceux qui se plaignent de lâobscurité de la parole précédente, la suivante, en fait de clarté, ne laissera rien à désirer. Cette explication est une répétition, parfois littérale, de la parabole elle-même. Lâépée de lâÃternel remplace ici le feu; câest évidemment lâemblème du courroux de Dieu sâexerçant par le moyen de lâarmée étrangère qui envahira le pays.
Comparez verset 2.
Les lieux saints : le temple et ses parvis. Cette expression est très naturelle dans la bouche de gens vivant loin de leur pays.
La population tout entière, justes et méchants, sera enlevée du pays par le jugement divin; ce sera le grand châtiment national. Malgré cela, dans le détail Dieu peut toujours accorder des adoucissements aux individus quâil protège (Jérémie, Daniel, par exemple).
Parce que je retranche, littéralement : parce que jâai retranché. Le jugement est déjà un fait accompli pour Dieu qui lâa décrété.
Ce verset est la reproduction de lâidée du verset 3.
Reproduction des derniers mots du verset 4.
Nây rentrera plus : il nây aura plus cette fois dâinterruption, de répit, comme dans les châtiments précédents. Câest la fin.
Expression de lâangoisse à la vue du jugement qui sâavance. Ce nâest pas ici une simple figure de rhétorique. Le prophète éprouve réellement à lâavance toutes les douleurs du châtiment quâil contemple en esprit.
à te rompre les reins; comme nous dirions vulgairement : à te rompre les poumons.
Une nouvelle : celle de lâapproche de Nébucadnetsar qui vient punir le parjure de Sédécias; comparez Ãzéchiel 24:15-27.
13 Ã 22
On a appelé, le morceau suivant le chant de lâépée. Câest un discours dâun souffle poétique très puissant, lâun des plus beaux passages de lâAncien Testament. Il nous paraît se diviser en deux strophes bien distinctes : versets 13 à 18 et 19 à 22.
3>13 à 18 Lâépée préparée
Lâépée, lâépée. Ãzéchiel voit le glaive de Dieu, qui est celui de Nébucadnetsar, suspendu sur Jérusalem, en quelque sorte comme David voyait sur Morija le glaive de lâange exterminateur frappant le peuple (2 Samuel 24:17).
Aiguisée se rapporte au tranchant; fourbie au plat du glaive, qui reluit au loin.
Ou bien nous réjouirons-nous ? Ce passage est très énigmatique. Voici, à ce quâil nous paraît, son sens probable : Ou bien continuerons-nous à nous rassurer, à nous réjouir même, en répétant, comme nous lâavons fait jusquâiciâ¦
Le sceptre de mon fils⦠On comprend que câest ici lâun de ces dictons populaires quâÃzéchiel aimait à citer (Ãzéchiel 11:3; Ãzéchiel 18:2, etc.). Câétait probablement une allusion à la bénédiction que Jacob mourant avait donnée en ces termes à son fils Juda, le père de la race royale : Le sceptre ne sera point ôté de Juda⦠Le sceptre chez les anciens était proprement une houlette, un bâton recourbé; comparez Ãzéchiel 19:11-14. Par là sâexpliquent les derniers mots : le sceptre national des rois de Juda est supérieur en dignité et en force à celui de toutes les autres nations; Nébucadnetsar lui-même ne pourra le briser; la royauté israélite peut mépriser toutes les autres.
Lâexpression : mon fils, se trouve dans la bouche, de Jacob bénissant, Juda; comparez Comparez Genèse 49:9. Mais cette fois, câest avec lâépée de Nébucadnetsar aiguisée et fourbie par lâÃternel lui-même que ce sceptre de bois va se rencontrer⦠Il a beau être du bois le plus dur; que deviendra-t-il dans ce choc ?
Nébucadnetsar et son armée ne viennent pas avec leur épée, mais avec lâépée aiguisée et fourbie que lâÃternel leur a mise en main. Le décret divin sâexécutera infailliblement (verset 9).
Frappe sur ta cuisse : geste de grande douleur.
Lâépreuve : celle de lâépée; les Chaldéens ont montré ce quâils pouvaient faire. On pourrait entendre aussi : le temps dâépreuve accordé à Israël est maintenant achevé.
Si même ce sceptre méprise. Le roi de Juda a beau mépriser la puissance ennemie; ce mépris insolent nâempêchera pas lâÃternel dâaccomplir par elle son dessein arrêté.
Seconde de partie du discours. Lâordre donné à lâépée.
LâÃternel sâadresse au prophète; il doit lui-même donner à Nébucadnetsar lâordre dâaccomplir son Åuvre de destruction : main contre main, geste servant à donner le signal.
Que lâépée double, triple ses coups, proprement : se double, se triple. Câest lâimpression du spectateur qui voit fonctionner lâépée. Elle lui paraît se multiplier, tant sont rapides ses mouvements.
Qui tue un grand : sans doute le roi. Il est vrai que Sédécias nâa pas été tué. Mais le glaive figure ici lâarmée victorieuse des Chaldéens et le courroux divin qui agit par elle. Sédécias a eu sa part dans ce jugement.
Qui les enferme : tout le peuple qui, en voulant fuir, rencontre de tous côtés lâépée vengeresse.
Tableau du sauve-qui-peut général, dans lequel les fuyards tombent les uns sur les autres.
Câest le prophète qui excite le glaive à poursuivre les fuyards dans toutes les directions à la fois. Le prophète imite les commandements militaires.
LâÃternel déclare que le prophète, en donnant le signal tout à lâheure dans la vision (verset 19), nâa fait que préfigurer ce quâil va faire lui-même en réalité, quand il donnera au roi de Babylone le signal du départ pour son expédition dévastatrice.
23 Ã 37
Dans cette troisième partie du chapitre, le prophète décrit lâexécution de lâordre de lâÃternel, donné à son glaive vengeur, Nébucadnetsar. Celui-ci a entendu le signal. Il est parti de Babylone; il arrive à la bifurcation des chemins qui conduisent, lâun à droite, dans la direction de Jérusalem, lâautre à gauche, vers le pays des Ammonites, qui a aussi provoqué sa colère; par lequel des deux coupables commencera-t-il ? Il hésite. Il fait venir ses devins. Les présages décident pour Jérusalem; elle sera frappée la première, mais non pour toujours (verset 32). Après cela viendra le tour dâAmmon (versets 33 à 37).
En associant ainsi Ammon à Juda, le prophète a sans doute une double intention; il veut, dâun côté, montrer par lâégalité du châtiment lâimpartialité de la justice divine; et de lâautre, en ne promettant à Ammon aucun relèvement (verset 37), faire ressortir par ce contraste la fidélité de Dieu à son alliance avec Juda.
Le prophète reçoit lâordre de représenter par une figure, tracée sur une brique (comparez Ãzéchiel 4:1), lâarrivée prochaine du roi Nébucadnetsar. Il dessine un chemin partant de Babylone, puis il marque par un poteau lâendroit où ce chemin se bifurque, lâun des embranchements se dirigeant sur Jérusalem, lâautre conduisant à la capitale des Ammonites, Rabbath-Ammon (voir à Jérémie chapitre 49).
Nebucadnetsar sâest arrêté là ; il consulte ses dieux pour savoir quel chemin il doit prendre et laquelle des deux villes il doit attaquer la première. Lâoracle décide pour Jérusalem. Il est peu probable quâÃzéchiel ait exécuté matériellement ce dessin; câest une manière dramatique dâexprimer la menace : que la ruine de Jérusalem précédera celle de Rabbath-Ammon
Jérusalem, ville forte : expression ironique.
Tirer des présages. Les rois dâAssyrie et de Chaldée ne faisaient rien sans consulter leurs dieux. Nébucadnetsar emploie ici trois moyens pour connaître leur volonté :
La flèche qui porte le nom de Jérusalem se trouve dans la main droite du roi; câest donc par cette ville quâil va commencer.
Une divination mensongère. Ce nâest pas à la consultation de Nébucadnetsar que se rapporte cette expression; câest à la prophétie dâÃzéchiel lui-même. Ses auditeurs déclarent quâelle est aussi mensongère que ces pronostics païens qui viennent dâêtre mentionnés. Et quâallèguent-ils pour justifier cette accusation ? Ils ont les plus sacrés des serments, littéralement : les serments des serments; forme de superlatif semblable aux expressions de : cieux des cieux, cantique des cantiques. Ce terme ne peut désigner, nous paraît-il, que les serments de lâÃternel envers la famille royale, la capitale et le peuple de Juda (comparez verset 15, note) et non, comme plusieurs lâentendent, les serments des peuples voisins, de lâÃgypte en particulier (comparez Jérémie 27:3, note).
Ils ont, câest-Ã -dire : ils ont pour eux, en leur faveur.
Il fera quâils se rappellent. Celui-là même qui leur a fait ces serments leur rappellera, par lâarrivée de Nébucadnetsar, la manière dont ils ont tenu le leur envers ce souverain; comparez Ãzéchiel 17:16; Ãzéchiel 17:18-19.
Parce que vous avez rappelé. Ils ont péché si effrontément dans ces derniers temps, que Jéhova nâa pu fermer les yeux plus longtemps sur leur conduite quâil avait jusque-là supportée, et quâil les a enfin livrés au roi de Chaldée.
Et toi⦠Câest à Sédécias sans doute que sâadresse cette allocution. On pourrait traduire, avec les LXX le mot chalal, par profane, maudit. Ce terme formerait une. belle antithèse avec le titre ordinaire de lâoint de lâÃternel, donné aux rois de Juda. Mais le sens habituel de ce mot est : transpercé. Nous avons donc traduit : livré à lâépée (comparez verset 34). Sans doute, Sédécias nâa pas été tué par le glaive; il a eu seulement les yeux percés. Mais lâépée étant dans tout ce morceau lâemblème de la colère de Dieu, le roi a été atteint par elle comme tout son peuple.
Au temps de lâiniquité finale : au temps où le péché doit aboutir au jugement final.
La tiareâ¦, la couronne⦠Comme il nâest question ici que de la royauté, nous ne pensons pas que le terme de tiare doive être appliqué à la mitre du grand sacrificateur (Exode 28:4). Il sâagit plutôt de la tiare dâétoffe précieuse sur laquelle reposait la couronne dâor, emblème de la dignité royale. Lâenlèvement de ces ornements signifie la destruction de la royauté en Juda. Câest ce quâexpriment énergiquement les mots suivants : tout sera changé; littéralement : Ceci ne sera plus ceci; parole qui est expliquée par les mots suivants : abaisser ce qui est bas; abaisser ce qui est haut. Le prophète veut exprimer par là une révolution radicale, un renversement complet.
La triple répétition du verbe indique avec force cette idée du bouleversement le plus absolu. Les mots, ce ne sera plus elle (la couronne), rappellent lâexpression : ce qui est haut, qui doit être abaissé (la royauté israélite).
Les mots suivants : jusquâà ce que vienne⦠ne peuvent avoir en vue que le Messie; câétait à lui déjà que se rapportaient les mêmes expressions Ãzéchiel 17:22-24 (voir les notes). Depuis Sédécias, il nây a plus eu de prince régnant en Juda jusquâau Messie; lâabolition de la royauté dès la captivité de Babylone a créé un interrègne auquel lâavènement du Messie a mis fin. Ce Messie, sorti de la famille royale profondément abaissée, a bientôt été élevé au-dessus de tous les rois. Les mots : jusquâà ce que vienne celui à qui appartientâ¦, paraissent faire allusion à la promesse de Jacob, Genèse 49:10 : jusquâà ce que vienne le Silo, à qui appartient lâassemblée des peuples. Cette allusion est dâautant plus probable que câest par la relation avec ce même oracle que sâest expliquée la parole obscure du verset 18 dans ce chapitre même.
Le jugement, lâune des principales prérogatives de la royauté messianique; comparez Ãsaïe 11:1 et suivants; Jean 5:22; Jean 5:27.
33 Ã 37
Ces versets décrivent le sort du peuple dâAmmon, dont la destruction suivra de près celle du peuple de Juda. Lâhistorien Josèphe nous apprend en effet que, cinq ans après la ruine de Jérusalem, Nébucadnetsar conquit aussi le pays dâAmmon (Antiquités X, 9, 7). Le jugement de Dieu commence par sa propre maison (1 Pierre 4:17; comparez Ãzéchiel 9:6). Mais quand celle-ci tombe, câest pour être relevée (verset 32); tandis que les ennemis de Dieu, qui se sont méchamment réjouis en contemplant le malheur de son peuple, sont frappés plus tard seulement, mais tombent sans retour (verset 37). Câest pour faire ressortir ce contraste, quâÃzéchiel décrit le sort dâAmmon.
Les fils dâAmmon. Cette nation, descendant de Lot et établie de lâautre côté du Jourdain, au nord du pays des Moabites (voir Jérémie 49:1-6, note), sâétait toujours montrée hostile aux Israélites, dont elle avait fréquemment envahi le territoire; elle paraît avoir pris part au complot des peuples de lâAsie occidentale contre la souveraineté de Nébucadnetsar; Jérémie 27:3.
Pour leurs outrages. Ils avaient insulté en toute circonstance, et encore sans doute en dernier lieu, au malheur de Jérusalem (Ãzéchiel 25:3; Ãzéchiel 25:6; Sophonie 2:8).
Dis : Lâépée, lâépée⦠Câest le chant de lâépée qui recommence, comme au verset 14. Par là , le prophète veut marquer la communauté de sort entre Juda et Ammon.
On a pour toi des visions vaines. Ce sont les promesses mensongères dont les devins ammonites bercent leurs compatriotes, On se flattait sans doute que le conquérant, après avoir détruit Jérusalem, perdrait de vue les révoltés de lâautre côté du Jourdain. Mais il nâen sera rien. La tête des Ammonites sera ajoutée à celle des Juifs massacrés (comparez les termes identiques en parlant de Sédécias verset 30). Cette image signifie quâils succomberont à un jugement qui suivra immédiatement celui de Juda.
Rentre la tienne (ton épée) : car elle est incapable de lutter contre celle de lâÃternel. Il ne reste donc à ce peuple coupable quâà subir les coups de celle-ci.
Dans le lieu où tu as été créé : dans le pays même où Ammon avait toujours demeuré (sans avoir jamais été déporté) et qui sera cette fois envahi tout entier.
Ton sang sera au milieu du pays. Le sang des massacrés restera là sur la terre abandonnée, sans être nettoyé par personne (Ãzéchiel 24:7).
On ne se souviendra pas : en vain ce sang criera vengeance, aucun vengeur ne répondra. Tandis que Juda refleurira (verset 32), Ammon disparaîtra, oublié, du milieu des peuples. Cette parole sâapplique à son existence comme nation; Jérémie 49:6, ouvre une perspective de salut quant aux individus.
Il est probable que ce peuple soit mis ici en parallèle avec Jérusalem comme représentant des nations païennes en général; il en est fort souvent ainsi dâÃdom, de Moab, de lâAssyrie, etc. Le prophète a choisi Ammon dans ce cas, parce que ce peuple a partagé alors le sort de Juda.