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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (5)
versets 1-31
Dans le texte hébreu, notre verset 1 est le verset 37 du chapitre précédent, de sorte que le verset 2 est le verset 1 de celui-ci, et ainsi de suite.
Cette loi vise le vol dâanimaux :
Ou bien le vol est consommé irréparablement (verset 1), ou bien il est encore réparable, si le voleur vient à résipiscence (verset 1).
Dans le premier cas, lâindemnité est non seulement le double de lâobjet volé, comme dans les cas de vol ordinaire (versets 4 et 7), mais 4 ou 5 fois autant. La raison de cette différence est sans doute que le bétail pâturant au large est confié à la bonne foi du public. La vie champêtre nâest possible quâà la condition dâune puissante garantie contre un vol aussi facile. Cependant la loi fait une différence entre le vol dâun bÅuf et celui dâun mouton, parce que chez le bÅuf il y a, outre la chair, la force de travail.
Dans le second cas, si le voleur reconnaît sa faute (verset 4), il nây a que restitution au double; la loi veut par là lui faciliter la résipiscence.
Mouton. Le mot hébreu désigne toute pièce de petit bétail. Pour la restitution au quadruple, comparez 2 Samuel 12:6
La restitution au septuple dâun objet volé, dont parle Proverbes 6:31, nâest pas lâobjet dâune loi; il sâagit dâun voleur qui donne satisfaction au volé pour nâêtre pas traduit en justice.
Dans cette loi sur la restitution du bétail volé sont intercalées deux règles particulières, relatives au cas où le volé viendrait à tuer le voleur. Au verset 2, il sâagit dâune effraction qui a eu lieu de nuit; câest ce qui ressort du contraste avec le verset 3. Dans le cas dâeffraction nocturne, il est impossible de mesurer ses coups, ni de demander du secours ou de reconnaître le voleur pour le dénoncer ensuite; enfin, lâon peut présumer que le voleur ne reculera pas devant un homicide, si cela devient nécessaire pour cacher son larcin. Ainsi sâexplique lâabsolution accordée dans ce cas au meurtrier; cette même disposition se retrouvait dans la loi athénienne et dans la loi romaine.
De jour, la mort du voleur est traitée comme meurtre; mais y a-t-il peine de mort ? Cela nâest pas dit expressément, et peut-être ce cas rentre-t-il dans celui de lâhomicide par imprudence (Exode 21:29-30).
La punition sévère prescrite à la fin du verset 3 est considérablement adoucie par le fait que, dâaprès Exode 21:2 le servage se réduisait à six ans de travaux forcés dans un bagne domestique.
Ce verset est la contrepartie du verset 2.
Verger. Le mot hébreu se traduit ordinairement par vigne; mais il désigne en réalité tout espace clos planté dâarbres fruitiers, vigne ou autres.
De ce quâil a de mieux, ou plus exactement du bon ; sans quâil puisse alléguer que les produits broutés dans le champ du voisin étaient de qualité inférieure. Lors même, en effet, quâil ne sâagit pas dâun tort volontaire, il y a eu cependant négligence coupable et prolongée.
Ici encore rien dans le texte ne suppose quâil sâagisse dâun dommage volontaire. Un coup de vent peut être survenu et avoir chassé au loin le feu que quelquâun faisait sur ses terres, pour brûler les herbes, par exemple, afin de faire de lâengrais, etc.
Avec cet article se terminent les lois relatives aux dommages causés à la propriété dâautrui. Les trois articles suivants se rapportent aux dommages qui peuvent arriver à la chose dâautrui pendant le temps où elle se trouvait avoir été confiée. Le premier se rapporte aux dépôts dâargent ou de meubles; le deuxième à des bêtes données à garder; le troisième à des bêtes prêtées ou louées.
Meubles, au sens légal du mot, par opposition aux immeubles et aussi au bétail.
Devant Dieu : câest-à -dire devant lâautorité qui le représente; voir Exode 21:6, note.
Pour quâon sache. Il y a ici une ellipse que lâon peut remplir aussi par les mots : pour jurer siâ¦
Le verset 9 généralise ce qui vient dâêtre dit par rapport aux dépôts, en lâappliquant aux objets en litige, en général, tels que les objets perdus.
Câest bien celui-là , câest-à -dire : je le reconnais, câest le mien.
10 à 13 Sur le bétail donné en garde
Cette loi est plus sévère pour le dépositaire que la précédente. En effet, la garde dâanimaux exige des soins particuliers et des soins qui doivent être rémunérés. Il nâen est pas de même dâun dépôt de meubles. Aussi notre jurisprudence distingue-t-elle entre le dépôt à titre gratuit et le dépôt onéreux. La jurisprudence rabbinique fait la même distinction. Le dépositaire à titre gratuit nâest point responsable du dépôt, sauf sâil lâa dérobé ou employé; mais le dépositaire salarié de bêtes qui lui sont confiées, autrement dit le berger aux gages dâautrui, est dans la règle responsable. Si une bête manque il doit en indemniser le propriétaire, sauf les cas de force majeure énumérés versets 10 à 12 : accidents, mort, bêtes féroces, brigands.
Le serment de lâÃternel. Cette belle expression ne se retrouve que deux fois dans la Bible : 2 Samuel 21:7; 1 Rois 2:43; comparez encore Ecclésiaste 8:2
Mis la main sur⦠: sâil ne sâest point appropriéâ¦
Si on la lui a volée : il y a eu négligence de sa part.
Il en produira les restes, qui prouveront quâil est accouru à temps encore pour chasser la bête fauve.
14 à 15 Sur la perte de bêtes empruntées ou prêtées
Dans le cas où le propriétaire est présent, il doit veiller lui-même à ce que lâusage fait de sa bête ne la mette pas en danger. Câest plus évidemment le cas sâil lâavait simplement prêtée; car il restait ainsi plus complètement le maître de son emploi.
Dans le cas où il lâavait louée, le prix de location devait suffire pour le dédommager, puisquâil avait autorisé par sa présence ce qui avait eu lieu.
16 à 17 Cas de séduction
Cette loi ne se rattache aux précédentes que par lâidée générale dâabus de confiance à lâégard de la propriété dâautrui. Une fille non fiancée est le bien du père. Deutéronome 22:25-27 traite de la séduction dâune fiancée, cas qui était puni comme celui dâadultère. Le vrai parallèle du cas dont il sâagit ici se trouve Deutéronome 22:28-29
Dans la loi israélite, la séduction est traitée non comme un cas criminel, mais comme un dommage qui doit être réparé (ce qui nâest pas le cas chez nous). Cette réparation est le mariage forcé, qui oblige lâépoux, aussi bien que tout autre mariage, à payer un douaire au père de la fiancée. De plus, dâaprès le Deutéronome, le mariage est dans ce cas indissoluble, sans divorce possible. Si le mariage nâa pas lieu, ce qui ne petit arriver que par suite dâun refus formel du père (ou aussi de la fille, selon le Talmud), le séducteur nâen doit pas moins payer un douaire comme on le paie quand on épouse une vierge; probablement cinquante pièces dâargent (comme Deutéronome 22:29).
18 à 31 Quatrième groupe
Jusquâici le Livre de lâalliance nous a présenté des prescriptions de nature juridique concernant la liberté, la vie et la propriété du prochain; il sâagissait du droit du prochain sous ces différents rapports. Dès maintenant nous trouvons une série de préceptes religieux et moraux qui ne rentrent pas dans la sphère du droit naturel et qui interdisent tout ce qui pourrait troubler lâordre de choses saint et équitable que Dieu veut voir régner au milieu de son peuple.
Les trois premiers articles ont seuls une sanction humaine. Ils visent tous trois des actes dans lesquels lâhomme prétend unir ce que Dieu a séparé.
Sur la sorcellerie
Magicienne. Ce mot est au féminin, parce que ce sont surtout les femmes qui exercent les arts occultes; quâon se rappelle les anciennes magiciennes (Circé, Médée); puis les sorcières du moyen-âge, les tireuses de cartes et les somnambules de nos jours. Cependant la pratique de la magie est aussi condamnée Lévitique 20:27 pour les deux sexes; comparez surtout Deutéronome 18:9-12, où les diverses espèces de divination sont énumérées. Sous toutes ses formes, la magie est un appel à une puissance surnaturelle qui ne se subordonne point à la volonté divine; câest donc un acte de rébellion contre lâÃternel et, comme tel, un crime capital. Comparez les nombreux passages des prophètes sur ce sujet : Ãsaïe 8:19; Ãsaïe 19:3; Ãsaïe 44:25; Ãsaïe 47:12; Michée 5:12, etc.
Sur la bestialité
Comparez Lévitique 18:23; Lévitique 20:15 et suivants. Ce crime était assez fréquent chez les Ãgyptiens et les Cananéens. Comme le précédent, il dérange lâordre que Dieu a établi dans lâunivers et met lâhomme dans une relation coupable avec des êtres auxquels il ne doit point se mêler, là avec les esprits invisibles, ici avec les animaux.
Sur le culte des dieux étrangers
Anathème : consacré à lâÃternel pour être détruit (Lévitique 27:28). Lâanathème est plus que la mort; ce mot sâapplique à une victime offerte à la colère divine.
Dans ces trois défenses la peine capitale, qui était toujours la lapidation, est exprimée de trois manières différentes et avec une gravité croissante :
- Tu ne laisseras pas vivre.
- Devra être mis à mort.
- Sera détruit comme anathème.
Il y a là comme trois degrés dâhorreur croissante contre le crime commis.Le respect pour lâétranger
Autant il faut détester les dieux des étrangers (verset 20), autant il faut savoir respecter et protéger lâétranger lui-même; comparez Exode 23:9, où le même considérant est reproduit dâune manière encore plus pressante; de même Lévitique 19:33-34 et Deutéronome 10:19. Dans ce dernier passage, il est dit que lâétranger doit être aimé comme un compatriote. Et il ne faudrait pas croire que cette prescription ne sâapplique quâaux prosélytes devenus membres du peuple. La comparaison avec lâétat dâIsraël lui-même quand il était en Ãgypte, écarte toute restriction de ce genre.
22 Ã 24 - Respect pour la veuve et lâorphelin
Comparez Deutéronome 10:18; voir aussi Deutéronome 14:29 la promesse faite à ceux qui accomplissent cette loi.
Vous ne chagrinerez pas : Vous ne leur ferez point de tort, vous ne les traiterez pas durement, soit en ne faisant pas justice (Deutéronome 27:19; Ãsaïe 1:23; Jérémie 5:28), soit en expropriant (Ãsaïe 10:2; Michée 2:9), soit en prenant en gage les vêtements ou le bétail (Deutéronome 24:17; Job 24:3), soit en réduisant en esclavage pour dettes (2 Rois 4:1).
Et je vous tuerai par lâépée. Le caractère de la punition est conforme à celui du crime; Dieu ne fera pas périr par la peste ou la famine, qui frappent également tous les membres du peuple, mais par la guerre (lâépée) qui ne frappe que les mâles adultes, de telle sorte que vos propres femmes deviendront des veuves et vos fils des orphelins. Câest la loi du talion.
à quelquâun de mon peuple, au pauvre. Il y a proprement : à mon peuple, au pauvre, ou plus exactement encore : à mes gens, les pauvres qui sont avec toi. Comme il nây a guère que les pauvres qui empruntent, le peuple dans ce cas-ci, ce sont bien les pauvres. Dans lâÃcriture, Dieu aime dâailleurs à nommer de ce beau titre : mon peuple, ceux de son peuple qui sont pauvres et opprimés (Psaumes 14:4; Michée 2:9). Même défense Lévitique 25:35-43. Dans le Deutéronome (Exode 23:19 et suivants), la défense de prêter à intérêt est généralisée et étendue aux prêts faits à un Israélite quelconque. Cette loi sâappliquait à un milieu dans lequel le commerce de lâargent nâexistait encore que dans une mesure restreinte. Il ne faut pas traduire : Tu nâagiras pas à la façon de lâusurier; car lâusure est déjà en soi un délit; mais entendre simplement : Tu nâagiras pas envers ton frère avec la rigueur dâun prêteur à intérêt. Tu ne feras pas de son besoin dâargent lâoccasion dâune affaire, celle-ci nâeût-elle même rien dâinique. Tu rendras ce service à un frère par humanité. Comparez Matthieu 5:42; Luc 6:34. Ce nâest pas une question de jurisprudence.
Cette loi est également destinée à prévenir les inhumanités qui pourraient résulter du prêt sur gage. Elle est reproduite et complétée Deutéronome 24:6; Deutéronome 24:10-13; voir encore sur les vêtements pris en gage Job 22:6 et Amos 2:8, et sur les gages en général Job 24:9; Ãzéchiel 18:7
Le manteau. Câétait une grande pièce de drap carrée que lâon portait le jour sur la tunique et dans laquelle on sâenveloppait pour la nuit. Lâouvrier lâôtait de jour pour le travail. Lâen priver pour la nuit, câétait une cruauté.
Ces quatre préceptes touchants en faveur des faibles et des pauvres (versets 21, 22-24, 25, 26-27) font bien voir que nous ne sommes plus dans le domaine proprement juridique.
Sur le respect de Dieu et des autorités.
De pair avec les devoirs envers les petits marchent les devoirs envers les grands.
On traduit parfois : Tu nâinjurieras point les juges. Peut-être les juges sont-ils compris dans le mot Dieu (comparez Exode 21:6; Exode 22:7-8). Cependant le respect pour les autorités est plutôt lâobjet de la seconde partie du verset. Câest donc à Dieu lui-même, lâautorité suprême en Israël, que se rapporte la première proposition. Le respect pour Dieu est la base du respect pour les autorités humaines. Comparez le fait raconté Lévitique 24:11 et suivants. Il sâagit ici dâun crime digne de mort comme les trois premiers de ce groupe.
Un prince dans ton peuple. Cette expression est très générale, sans doute à dessein et de manière à renfermer tout ce qui est élevé en Israël par position et par dignité. Comparez 1 Pierre 2:13
29 et 30
Sur les prémices
Le respect pour le souverain implique le paiement de lâimpôt. Or, lâimpôt chez un peuple comme Israël, qui a Dieu pour souverain, ce sont les prémices des productions de la terre pieusement offertes. Le texte dit littéralement : Tu ne différeras pas ta plénitude et ce qui découle. Ce qui signifie évidemment : de mâoffrir les prémices des riches productions de ta terre et du produit de tes vignes.
Les prémices sont de trois sortes : les premiers fruits du sol, les premiers-nés de lâhomme et les premiers-nés des bestiaux; comparez les prescriptions plus spéciales pour les fruits du sol Nombres 18:12 et suivants, et surtout Deutéronome 21, etc.; pour les premiers-nés des bestiaux et des hommes Nombres 18:15; Deutéronome 15:19 et suivants, etc.
Pour ces derniers, comparez ce qui avait déjà été ordonné aussitôt après la sortie dâÃgypte, Exode 13:12 et suivants. Lâidée quâil pût sâagir dâun sacrifice proprement dit à lâégard des premiers-nés des hommes est écartée par toute lâÃcriture. Il sâagit uniquement dâune consécration spéciale au service de lâÃternel dans le sanctuaire.
Sept jours. Avant sept jours, les bêtes étaient considérées comme nâétant pas encore bonnes à manger et, pour cette raison, nâétaient pas propres non plus à être offertes en sacrifice (Lévitique 22:27). On trouve dans le rituel des Romains des prescriptions pareilles.
La relation de dépendance particulière dans laquelle Israël se trouve vis-à -vis de Dieu réclame de lui non seulement la consécration de ses biens, dont le paiement des prémices est le gage, mais encore lâabstention de tout ce qui est souillé, par conséquent aussi dâaliments tels que la bête trouvée morte ou déchirée. Le motif de cette défense et des défenses semblables nâest pas hygiénique, mais religieux : il y a là un symbole de la sainteté morale que devait posséder Israël. Ce qui le prouve, ce sont les premiers mots : des hommes saints, et le fait que dâaprès Deutéronome 14:21 de telles viandes pouvaient être données ou vendues aux étrangers. Pythagore commandait aussi à ses disciples de sâabstenir de la chair des bêtes déchirées et des bêtes mortes.