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Saturday, December 20th, 2025
the Third Week of Advent
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Whole Bible (5)
versets 1-31
Dans le texte hébreu, notre verset 1 est le verset 37 du chapitre précédent, de sorte que le verset 2 est le verset 1 de celui-ci, et ainsi de suite.
Cette loi vise le vol dâanimaux :
Ou bien le vol est consommé irréparablement (verset 1), ou bien il est encore réparable, si le voleur vient à résipiscence (verset 1).
Dans le premier cas, lâindemnitĂ© est non seulement le double de lâobjet volĂ©, comme dans les cas de vol ordinaire (versets 4 et 7), mais 4 ou 5 fois autant. La raison de cette diffĂ©rence est sans doute que le bĂ©tail pĂąturant au large est confiĂ© Ă la bonne foi du public. La vie champĂȘtre nâest possible quâĂ la condition dâune puissante garantie contre un vol aussi facile. Cependant la loi fait une diffĂ©rence entre le vol dâun bĆuf et celui dâun mouton, parce que chez le bĆuf il y a, outre la chair, la force de travail.
Dans le second cas, si le voleur reconnaĂźt sa faute (verset 4), il nây a que restitution au double; la loi veut par lĂ lui faciliter la rĂ©sipiscence.
Mouton. Le mot hébreu désigne toute piÚce de petit bétail. Pour la restitution au quadruple, comparez 2 Samuel 12:6
La restitution au septuple dâun objet volĂ©, dont parle Proverbes 6:31, nâest pas lâobjet dâune loi; il sâagit dâun voleur qui donne satisfaction au volĂ© pour nâĂȘtre pas traduit en justice.
Dans cette loi sur la restitution du bĂ©tail volĂ© sont intercalĂ©es deux rĂšgles particuliĂšres, relatives au cas oĂč le volĂ© viendrait Ă tuer le voleur. Au verset 2, il sâagit dâune effraction qui a eu lieu de nuit; câest ce qui ressort du contraste avec le verset 3. Dans le cas dâeffraction nocturne, il est impossible de mesurer ses coups, ni de demander du secours ou de reconnaĂźtre le voleur pour le dĂ©noncer ensuite; enfin, lâon peut prĂ©sumer que le voleur ne reculera pas devant un homicide, si cela devient nĂ©cessaire pour cacher son larcin. Ainsi sâexplique lâabsolution accordĂ©e dans ce cas au meurtrier; cette mĂȘme disposition se retrouvait dans la loi athĂ©nienne et dans la loi romaine.
De jour, la mort du voleur est traitĂ©e comme meurtre; mais y a-t-il peine de mort ? Cela nâest pas dit expressĂ©ment, et peut-ĂȘtre ce cas rentre-t-il dans celui de lâhomicide par imprudence (Exode 21:29-30).
La punition sĂ©vĂšre prescrite Ă la fin du verset 3 est considĂ©rablement adoucie par le fait que, dâaprĂšs Exode 21:2 le servage se rĂ©duisait Ă six ans de travaux forcĂ©s dans un bagne domestique.
Ce verset est la contrepartie du verset 2.
Verger. Le mot hĂ©breu se traduit ordinairement par vigne; mais il dĂ©signe en rĂ©alitĂ© tout espace clos plantĂ© dâarbres fruitiers, vigne ou autres.
De ce quâil a de mieux, ou plus exactement du bon ; sans quâil puisse allĂ©guer que les produits broutĂ©s dans le champ du voisin Ă©taient de qualitĂ© infĂ©rieure. Lors mĂȘme, en effet, quâil ne sâagit pas dâun tort volontaire, il y a eu cependant nĂ©gligence coupable et prolongĂ©e.
Ici encore rien dans le texte ne suppose quâil sâagisse dâun dommage volontaire. Un coup de vent peut ĂȘtre survenu et avoir chassĂ© au loin le feu que quelquâun faisait sur ses terres, pour brĂ»ler les herbes, par exemple, afin de faire de lâengrais, etc.
Avec cet article se terminent les lois relatives aux dommages causĂ©s Ă la propriĂ©tĂ© dâautrui. Les trois articles suivants se rapportent aux dommages qui peuvent arriver Ă la chose dâautrui pendant le temps oĂč elle se trouvait avoir Ă©tĂ© confiĂ©e. Le premier se rapporte aux dĂ©pĂŽts dâargent ou de meubles; le deuxiĂšme Ă des bĂȘtes donnĂ©es Ă garder; le troisiĂšme Ă des bĂȘtes prĂȘtĂ©es ou louĂ©es.
Meubles, au sens légal du mot, par opposition aux immeubles et aussi au bétail.
Devant Dieu : câest-Ă -dire devant lâautoritĂ© qui le reprĂ©sente; voir Exode 21:6, note.
Pour quâon sache. Il y a ici une ellipse que lâon peut remplir aussi par les mots : pour jurer siâŠ
Le verset 9 gĂ©nĂ©ralise ce qui vient dâĂȘtre dit par rapport aux dĂ©pĂŽts, en lâappliquant aux objets en litige, en gĂ©nĂ©ral, tels que les objets perdus.
Câest bien celui-lĂ , câest-Ă -dire : je le reconnais, câest le mien.
10 à 13 Sur le bétail donné en garde
Cette loi est plus sĂ©vĂšre pour le dĂ©positaire que la prĂ©cĂ©dente. En effet, la garde dâanimaux exige des soins particuliers et des soins qui doivent ĂȘtre rĂ©munĂ©rĂ©s. Il nâen est pas de mĂȘme dâun dĂ©pĂŽt de meubles. Aussi notre jurisprudence distingue-t-elle entre le dĂ©pĂŽt Ă titre gratuit et le dĂ©pĂŽt onĂ©reux. La jurisprudence rabbinique fait la mĂȘme distinction. Le dĂ©positaire Ă titre gratuit nâest point responsable du dĂ©pĂŽt, sauf sâil lâa dĂ©robĂ© ou employĂ©; mais le dĂ©positaire salariĂ© de bĂȘtes qui lui sont confiĂ©es, autrement dit le berger aux gages dâautrui, est dans la rĂšgle responsable. Si une bĂȘte manque il doit en indemniser le propriĂ©taire, sauf les cas de force majeure Ă©numĂ©rĂ©s versets 10 Ă 12 : accidents, mort, bĂȘtes fĂ©roces, brigands.
Le serment de lâĂternel. Cette belle expression ne se retrouve que deux fois dans la Bible : 2 Samuel 21:7; 1 Rois 2:43; comparez encore EcclĂ©siaste 8:2
Mis la main sur⊠: sâil ne sâest point appropriĂ©âŠ
Si on la lui a volée : il y a eu négligence de sa part.
Il en produira les restes, qui prouveront quâil est accouru Ă temps encore pour chasser la bĂȘte fauve.
14 Ă 15 Sur la perte de bĂȘtes empruntĂ©es ou prĂȘtĂ©es
Dans le cas oĂč le propriĂ©taire est prĂ©sent, il doit veiller lui-mĂȘme Ă ce que lâusage fait de sa bĂȘte ne la mette pas en danger. Câest plus Ă©videmment le cas sâil lâavait simplement prĂȘtĂ©e; car il restait ainsi plus complĂštement le maĂźtre de son emploi.
Dans le cas oĂč il lâavait louĂ©e, le prix de location devait suffire pour le dĂ©dommager, puisquâil avait autorisĂ© par sa prĂ©sence ce qui avait eu lieu.
16 à 17 Cas de séduction
Cette loi ne se rattache aux prĂ©cĂ©dentes que par lâidĂ©e gĂ©nĂ©rale dâabus de confiance Ă lâĂ©gard de la propriĂ©tĂ© dâautrui. Une fille non fiancĂ©e est le bien du pĂšre. DeutĂ©ronome 22:25-27 traite de la sĂ©duction dâune fiancĂ©e, cas qui Ă©tait puni comme celui dâadultĂšre. Le vrai parallĂšle du cas dont il sâagit ici se trouve DeutĂ©ronome 22:28-29
Dans la loi israĂ©lite, la sĂ©duction est traitĂ©e non comme un cas criminel, mais comme un dommage qui doit ĂȘtre rĂ©parĂ© (ce qui nâest pas le cas chez nous). Cette rĂ©paration est le mariage forcĂ©, qui oblige lâĂ©poux, aussi bien que tout autre mariage, Ă payer un douaire au pĂšre de la fiancĂ©e. De plus, dâaprĂšs le DeutĂ©ronome, le mariage est dans ce cas indissoluble, sans divorce possible. Si le mariage nâa pas lieu, ce qui ne petit arriver que par suite dâun refus formel du pĂšre (ou aussi de la fille, selon le Talmud), le sĂ©ducteur nâen doit pas moins payer un douaire comme on le paie quand on Ă©pouse une vierge; probablement cinquante piĂšces dâargent (comme DeutĂ©ronome 22:29).
18 Ă 31 QuatriĂšme groupe
Jusquâici le Livre de lâalliance nous a prĂ©sentĂ© des prescriptions de nature juridique concernant la libertĂ©, la vie et la propriĂ©tĂ© du prochain; il sâagissait du droit du prochain sous ces diffĂ©rents rapports. DĂšs maintenant nous trouvons une sĂ©rie de prĂ©ceptes religieux et moraux qui ne rentrent pas dans la sphĂšre du droit naturel et qui interdisent tout ce qui pourrait troubler lâordre de choses saint et Ă©quitable que Dieu veut voir rĂ©gner au milieu de son peuple.
Les trois premiers articles ont seuls une sanction humaine. Ils visent tous trois des actes dans lesquels lâhomme prĂ©tend unir ce que Dieu a sĂ©parĂ©.
Sur la sorcellerie
Magicienne. Ce mot est au fĂ©minin, parce que ce sont surtout les femmes qui exercent les arts occultes; quâon se rappelle les anciennes magiciennes (CircĂ©, MĂ©dĂ©e); puis les sorciĂšres du moyen-Ăąge, les tireuses de cartes et les somnambules de nos jours. Cependant la pratique de la magie est aussi condamnĂ©e LĂ©vitique 20:27 pour les deux sexes; comparez surtout DeutĂ©ronome 18:9-12, oĂč les diverses espĂšces de divination sont Ă©numĂ©rĂ©es. Sous toutes ses formes, la magie est un appel Ă une puissance surnaturelle qui ne se subordonne point Ă la volontĂ© divine; câest donc un acte de rĂ©bellion contre lâĂternel et, comme tel, un crime capital. Comparez les nombreux passages des prophĂštes sur ce sujet : ĂsaĂŻe 8:19; ĂsaĂŻe 19:3; ĂsaĂŻe 44:25; ĂsaĂŻe 47:12; MichĂ©e 5:12, etc.
Sur la bestialité
Comparez LĂ©vitique 18:23; LĂ©vitique 20:15 et suivants. Ce crime Ă©tait assez frĂ©quent chez les Ăgyptiens et les CananĂ©ens. Comme le prĂ©cĂ©dent, il dĂ©range lâordre que Dieu a Ă©tabli dans lâunivers et met lâhomme dans une relation coupable avec des ĂȘtres auxquels il ne doit point se mĂȘler, lĂ avec les esprits invisibles, ici avec les animaux.
Sur le culte des dieux étrangers
AnathĂšme : consacrĂ© Ă lâĂternel pour ĂȘtre dĂ©truit (LĂ©vitique 27:28). LâanathĂšme est plus que la mort; ce mot sâapplique Ă une victime offerte Ă la colĂšre divine.
Dans ces trois défenses la peine capitale, qui était toujours la lapidation, est exprimée de trois maniÚres différentes et avec une gravité croissante :
- Tu ne laisseras pas vivre.
- Devra ĂȘtre mis Ă mort.
- Sera détruit comme anathÚme.
Il y a lĂ comme trois degrĂ©s dâhorreur croissante contre le crime commis.Le respect pour lâĂ©tranger
Autant il faut dĂ©tester les dieux des Ă©trangers (verset 20), autant il faut savoir respecter et protĂ©ger lâĂ©tranger lui-mĂȘme; comparez Exode 23:9, oĂč le mĂȘme considĂ©rant est reproduit dâune maniĂšre encore plus pressante; de mĂȘme LĂ©vitique 19:33-34 et DeutĂ©ronome 10:19. Dans ce dernier passage, il est dit que lâĂ©tranger doit ĂȘtre aimĂ© comme un compatriote. Et il ne faudrait pas croire que cette prescription ne sâapplique quâaux prosĂ©lytes devenus membres du peuple. La comparaison avec lâĂ©tat dâIsraĂ«l lui-mĂȘme quand il Ă©tait en Ăgypte, Ă©carte toute restriction de ce genre.
22 Ă 24 - Respect pour la veuve et lâorphelin
Comparez Deutéronome 10:18; voir aussi Deutéronome 14:29 la promesse faite à ceux qui accomplissent cette loi.
Vous ne chagrinerez pas : Vous ne leur ferez point de tort, vous ne les traiterez pas durement, soit en ne faisant pas justice (DeutĂ©ronome 27:19; ĂsaĂŻe 1:23; JĂ©rĂ©mie 5:28), soit en expropriant (ĂsaĂŻe 10:2; MichĂ©e 2:9), soit en prenant en gage les vĂȘtements ou le bĂ©tail (DeutĂ©ronome 24:17; Job 24:3), soit en rĂ©duisant en esclavage pour dettes (2 Rois 4:1).
Et je vous tuerai par lâĂ©pĂ©e. Le caractĂšre de la punition est conforme Ă celui du crime; Dieu ne fera pas pĂ©rir par la peste ou la famine, qui frappent Ă©galement tous les membres du peuple, mais par la guerre (lâĂ©pĂ©e) qui ne frappe que les mĂąles adultes, de telle sorte que vos propres femmes deviendront des veuves et vos fils des orphelins. Câest la loi du talion.
Ă quelquâun de mon peuple, au pauvre. Il y a proprement : Ă mon peuple, au pauvre, ou plus exactement encore : Ă mes gens, les pauvres qui sont avec toi. Comme il nây a guĂšre que les pauvres qui empruntent, le peuple dans ce cas-ci, ce sont bien les pauvres. Dans lâĂcriture, Dieu aime dâailleurs Ă nommer de ce beau titre : mon peuple, ceux de son peuple qui sont pauvres et opprimĂ©s (Psaumes 14:4; MichĂ©e 2:9). MĂȘme dĂ©fense LĂ©vitique 25:35-43. Dans le DeutĂ©ronome (Exode 23:19 et suivants), la dĂ©fense de prĂȘter Ă intĂ©rĂȘt est gĂ©nĂ©ralisĂ©e et Ă©tendue aux prĂȘts faits Ă un IsraĂ©lite quelconque. Cette loi sâappliquait Ă un milieu dans lequel le commerce de lâargent nâexistait encore que dans une mesure restreinte. Il ne faut pas traduire : Tu nâagiras pas Ă la façon de lâusurier; car lâusure est dĂ©jĂ en soi un dĂ©lit; mais entendre simplement : Tu nâagiras pas envers ton frĂšre avec la rigueur dâun prĂȘteur Ă intĂ©rĂȘt. Tu ne feras pas de son besoin dâargent lâoccasion dâune affaire, celle-ci nâeĂ»t-elle mĂȘme rien dâinique. Tu rendras ce service Ă un frĂšre par humanitĂ©. Comparez Matthieu 5:42; Luc 6:34. Ce nâest pas une question de jurisprudence.
Cette loi est Ă©galement destinĂ©e Ă prĂ©venir les inhumanitĂ©s qui pourraient rĂ©sulter du prĂȘt sur gage. Elle est reproduite et complĂ©tĂ©e DeutĂ©ronome 24:6; DeutĂ©ronome 24:10-13; voir encore sur les vĂȘtements pris en gage Job 22:6 et Amos 2:8, et sur les gages en gĂ©nĂ©ral Job 24:9; ĂzĂ©chiel 18:7
Le manteau. CâĂ©tait une grande piĂšce de drap carrĂ©e que lâon portait le jour sur la tunique et dans laquelle on sâenveloppait pour la nuit. Lâouvrier lâĂŽtait de jour pour le travail. Lâen priver pour la nuit, câĂ©tait une cruautĂ©.
Ces quatre préceptes touchants en faveur des faibles et des pauvres (versets 21, 22-24, 25, 26-27) font bien voir que nous ne sommes plus dans le domaine proprement juridique.
Sur le respect de Dieu et des autorités.
De pair avec les devoirs envers les petits marchent les devoirs envers les grands.
On traduit parfois : Tu nâinjurieras point les juges. Peut-ĂȘtre les juges sont-ils compris dans le mot Dieu (comparez Exode 21:6; Exode 22:7-8). Cependant le respect pour les autoritĂ©s est plutĂŽt lâobjet de la seconde partie du verset. Câest donc Ă Dieu lui-mĂȘme, lâautoritĂ© suprĂȘme en IsraĂ«l, que se rapporte la premiĂšre proposition. Le respect pour Dieu est la base du respect pour les autoritĂ©s humaines. Comparez le fait racontĂ© LĂ©vitique 24:11 et suivants. Il sâagit ici dâun crime digne de mort comme les trois premiers de ce groupe.
Un prince dans ton peuple. Cette expression est trÚs générale, sans doute à dessein et de maniÚre à renfermer tout ce qui est élevé en Israël par position et par dignité. Comparez 1 Pierre 2:13
29 et 30
Sur les prémices
Le respect pour le souverain implique le paiement de lâimpĂŽt. Or, lâimpĂŽt chez un peuple comme IsraĂ«l, qui a Dieu pour souverain, ce sont les prĂ©mices des productions de la terre pieusement offertes. Le texte dit littĂ©ralement : Tu ne diffĂ©reras pas ta plĂ©nitude et ce qui dĂ©coule. Ce qui signifie Ă©videmment : de mâoffrir les prĂ©mices des riches productions de ta terre et du produit de tes vignes.
Les prĂ©mices sont de trois sortes : les premiers fruits du sol, les premiers-nĂ©s de lâhomme et les premiers-nĂ©s des bestiaux; comparez les prescriptions plus spĂ©ciales pour les fruits du sol Nombres 18:12 et suivants, et surtout DeutĂ©ronome 21, etc.; pour les premiers-nĂ©s des bestiaux et des hommes Nombres 18:15; DeutĂ©ronome 15:19 et suivants, etc.
Pour ces derniers, comparez ce qui avait dĂ©jĂ Ă©tĂ© ordonnĂ© aussitĂŽt aprĂšs la sortie dâĂgypte, Exode 13:12 et suivants. LâidĂ©e quâil pĂ»t sâagir dâun sacrifice proprement dit Ă lâĂ©gard des premiers-nĂ©s des hommes est Ă©cartĂ©e par toute lâĂcriture. Il sâagit uniquement dâune consĂ©cration spĂ©ciale au service de lâĂternel dans le sanctuaire.
Sept jours. Avant sept jours, les bĂȘtes Ă©taient considĂ©rĂ©es comme nâĂ©tant pas encore bonnes Ă manger et, pour cette raison, nâĂ©taient pas propres non plus Ă ĂȘtre offertes en sacrifice (LĂ©vitique 22:27). On trouve dans le rituel des Romains des prescriptions pareilles.
La relation de dĂ©pendance particuliĂšre dans laquelle IsraĂ«l se trouve vis-Ă -vis de Dieu rĂ©clame de lui non seulement la consĂ©cration de ses biens, dont le paiement des prĂ©mices est le gage, mais encore lâabstention de tout ce qui est souillĂ©, par consĂ©quent aussi dâaliments tels que la bĂȘte trouvĂ©e morte ou dĂ©chirĂ©e. Le motif de cette dĂ©fense et des dĂ©fenses semblables nâest pas hygiĂ©nique, mais religieux : il y a lĂ un symbole de la saintetĂ© morale que devait possĂ©der IsraĂ«l. Ce qui le prouve, ce sont les premiers mots : des hommes saints, et le fait que dâaprĂšs DeutĂ©ronome 14:21 de telles viandes pouvaient ĂȘtre donnĂ©es ou vendues aux Ă©trangers. Pythagore commandait aussi Ă ses disciples de sâabstenir de la chair des bĂȘtes dĂ©chirĂ©es et des bĂȘtes mortes.