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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-18
1 à 3 justes et injustes ont des destinées pareilles
Pas plus que le travail (Ecclésiaste 2:21), la vertu ne commande le bonheur.
Tout ceci : ce qui suit.
Dans la main de Dieu : dans une complète dépendance de Dieu (Proverbes 19:21); les meilleures actions ne sont point un brevet de bonheur, un sauf-conduit à travers les dangers et les maux de la vie. Non pas que lâhomme soit irrésistiblement déterminé par Dieu dans le sens du bien ou du mal, comme on lâa conclu parfois dâune fausse interprétation des mots qui suivent : Lâhomme ne sait pas sâil aimera⦠Les circonstances, qui ne sont pas en notre pouvoir, peuvent nous plonger dans des sentiments de haine ou dâamour, aigrir ou attendrir le caractère, nous créer un cÅur irrité ou bienveillant. Mais lâhomme, pressé dâun côté ou de lâautre, peut céder ou résister au penchant mauvais.
Avec ce passage, dit Luther, dans la préface de son commentaire de lâEcclésiaste, on a misérablement tourmenté une multitude innombrable de consciences, et fait disparaître la bienheureuse doctrine de la pleine certitude des promesses divines. Aux cÅurs travaillés et chargés, on a fait croire que, dans notre vie et à lâheure de notre mort, nous devons ignorer si Dieu nous a reçus ou non dans sa grâce. Et les gens étaient tellement aveugles que les vaines imaginations avec lesquelles on souillait ce texte leur cachaient lâévidente doctrine des prophètes et des apôtres, qui veulent que nous soyons parfaitement certains que Dieu nous a reçus en grâce.
Tout est possible, littéralement : Tout est devant eux, tous les chemins les plus divers sont là ouverts devant leurs pas.
Tout peut arriver à tous. Non seulement, tout peut arriver, mais à tous. Moralité, piété, justice nâassurent absolument pas une destinée terrestre meilleure que celle de lâimpie.
Même sort, même rencontre. Il ne sâagit pas ici pour lâauteur dâétablir au-dessus de Dieu un destin aveugle et seul tout-puissant, mais dâopposer aux efforts et aux calculs présomptueux de lâhomme, qui voudrait commander à la fortune, lâinéluctable uniformité des accidents et de lâaccident suprême auxquels la vie est exposée (Ecclésiaste 2:14-15; Ecclésiaste 3:19).
Pour lâhomme bon et pur. La première de ces épithètes est destinée à montrer quâil sâagit ici, non pas de la pureté tout extérieure (lévitique) dont se contentaient en Israël les consciences superficielles, mais de la pureté réelle et du cÅur.
De celui qui jure, à la légère, sans nécessité et sans sérieux.
Comme de celui qui craint de jurer, non pas : qui se fait scrupule de jurer, mais littéralement : qui craint le serment, qui a pour cet acte le respect voulu.
Câest là une chose fâcheuse dans tout ce qui a lieu â¦, câest-à -dire un inconvénient grave qui sâattache à tout ce qui a lieu ici-bas, et qui peut avoir une influence démoralisante (Aussi). Comparez Ecclésiaste 8:14.
La folie : le mépris ou la seule méconnaissance de Dieu. La folie, câest le contraire de la sagesse. Or, la sagesse consiste à craindre Dieu.
Et après cela, chez les morts ! Cet ordre est pour tous également, et alors, il nây a plus rien à faire. Tant quâon vit, il y a possibilité dâamélioration. Dum spiro, spero; tant que je respire, jâespère, dit un proverbe latin. Dans Ecclésiaste 4:2-3 et Ecclésiaste 6:4. Le découragement avait amené lâEcclésiaste à considérer la non-existence comme préférable à la vie. Ici, en dépit des déboires dont la vie est pleine, il tient un tout autre langage et soutient avec une verve égale la thèse contraire.
4 à 6 supériorité de la vie sur la mort
Quelque exemple quâon choisisse. Ainsi, associez la notion de la vie à lâanimal le plus méprisé (en Orient), et celle de la mort au roi des animaux, en voilà assez pour donner au chien une incontestable supériorité sur le lion.
Dâautres traduisent : Car qui est privilégié, exempté de la mort ? Ce qui oblige dâadmettre une forte ellipse entre ces mots et ce qui suit.
Dâautres encore, lisant jechubar au lieu de jebuchar et modifiant la ponctuation massorétique, en viennent au sens de : Tant que quelquâun est associé aux vivants, il y a de lâespoir. Mais ce nâest certainement pas ainsi quâont lu les rabbins.
Car les vivants savent quâils mourront. Il y a dans tout ce passage quelque chose dâamèrement satyrique. Savoir, même quand cette connaissance est une cause dâamertume (Ecclésiaste 2:19; Ecclésiaste 5:16), parce quâelle porte sur le fait de la mort, a cependant cela de bon que, pour savoir, il faut vivre.
Les morts ne savent absolument rien. Sortis du temps, ils sont de ceux pour lesquels plus rien nâarrive (verset 10). Ils existent encore, mais privés de toutes les manifestations de lâêtre. Voir Psaumes 6:6, note.
Plus de salaire. LâEcclésiaste sait quâil y aura un jugement, et par conséquent un salaire (Ecclésiaste 3:17; Ecclésiaste 12:9). Mais la vie et lâimmortalité nâayant pas encore, de son temps, été mises en évidence, il voit après leur mort les justes et les méchants réduits à la même condition. Comparez Job 14:7-12; Psaumes 30:10; Psaumes 88:1-7; Ãsaïe 38:18. Quand on en reste là et quâon ne perce pas par un élan de foi (Psaumes 16:10-11; Psaumes 17:15) les ténèbres du Schéol, on est bien près de glisser (Psaumes 73:2). Mais que tel ne soit pas le cas pour lâEcclésiaste, câest ce qui résulte de Ecclésiaste 11:8, où les jours de ténèbres sont qualifiés de nombreux, mais non pas dâéternels.
Leur mémoire même est oubliée. Pas même cette vaine satisfaction de vivre dans le souvenir reconnaissant des hommes.
7 Ã 10
Plusieurs mettent ces versets dans la bouche de lâhomme qui succombe au doute et se livre à la folie (verset 3) : puisque Dieu ne fait aucune différence entre le juste et lâinjuste, ne nous occupons que du présent !
Nous pensons quâici, comme dans les passages correspondants (Ecclésiaste 8:15, note), lâEcclésiaste parle en son propre nom. Lâinsensé ne parlerait pas de Dieu comme il le fait au verset 7. Il sâagit pour le sage de ne pas se laisser aller au désespoir et au scepticisme, et pour cela lâauteur lâengage à jouir du bonheur que Dieu met à sa portée, ce qui est une manière dâhonorer Dieu.
Avec joieâ¦, gaiement. Quelques ténèbres que nous ayons devant nous, câest un devoir que dâentrer, en jouissant, dans les bienveillantes intentions que, de tout temps (dès longtemps), Dieu a eues à notre égard. Nous nâavons point ici le : Mangeons et buvons, de 1 Corinthiens 15:32, mais plutôt 1 Timothée 4:4 : Tout ce que Dieu a créé est bon, et rien nâest, à rejeter, quand on en use avec actions de grâces.
Dès longtemps Dieu prend plaisir à ce que tu fais. En te privant de ces joies, par une résolution que tâaurait inspirée le désespoir, tu passerais à côté de la volonté divine.
Quâen tout tempsâ¦, et non pas seulement dans les jours de fête.
Tes vêtements soient blancs : en signe de joie et de sérénité (Horace, Satyres, II, 2, 59-61). Quel défi jeté aux tristesses de la vie ! Comparez 2 Samuel 12:20.
Que lâhuile ne manque point⦠Voir Psaumes 23:5 et, dans Psaumes 45:8, lâexpression huile de joie.
Nous voici bien loin de Ecclésiaste 7:28. Les mots que tu aimes expliquent cette contradiction.
Toute ta vie de vanité. Nulle part autant quâici lâEcclésiaste nâinsiste sur la vanité de la vie.
Dans le labeur. Comparez Ecclésiaste 2:10; Ecclésiaste 3:22; Ecclésiaste 5:18. Ce que lâEcclésiaste recommande nâest donc point une vie oisive. Voir aussi début du verset 10. Pas plus que les tristesses (versets 4 à 8), les joies de lâexistence ne doivent paralyser le sage.
Comparez Jean 9:4.
11 et 12 Ne pas trop attendre de la sagesse. Compter aussi avec les circonstances extérieures, indépendantes de ta volonté et dépendantes de Dieu seul
Retour à la pensée de la dépendance de lâhomme (verset 1), mais avec lâintention de prouver par des exemples et des comparaisons ce qui a été dit au commencement du morceau. Sur lâexpression : Je me remis à considérer, voir Ecclésiaste 4:4, note. LâEcclésiaste vient de faire appel à lâénergie de lâhomme (verset 10). Que personne, ajoute-t-il maintenant, ne sâimagine pourtant quâen appliquant toutes ses forces à ce quâon fait, on soit certain de réussir ! Quelque vaillant et habile quâon puisse être, on nâest point assuré du succès.
Ni la guerre, la victoire, ni la faveur, la vogue, lâinfluence quâon exerce en se faisant aimer.
Car tous dépendent du temps et des circonstances, littéralement : Car temps et coup les rencontrent tous, câest-à -dire : les coups qui surviennent en leur temps (Ecclésiaste 3:1-8) frappent indistinctement bons et mauvais. Il faut travailler et, au besoin, courir, mais sans oublier Romains 9:16.
Son heure, lâheure suprême (Ecclésiaste 7:17; Jean 12:27). Ce verset prouve le précédent : du moment que nous ignorons lâheure de notre mort, à plus forte raison Dieu nous laisse-t-il dans lâignorance des événements moins importants dont se compose notre vie.
13 Ã 18
Si les prévisions de lâhomme sont souvent déjouées, ce nâest cependant pas une raison pour mépriser la sagesse. Elle a bien son prix, alors même quâelle est souvent payée dâingratitude.
Qui mâa paru frappant, littéralement : Cette [sagesse] a été grande pour moi. Voir dans Jonas 3:3 une tournure analogue : ville grande pour Dieu.
Cet exemple est cité dâune manière si vivante, quâon pourrait, mais à tort, pensons-nous, le prendre pour une allusion à un fait historique.
De grands ouvrages, littéralement : de grands filets (Ecclésiaste 7:26), des travaux ayant. pour but dâempêcher la population de la ville de sâéchapper et les vivres dây entrer.
Cette remarque est un retour de lâauteur à lâidée, qui du reste nâest absente dâaucune page de lâEcclésiaste, de la vanité de toute chose.
Qui était pauvre. Un trait de satyre en passant : on est particulièrement ingrat envers les bienfaiteurs pauvres.
La sagesse est utile, plus utile que la force (Ecclésiaste 7:19; Proverbes 16:32; Proverbes 21:22; Proverbes 24:5); mais, sans la richesse, elle fait souvent triste figure dans le monde. Ce nâest que la détresse qui a engagé les habitants de cette ville à passer par dessus lâhumble condition de ce sage.
Ne sont pas écoutées, le plus souvent.
Et cependant, si lâon écoutait sans idées préconçues, sans préventions, on discernerait souvent bien plus de fond dans les paroles du sage que dans les déclamations de cet orateur bruyant, qui ne domine parmi les insensés que parce quâil est insensé lui-même.
Que les engins de guerre, littéralement : que les armes dâapproche, ou les instruments de mêlée.