Lectionary Calendar
Saturday, December 20th, 2025
the Third Week of Advent
the Third Week of Advent
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
For 10¢ a day you can enjoy StudyLight.org ads
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
Whole Bible (6)
versets 1-25
Inceste, voir Lévitique 18:8, note.
La femme de son pĂšre. Ce cas dâinceste est le seul ici rappelĂ©, sans doute parce que câest le plus grave (1 Corinthiens 5:1).
2 Ă 26
De la puretĂ© de la famille le lĂ©gislateur passe Ă celle de la communautĂ© en gĂ©nĂ©ral. Ce sont des mesures dâun ordre tout extĂ©rieur, comme les prĂ©cĂ©dentes, mais propres Ă graver dans le cĆur du peuple la pensĂ©e quâune parfaite puretĂ© morale doit rĂ©gner dans son sein :
2 Ă 9 personnes Ă exclure de lâassemblĂ©e
Cette loi peut paraĂźtre sĂ©vĂšre envers les individus quâelle concerne, mais elle nâen a pas moins un but dâhumanitĂ© en ce quâelle est destinĂ©e Ă rĂ©primer un usage cruel fort rĂ©pandu chez les peuples de lâOrient. Elle ne concerne que lâancienne alliance; ĂsaĂŻe 46:3-6 annonce expressĂ©ment son abolition dans la nouvelle; comparez. Actes 8:27. Voir LĂ©vitique 22:24.
Dâune union illicite. Le terme hĂ©breu dĂ©signe non un enfant naturel, mais le produit dâun inceste ou dâun adultĂšre.
DixiĂšme gĂ©nĂ©ration. Le nombre dix est le nombre de la consommation : lâexclusion ne cessera pas mĂȘme au moment oĂč il semble quâelle eĂ»t pu prendre fin. Le verset 4 prouve que cette expression signifie : Ă jamais. LâidĂ©e de la rĂ©probation divine doit rester attachĂ©e Ă lâacte contre nature dâoĂč est procĂ©dĂ©e une telle race.
LâAmmonite et le Moabite. Ces deux peuples voisins et parents dâIsraĂ«l ne peuvent ĂȘtre admis dans la communautĂ© israĂ©lite parce quâils sont tous deux issus dâun inceste (GenĂšse 19:30 et suivants). Si un autre motif est donnĂ©, verset 3, câest sans doute quâils auraient pu, par une conduite bienveillante envers IsraĂ«l, laver la tache de leur origine. Mais ils nâont fait au contraire que lâaggraver.
Moab a sans doute vendu des vivres aux IsraĂ©lites (DeutĂ©ronome 2:29); mais il ne lâa fait que, dans un esprit mercantile, tandis quâil aurait dĂ» venir avec empressement au-devant des besoins dâun peuple frĂšre. On ne peut donc lui en tenir compte. De plus, câest lui qui a appelĂ© Balaam.
Ces peuples Ă©taient si fonciĂšrement corrompus quâIsraĂ«l, tout en sâabstenant de les dĂ©truire comme les CananĂ©ens, ne devait entrer avec eux en aucune relation fraternelle. Lâexemple de Ruth, la Moabite, nâest pas contraire Ă ce prĂ©cepte, puisque par son mariage elle Ă©tait entrĂ©e dans la communautĂ© israĂ©lite.
Il est ton frĂšre : parent beaucoup plus rapprochĂ© dâIsraĂ«l que les prĂ©cĂ©dents et exempt de la tache attachĂ©e Ă lâorigine de ceux-ci. Au temps des Rois il serait difficile de comprendre une pareille maniĂšre de sâexprimer sur les Ădomites, car ils sâĂ©taient montrĂ©s pleins de haine en toute occasion contre IsraĂ«l (voir le prophĂšte Abdias et JĂ©rĂ©mie 49), et IsraĂ«l les avait traitĂ©s maintes fois en ennemis. Comment Ă cette Ă©poque aurait-on inventĂ© une loi qui devait mettre ĂsaĂŒ Ă lâabri de ce traitement ?
Ă lâĂ©gard des Ăgyptiens, dont IsraĂ«l avait reçu Ă la fois et beaucoup de bien et beaucoup de mal, il ne doit se souvenir que du bien. Il a Ă©tĂ© accueilli chez eux en un temps de dĂ©tresse.
TroisiĂšme gĂ©nĂ©ration. Trois gĂ©nĂ©rations sont nĂ©cessaires pour effacer la marque de lâorigine Ă©trangĂšre.
10 à 15 Décence dans le camp
Toute chose mauvaise. Terme dĂ©terminĂ© par ce qui suit (versets 11 Ă 14). MĂȘme dans la guerre, oĂč lâon se croit tout permis, les rĂšgles de la dĂ©cence et du bon ordre doivent ĂȘtre respectĂ©es.
Accident nocturne : comparez Lévitique 15:1-18.
Au milieu de ton camp. On peut se demander si cette expression fait allusion Ă la prĂ©sence de lâarche et de la nuĂ©e au milieu du camp dans les expĂ©ditions militaires; il sâagit en effet, ici, non du camp du dĂ©sert, mais des guerres futures du peuple. Mais rien ne prouve que çâait Ă©tĂ© lâusage de conduire lâarche avec les armĂ©es, contre lâennemi. Le rĂ©cit mĂȘme, dâoĂč on croit pouvoir le conclure (1 Samuel 4:3), prouve le contraire, puisque ce nâest quâaprĂšs une premiĂšre dĂ©faite que lâon songea Ă faire venir lâarche. Quant Ă la nuĂ©e Ă laquelle pourrait faire penser lâexpression : pour te couvrir de son ombre, elle ne sâest plus montrĂ©e aprĂšs lâĂ©tablissement en Canaan, que dans des cas extraordinaires (lâinauguration du temple, 1 Rois 8:10-11). Il nâest donc question ici ni de lâarche ni de la nuĂ©e. Que signifierait dâailleurs lâexpression : Rien de malsĂ©ant qui oblige lâĂternel Ă se retirer de toi ? Serait-ce un ordre dâemporter lâarche si quelque chose de pareil venait Ă se passer ? Il faut donc admettre que la prĂ©sence de lâĂternel et sa protection sont prises ici dans un sens purement spirituel, et que lâidĂ©e superstitieuse de rattacher Ă lâarche la prĂ©sence de Dieu a Ă©tĂ© attribuĂ©e Ă tort aux Ă©crivains sacrĂ©s. Le sĂ©jour au dĂ©sert a Ă©tĂ© sous ce rapport un moment exceptionnel.
16 Ă 19
Il semble quâil y ait entre ces deux prĂ©ceptes un contraste. Tandis quâun esclave Ă©tranger, qui se rĂ©fugie au pays dâIsraĂ«l, doit ĂȘtre accueilli avec bienveillance, on ne doit point y tolĂ©rer des personnes dâorigine israĂ©lite, vivant du salaire de lâimpuretĂ©, ni accepter pour le sanctuaire un argent provenant du prix de la prostitution, fĂ»t-il mĂȘme offert pour lâaccomplissement dâun vĆu.
De prostituĂ©e, littĂ©ralement de consacrĂ©e. La prostitution faisait chez les CananĂ©ens partie du culte dâAstartĂ©.
Vente dâun chien. Ce mot est pris ici dans le sens figurĂ© pour dĂ©signer ce quâil y a de plus infĂąme en fait dâimpuretĂ© de la part dâun homme (Romains 1:27; 1 Corinthiens 6:9; Apocalypse 22:15). Une inscription Ă©gyptienne donne le nom de chiens aux prostituĂ©s officiels entretenus dans les sanctuaires. Movers rapporte que les dons votifs provenant du salaire de la prostitution officielle dans les temples, Ă©taient chez les PhĂ©niciens une source importante de revenus pour les sanctuaires.
Maison de lâĂternel. Cette expression ne se trouve quâici dans le DeutĂ©ronome. Elle est peut-ĂȘtre lâindice de lâorigine postĂ©rieure de cette ordonnance, ou bien elle sâexplique par lâantithĂšse des temples paĂŻens oĂč ces offrandes Ă©taient acceptĂ©es.
20 à 26 Préceptes divers
Aucun intĂ©rĂȘt : disposition plus complĂšte encore que celles de Exode 22:25 et LĂ©vitique 25:36.
Autorisation analogue Ă celle de DeutĂ©ronome 15:3 et justifiĂ©e par le fait que ces Ă©trangers eux-mĂȘmes se prĂȘtaient Ă intĂ©rĂȘt les uns aux autres.
Afin que⊠cette bénédiction et la prospérité qui en résultera seront comme la compensation du sacrifice demandé.
22 Ă 24
Pour les vĆux en gĂ©nĂ©ral, voir LĂ©vitique 27 et Nombres 30:2 et suivants.
Ce mĂȘme usage existe encore maintenant chez les Arabes. Robinson (Palestine, II, page 419) raconte que prĂšs dâEnguĂ©di les Arabes qui le conduisaient arrachaient des Ă©pis et en mangeaient les grains et que, Ă la question quâil leur adressa Ă ce sujet, ils rĂ©pondirent que câĂ©tait lĂ un ancien usage et que personne ne sây opposerait parce quâon supposerait bien quâils avaient faim. Nous avons vu plus tard, ajoute-t-il, beaucoup dâexemples de ce genre. Comparez Luc 6:1.