Lectionary Calendar
Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Whole Bible (6)
versets 1-23
Anciens et juges. Pour la distinction entre ces deux offices, voir Deutéronome 17:13, note.
La ville la plus rapprochée : câest elle qui est naturellement appelée à prendre sur elle la responsabilité qui incombe en cette circonstance au pays tout entier.
Une génisse qui nâaura pas porté le joug. Voir Nombres 19:2, note.
Vers un ruisseau permanent : parce que lâeau est indispensable dans la cérémonie suivante, soit pour lâablution des mains, soit pour emporter le sang.
Dans un lieu non labouré, ni ensemencé : un endroit de nature sauvage, propre à servir de théâtre à une si lugubre cérémonie.
Ils lui briseront (trancheront) la nuque. Ce nâest pas ici un sacrifice. Il ne sâagit point de pardon à obtenir pour le coupable; cette mort est lâéquivalent du supplice quâaurait dû subir le meurtrier. En aucun cas il nâaurait pu y avoir de sacrifice offert pour lâexpiation dâun meurtre volontaire. Câest pourquoi le sang nâest pas non plus présenté à Dieu sur un autel; il est répandu dans le torrent qui lâemporte; et ce sont les Anciens, comme organes de la justice humaine, qui accomplissent la cérémonie, et non les sacrificateurs. La même expression de briser la nuque est employée Exode 13:13 et Exode 34:20, pour désigner la manière dont doit être tué le premier-né de lââne, lequel ne peut être offert en sacrifice, vu lâimpureté de cet animal.
Les sacrificateurs fils de Lévi. Ils sont là uniquement pour constater de la part de Dieu lâinnocence des habitants de la ville et lâaccomplissement de la cérémonie expiatoire; puis, pour appeler de nouveau sur la contrée la bénédiction divine.
Laveront leurs mains. Le sens de ce symbole est indiqué dans le verset suivant : ils ne sont coupables ni dâavoir commis le meurtre, ni dâavoir laissé échapper le meurtrier.
Le Talmud met les paroles de ce verset dans la bouche des sacrificateurs et justifie cette interprétation par les premiers mots du verset 7 : Et prenant la parole, quâil entend dans le sens de : Ils sâentre-répondront (Anciens et sacrificateurs).
La propitiation sera faite : la seule possible à défaut de lâexpiation légitime et complète, qui serait la mort du meurtrier.
10 à 14 Traitement de la femme prisonnière
Le respect de la personne humaine, qui inspire tout cet ensemble de lois, commande aussi des ménagements à lâégard des prisonnières de guerre.
Dans ta maison, où elle sera à lâabri de toute violence.
Se rasera la tête⦠Ce ne sont point ici, comme on lâa pensé, des signes de deuil pour la séparation dâavec les siens, où de purification, en raison du peuple souillé dâoù elle sort, mais plutôt les symboles du complet renouvellement qui va sâaccomplir dans son existence. Il en est de même du changement des vêtements : elle dépose, les habits dans lesquels elle avait été faite captive, pour revêtir ceux du peuple auquel elle doit désormais appartenir.
Pendant un mois. Son sentiment intime ne doit pas être violenté par un changement trop brusque de position. Tout en donnant cours à sa douleur au sujet de ceux quâelle a quittés, elle entrera graduellement dans la communion de la famille et du peuple dont elle doit faire partie, et, à la suite de ce changement intérieur correspondant au changement extérieur indiqué plus haut, elle se trouvera préparée a se donner à celui qui de son maître veut devenir son époux (Psaumes 45:14).
Dans ce passage, la polygamie nâest ni approuvée, ni interdite, absolument comme dans lâordonnance suivante.
15 à 17 Le droit du premier-né
Le même esprit de bienveillance envers ce qui est faible et méprisé inspire cette ordonnance.
Haïe : voir Genèse 29:31, note.
Ãlever au rang de premier-né, en lui donnant une portion double. Voir Genèse 25:31, note. Par exemple : si un homme avait cinq fils, son bien était partagé en six parts et il en revenait deux à lâaîné comme chef et protecteur naturel des autres membres de la famille. Le législateur suppose ici une coutume ancienne, quâil sauvegarde en face des velléités arbitraires dâun père partial.
18 Ã 21 Punition du fils rebelle
Ici encore lâautorité paternelle est réduite à de sages limites, bien quâelle soit en même temps confirmée. Le père de famille nâest pas autorisé à disposer de son chef, dans un moment de colère, de la vie de son enfant, ainsi que câétait le cas chez dâautres peuples. Quand lâavertissement, puis le châtiment (corporel) ont été inutiles, une accusation publique a lieu, et câest ensuite de cette accusation des deux parents que justice est faite, non par le père, mais par tous les hommes de la ville.
à la porte, où se tenait le tribunal (Genèse 19:1, note).
Cadavres des criminels. Lâidée de lâexécution capitale est le seul lien qui unisse ce passage au précédent.
Et que tu lâauras pendu. La pendaison suit lâexécution et nâest pas le supplice lui-même, mais une aggravation de peine, un opprobre infligé au cadavre du malfaiteur pour certains crimes extraordinaires (blasphème, idolâtrie, dâaprès les rabbins). Au lieu dâêtre immédiatement enseveli, le corps du criminel était mis en évidence et suspendu à un arbre ou à un poteau, comme un objet dâhorreur pour les hommes et un monument du déplaisir divin.
Ne passera pas la nuit. Contrairement à ce qui a lieu chez beaucoup dâautres peuples, lâinhumation du cadavre ne devra pas être indéfiniment différée. Une fois le but de lâexposition publique atteint, au coucher du soleil qui a éclairé ce spectacle ignominieux (Nombres 25:4), à la tombée de la nuit qui sépare ce jour de deuil public du jour suivant, le corps sera enseveli (Josué 8:29;10.26).
Car un pendu est malédiction de Dieu. Un homme mort nâest ainsi exposé en spectacle public que parce quâun crime extraordinaire a fait de lui lâobjet de la malédiction divine, qui est comme incarnée en lui. En le regardant on la contemple réalisée.
Saint Paul nous enseigne (Galates 3:13) que tout cela sâest accompli en la personne de Christ, avec quelques différences toutefois. Ainsi Jésus nâa pas été exposé après sa mort, mais dans sa mort même. La crucifixion a été tout à la fois le supplice et lâexposition du supplicié; elle a fait ressortir, plus manifestement encore que la peine juive, le courroux divin sâépuisant lentement sur le malfaiteur. Ainsi encore, différence plus essentielle, Jésus, bien que pendu au bois, nâa point été un maudit de Dieu. Ces deux mots manquent dans la citation que fait lâapôtre de notre passage; ils sâappliquaient bien aux malfaiteurs dont parle la loi, mais non à Jésus-Christ (Ãphésiens 5:2). Mais, ces différences constatées, signalons lâanalogie des deux cas. Dâabord le corps de Jésus crucifié a été là , exposé à la face du monde, comme le monument de la malédiction qui pèse sur le péché et qui aurait pesé sur le monde si le coupable ne lâavait pas portée. Voir les versets 8 et 9 de notre chapitre. Puis lâinhumation du corps de Jésus a eu lieu selon la loi le soir même du Vendredi Saint. Cette inhumation a été la première marque de la propitiation accomplie, marque bientôt suivie de la preuve décisive de la réconciliation du monde avec Dieu : la résurrection de ce corps qui avait été pendu au bois comme celui dâun maudit.