Lectionary Calendar
Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Whole Bible (6)
versets 1-23
1 à 6 Suspension du paiement des dettes dans lâannée de relâche
Au bout de sept ans : au terme de la septième année. Voir Exode 23:10-11 et Lévitique 25:1-7. Le relâche qui est accordé à la terre doit à plus forte raison sâétendre aux membres malheureux du peuple. Il ne sâagit pas, comme on lâa cru, dâun abandon complet de la somme prêtée, ce qui aurait eu pour résultat de supprimer presque entièrement les prêts; le créancier devra seulement nâexiger aucun remboursement cette année-là .
Nouveaux détails à ajouter à la loi antérieure dâExode 23 et de Lévitique 25.
Quand on aura proclamé le relâche. Cette expression très sommaire suppose évidemment la connaissance de lâordonnance Lévitique 25:10 et ne serait point compréhensible sans elle.
Lâétranger. Le terme employé ici (nôkeri) ne désigne pas lâhomme non israélite établi en Israël et faisant plus ou moins partie du peuple, mais un homme complètement étranger au peuple, et qui par là même nâest pas assujetti à la loi sabbatique; celui-ci jouit cette année-là de son revenu ordinaire et nâa par conséquent pas droit à la suspension du remboursement.
Ce qui tâappartient chez ton frère. Le créancier ne doit pas presser son débiteur. Ce quâil a prêté, continue à lui appartenir.
Tu feras des prêts. On a traduit parfois des prêts sur gage. Ce sens nâest pas nécessaire et il ne conviendrait pas au verset 8, où le même terme se retrouve. Mais dans notre passage et vis-à -vis de lâétranger, on peut lâexpliquer ainsi.
Tu domineras : Tu les mettras dans une relation de dépendance vis-à -vis de toi par ta position de créancier. Cette parole, qui promet à Israël la souveraineté financière sur tous les peuples, nâest-elle pas un trait prophétique caractéristique ?
7 à 11 Des prêts en général
LâIsraélite doit se montrer disposé à prêter en tout temps, la proximité de lâannée de relâche ne doit pas entraver sa générosité sous ce rapport.
Pensée basse. La perspective de nâêtre remboursé quâaprès un temps assez long pouvait arrêter celui à qui on demandait un prêt, surtout puisquâil nâétait pas permis de faire payer un intérêt à lâIsraélite (Deutéronome 23:19; Lévitique 25:36). Mais ce serait là une pensée basse, littéralement de bélial, de nulle valeur. Voir le sens de cette expression à Deutéronome 13:14.
Que ton Åil ne soit sans pitié; il y a littéralement : ne soit mauvais. Comparez lâexpression : Ton Åil est-il mauvais ? Matthieu 20:15.
Il ne manquera jamais de pauvres⦠Le verset 4, qui semble contredire celui-ci, parlait de ce qui devrait être. Il sâagit ici de lâétat de fait.
12 Ã 18 Affranchissement des esclaves
Cette ordonnance, déjà donnée Exode 21, est en relation avec la précédente, qui a trait aussi à lâIsraélite pauvre, et elle est rappelée pour y ajouter quelques détails dictés par le sentiment de lâhumanité. On comprend aisément le lien qui rattache cette ordonnance à la précédente : câétait la pauvreté qui le plus souvent conduisait à lâesclavage.
Ou femme. Le Deutéronome étend expressément à la femme esclave lâordonnance actuelle qui avait été donnée précédemment par rapport à lâhomme seul. Comparez les derniers mots du verset 17.
Six ans⦠Cette septième année nâest point lâannée sabbatique, mais se compte à partir de lâentrée en servitude.
Exode 21:2 ne prescrivait rien de semblable; câest un détail à ajouter; très conforme à lâesprit dâhumanité de tout le Deutéronome.
Voir Exode 21:5-6, note.
Il tâa gagné le double : en ce que, si tu avais eu un journalier, tu aurais dû lui payer ses journées tout en le nourrissant, tandis quâavec un esclave tu nâas eu à ta charge que son entretien. On pourrait objecter quâil y a eu une somme payée pour lâachat de lâesclave; mais cette somme (30 sicles, Lévitique 27:4) était peu de chose, comparée au travail gratuit de six années.
19 à 23 les premiers-nés des animaux
Voir Exode 13:11-16; Nombres 18:15 et suivants.
Les versets 1 à 18 étaient une digression suggérée au législateur par la mention de la dîme de charité (Deutéronome 14:28-29). Il revient maintenant au sujet des offrandes, traité Deutéronome 14:22.
Tous les premiers-nés mâles. Dâaprès la loi Nombres 18, les premiers-nés offerts à lâÃternel reviennent aux sacrificateurs et sont une portion importante de leur traitement. Dâaprès notre passage, ils doivent être mangés par lâIsraélite lui-même et sa famille dans un banquet célébré au sanctuaire. Il y a là une différence difficile à expliquer. Les uns admettent que lâauteur du Deutéronome envisage le repas de sacrifice, dans lequel le sacrificateur consommera cette viande, comme un banquet auquel participeront lâIsraélite lui-même et sa famille, ainsi que cela avait lieu dans les sacrifices de reconnaissance. Dâautres ont proposé dâappliquer ici le terme de premier-né (qui nâest pas accompagné comme Exode 13:2 des mots qui ouvre la matrice) au premier veau ou agneau on chevreau né depuis le commencement de lâannée. Ce serait ici une seconde sorte de primogéniture qui sâajouterait à la première, comme la dîme de Deutéronome 12 et 14 devait sâajouter à celle des Nombres. Ou bien, si ces solutions paraissent forcées, il faut admettre quâune des deux lois, postérieure à lâautre, a modifié la première. Dans ce cas il est aisé de voir que la forme des Nombres serait plus favorable aux intérêts des sacrificateurs que celle du Deutéronome. Quant à lâessai dâappliquer les mots : Tu les mangeras (verset 20), au sacrificateur, il nous paraît grammaticalement inadmissible.
Tu ne feras pas travailler⦠Cette interdiction, ainsi que celle de tondre le premier-né des brebis, ne se trouve pas dans le texte dâExode 13, bien quâelle ressorte de lâesprit de cette loi : lâhomme ne doit tirer aucun profit particulier de ce quâil consacre à lâÃternel.
Et si lâanimal a quelque défaut. Comparez Lévitique 22:19-25. Tout premier-né taré perdait son caractère sacré et rentrait dans la catégorie des animaux dont lâIsraélite pouvait disposer pour son usage ordinaire (dans tes portes, verset 22), quel que fût son propre état de pureté ou de souillure légale.
Pur. Voir Deutéronome 12:15 et 22.
Sang. Voir Deutéronome 12:16, note.