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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Whole Bible (6)
versets 1-25
Par ces mots : Nous sommes tes os et ta chair, ils veulent dire que David appartient par le sang, non seulement à la tribu de Juda, mais au peuple entier. Ainsi cessa la division qui avait existé entre Israël et Juda, et fut rétablie pour un temps lâunité nationale.
Câest toi qui menais⦠Voir 1 Samuel 18:5.
LâÃternel tâa dit. Voir à 2 Samuel 3:18.
Ils oignirent David : voir 2 Samuel 2:4.
Jérusalem. Sur le sens de ce nom, voir Genèse 14:18, note. Hébron, chef-lieu naturel de la tribu de Juda, était une position trop excentrique pour servir de capitale à tout Israël. Jérusalem avait une situation plus centrale et, comme elle était en Benjamin, câétait là une espèce de compensation offerte à la tribu du précédent roi, sans pourtant que Juda, sur les confins duquel elle se trouvait, pût en éprouver du mécontentement. Mais câest surtout la force naturelle de cette place qui engagea le nouveau souverain à en faire sa capitale et le centre de la vie nationale. On a dit avec raison que, par cette mesure géniale, David est devenu le fondateur de lâÃtat israélite.
Qui habitaient le pays : qui avaient échappé à la destruction générale des Canaéens, sans doute grâce à la situation inexpugnable de leur forteresse.
à moins que tu nâaies repoussé⦠Les plus faibles défenseurs suffiront pour tâempêcher dâentrer, en raison de la force naturelle de notre ville. Voir au verset 9.
Sion. Ce nom, que lâon explique diversement (brûlé du soleil; rocher dressé ou rocher brillant; château fort). désignait originairement la colline orientale de Jérusalem, sur laquelle fut bâtie le temple; voir à Ãsaïe 2:2; Michée 4:1; Michée 4:8; Jérémie 34:4, notes. Il a été appliqué plus tard à la ville entière, et depuis le moyen-âge spécialement à la colline occidentale. Beaucoup de savants pensent encore aujourdâhui quâil désigne ici et ailleurs cette seconde localité; voir le verset 9.
La phrase nâest pas achevée. Dâaprès 1 Chroniques 11:6, elle se terminait par les mots : Sera chef et prince, ce qui peut sâappliquer à une dignité soit militaire, soit civile, celle de général de lâarmée ou de gouverneur de la ville.
Atteindra les créneaux. Le sens donné ici au mot hébreu est absolument hypothétique. Ce terme se retrouve Psaumes 42:7, où il parait signifier vague ou cataracte (dâun verbe qui signifie : faire du bruit). Câest pourquoi plusieurs pensent quâil sâagissait de chercher à pénétrer dans la forteresse par un canal intérieur communiquant avec la fontaine dite de Marie, dont lâeau jaillit au pied de la colline, dans la vallée du Cédron, et qui alimentait dâeau la forteresse. Mais la récompense promise par David fait penser à un exploit dâune autre nature. Câest pourquoi, avec un grand nombre dâinterprètes, nous préférons la traduction adoptée.
Et les boiteux et les aveugles. David désigne ici tous les Jébusiens par les termes quâils avaient employés eux-mêmes en parlant de leurs invalides.
Câest pourquoi lâon dit. La mention de ce dicton est évidemment amenée par les derniers mots : Ennemis de David. Mais il est impossible aujourdâhui dâen comprendre la portée, et même de déterminer de quelle maison il est question.
La forteresse. Les uns placent, avec la tradition, et peut-être déjà avec Josèphe, la forteresse sur la colline occidentale qui est la plus élevée, mais aussi la plus accessible; les autres la placent sur la colline de lâest, celle du temple. Ces deux collines sont séparées par une vallée, jadis très profonde, dirigée du nord au sud, le Tyropéon ou vallée des Fromagers. La colline orientale forme un triangle dont la pointe tournée au sud sâincline graduellement. Les côtés est et ouest sont coupés à pic; il nâest accessible que par le nord. Cette position en quelque sorte inexpugnable rend mieux compte de la sécurité arrogante quâexprime la moquerie des Jébusiens quand ils voient David prêt à attaquer leur forteresse. Il est à remarquer encore que, tandis que la colline de lâouest manque de sources permanentes, celle de lâest possède, comme nous lâavons dit, une source abondante. Ces considérations, ainsi que les nombreux passages où Sion et la colline du temple sont identifiés, nous paraissent faire pencher la balance en faveur de la seconde manière de voir. Voir à Néhémie 3:15. Dâaprès cela, la forteresse jébusienne, que remplaça bientôt la ville de David, aurait été située sur lâemplacement sâétendant au sud du temple, là où commence la pente dâOphel qui descend par degrés jusque vers le lieu où se rencontrent la gorge du Tyropéon et la vallée du Cédron.
Bâtit tout à lâentour : il entoura toute cette localité dâun mur dâenceinte.
Millo. Ce mot, que nous avons déjà rencontré Juges 9:6 où il désignait une tour fortifiée, signifie proprement remplissage, remblai. Il paraît désigner ici un ouvrage de fortification qui barrait la vallée de Tyropéon et unissait le colline orientale à lâoccidentale. Ce passage partait de la partie sud de la terrasse où fut bâti le temple. Câétait un remblai qui servait à protéger la ville haute, assez accessible par la vallée du Tyropéon, contre les surprises de lâennemi. Wilson a retrouvé en cet endroit les restes dâun pont, et encore à cette heure on reconnaît lâexistence de cet antique remblai à la pente qui se fait sentir de ce point du Tyropéon et vers le nord et vers le sud. Cet ouvrage commencé par David fut ensuite agrandi par Salomon (1 Rois 9:15; comparez 1 Rois 11:27). Il ne faut pas confondre les restes des piliers enfouis sous le sol actuel et retrouvés par Wilson avec lâarc de Robinson, qui est le commencement dâun autre pont situé plus au sud, à lâangle sud-ouest de la terrasse du temple et qui servait à la communication entre les deux villes; il ne fut construit que plus tard, au temps des Hérodes (nous devons une partie des renseignements qui nous ont éclairci ce point à M. Schneller, fils, pasteur à Cologne).
Et au-dedans : il bâtit aussi des maisons en dedans de lâenceinte fortifiée.
Hiram. Ce trait de la faveur dont jouissait David auprès dâun puissant roi voisin, paraît être mentionné comme preuve de la grandeur et de la réputation croissante de David. Rien ne nous oblige donc dâadmettre quâil soit ici à sa place chronologique; il peut appartenir à une époque postérieure de la vie de David.
Dâaprès 1 Rois 9:11, Hiram vivait encore après la vingtième année du règne de Salomon; cependant, dâaprès Josèphe et les sources tyriennes où puisait cet historien, il nâa régné que trente-quatre ans. Comment donc, si David a bâti son palais immédiatement après la prise de Jébus, câest-à -dire trente-trois ans avant la fin de son règne, Hiram aurait-il pu régner encore au temps de Salomon ? On pourrait penser quâil sâagit ici du père du roi Hiram contemporain de Salomon qui selon les documents tyriens sâappelait Abibaal, mais qui pouvait porter aussi le nom dynastique dâHiram; mais 2 Chroniques 2:3 où Salomon demande à Hiram dâagir envers lui comme il a agi envers son père, ne permet pas cette solution. Ou bien ce passage des Chroniques renferme une inexactitude, en identifiant le Hiram de Salomon avec son père, ou bien la durée du règne dâHiram indiquée par Josèphe est fausse, ou bien enfin il faut placer la construction du palais de David à une époque beaucoup plus tardive que celle où nous sommes arrivés.
Cèdre. Jusquâalors, on ne bâtissait guère en Palestine quâavec du bois de sycomore et au moyen de briques (Ãsaïe 9:10). Du moment où il sâagissait de bâtir un palais, il fallait des ouvriers habiles à tailler la pierre et le bois de cèdre, plus précieux que tout autre, la Phénicie possédait dès longtemps de tels ouvriers.
Ce verset se rattache directement au verset 10. Les versets 13 à 15 donnent une nouvelle preuve de la manière dont David, à mesure quâil croissait en richesses et en puissance, adopta peu à peu les mÅurs des monarques orientaux. Le nom de Salomon, mentionné verset 14, montre que nous avons ici une énumération anticipée. Cette liste se trouve de nouveau avec quelques modifications dans 1 Chroniques 3:5-8; 1 Chroniques 14:4-7. Elle correspond à celle des fils de David qui lui naquirent à Hébron (2 Samuel 3:2-5).
17 à 25 Première guerre, de David avec les Philistins
Cette guerre paraît avoir eu lieu avant la conquête de Jébus et immédiatement après que David eut quitté Tsiklag et été reconnu roi dâIsraël à Hébron. Ainsi sâexplique, lâexpression pour chercher David. Après la prise de Jébus, les Philistins auraient su où le trouver.
Au lieu fort. Ce lieu fort nâétait certainement pas la forteresse de Jébus, qui serait désignée plus clairement. Ce ne peut être non plus le lieu fort de 1 Samuel 23:4, en Moabitie; câest probablement celui dont il est parlé 1 Samuel 22:1 et 2 Samuel 23:14, qui se trouvait près de Bethléem. David, averti de lâinvasion des Philistins, descendit dâHébron à leur rencontre. Mais ceux-ci, passant plus au nord, pénétrèrent jusque tout près de Jérusalem.
Vallée des Réphaïm : voir à Josué 15:8.
Baal-Pératsim, maître des brèches; possédant des brèches; câest-à -dire lieu muni de brèches, câétait sans doute un lieu par où les Philistins sâétaient dispersés et enfuis comme lâeau qui sâéchappe à travers une digue rompue; voir sur le mot pérets, dont nous avons ici le pluriel, Genèse 38:29 et 2 Samuel 6:8. Cet endroit, qui nâest mentionné ailleurs que dans Ãsaïe 28:21 (où cet événement est rappelé), est ainsi nommé par anticipation, car il nâa reçu son nom quâà cette occasion.
Nouvelle expédition des Philistins, spécialement racontée pour faire ressortir la différence dâavec la première dans la réponse de lâÃternel et le mode de la victoire.
Pour le moment, il suffit à David dâavoir repoussé lâennemi; plus tard il lui rendra victorieusement les procédés hostiles dont il est en ce moment lâobjet (2 Samuel 8:1). Plusieurs traits remarquables de ces guerres avec les Philistins seront encore mentionnés dans la suite de notre livre (2 Samuel 23:9; 2 Samuel 23:14).
Par derrière. La première fois lâattaque avait eu lieu du côté du sud, cette fois-ci elle a lieu du côté du nord.
Mûriers. Le sens exact du mot hébreu est inconnu.
Quand tu entendras. Dieu lui-même donnera le signal de lâattaque.
Un bruit de pas. Câest lâarmée céleste dont la marche aérienne doit entraîner lâarmée de David et lui garantir la victoire. Ce trait si dramatique nâa pas dâanalogue dans toute lâhistoire sainte. Cet exemple prouve que la révélation divine par lâUrim et le Thummim nâétait pas une simple réponse par oui et non à une alternative posée par le grand sacrificateur.
Guéba : voir Josué 18:24. Les Philistins sâétaient répandus vers le nord dans toute la contrée. Dans 1 Chroniques 14:16, câest Gabaon qui est indiquée comme point dâattaque.
Guézer : sur la limite dâÃphraïm et de la Philistie (Josué 16:3).