Lectionary Calendar
Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
the Fourth Week of Advent
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
For 10¢ a day you can enjoy StudyLight.org ads
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
Whole Bible (6)
versets 1-22
1 et 2
Il établit ses fils : non pas pour lui succéder, mais pour le suppléer là où il ne pouvait pas se rendre lui-même. C’est ce que prouvent les mots à Béerséba, qui désignent une localité très éloignée du centre, à l’extrémité sud de la Terre Sainte. Samuel lui-même continuait à fonctionner pour le reste du pays.
Samuel ignorait sans doute cette conduite; car ces choses se passaient très loin de lui.
Donne-nous un roi. Dès longtemps les Juges n’avaient plus répondu aux besoins du peuple. Les exploits de Samson n’avaient rien produit de durable, et la faiblesse d’Éli avait laissé le pays dans une sorte d’anarchie à laquelle Samuel avait bien remédié jusqu’à un certain point; mais il vieillissait, et en le voyant prêt à disparaître, les Anciens sentent le besoin de remplacer cette forme de gouvernement par une institution plus stable. Nous verrons par la parole du peuple 1 Samuel 12:12 qu’à ces motifs tirés de l’état intérieur d’Israël s’en joignait un autre, dû à une circonstance extérieure : le danger d’une invasion des Ammonites sous leur roi Nahas.
Pour nous juger. Ce terme embrasse dans leur pensée l’administration civile et le commandement militaire.
Le chagrin de Samuel se comprend, puisque la demande du peuple provenait de sa propre insuffisance et de l’inconduite de ses fils.
C’est ici une consolation que l’Éternel donne à son serviteur. Il lui fait comprendre que c’est moins de sa personne que le peuple veut se défaire que de la forme de gouvernement qui a existé jusqu’ici et d’après laquelle Dieu lui-même suscitait, à l’heure qui lui plaisait, les libérateurs dont son peuple avait besoin. Le peuple est las de se trouver ainsi livré en quelque sorte au caprice divin : il prétend posséder un pouvoir permanent et propre à le défendre en tout temps. Mais en même temps que cette parole était une consolation pour Samuel, c’était une menace pour le peuple. Dieu veut dire : En réalité, c’est à moi que s’adresse cet affront; ils continuent la conduite qu’ils ont tenue depuis le temps de Moïse. Ce qu’ils demandent dans un mauvais esprit, leur tournera à mal. Ils veulent un roi comme les nations en ont, et ils l’auront tel que les ont celles-ci. C’est en effet des mœurs des souverains du temps qu’est tirée la description suivante de la conduite despotique des futurs rois d’Israël.
Ce n’est pas toi qui es en faute, mais eux seuls.
Sur son chariot : comme cochers.
Parmi ses cavaliers : comme ses gardes.
Devant son chariot : comme coureurs (2 Samuel 15:4). Tout ici suppose la violation expresse de Deutéronome 17:16, où se trouvent les premières recommandations à l’adresse des rois futurs.
Armée permanente.
Parfumeuses : pour les femmes du harem; en violation de Deutéronome 17:17.
Voir Lévitique 25:23, note.
Dîme : impôts excessifs et arbitraires, qui pèseront d’autant plus que jusque là Israël n’avait rien connu de semblable.
Vos jeunes gens. Ce terme, placé entre les servantes et les ânes, est étrange. Un léger changement donne le sens, peut-être préférable, de : vos bœufs.
19 à 22
Après avoir prouvé aux Anciens que Dieu tenait compte de leur désir (versets 9 et 10), Samuel les congédie, afin d’attendre le moment que Dieu marquera pour convoquer l’assemblée du peuple entier où l’élection du roi pourra avoir lieu.