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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Whole Bible (6)
versets 1-28
10 à 28 pays de Caboul, villes fortifiées par Salomon, vaisseaux envoyés à Ophir
3>10 Ã 14 le pays de Caboul
Courte notice relative à un règlement de compte entre Salomon et Hiram pour les matériaux fournis par ce dernier. Au commencement de ces constructions, Salomon avait rémunéré Hiram pour tous les matériaux quâil lui fournissait, par des livraisons en nature, selon le traité 1 Rois 5:9-11. Mais à mesure que les dépenses sâétaient accrues, il était devenu son débiteur au point que Hiram avait même dû lui prêter de lâargent comptant. En échange, Salomon avait engagé quelques villes situées à lâextrémité septentrionale de son territoire, sur les confins de la Phénicie. Quant il fut obligé de les lui céder tout de bon, ils allèrent les visiter ensemble, et alors se passa ce qui est raconté aux versets 12 et suivants. Ce district était habité surtout par des païens, restes des anciens habitants cananéens et parents des Phéniciens. De là le nom de Guelil (cercle) des Gentils (Ãsaïe 8:23; dâoù est venu le nom postérieur de Galilée). Cette circonstance explique comment Salomon put consentir à faire cession de ce territoire, lequel ne peut être identifié avec le Caboul de Josué 19:27, qui en faisait peut-être partie.
Mon frère, titre conventionnel que se donnaient les souverains.
Caboul, mot formé probablement des deux mots hébreux ca bal : comme rien. Josèphe le fait venir du mot phénicien chabalon, qui signifie déplaisir. Il est dit dans 2 Chroniques 8:2 que Hiram donna ces villes à Salomon et que Salomon les peupla dâIsraélites. Hiram, mécontent, les aurait-il rendues à Salomon, qui lâaurait dédommagé de quelque autre manière ?
Cent vingt talents dâor : à peu près 5 400 kg.
15 Ã 28
Constructions diverses au moyen de corvées; équipement dâune flotte.
Avant dâénumérer les nouvelles constructions de Salomon, lâauteur explique ce qui les rendit possibles : ce fut la présence dans le pays de populations cananéennes quâil réduisit à la condition de serfs corvéables. En même temps lâauteur tient à montrer la différence que mit Salomon entre la manière dont il traita son propre peuple et le traitement quâil appliqua à ces populations étrangères.
Millo : voir Juges 9:6; 2 Samuel 5:9, notes. Ce nâétait pas seulement un grand remblai; ce remblai, qui fermait la vallée du Tyropéon et protégeait la ville haute, portait une forteresse.
La muraille de Jérusalem. Cette muraille devait envelopper toute la ville, y compris la montagne du temple, tandis que jusquâalors la cité de David était seule entourée dâune enceinte fortifiée (1 Rois 3:1).
Hatsor, ville de Nephthali. commandant la frontière septentrionale du pays (Josué 11:1).
Méguiddo (1 Rois 4:12), entre le mont Thabor et la baie de Saint-Jean dâAcre; protégeant la route qui allait de la mer à la plaine du Jourdain.
Guézer, ville cananéenne, à la frontière sud dâÃphraïm (Josué 10:33); dominant, comme Beth-Horon, lâentrée des défilés par lesquels on avait directement accès de la plaine maritime au plateau de Juda et Jérusalem. Guézer et Beth-Horon étaient la clef du sud du pays, comme Hatsor celle du nord et Méguiddo celle du centre. Salomon sâappliquait à entourer son royaume dâune ceinture de forteresses.
Ce verset est une parenthèse destinée à expliquer comment Guézer devint la propriété de Salomon. Cette ville était restée au pouvoir dâune peuplade cananéenne dans le territoire même dâÃphraïm (Josué 16:10). Nous ne savons sous quel prétexte Pharaon lâattaqua et la détruisit.
Bâtit : rebâtit.
La Basse Beth-Horon : voir Josué 10:14, note; aujourdâhui le village de Beit-Ur-Tachta.
Baalath : voir Josué 19:44, note.
Thamar. Dâaprès Ãzéchiel 47:19, il existait une ville de ce nom sur la frontière méridionale de la Palestine, sur le chemin qui conduit par le pays dâÃdom à la mer Rouge, et lâon comprend quel intérêt il y avait pour Salomon à posséder de ce côté de son territoire une ville fortifiée protégeant cette route de commerce. Les mots : dans le désert, dans le pays, indiquent quâelle était située très au sud, mais pourtant encore dans le territoire israélite. Tel est le sens de notre passage le plus généralement admis. Dans le passage parallèle 2 Chroniques 8:4, au lieu du nom de Thamar (palmier), se trouve le nom de Thadmor, qui a le même sens, mais qui désigne ordinairement la ville célèbre de Palmyre, située au nord-est de la Palestine, dans le désert syrien, et servant dâentrepôt entre Damas et lâEuphrate. Lâauteur des Chroniques a-t-il mal compris lâécrit sur lequel reposent nos deux relations, ou bien dans le texte même des Rois Thamar désignerait-il Palmyre, comme lâont cru des savants distingués ? Il faudrait dans ce cas entendre les mots : dans le désert, du grand désert syrien, et transposer le et, qui suit, avant les mots : dans le pays, de manière à opposer les villes mentionnées ensuite, situées dans les Ãtats de Salomon, à Thadmor, située en dehors. Autrement, on devrait prétendre que le territoire israélite sâétendait alors, dans cette direction, jusquâà lâEuphrate.
Les villes servant de magasins étaient des villes fortifiées où lâon tenait des provisions de vivres en réserve pour les temps de guerre ou de disette (2 Chroniques 32:28).
Les villes pour les chars : voir 1 Rois 4:26 et 1 Rois 10:26.
Au Liban. Il pouvait importer à Salomon dâavoir là de grands approvisionnements, puisque câétait le point de départ des expéditions du côté de lâest et du nord.
Nâavaient pu vouer à lâinterdit : voir Juges 1:19, note.
Salomon ne fit point de serfs. Les 30000 ouvriers hébreux de 1 Rois 5:13 ne furent pas traités comme tels; par exemple : ils passaient deux mois chez eux.
Ceux-ci furent ses gens de guerre⦠Le sens est que lâétat de soldat, ainsi que toutes les charges honorifiques, civiles ou militaires, étaient réservées aux nationaux. Malgré cette différence, cet état de choses pesait à Israël, habitué à la liberté.
Cinq cent cinquante : voir 1 Rois 5:13.
24 et 25
Deux courtes notices qui montrent comment certaines irrégularités temporaires, signalées au début de ce règne (1 Rois 3:1-4), prirent fin par le fait de lâachèvement du temple et du palais royal. Salomon ayant bâti le palais de la reine, elle put quitter la maison de David, au sud du temple, où elle avait demeuré temporairement; comparez 2 Chroniques 8:11, où est indiqué comme motif de ce changement le fait que lâarche de lâalliance avait habité pendant un certain temps dans ce palais de David.
Fut montée. On se rappelle que la cité de David était située au-dessous du temple, sur la pente méridionale de la colline (2 Samuel 5:9, note). Les palais de Salomon et de la fille de Pharaon se trouvaient entre cette cité et le temple (voir 1 Rois 7:1, 1 Rois 7:8, notes, et le plan). Sans doute cela rapprochait la demeure de la fille de Pharaon de lâenceinte du sanctuaire, et câest pourquoi plusieurs ont placé son palais sur la ville haute, en face de la terrasse du temple, en expliquant le mot monter par le fait quâelle dut dâabord descendre de la cité de David dans le Tyropéon, pour remonter ensuite sur le versant occidental, sens qui serait peu naturel. Mais il faut se rappeler que le palais de cette princesse étrangère était séparé du temple par la muraille qui environnait la grande cour et par les parvis.
Millo : voir verset 15, note.
Trois fois dans lâannée. Jusquâalors on sacrifiait encore sur les hauts-lieux; dès maintenant le culte fut concentré, conformément à Deutéronome 12:4 et suivants, dans le temple, qui devint le rendez-vous des tribus. Selon lâantique loi mosaïque, ces grands rassemblements nationaux avaient lieu à Pâques, à Pentecôte (fête des Semaines) et à la fête des Tabernacles. Câétait dans ces occasions solennelles que Salomon offrait un sacrifice plus considérable que lâoffrande journalière de lâholocauste et du parfum.
Salomon offrait, évidemment faisait offrir (comme au verset 26 construisit pour fit construire) par les personnes chargées de cet office, les Lévites et les sacrificateurs.
De lâencens. Il ne sâagit pas du parfum qui sâoffrait journellement sur lâautel dâor, mais de celui qui accompagnait les gâteaux sacrés offerts avec les victimes dâactions de grâces sur lâautel des holocaustes.
La maison fut définitivement constituée : il acheva de faire de la maison ce quâelle devait être, le sanctuaire national.
26 Ã 28
Ce fut par le moyen de cette flotte que Salomon se procura une partie de lâor nécessaire pour ses constructions et pour le train de sa cour.
Etsion-Guéber, port situé à lâextrémité septentrionale du golfe oriental de la mer Rouge (Nombres 33:35; Deutéronome 2:8).
Eloth, aujourdâhui Akaba, sur une baie à lâorient du même golfe. Ces deux villes, qui avaient une grande importance au point de vue commercial, avaient été conquises par David sur les Ãdomites (2 Samuel 8:14). On se demande comment on trouva, dans cette contrée privée de bois de construction, de quoi construire une flotte. 2 Chroniques 8:17-18 parle de lâenvoi de vaisseaux avec les ouvriers tyriens. Peut-être ce mot vaisseaux désigne-t-il ici les matériaux nécessaires à leur construction qui furent envoyés de Phénicie.
Les marins phéniciens étaient chargés de la conduite des vaisseaux. Ces marins sâengageaient souvent comme pilotes au service des rois étrangers.
Ophir. Nous savons par Genèse 10:29 quâOphir était le nom dâun pays et dâun peuple dans lâArabie Heureuse. Dâun autre côté les marchandises rapportées par la flotte de Salomon (1 Rois 10:11, 1 Rois 10:22) proviennent en grande partie des Indes. On peut donc admettre que les vaisseaux de Salomon sâarrêtaient en Arabie pour y trafiquer avec des marchands venus des Indes. Le port dâOphir, situé sans doute sur le littoral de lâArabie, dans lâYémen, servait dâentrepôt pour le commerce; voir Genèse 10:29, note.
Quatre cent vingt talents. On suppute difficilement la valeur de cette somme en monnaie actuelle (environ 19 tonnes dâor). Cette somme fut-elle acquise dans une seule expédition, ou bien indique-t-elle le résultat de toutes celles qui eurent lieu ? Le texte peut sâinterpréter des deux manières. On se demande de quelle façon les gens de Salomon se procurèrent cette somme énorme. Fut-ce simplement par des échanges ? Mais quels objets dâéchange la Palestine aurait-elle offerts ? Travaillèrent-ils eux-mêmes dans les mines ? Cela pourrait servir à expliquer les trois années dont parle 1 Rois 10:22. Nous ignorons ce détail.