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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Psalms 120". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/psalms-120.html.
bibliography-text="Commentaire sur Psalms 120". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (3)
versets 1-7
Plan du commentaire biblique de Psaumes 120
Cantiques des Maaloth â Psaumes 120 Ã 134
Les quinze psaumes portant le titre de Cantiques des Maaloth forment dans lâensemble du psautier un petit recueil spécial.
Une combinaison très évidente a présidé à leur groupement. Au centre, se trouve un psaume attribué à Salomon (127). Une série de sept psaumes le précède, une série de sept psaumes le suitâ¯; chacune de ces séries se divise en deux groupes, le premier de quatre cantiques, le second de trois et chacun de ces groupes renferme un psaume de David et contient douze fois le nom de Jéhova, qui apparaît ainsi vingt-quatre fois avant le psaume central et vingt-quatre fois aprèsâ¯; ce psaume central lui-même le contient trois fois. Il ne faudrait cependant pas ajouter une importance exagérée à tous les détails de cette symétrie si parfaite. La distribution régulière du nom de Jéhova, entre autres, a pu être introduite après coup, par le changement du nom dâElohim (Dieu) en celui de Jéhova (lâÃternel), et cela, précisément dans le but de rendre la symétrie plus complète. Quant aux psaumes attribués à David et à Salomon, nous verrons que, pour la plupart dâentre eux, les témoignages des anciens documents ne sont pas unanimes. Sans donc nous arrêter à ces caractères extérieurs, nous verrons que, dâaprès leur contenu même, les psaumes de ce groupe forment un tout, dont lâordre ne pourrait pas facilement être interverti.
Mais quelle pouvait être la destination spéciale de ce petit recueil�
Le mot de Maaloth signifie montées. De quelles montées sâagit-ilâ¯? On a pensé a une tribune élevée (une élévation) où se seraient tenus les prêtres pour chanter ces cantiques. Câest dans ce sens que Luther traduitâ¯: Ein Lied im höheren Chor. Mais le mot montée devrait, dans ce cas, être au singulier, maala.
Lâexplication généralement reçue dans lâantiquité est celle dâaprès laquelle il sâagirait de degrés conduisant au templeâ¯; on a même fait observer que lâescalier montant du parvis des femmes à celui des hommes avait quinze marchesâ¯; chacun de nos psaumes correspondrait à lâune de ces marches et, pensaient les rabbins, devait être chanté par des hommes se tenant sur ce degré spécial. Nous ne nous arrêtons pas à cette hypothèse, qui repose sur un rapprochement bien extérieur et nâa en sa faveur aucun renseignement précis, non plus quâà dâautres suppositions plus spécieuses encore. Lâinterprétation qui nous paraît rendre le mieux compte du titre lui-même, aussi bien que de la nature des psaumes portant ce titre, est celle qui rapproche le mot de montées de lâexpression usuelle monter au sanctuaire, monter au temple ou à Jérusalem (Exode 34.24â¯; 1 Samuel 1.3â¯; 1 Rois 12.28â¯; Luc 11.42â¯; Luc 18.10â¯; Actes 24.11, etc.). Cette expression a son origine, non pas tant dans le fait de lâaltitude de la colline du sanctuaire, que dans le sentiment de respect quâavaient les adorateurs de lâÃternel pour ce lieu, qui leur apparaissait comme le centre et le faîte suprême de la vie nationale dâIsraël. Nos psaumes seraient donc spécialement destinés aux pèlerinages annuels que les Hébreux faisaient à Jérusalem de toutes les parties du pays et même de lâétranger, à lâoccasion des grandes fêtes religieuses. Vous entonnerez des cantiques, disait déjà Ãsaïe, vous aurez lâallégresse au cÅur, comme celui qui monte, au son de la flûte, à la montagne de lâÃternel, vers le Rocher dâIsraël (Ãsaïe 30.29). Dans les temps du second temple, après quâEsdras eut rétabli les fêtes solennelles, ces pèlerinages devinrent encore plus chers aux Israélites quâils ne lâavaient jamais été. Plus ils se voyaient dispersés, plus ils tenaient à ce temple, qui était le symbole visible de leur unité et à ces fêtes, qui leur donnaient lâoccasion de la maintenir (Félix Bovet, Psaumes des Maaloth, pages 23 et 24).à la lumière de nos psaumes, nous voyons les pèlerins partant des pays païens, quâun grand nombre dâentre eux habitent encore, sâavançant vers la ville sainte, y arrivant, la traversant pour monter au temple, logeant chez leurs hôtes, célébrant la fête et se remettant en marche avec la bénédiction du sacrificateur.
Tous ces psaumes offrent entre eux des analogies qui leur donnent un air de famille assez marqué. Un trait qui les distingue est le soin donné à la forme. Plus que dans dâautres psaumes, nous y trouvons des détails pittoresques et gracieux. Plusieurs présentent en deux ou trois traits de petits tableaux pleins de charme⦠Si dâautres psaumes sont dâune veine plus abondante, dâun essor plus sublime ou dâun accent plus ému, ceux-ci sont surtout remarquables par une correction, une précision et une élégance qui en font de vraies Åuvres dâart, dont la petite dimension ne fait que mieux ressortir la perfection (Bovet, pages 28 et 29).
Nous venons de citer le livre si estimé, à juste titre, de M. Félix Bovet, sur les Psaumes des Maalothâ¯; nous devons ajouter que nous ne cesserons, dans le cours de nos notes, de faire des emprunts à cet ouvrage, sans que pour cela M. Bovet doive être rendu responsable de toutes les idées que nous émettrons.
Psaume 120 â Israël au milieu des Gentils
Sans faire aucunement allusion aux fêtes de Jérusalem, il fait comprendre à quel besoin profond répondaient ces solennités, dans lesquelles Israël reprenait conscience de lui-même, comme peuple de lâÃternel.
Verset 1
Les délivrances du passé.
Il mâa répondu. Avant dâexposer à Dieu sa triste situation, le fidèle pense avec reconnaissance aux exaucements dâautrefois.
Verset 2
Les calomniateurs (2-4)
Arrache mon âme. Lâhébreu hattsil est le mot propre pour signifierâ¯: arracher à une bête féroce sa proie (1 Samuel 17.35). La lèvre du menteur et la langue du calomniateur dévorent leur victime comme la gueule dâune bête féroce.
Bovet
Le dernier verset du psaume précédent comparait Israël à une brebis perdueâ¯; notre psalmiste voit cette brebis déjà livrée à la gueule du loup.
Verset 3
Que te donnera-t-ilâ¦? Sâadressant aux ennemis dâIsraël, le psalmiste leur annonce le châtiment divin. Le pronom il désigne ici lâÃternel, comme lâindique lâexpressionâ¯: il donnera et il ajoutera, qui est une sorte de formule sacramentelle annonçant une rémunération divineâ¯; cette rémunération comporte la plus grande mesure possible, soit de récompense, soit de châtiment (Ruth 1.17â¯; 1 Samuel 3.17â¯; 1 Rois 19.2â¯; Luc 6.38).
Verset 4
Les flèchesâ¦, les charbons⦠Câest ici la double réponse à la double question du verset précédentâ¯: Que donnera-t-il, quâajoutera-t-ilâ¯? Tel péché, tel châtiment. La langue est comparée parfois à une flèche (Psaumes 64.4), parfois à un feu (Proverbes 16.27)â¯; la langue trompeuse perce, elle sera percéeâ¯; elle brûle, elle sera brûlée. Les anciens jetaient sur les villes assiégées, pour les incendier, des flèches chargées de braises. Comparez Ãphésiens 6.16, la mention des traits enflammés du malin.
Verset 5
Les barbares (5-7)
Le ton de la première strophe a été celui de la menace et du triompheâ¯; le psalmiste revient ici à la triste situation des Israélites entourés de populations hostiles. Remarquer ici lâemploi du procédé littéraire, fréquent dans les psaumes des Maaloth, qui consiste à reprendre lâexpression saillante dâun verset, pour en faire le point de départ du verset suivantâ¯:Que je suis malheureux dâhabiter parmi⦠Mon âme en a assez dâhabiter
Avec qui hait la paix,Je suis homme de paixâ¦
Delitzsch a même cherché dans cette forme littéraire lâexplication du terme de Maaloth (montées). La pensée sâélève comme de degré en degré vers son but. Mais ce genre de composition ne se trouve pourtant pas dans tous les psaumes des Maalothâ¯; il ne saurait par conséquent leur avoir donné leur nom.
Mésec (Caucase)â¯: les représentants des barbares du nord.
Kédar (Arabie) désigne ceux du sud. Ces deux noms ensemble rappellent, soit au propre, soit au figuré, les peuples au milieu desquels sont dispersés un grand nombre dâIsraélites.
Verset 7
Je suis homme de paix. Lâétranger haineux prête à lâIsraélite paisible les dispositions hostiles qui lâaniment lui-mêmeâ¯; avant même quâil ait parlé (littéralementâ¯: Lorsque je vais parler), on lâaccuse déjà dâavoir dit du mal.
Ce psaume, avec sa menace et sa plainte, est resté lâexpression des sentiments du peuple de Dieu vis-à -vis du monde idolâtre. Nous avons ici comme lâadieu menaçant jeté aux nations étrangères, dont les Juifs de la dispersion ont eu tant à souffrir, lâeffort du sentiment national pour se dégager dâun entourage profane et pour sâélever à la rencontre du Dieu vivant.