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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Job 32". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/job-32.html.
bibliography-text="Commentaire sur Job 32". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (5)
versets 1-22
Plan du commentaire biblique de Job 32
Chapitres 32 Ã 37
Nous avons indiqué brièvement, dans notre Introduction, les raisons pour lesquelles ces six chapitres ont souvent été considérés comme une adjonction postérieure, qui brise lâunité du poème, ainsi que les considérations qui nous obligent au contraire à tenir ces mêmes chapitres pour une partie intégrante, pleinement légitime et même nécessaire de notre livre. Ajoutons ici quelques remarques plus détaillées sur ce point.
Voici comment se divisent ces six chapitresâ¯:
Deux idées principales sont développées dans ce grand discoursâ¯: Ãlihu sâattache dâabord à prouver quâil y a des douleurs qui, sans être la rétribution de fautes commises, sont propres à purifier lâhomme des germes de péché renfermés dans son cÅur et à le préserver des chutes auxquelles il pourrait être exposé. Ainsi, lorsque Dieu reprend lâhomme et lâavertit dans le fond de sa conscience, câest pour lâempêcher de se livrer à lâorgueil (Job 33.16 et suivants)â¯; de même quand il lui envoie la souffrance (Job 33.19). Quand le juste ainsi frappé sâest humilié (Job 33.26), une vie toute nouvelle lui est communiquée et le but de lâaffliction est atteint. Il y a en Job un fond de péché (Job 34.7-9) que Dieu discerne (Job 34.2-22), lors même quâil lui demeure caché à lui-même et il est absolument nécessaire que par la souffrance Job soit amené à direâ¯: Ce que je ne savais pas, enseigne-le moiâ¯; il se pourrait après tout que jâaie fait le mal (Job 34.32). En Job encore il y a de la propre justiceâ¯; il pense mériter quelque chose (Job 35.5-7)â¯; il oublie que Dieu peut aller plus profond que lui dans le discernement des choses cachées et des cÅurs (Job 35.15). Tout autant de considérations qui montrent que Job a tort de le prendre de si haut avec Dieu.
Mais, après avoir exposé la pensée miséricordieuse qui préside en Dieu à la distribution des maux autant que des biens. Ãlihu cherche, dans les chapitres 36 et 37, à inspirer à Job une confiance implicite en Dieu. Câest là comme lâapplication de tout ce qui précède. En tout état de cause et même quand il ne comprend pas, lâhomme doit croire. Comment douter dâun Dieu qui se montre si parfait et, si puissant dans la partie visible de ses voiesâ¯?
Verset 1
Introduction (1-5)
Sâabstinrent de répondreâ¯: comme lâavait fait Tsophar après le chapitre 26.
Verset 2
Pour Job et ses trois amis, le nom seul de leur lieu dâorigine a été indiqué. Pour Ãlihu, nous trouvons en outre le nom du père (Barakéel) et de la famille (Ram). Cela ne prouve pas nécessairement que nous ayons ici un auteur différent et peut sâexpliquer par le désir de mettre bien en saillie ce nouvel interlocuteur, plus sage que tous les précédents. On a supposé aussi que lâauteur a voulu trahir par là son incognito et indiquer, sans en avoir lâair, son propre nom. à tort, car lâauteur du livre de Job est un Israéliteâ¯; puis la véritable pensée de lâauteur est ailleurs encore que dans le discours dâÃlihu.
Buz, second fils de Nachor, dont Uts était le fils aîné, en sorte quâÃlihu était dâune tribu parente de celle de Job. Voir Genèse 22.21 et Jérémie 25.23, notes.
Ram. Inconnu. Câest Barakéel et non pas Buz qui est de la famille de Ram, en sorte quâil nâest pas admissible que nous ayons ici, comme on lâa pensé, une abréviation de Aram, un des fils de Seth et le père des Syriens.
Ãlihuâ¯: Câest mon Dieu (qui est le vrai) et Barakéelâ¯: Bénis Dieuâ¯! sont des noms fort appropriés à des monothéistes ne faisant pas partie de la théocratie. En Israël, le nom correspondant à Ãlihu est Elijahou (Ãlie)â¯: Mon Dieu est Jéhova et le nom de Barakéel devient Jebéréchiaâ¯: Jéhova bénit (Ãsaïe 8.2).
Juste plutôt que Dieu. Non pas juste devant Dieu, comme Job 4.17â¯; mais Job avait maintenu sa justice aux dépens même de celle de Dieu, qui lui semblait absolument compromise.
Verset 4
De répondre, littéralementâ¯: En fait de paroles. Non pasâ¯: Il avait attendu la fin des paroles de Job, maisâ¯: Il avait attendu avec ses propres paroles. Il avait depuis longtemps beaucoup à dire et à Job et à ses amis. Maintenant quâil peut parler, il éclate avec toute la vivacité de quelquâun qui sâest longtemps contenu.
Verset 6
Préambule (32.6 à 33.7)
Versets 6 Ã 10
Ma jeunesse relative me conseillait le silence. Mais, après tout, me suis-je dit, la sagesse nâest pas nécessairement une affaire dââgeâ¯; et jâai pris la parole. Daignez donc mâécouter.
La science. Le mot que nous rendons ainsi (déa) ne se trouve que dans les discours dâÃlihu (versets 10, 17â¯; Job 36.3â¯; Job 37.16) et nulle part ailleurs dans lâAncien Testament.
Verset 8
Ce quâÃlihu vient dâentendre lui a prouvé ce quâil avance ici (8-9)
Verset 10
Ãcoute. Ãlihu a principalement Job en vue (Job 33.1).
Verset 11
Que ni Job ni ses amis ne sâimaginent que le sujet soit épuisé et que le dernier mot ait été dit.
Verset 13
Nous avons rencontré (en Job) la sagesse par excellence, une sagesse telle quâil faudrait être un Dieu pour la réduire au silence.
Dâautres séparent, le début et la fin du verset. Ce serait Ãlihu qui diraitâ¯: Ce que les hommes nâont pas pu faire, Dieu va lâaccomplir (par moi).
Verset 14
Il ne mâa pas adressé ses discoursâ¯: je ne lui ai donc pas répondu et ce serait de votre part un jugement téméraire que de dire que personne ne peut le réfuter.
Dâautres paroles. Lâemploi dâarmes nouvelles changera peut-être la face des choses.
Verset 15
Se détournant avec mépris de ces lâches et inhabiles combattants (verset 15), qui ont renoncé à la lutte (verset 16), Ãlihu juge son intervention tout à fait légitime (verset 17), et cela, dâautant plus quâil est outré (versets 18 à 20). Seulement il prévient qui de droit que la crainte quâil a de Dieu lâempêche de craindre les hommes et que ce quâil va dire ne sera peut-être pas du goût de chacun.